Elle nous parle de la nécessité d'innover et d'aimer ce que l'on fait, en somme, au fond, auquel cas on ne compte pas les dépenses/l'investissement (quand on aime, on ne compte pas), mais il y a toutefois toujours la difficulté de trouver des débouchés/se faire (re)connaître, ainsi que de parvenir, justement, à innover, au sein d'une concurrence qui peut être très pute dans son genre, selon les (mi)lieux. C'est bien pour cela que le capitalisme est un système qui se nourrit des solutions qu'il trouve même à ses défauts, et des solutions aux défauts de ses solutions, et ainsi de suite ...
Ce qui certes permet, dans les cahots, les dératés et les ahanements (dont témoigne son langage corporel d'ailleurs), de s'en tirer toujours en mode "jusqu'ici tout va bien ... jusqu'ici tout va bien ... jusqu'ici tout va bien ..." où donc elle a bien raison de voir la prise de risque comme fondatrice. Dans une vision stratégique, il faut néanmoins savoir se territorialiser publicitairement/ciblage-client, avec les ressources que cela mobilise, et en théorie prendre des risques est un paramètre qui ne suffit pas à tout expliquer : il faut que le risque paie, d'où que l'on se crée aussi une zone de confort et des assurances. Or, en plus, s'il y a des situations d'oligopoles voire de monopoles comme c'est le cas de nos jours, tout est faussé. En somme, comme toujours, il y a un gâteau, et quand toutes les parts sont réparties il reste des miettes ... même si de l'envisager, de l'avoir préparé, de l'avoir cuisiné, d'avoir préparé un bon moment et de l'avoir partagé, était sympa ... et même si parfois quelqu'un se ramène avec un nouveau gâteau.
C'est bien pour cela que "se poser des questions intellectuelles" n'est évidemment pas le lieu, pas plus que de raisonner comme je fais : il faut aller au plus simple/direct en s'adressant de la manière la plus simple/directe aux personnes de telle sorte à inspirer confiance et faire fonctionner son affaire. Au reste, c'est qu'on le veuille ou non "après moi le déluge", même si on n'a pas le temps d'y penser et que l'on y pense qu'en termes "d'adaptation, faut s'adapter".
D'où donc, que savoir s'il y aura un nouveau confinement évidemment, devient si important, et triste l'idée qu'on injecte de l'argent. Mais cela s'appelle la souveraineté monétaire, c'est un souverainisme européen, et les gens peuvent trouver leurs joies ailleurs quand même. Leur truc n'est pas forcément l'affairisme comme cette honorable et intrépide Margaux Klein qui est bien libre de s'affairer.