Rappel du premier message :


Comment la sagesse grandit - éduquer les cœurs et les esprits

Qu'est-ce que la sagesse et est-ce quelque chose qui peut être enseigné ou appris? Les philosophes en ont débattu pendant des milliers d'années. Aristote a déclaré qu '«éduquer l'esprit sans éduquer le cœur n'est pas du tout une éducation». Autrement dit, une intelligence qui n'est pas informée par notre cœur - par la compassion - n'est pas vraiment intelligente du tout.

En regardant autour de nous dans notre monde aujourd'hui, la famille humaine est à un point critique. Les banquiers d’investissement et les entreprises en quête de richesse et de profit sans se soucier de la santé, du bonheur et du bien-être de ceux qui achètent leurs produits ou travaillent pour eux. Les «réformes» de l'éducation mettant davantage l'accent sur les résultats des tests des élèves que sur le développement des compétences sociales, la pensée créative ou le goût de l'apprentissage. Partout dans le monde, les consommateurs achètent et jettent des matériaux de manière à ce que notre planète soit traitée à la fois comme une table de buffet à volonté et une décharge.

Comment en sommes-nous arrivés à ce stade de notre "évolution" en tant qu'espèce dominante sur la planète? L’humanité peut-elle changer de cap, s’unir pour résoudre les problèmes que nous avons créés et devenir plus sage? Il n’ya pas de réponse simple à cela, mais je vais partager quelques réflexions sur ce que je considère comme une cause première du problème et une solution possible.

En bref, je pense que nous devons combler les lacunes qui existent en beaucoup d’entre nous - entre nos cœurs (compassion), notre imagination (pensée visuelle) et la connaissance complexe que nous gardons dans nos têtes. Combler ces lacunes, voilà comment la sagesse se pose, à mon avis.

Compassion signifie prendre soin de soi, ressentir de l'empathie et de la sympathie pour ses semblables. C’est assez simple. La connaissance est l'information complexe que nous enseignons à nos enfants et considérons comme importante en tant que culture. Mais qu'est-ce que l'imagination et pourquoi est-ce si essentiel?

La plupart d'entre nous pensons que l'imagination n'est active que chez les créateurs et les artistes, un outil pour créer des idées et des choses qui n'existent pas encore. C’est bien l’une de ses fonctions principales, mais plus important encore, l’imagination est le moyen par lequel nous pensons visuellement, nous représentons et comprenons spatialement le monde qui nous entoure. Utilisé de cette manière, l’imagination fournit une sorte de paysage virtuel pour organiser l’information et la connaissance.

Notre vision du monde - notre compréhension de tout ce qui nous entoure - utilise des modèles mentaux et des représentations visuelles du monde. Nous les construisons au fil du temps, en nous basant sur les informations qui nous parviennent - observations directes, enseignants, Internet, télévision, livres, films, amis, travail, école, divertissement et jeux - autant de domaines de l'expérience humaine.

Ce que l’on appelle parfois la «pensée systémique» est un esprit qui construit efficacement de tels modèles visuels complexes de manière à représenter avec exactitude les connexions et l’interdépendance de la réalité, puis à acquérir les compétences nécessaires pour appliquer ces conceptions.

Dans de nombreuses traditions tribales, l’imagination semble être utilisée de cette façon, où la pensée visuelle éclairée par le cœur (compassion) est le principal mode de raisonnement, la base par laquelle la sagesse est générée et partagée. Malheureusement, dans les sociétés modernes, une grande partie de l'information enseignée dans les écoles a été séparée et divisée, compartimentée.

En tant que tels, nos compréhensions visuelles ne représentent pas avec précision les liens entre les phénomènes. En un sens, les esprits «civilisés» sont devenus ignorants - nous avons été ignorés - de la nature interdépendante de la réalité telle qu’elle existe. Nous avons développé des méthodes de logique et de raisonnement basées sur des compartiments fixes et des comparaisons dualistes qui nous empêchent de comprendre le fonctionnement réel du monde.

La psychologue Ellen Langer en parle en termes de pleine conscience et de manque de conscience. La pleine conscience est une pensée qui reste ouverte aux informations de notre environnement et génère une représentation plus claire de ce qui se passe réellement. L'insouciance, comme elle utilise le terme, pense en se basant sur des connaissances reçues du passé qui ne reflètent pas exactement la situation actuelle.

Langer explique que c'est un piège commun d '"experts" dans tous les domaines, qui ont été "bien éduqués" et pensent comprendre ce qu'ils font, alors qu'en réalité ils n'ont pas une vision complète ou claire de la situation dans laquelle ils se trouvent. traiter avec.

Dans les traditions orientales telles que le bouddhisme, le terme «pleine conscience» est utilisé de manière apparentée. Le terme désigne l'observation non arbitraire, en observant attentivement ce qui se passe sans idées conceptuelles ni jugements. Là, des méthodes telles que la méditation sont utilisées pour aider une personne à former sa conscience, à maîtriser une manière d’observer le monde ouverte aux entrées sensorielles et exempte de préjugés de croyances dualistes et compartimentées. Comme l’a expliqué l’enseignant zen Shunryu Suzuki, «pour les débutants, il existe de nombreuses possibilités, pour les experts, il y en a peu.»

À mon avis, la sagesse naît lorsque nous associons la compassion, la pleine conscience, l’imagination et le savoir de manière synergique, de manière à développer une compréhension plus précise du monde qui nous entoure, puis à prendre des décisions guidées par toutes ces facultés.

C’est ce qui a donné naissance aux formes les plus profondes d’art, de littérature, de mythe, de science, de cinéma, de poésie et de musique que les gens ont créées; et c’est ce qui conduit les décideurs à prendre de bonnes décisions dans tous les domaines de l’activité humaine. Les représentations précises de la connaissance par l’imagination nous aident à comprendre la nature des situations, ce qui se passe réellement. Les sentiments de compassion nous aident à faire des choix judicieux, à prendre conscience (et à nous préoccuper) de la manière dont les actions affecteront les autres. La pleine conscience nous permet de rester en contact avec ce qui se passe réellement, de mettre à jour nos représentations du savoir et de devenir plus habiles dans nos actions.

D’autre part, les activités destructrices, égoïstes et manipulatrices de civilisations technologiquement «développées» représentent l’imagination des gens coupés d’une sagesse plus profonde et d’une compréhension exacte de la nature. Des connaissances et une imagination qui ne sont pas ancrées dans la conscience et enracinées dans la sagesse créent des mondes fantastiques qui peuvent rapidement devenir des cauchemars. Sans le sens commun et la sagesse, nous n'avons pas été en mesure de résoudre nos problèmes et d'en créer constamment de nouveaux.

C’est le monde «moderne» dans lequel nous vivons, un monde que nous avons créé ensemble. C'est le résultat d'esprits compartimentés, dans lesquels différentes parties de la société et le cerveau ne communiquent pas. Pour combler ces lacunes, nous devons tous établir davantage de liens entre les divers domaines de notre corps et de notre cerveau, ainsi que dans la société dans son ensemble. Nous devons écouter nos cœurs, réapprendre ce que nous pensons savoir et encourager nos enfants à penser et à se comporter différemment, à vivre plus en phase avec la Nature.

Si nous réussissons cela, nous pourrons devenir plus sages en tant qu'espèce, plus «éco-logiques». Nous et la planète qui nous a donné naissance pouvons être plus heureux et en meilleure santé, guéris et transformés. Comme Albert Einstein l’a dit: «Nous ne pouvons pas résoudre les problèmes en utilisant le même type de réflexion que nous avons utilisé lorsque nous les avons créés. Le vrai signe de l'intelligence n'est pas la connaissance mais l'imagination.»

~ Christopher Chase

How Wisdom Grows- Educating Hearts and Minds

Oui, je sais, mais c'est justement le rôle de tous les reportages, articles et autres, d'informer sur le fait global ; après nous, en tant que consommateurs, pouvons trier et bien lire les étiquettes... le choix nous revient.
Je n'ai toujours pas de smartphone, mais je sais qu'il y a pas mal d'appli maintenant pour se tenir au courant.

Merci à toi pour l'article

D’abord ingénieur agro-alimentaire, ensuite ingénieur de production, Christophe Brusset a été acheteur durant 20 ans pour des grands groupes de l'agro-alimentaire français et étrangers.
À 44 ans, il a décidé de "faire son devoir" et de briser la loi du silence.
En 2015, il a publié "Vous êtes fous d'avaler ça !" où il dénonce les multiples dérives dont il est le complice ou le témoin dans les coulisses de l'industrie agroalimentaire.
En 2018, il publie "Et maintenant, on mange quoi?"

Poissons, épices, café… Quelques révélations sur les pièges du marketing alimentaire

L’agroalimentaire vu de l’intérieur, intoxication ? Christophe Brusset

Quand "Sapiens" devrait se rappeler d'où il vient...

Citation :

Let me help you? : Once Humanity dying in Mankind, sometime animals are guiding us back

Cet orang-outan a tenté d'aider un homme dans une rivière en lui tendant la main

2040 :The regenation Le film sort en France le 26 Février, enfin !

Citation :

2040 est un documentaire australien de 2019 réalisé et interprété par Damon Gameau. Le film examine les effets du changement climatique au cours des 20 prochaines années et quelles technologies qui existent aujourd'hui peuvent inverser les effets.

Dates et lieus

2040 Facebook

Projet Green Blood S1 : Épisode 1

Pour la première fois, 40 journalistes internationaux, issus d’une trentaine de médias, et membres du réseau Forbidden Stories, ont décidé de collaborer pour reprendre les enquêtes laissées inachevées par leurs confrères assassinés, menacés et emprisonnés car ils enquêtaient sur des scandales environnementaux liés au secteur minier.

Pendant six mois, le collectif de reporters a enquêté simultanément dans trois pays, l'Inde, le Guatemala et la Tanzanie, afin de poursuivre ces histoires censurées et révéler les méthodes de cette industrie parmi les plus opaques et les plus polluantes au monde.

Filmée comme un polar, construite comme un récit feuilleton, la série documentaire Projet Green Blood plonge au cœur de cette investigation mondiale exclusive qui révèle le prix humain et écologique de l’industrie minière. Enquêtes sur les traces du sable, du nickel et de l'or qui sortent des mines.

Série documentaire en quatre épisodes

Replay (disponible jusqu'au 30.04.20)



réseau Forbidden Stories

5 façons dont le coronavirus pourrait aider l'humanité à survivre à la crise écologique par Matt Mellen
(3 mars 2020)

Cette pandémie est un nouvel appel au réveil, les choses doivent changer radicalement et de nombreuses mesures d'urgence aident également la planète.

La tragédie humaine du coronavirus est immense. Jusqu'à présent, plus de 3 000 sont morts et plus de 90 000 ont été infectés dans le monde et des millions ont été touchés. Alors que les maladies infectieuses ont toujours fait partie de l'expérience humaine, l'expansion de la civilisation industrielle a inexorablement amplifié le risque de nouvelles maladies.

L'expansion industrielle incontrôlée chauffe également dangereusement la planète et entraîne l'effondrement des écosystèmes dans le monde entier. Des experts comme le professeur Jem Bendell et le philosophe Rupert Read ont fait valoir que l'effondrement de la société est presque inévitable et que jusqu'à 6 milliards de personnes pourraient mourir. Le Dr Nafeez Ahmed affirme que l'effondrement de la civilisation a peut-être déjà commencé. Que la civilisation humaine elle-même soit en danger est une réalité de plus en plus acceptée de notre temps. Plus de 11 000 scientifiques de 153 pays ont déclaré un avertissement d'urgence climatique - "les réactions en chaîne pourraient causer des perturbations importantes aux écosystèmes, à la société et aux économies, rendant potentiellement de vastes zones de la Terre inhabitables"

Le coronavirus est à la fois un symptôme de l'économie mondialisée problématique et un signal important que les choses doivent changer. Les mesures d'urgence à court terme visant à contenir le virus ont également un impact positif sur les écosystèmes mondiaux décimés. La crise peut être une opportunité et l'adoption de certaines de ces mesures à perpétuité pourrait aider à éviter les pires scénarios climatiques d'emballement et à maintenir les conditions planétaires auxquelles l'humanité est adaptée.

1. Il est possible de démontrer un avenir moins industriel

Actuellement, une économie qui ralentit est une économie à faibles émissions de carbone. En Chine, le coronavirus a ralenti la production industrielle, entraîné des vacances plus longues et introduit des restrictions de voyage, qui se traduisent toutes par des émissions de CO2 plus faibles: les émissions de la Chine à elles seules ont diminué d'un quart ou de 100 millions de tonnes. La baisse de la production signifie moins de matières expédiées à travers le monde et moins de produits jetables se retrouvant dans les décharges.

Le type de déclin précipité et non géré que le coronavirus a imposé aux économies mondiales peut dévaster les moyens de subsistance et le niveau de vie des populations. Cependant, il est possible de mettre en œuvre de telles mesures de manière régulière et de forger des sociétés moins dépendantes de la production industrielle qui non seulement protègent les moyens de subsistance mais augmentent simultanément le bien-être des citoyens. C’est ce que les économistes et les experts de la durabilité appellent la décroissance: «une phase de contraction économique planifiée et équitable dans les pays les plus riches atteignant finalement un état stable qui fonctionne dans les limites biophysiques de la Terre».

Bien que le coronavirus ait entraîné une réduction très soudaine de la production industrielle en raison d'une urgence de santé publique, vivre à travers ce spasme peut permettre aux citoyens d'imaginer et aux décideurs de planifier comment il est possible de vivre différemment en réponse à l'urgence écologique. . La réduction de l'activité économique et de la production industrielle est un moyen de permettre aux écosystèmes mondiaux de se régénérer.

2. Stimuler une contraction massive de la demande de croisières et d'aviation

Le Diamond Princess étant désormais aussi synonyme du virus que la province de Wuhan, le dernier endroit où les gens rêvent d'être en ce moment est sur un bateau de croisière, les réservations pour l'industrie des croisières de 45 milliards de dollars par an ont diminué de 40%.

Chaque jour, un bateau de croisière peut libérer autant de pollution qu'un million de voitures

Les navires de croisière émettent une pollution extrême dans certains des écosystèmes les plus aimés et les plus fragiles du monde tels que les îles de l'Arctique, des Caraïbes et des Galapagos. En brûlant le pétrole le plus sale du monde (combustible de soute), ils polluent l'air et causent des maladies parmi les communautés côtières. La flotte européenne de la plus grande compagnie de croisière au monde, Carnival Corporation, crée plus de pollution atmosphérique que toutes les voitures européennes.

Jusqu'à ce que ces sociétés géantes s'attaquent à leurs impacts, une baisse des réservations pour ce secteur monstrueusement polluant ne peut être qu'une bonne chose pour la planète Terre.

De même, les voyages en avion sont en baisse en raison du coronavirus, diminuant pour la première fois depuis 2009 avec un coût estimé aux compagnies aériennes de plus de 29 milliards de dollars de revenus cette année. Les militants réclament depuis des années des limites aux voyages en avion, soulignant l'impact climatique massif et croissant du secteur. Il semble que le coronavirus soit à l'origine du type de réduction des voyages en avion que les législateurs et l'industrie elle-même n'ont jusqu'à présent pas réussi à faire respecter. Face à une urgence climatique et à des tergiversations politiques, une réduction globale des déplacements inutiles pourrait favoriser des réorientations vers les économies locales améliorées qui pourraient aider à éviter les modèles climatiques d'emballement les plus dangereux.

3. Vers des économies locales plus résilientes

De plus en plus d'entre nous vivons dans les villes et mangent des aliments qui ont été produits ailleurs dans le monde et transportés par camion, par avion ou expédiés à l'aide de combustibles fossiles. La production alimentaire intensive et le transport perpétuel sur de longues distances rendent la propagation des maladies plus probable. En outre, la perte de la nature et la propagation des monocultures permettent aux «pathogènes de prospérer». Un choc tel que le coronavirus ou la flambée des prix du pétrole révèle à quel point l'économie mondialisée dont beaucoup d'entre nous dépendent est précaire. Par exemple, si l'approvisionnement en carburant est interrompu, Londres sera à court de nourriture en quelques jours. Tim Lang, professeur de politique alimentaire, déclare: «Tout est sur l'autoroute. Nous avons un système de nourriture juste à temps. »

Les jardins communautaires, comme celui de San Francisco, peuvent aider à atteindre la suffisance. Kevin Krejci / Wikimedia Commons

Augmenter massivement la production alimentaire locale réduit les émissions de combustibles fossiles et réduit notre dépendance à l'égard de ce flux complexe et précaire du commerce mondial. De plus, cela nous rendra aussi radicalement plus heureux. Notre système économique actuel, qui maximise la quantité de travail et de consommation, n'a pas réussi à se traduire par une augmentation du bien-être: au lieu de cela, il a créé une série de nouvelles afflictions, allant de l'obésité et des troubles de l'alimentation à la dépression et à une épidémie de suicide chez les jeunes hommes.

Une future société durable signifierait que la plupart d'entre nous travailleraient et ferions moins de navettage, participeraient davantage à nos communautés locales et cultiveraient de la nourriture près de chez nous, avec plus de temps avec nos amis et nos familles - toutes choses qui augmentent le bonheur humain. Helena Norberg-Hodge, directrice et fondatrice de Local Futures, a déclaré -

«En nous orientant vers des économies alimentaires plus localisées et diversifiées à travers le monde, nous réduirions non seulement le risque de maladies infectant nos approvisionnements alimentaires, mais nous conserverions également plus de richesse au sein des communautés au lieu de la siphonner aux sociétés multinationales. Nous fournirions des moyens de subsistance aux personnes qui se retrouvent évincées des emplois par la manie de mécaniser et de centraliser la production alimentaire. Et nous reculerions également contre la crise climatique, en réduisant le besoin de chaînes d'approvisionnement mondiales alimentées par des combustibles fossiles à obtenir nos monocultures d'un endroit à l'autre. Les économies alimentaires locales sont gagnant-gagnant sous tous les angles. "

4. Mettre fin au commerce des animaux sauvages

Le déclin désastreux des espèces sauvages représente au moins une menace à la survie humaine aussi grande que l'urgence climatique. Chaque espèce qui s'éteint est une perte irremplaçable. En janvier de cette année, la Chine a interdit le commerce d'espèces sauvages à l'échelle nationale sur les marchés, les supermarchés, les restaurants et les plateformes de commerce électronique en raison de l'épidémie de coronavirus. Dans une déclaration commune, le chien de garde du marché, le ministère de l’agriculture et le bureau des forêts du pays ont également déclaré que tout endroit où se reproduisaient des animaux sauvages devait être isolé et que le transport des animaux sauvages devait être interdit.

Il est largement rapporté que l'épidémie de Covid-19 a peut-être commencé dans un marché d'animaux sauvages à Wuhan. Les pangolins, en particulier, ont été proposés comme hôte potentiel du virus avant qu'il ne se propage aux gens via des chauves-souris. Les pangolins ou fourmiliers écailleux sont des animaux extraordinaires - les seuls mammifères à écailles. Ce sont également les créatures les plus victimes de la traite dans le monde, principalement destinées à la médecine traditionnelle chinoise. Comme pour la corne de rhinocéros, leurs écailles auraient des propriétés médicinales. Ce n'est pas le cas. L'interdiction du commerce des espèces sauvages pourrait mettre un frein à la persécution implacable et inutile de ces animaux leur permettant de se remettre du bord de l'extinction.

5. Souligner les horreurs de l'agriculture industrielle

Les fermes industrielles, qui élèvent des milliards d'animaux par an dans des conditions sordides, exiguës et insalubres, sont des lieux de reproduction idéaux pour les maladies infectieuses. La pandémie meurtrière de grippe porcine de 2009 est née d'une énorme ferme porcine à Veracruz, au Mexique, où des centaines de porcs sont morts lors d'une épidémie qui s'est finalement propagée.

Mandy Carter, Global Senior Campaign Manager chez Compassion in World Farming, a déclaré: «Les animaux d'élevage intensifs vivent dans des conditions de surpeuplement et de stérilité privées même des comportements naturels les plus élémentaires. Étant donné le nombre d'animaux impliqués et leurs souffrances permanentes, l'élevage industriel est l'une des principales causes de cruauté envers les animaux sur la planète. Et non seulement cela nuit aux animaux, mais aussi au monde naturel et à nous. »

L'élevage en cage est un cauchemar auquel nous pouvons mettre fin.

Wendy Orent, l'auteur de "La peste: le passé mystérieux et l'avenir terrifiant de la maladie la plus dangereuse du monde" écrit -

«Si nous voulons prévenir l'évolution de virus adaptés aux humains, toujours plus récents et peut-être plus meurtriers, les marchés d'animaux vivants doivent être définitivement fermés ... jusqu'à ce que les fermes industrielles abritant des millions d'animaux soient éliminées, jusqu'à ce que nous prenions la logique inévitable de l'évolution de la maladie en compte, nouvelle et potentiellement mortelle, les maladies humaines continueront de survenir. Encore. Et encore. Et encore."

Les animaux d'élevage sont nourris avec des aliments pour animaux cultivés dans les habitats des derniers animaux sauvages du monde tels que la forêt amazonienne. Les animaux d'élevage en usine sont de plus en plus considérés par les scientifiques, les experts de la santé et les commentateurs éthiques comme une abomination qu'il faut arrêter.

L'avenir est une nouvelle relation avec l'alimentation et l'agriculture

Conclusion

La meilleure façon de prévenir les pandémies et d'éviter l'ampleur des souffrances humaines que nous voyons se dérouler dans le monde en raison du coronavirus n'est pas l'auto-isolement, le lavage des mains ou les masques faciaux, mais l'abandon de nos systèmes économiques, alimentaires et de transport moribonds et leur remplacement par des structures qui mettent la nature et la planète au premier plan. Un monde où l'agriculture industrielle et le commerce d'espèces sauvages sont interdits. Là où la croissance économique n'est pas poursuivie à tout prix, où notre capacité à nous nourrir du jour au lendemain est entre nos mains, plutôt que celle de sociétés multinationales polluant énormément.

Le coronavirus et la crise écologique sont des symptômes liés d'un système mondial injuste et non durable. Les mesures que nous pouvons prendre pour empêcher la propagation d'un autre coronavirus sont les mêmes que nous devons prendre pour faire face à l'urgence écologique: vivre plus localement, dans le respect des limites de notre biosphère et du respect pour les précieuses créatures sauvages qui s'y trouvent. Dans l'ensemble, ce virus peut être un signal important que la santé humaine ne peut pas être traitée indépendamment de la santé du monde naturel; les deux sont inextricablement liés.

La civilisation humaine peut se protéger des chocs futurs et devenir plus résiliente en se déplaçant pour être plus en phase avec le monde naturel dont elle fait partie. La décroissance de l'économie mondiale, la régénération des systèmes naturels et la fin de la maltraitance systématique des animaux sont essentiels.


[d'autres liens dans le texte source : 5 ways coronavirus could help humanity survive the ecological crisis ]

Les chevaux pourraient empêcher le pergélisol de fondre

Les hivers arctiques sont censés être glaciaux, mais en raison de la hausse des températures et du changement climatique, ils ne sont pas assez froids. Le pergélisol, l'épaisse couche souterraine de sol gelé qui stocke l'une des plus grandes réserves naturelles de carbone au monde, dégèle. Ce faisant, il libère de puissants gaz à effet de serre qui accélèrent le changement climatique. Des scientifiques européens ont maintenant découvert que la réinstallation de troupeaux massifs de grands herbivores pourrait lutter contre cet effet et sauver jusqu'à 80% de tous les sols de pergélisol du monde jusqu'en 2100.

L'étude, publiée mardi dans la revue Nature Reports Scientific Reports, se concentre sur les «pratiques de gestion des écosystèmes» holistiques qui «[intègrent] la dynamique de la faune dans des modèles complexes du système terrestre». Le scientifique en chef et expert en pergélisol Christian Beer du Center for Earth System Research and Sustainability (CEN) de l'Université de Hamburg a découvert que l'introduction et la gestion de rennes, de chevaux, de bisons et d'autres herbivores dans les écosystèmes arctiques peuvent sauver les sols du pergélisol et bloquer le changement climatique.

Beer s'est inspirée de la fin du Pléistocène, lorsque de grands troupeaux d'herbivores parcouraient la majeure partie du nord de l'Eurasie en maintenant un écosystème de prairies dans l'Arctique appelé écosystème de steppe mammouth, note l'étude.

L'écosystème productif a en fait tiré de grandes quantités de carbone de l'atmosphère terrestre dans le sol où il a gelé, rapporte Climate CoLab. Pendant des dizaines de milliers d'années, les sols imprégnés de carbone se sont accumulés dans notre pergélisol moderne.

Cet écosystème a existé jusqu'à la fin de la dernière période glaciaire, lorsque les mammouths laineux et d'autres grands mammifères sont morts et que la steppe mammouth a disparu. Aujourd'hui, alors que le pergélisol dégèle, du méthane et du dioxyde de carbone anciens sont libérés.

L'étude de Beer explore ce qui se passerait si un écosystème similaire pouvait être recréé à l'ère moderne pour empêcher la perte du pergélisol. Heureusement, il n'a pas besoin de trouver des mammouths laineux.

Les scientifiques russes Sergey et Nikita Zimov ont réinstallé des troupeaux de bisons, de sages, de rennes et de chevaux au parc Pléistocène en Sibérie il y a 20 ans pour étudier comment la restauration de l'écosystème de la steppe mammouth affectera positivement le climat mondial, rapporte Climate CoLab.

À Pleistocene Park, l'air hivernal (moins 40 degrés Celsius) est beaucoup plus froid que le pergélisol (moins 10 degrés Celsius), note l'étude. "Des chutes de neige épaisses isolent le sol de l'air beaucoup plus froid, le gardant" au chaud ".
Au fur et à mesure que les animaux broutent, leurs sabots dispersent et compressent la couverture de neige, ce qui réduit considérablement l'effet isolant et permet plus "d'air glacial sibérien [d'atteindre] plus profondément dans le pergélisol du sol", explique le parc du Pléistocène. Cela ralentit la décongélation du pergélisol même dans un climat plus chaud, rapporte Climate CoLab.

Beer, les Zimov et leurs partenaires de recherche ont comparé l'effet du pâturage des troupeaux sur la profondeur de la neige et les températures du sol au parc du Pléistocène et dans d'autres endroits de l'Arctique en Europe. L'étude indique que les troupeaux du parc ont réduit de moitié la hauteur de la couverture neigeuse et que les rennes en Suède ont réduit la couverture de neige de 73 pour cent. La comparaison des températures du sol à l'intérieur et à l'extérieur du parc pléistocène clôturé pendant l'hiver a révélé une différence annuelle moyenne de -1,9 degrés Celsius là où les animaux avaient brouté.

L'étude explique l'énorme potentiel de cette expérience. "Étant donné que la plupart des populations de grands herbivores comme les rennes et les bœufs musqués sont directement gérées par l'homme, soit par la chasse soit par la gestion", rapporte-t-il, "la communauté des herbivores peut également être encore plus manipulée en réintroduisant les composants perdus de l'assemblage des herbivores de l'Arctique".

Beer a déclaré: "Ce type de manipulation naturelle dans les écosystèmes qui sont particulièrement pertinents pour le système climatique a à peine fait l'objet de recherches à ce jour - mais possède un potentiel énorme", a rapporté un article de l'Université de Hamburg.

"Si les émissions continuent d'augmenter sans contrôle ... nous pouvons nous attendre à une augmentation de 3,8 degrés Celsius des températures du pergélisol, ce qui entraînerait la décongélation de la moitié de tout le pergélisol", a rapporté l'article. L'ajout d'animaux réduit ce réchauffement de 44%, à 2,1 degrés Celsius, ce qui est suffisant pour préserver 80% du pergélisol mondial.

L'équipe de Beer a également exploré ce qui se passerait si certains brouteurs, mais moins, étaient réinstallés. Il a admis: "Il peut être utopique d'imaginer la réinstallation de troupeaux d'animaux sauvages dans toutes les régions de pergélisol de l'hémisphère Nord", a rapporté l'Université de Hamburg.

Surtout, les résultats de Beer montrent que moins d'animaux produiraient encore un effet de refroidissement. "Ce que nous avons montré ici est une méthode prometteuse pour ralentir la perte de nos sols gelés en permanence, et avec elle, la décomposition et la libération des énormes stocks de carbone qu'ils contiennent", a déclaré l'expert du système terrestre à l'Université de Hamburg.

Horses Might Stop the Permafrost From Melting

Pleistocene Park

Soy TribuComment c'est de vivre en communauté au milieu de la nature? Je m'arrête en chemin et j'entre dans une commune hippie équatorienne à Vilcabamba (Equateur) appelée Chambalabamba, où j'ai l'opportunité de me renseigner sur la bio-construction biologique, l'agriculture régénérative et la préservation de l'environnement, entre autres ...

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Le couronnement

THE CORONATION

de Charles Eisenstein

Pendant des années, ce que l’on considérait comme normal s’est étiré jusqu’à approcher du point de rupture, telle une corde tendue de plus en plus fort, prête à être coupée en deux au moindre coup de bec du cygne noir. Maintenant que la corde s’est rompue, faut-il raccommoder ses extrémités ou bien continuer de défaire ses brins épars pour voir ce que l’on pourrait tisser avec ?

Le coronavirus nous montre que lorsque l’humanité se rassemble derrière une cause commune, un changement d’une rapidité phénoménale est possible. Aucun des problèmes du monde n’est techniquement difficile à résoudre ; tous proviennent de désaccords entre nous. Quand une cohérence (au sens ondulatoire) s’installe, les pouvoirs créatifs de l’humanité sont sans limites. Il y a quelques mois, une proposition de stopper les vols aériens commerciaux aurait semblé absurde. Il en aurait été de même pour les changements radicaux qui se mettent place aujourd’hui dans nos comportements sociaux, notre économie et le rôle des gouvernements. Le coronavirus démontre la puissance de notre volonté collective lorsque nous nous mettons d’accord sur ce qui est important. Que pourrait-on accomplir d’autre, en nous mettant ainsi en état de cohérence ? Que voulons-nous accomplir, et quel monde allons-nous créer ? C’est toujours la question qui suit l’éveil d’une personne à son propre pouvoir.

suite

L'éco-village de Pourgues


En Liberté ! (Le village démocratique de Pourgues)

Michael Moore présente "Planet of the Humans", un documentaire qui ose dire ce que personne d'autre ne fera ce Jour de la Terre - que nous perdons la bataille pour arrêter le changement climatique sur la planète Terre parce que nous suivons des dirigeants qui nous ont emmenés sur la mauvaise voie - vendre le mouvement vert aux riches intérêts et aux entreprises américaines. Ce film est l’éveil de la réalité à laquelle nous avons peur de faire face: au milieu d’un événement d’extinction causé par l’homme, la réponse du mouvement environnemental est de faire pression pour des correctifs techniques et des pansements. C'est trop peu, trop tard.

Retiré du débat est la seule chose qui pourrait nous sauver : avoir une emprise sur notre présence humaine hors de contrôle et la consommation. Pourquoi n'est-ce pas LE problème? Parce que ce serait mauvais pour les profits, mauvais pour les affaires. Est-ce que nous, écologistes, sommes tombés dans des illusions, des illusions «vertes», qui sont tout sauf vertes, parce que nous avons peur que ce soit la fin - et nous avons mis tous nos espoirs dans la biomasse, les éoliennes et les voitures électriques?

Aucune quantité de piles ne va nous sauver, prévient le réalisateur Jeff Gibbs (écologiste de longue date et coproducteur de "Fahrenheit 9/11" et "Bowling for Columbine"). Ce film urgent et incontournable, une attaque frontale contre nos vaches sacrées, est garanti de générer de la colère, du débat et, espérons-le, une volonté de voir notre survie d'une manière nouvelle - avant qu'il ne soit trop tard.

Avec: Al Gore, Bill McKibben, Richard Branson, Robert F Kennedy Jr., Michael Bloomberg, Van Jones, Vinod Khosla, Koch Brothers, Vandana Shiva, General Motors, 350.org, Arnold Schwarzenegger, Sierra Club, Union of Concerned Scientists , Nature Conservancy, Elon Musk, Tesla.


(Sous-titres=>Paramètres=>Anglais(générés automatiquement)=>Traduire automatiquement=>Français)

Merci pour l'info Elheya

Dans l'attente d'une vraie VOSTFR ( google traduc ça va pour dépanner mais pas pour les films ) .

J'ai cherché, pas sûre que les films de Moore soient en VOSTFR, celui-ci est sous-titré d'origine en anglais, donc la traduction en français est très fidèle, c'est pas comme certaines vidéos avec la reconnaissance vocale.

Bref, 30 jours gratuits sur YouTube, après c'est VOD...

Rien de bien neuf dans le film, il enfonce le clou sur certaines choses, dont les biocarburants et la biomasse. Disons que passer d'une consommation énergétique effrénée de pétrole à la même en la remplaçant par des cultures à coups de subventions est encore pire.
Explication aussi de certaines implications entre grandes ONG écologistes et groupes industriels et financiers, dont BlackRock...

D'où...tenir à l’œil les millionnaires écolos comme Al Gore, Richard Branson etc...

Citation :

Dans un texte sous forme de lettre ouverte à Emmanuel Macron, des signataires aussi divers qu'Anne Hidalgo, Bernard Stiegler, Cyril Dion ou Priscillia Ludosky appellent à "une démarche démocratique en trois étapes". Ils sont prêts à prendre leur part pour "dessiner ensemble un chemin" pour sortir de la crise du coronavirus.

TRIBUNE. #NousLesPremiers : élus, personnalités publiques ou citoyens, ils s'adressent à Emmanuel Macron pour dessiner le "monde d’après"

Après, Maintenant !




Les 150 membres de la Convention Citoyenne pour le Climat ont remis 50 propositions au gouvernement pour préparer un sortie de crise propice à la mise en place d'un nouveau modèle de société plus durable. Et maintenant ?

La Convention Citoyenne pour le Climat, constituée en octobre 2019, est une assemblée composée de 150 citoyens tirés au sort, chargés de formuler des propositions pour lutter contre le réchauffement climatique. La mission de cette expérimentation démocratique touche à sa fin.

La Convention a décidé de précocement communiquer au gouvernement quelques propositions, dans le but de jouer un rôle dans cette sortie de crise. Parmi elles, la promotion des circuits courts, la rénovation de millions de logements ou encore une prime de mobilité pour réduire l'usage de la voiture individuelle.

Et maintenant, quel est l'avenir de la Convention ? Quel va être son impact réel sur les décisions politiques ? Comment la Convention peut-elle jouer un rôle dans la gestion de la crise ?

Les invités

Cyril Dion Auteur, réalisateur et militant écologiste, garant de la Convention Citoyenne pour le Climat
Célia Quilleret Journaliste, spécialiste environnement à France Inter
Mélanie du Moulin Membre de la Convention Citoyenne pour le Climat

Quel avenir pour la Convention Citoyenne pour le Climat ?

Pétition :

Sortie de Crise : Soutenons la Convention Citoyenne pour le Climat

Il faut se réveiller: les fermes industrielles sont un terreau fertile pour les pandémies.

L'histoire de Covid-19 n'est pas encore entièrement connue, mais les liens entre la santé animale et la santé humaine ne pourraient pas être plus clairs.
Il peut sembler faux, ou simplement impossible, de se concentrer sur autre chose que de traverser ce moment le plus difficile. Il est raisonnable de prétendre que, puisque les leçons ne réduiront pas nos souffrances immédiates, nous devrions les apprendre une fois que nous aurons traversé cela. Mais la vulnérabilité qui rend le présent si douloureux est exactement la raison pour laquelle certaines discussions ne peuvent pas attendre. La souffrance que nous devons réduire ou augmenter par les fils d’action que nous commençons à dérouler maintenant pourrait être l’ampleur de ce que nous vivons actuellement.

Imaginez que pendant que votre pays pratiquait la distanciation sociale, votre pays voisin a répondu à Covid-19 en emballant des citoyens dans des gymnases par dizaines de milliers. Imaginez si, en plus, ils ont institué des interventions génétiques et pharmaceutiques qui ont aidé leurs citoyens à maintenir leur productivité dans des conditions aussi défavorables, même si cela a eu pour effet secondaire malheureux de dévaster leur système immunitaire. Et pour compléter cette vision dystopique, imaginez que vos voisins réduisent simultanément leur nombre de médecins par dix. De telles actions augmenteraient radicalement les taux de mortalité non seulement dans leur pays, mais dans le vôtre. Les agents pathogènes ne respectent pas les frontières nationales. Ils ne sont ni espagnols ni chinois.

Les agents pathogènes ne respectent pas non plus les limites des espèces. La grippe et les coronavirus se déplacent de manière fluide entre les populations humaines et animales, tout comme ils se déplacent de manière fluide entre les nations. En matière de pandémies, il n'y a ni santé animale ni santé humaine - pas plus que la santé coréenne et la santé française. La distanciation sociale ne fonctionne que lorsque tout le monde la pratique, et «tout le monde» comprend les animaux.

La viande que nous mangeons aujourd'hui provient majoritairement d'animaux génétiquement uniformes, immunodéprimés et régulièrement drogués logés par dizaines de milliers dans des bâtiments ou des cages empilées - quelle que soit la façon dont la viande est étiquetée. Nous le savons, et la plupart d'entre nous préféreraient fortement qu'il en soit autrement. Mais nous préférerions beaucoup de choses dans le monde qui ne le sont pas et, pour la plupart d'entre nous, l'avenir de l'élevage est faible sur notre liste de priorités, surtout maintenant. Il est compréhensible de se préoccuper le plus de soi. Le problème est que nous ne faisons pas du bon travail d’être égoïste.

Nous ne connaissons pas encore toute l'histoire de l'émergence de Covid-19, la souche particulière de coronavirus qui nous menace maintenant. Mais avec les menaces de virus pandémiques récentes de virus grippaux tels que H1N1 (grippe porcine) ou H5N1 (grippe aviaire), il n'y a pas d'ambiguïté: ces virus ont évolué dans les élevages de poulets et de porcs. Des analyses génétiques ont montré que des composants cruciaux du H1N1 ont émergé d'un virus circulant chez les porcs nord-américains. Mais ce sont les exploitations avicoles commerciales qui semblent être la Silicon Valley du développement viral.

C'est dans les élevages de poulets que nous avons le plus souvent trouvé des virus qui ont muté d'une forme trouvée uniquement chez les animaux en une forme qui nuit aux humains (ce que les scientifiques appellent «changement antigénique»). Ce sont ces «nouveaux» virus que notre système immunitaire ne connaît pas et qui peuvent s'avérer les plus meurtriers.

Sur 16 souches de nouveaux virus grippaux actuellement identifiées par le CDC comme «préoccupantes», dont H5N1, 11 proviennent de virus de type H5 ou H7. En 2018, un groupe de scientifiques a analysé les 39 changements antigéniques, également appelés «événements de conversion», dont nous savons qu'ils ont joué un rôle clé dans l'émergence de ces souches particulièrement dangereuses. Leurs résultats prouvent que «tous ces événements sauf deux ont été signalés dans les systèmes de production avicole commerciale».

Imaginez si nos chefs militaires nous ont dit que presque tous les terroristes de mémoire récente avaient passé du temps dans le même camp d'entraînement, mais aucun politicien ne demanderait une enquête sur le camp d'entraînement. Imaginez si nous savions que ces terroristes développaient des armes plus destructrices que celles qui ont été utilisées ou testées dans l'histoire humaine. Telle est notre situation en matière de pandémies et d'agriculture.

Le CDC des États-Unis est l'abréviation d'une agence dont le nom est en fait les Centers for Disease Control and Prevention. Nous supprimons la prévention de l'acronyme, qui est assez innocent. Mais nous avons également tendance à abandonner les discussions sérieuses sur la prévention au profit de tactiques pour réagir une fois que les pandémies ont éclaté. Ceci est compréhensible - en particulier au milieu d'une pandémie - mais imprudemment dangereux. Nous sommes préoccupés par la production de masques faciaux, mais nous semblons indifférents aux fermes qui produisent des pandémies. Le monde brûle et nous cherchons plus d'extincteurs tandis que l'essence trempe à travers l'amadou à nos pieds.

Pour réduire le risque de pandémies pour nous-mêmes, notre regard doit se tourner vers la santé des animaux. Dans le cas des populations d'animaux sauvages, telles que les chauves-souris que les scientifiques ont théorisées comme un point d'origine probable pour Covid-19, la meilleure solution semble être de limiter et de réguler l'interaction humaine. Beaucoup a à juste titre été écrit à ce sujet et, lentement et de manière inégale, les politiques semblent aller dans la bonne direction. Comme il est devenu établi qu'un certain nombre de personnes ont contracté le virus après avoir visité un marché humide à Wuhan, où le virus a probablement traversé les humains à partir de chauves-souris via un hôte intermédiaire, la Chine a fermé 19 000 opérations d'élevage d'animaux sauvages et interdit la viande d'animaux sauvages à l'état humide marchés.

Dans le cas des animaux d'élevage, cependant, le manque de compréhension du public a permis aux sociétés sans scrupules de faire évoluer la politique dans la mauvaise direction. Partout dans le monde, les entreprises ont réussi à créer des politiques qui utilisent les ressources publiques pour promouvoir l'agriculture industrielle. Une étude suggère que le public fournit 1 million de dollars par minute en subventions agricoles mondiales, largement utilisées pour soutenir et étendre le modèle cassé actuel. Le même 1 million de dollars par minute qui favorise l'agriculture industrielle augmente également le risque de pandémie.

Aux États-Unis, le taux de mortalité pour Covid-19 a été inférieur à 2%, mais s'il s'agissait, par exemple, du H5N1, le taux de mortalité serait beaucoup plus élevé - le CDC rapporte un taux de mortalité de 60%. Après une flambée de décès dus au H5N1 en 2017, la propagation du virus s'est apaisée pour des raisons qui restent obscures. Devrions-nous être soulagés? Nancy Cox, qui a dirigé les opérations de lutte contre la grippe du CDC pendant plus de deux décennies, a souligné: "Nous ne savons pas comment l'histoire va se terminer." Le fait que le H5N1 n’ait pas atteint des proportions pandémiques signifie simplement que nous avons un terroriste qui n’est qu’une petite mutation virale pour obtenir l’équivalent d’un arsenal nucléaire.

Les implications d'un taux de mortalité de 1 à 2% sont partout autour de nous: la moitié du monde vit sous les ordres du séjour à la maison, les enfants ne vont pas à l'école, les hôpitaux manquent de matériel de sauvetage, nous sommes confrontés une dépression financière générationnelle, et les services funéraires qui nous ont traditionnellement permis au moins de pleurer ensemble sont (à juste titre) interdits. Pouvons-nous extrapoler les implications d'un taux de mortalité de 60% dans notre imagination? Ce serait 30 fois plus que notre situation actuelle. Et si la prochaine pandémie n'épargnait pas les enfants? Le taux de mortalité des enfants infectés par le H5N1 approche 50%. Que ressentez-vous si vous imaginez une personne que vous aimez une pièce jetée loin d'une mort horrible? Essayez d'imaginer si la moitié de tous ceux que vous connaissez qui a eu la grippe l'année dernière est en train de mourir. Si vous avez des enfants, combien d'entre eux ont eu la grippe l'année dernière? Forcez-vous à imaginer ces choses, puis demandez-vous: combien vaudrait-il la peine de sacrifier maintenant pour éviter que cela se produise?

Cela nous amène à la question la plus pertinente: que pouvons-nous faire? Le lien entre l'élevage industriel et l'augmentation du risque de pandémie est bien établi scientifiquement, mais la volonté politique de limiter ce risque a, par le passé, été absente. Il est maintenant temps de construire cette volonté. Il importe vraiment que nous en parlions, que nous partagions nos préoccupations avec nos amis, que nous expliquions ces problèmes à nos enfants, que nous nous interrogions ensemble sur la façon dont nous devrions manger différemment, que nous appelions nos dirigeants politiques et que nous soutenions les organisations de défense qui luttent contre l'agriculture industrielle. Les dirigeants écoutent. Changer le complexe industriel le plus puissant du monde - la ferme industrielle - ne pourrait pas être facile, mais en ce moment avec ces enjeux, c'est peut-être pour la première fois de notre vie, possible.

Le fait que nous sachions que notre système alimentaire est en partie à blâmer peut nous responsabiliser. Nous savons comment attaquer le plus grand facteur de risque de pandémie. Nous savons comment nous rendre nous-mêmes et nos familles plus sûrs. L'incertitude même qui nous perturbe nous rappelle également que tout peut aussi s'améliorer. Heureusement, Covid-19 semble attaquer nos enfants extrêmement rarement, et si nous répondons avec suffisamment de sagesse, cette fois si marquée par la mort sera peut-être aussi évoquée par eux comme un tournant, un temps de jugement, un héroïsme calme et, comme les mois passent, renouvellement.

Jonathan Safran Foer est un auteur. Son livre le plus récent est We Are the Weather: Sauver la planète commence au petit déjeuner

Aaron S Gross est le fondateur de Farm Forward et professeur agrégé à l'Université de San Diego

We have to wake up: factory farms are breeding grounds for pandemics

COVID APRES : Les Assiettes du Futur

15 heures de live et 35 invités sur 5 jours ! Il fallait au moins ça pour aborder deux enjeux essentiels à la base de nos sociétés : l’agriculture et l'alimentation ! Pourquoi et comment cultiver différemment dès aujourd’hui pour favoriser la résilience alimentaire ? Quel système mettre en place pour soutenir les producteurs locaux ? Comment favoriser la mise en place d'une agriculture de résilience ? Bref, à quoi doivent ressembler les "assiettes du futur" ?

Du 4 au 8 mai, en partenariat avec la Fondation Elyx, et la page facebook d’On Est Prêt les échanges de ces deux acteurs du changement avec des personnalités inspirées et inspirantes. (programme sur Youtube)

Chaque année en France, 600 000 à 1 000 000 de renards sont tués, détruits par la chasse au travers du tir, du piégeage, de la chasse à courre, ou la vénerie sous terre.

Arrêtons ce véritable massacre, prenons conscience que le renard est un être sensible comme toutes les espèces qui nous entourent, qu'il est indispensable au maintien de la biodiversité et de la nature dont nous dépendons tous.

Chaque acte qui nous conduit à détruire la nature, nous détruit nous-mêmes un peu plus chaque jour.

DEVENIR ACTEUR, COMMENT AGIR ? .

SIGNONS LES PÉTITIONS - #RENARDS. NUISIBLES, VRAIMENT ?!
https://www.mesopinions.com/petition/animaux/renards-nuisibles-vraiment/35801

- STOP À LA CHASSE D'ÉTÉ DU CHEVREUIL ET DU RENARD DANS LE JURA
https://www.mesopinions.com/petition/animaux/stop-chasse-ete-chevreuil-renard-jura/88711

SOUTENONS LES ASSOCIATIONS DE PRÉSERVATION DE L'ENVIRONNEMENT, qui œuvrent corps et âmes et avec éthique à protéger les espèces sauvages de nos contrées.

- CENTRE ATHENAS - https://www.athenas.fr/ est un centre de soins de la faune sauvage qui recueille, soigne et réhabilite des spécimens de la faune sauvage européenne pour les relâcher dans le milieu naturel dans un souci de sauvegarde des espèces. En 30 ans, ce centre a recueilli plus de 30 000 animaux sauvages blessés.

- ASPAS - https://www.aspas-nature.org/ œuvre pour la protection de la faune sauvage et pour la préservation du patrimoine naturel. Cette association défend les sans-voix de la faune sauvage, les espèces jugées insignifiantes, encombrantes, ou persécutées par la chasse.

Guillaume FRANÇOIS Photographe
Le Renard, son rôle dans l'écosystème | NOS LIENS AVEC LE VIVANT #1

Comme je l'ai relu chez Jean-Marie Pelt, l'efficacité d'une plante sur le plan thérapeutique vient d'une synergie de substances. En synthétisant une substance active, la pharmacologie moderne isole un principe actif, et ce n'est pas toujours probant.

Pour le cas de l'artémisinine , et de l'Artémisia dont on reparle à propos de Covid, un documentaire de 2017 très intéressant...

Intro :
Du traitement du paludisme au Covid-19, pourquoi les vertus de l'artemisia intéressent les Africains

Malaria Business:

Questions Réponses autour de l'Artemisia à l'issue de la projection en avant-première du documentaire Malaria Business de Bernard Crutzen



La Maison de l’Artemisia

Dans cette vidéo, une présentation de la Ferme KIBO. Kibo signifie l'espoir en japonais et c'est avec un optimisme raisonnable, plein d'espoir, que nous fondons ce lieu, en juin 2020. Une ferme pas comme les autres, une " ferme monastique " avec beaucoup de méditation, de spiritualité, de rituels. Mais aussi une ferme pour notre futur : permaculture, résilience alimentaire, réduction de l'empreinte carbone, vie communautaire participative, coopération entre animaux/plantes/terre, évolution individuelle...

Un projet à l'initiative de la nonne bouddhiste Kankyo ( auteure, conférencière et enseignante zen ) :
http://www.kankyotannier.org

Page Facebook :
https://www.facebook.com/FermeKibo/

La complexité des choses...

Discussion avec Aurélien Barrau au "Bain des Pâquis" à Genève.

Moines et Chamanes Festival online pour l’Amazonie face au Covid-19 - 28 et 29 août 2020

Citation :

Au programme : la rencontre des Moines bouddhistes avec les peuples Yawanawa, Tubu Hummurimasa, Shipibo, Puyanawa et Yepa Mahsa. Avec le Vénérable Nyanadharo, Biraci Nixiwaka, Lisa Azuelos, Sofia Stril Rever, Imaki Tariru, Panshin Nima, Daiara Tukano, Vйnйrable Lakhano, Laurent Durieux...

Les cinq invités indigènes du Brésil, Pérou et Colombie qui participent à cette réunion virtuelle sont représentants de communautés amazoniennes de trois pays qui subissent les dures conséquences de la présence de Covid-19 dans leurs territoires.

L’absence de l’État, les déboisements illégaux, l’extraction de minerais et l’invasion de leurs territoires sont les principaux responsables de la diffusion de la maladie parmi ces peuples. Haut niveau de contamination, la perte des anciens maîtres des savoirs et l’isolement économique forcé affectent toute la région.

Mais, en même temps, la foi dans leur spiritualité et les médecines traditionnelles soutiennent la résistance autochtone.

Les témoignages ici présentés ont beaucoup à nous enseigner et c’est un apprentissage sur plusieurs dimensions.

1.Biraci Nixiwaka du peuple Yawanawo a été, pendant les années 80, un des principaux leaders politiques autochtones du Brésil. Aujourd’hui, son engagement se traduit dans le retour а la spiritualité de son peuple. Avec son épouse, Nene Putany, ils sont référence de fortification culturelle et spirituelle autochtone au Brésil.

2.Imika Tariru est danseur, médecin ancestral et guide spirituel de la nation Tubu Hummurimaso de Colombie. Né dans la communauté de la rivière amazonienne Apaporis, aujourd’hui il se dédie à transmettre les valeurs da sa culture dans l’environnement urbain de Bogotа.

3.Panshin Nima est un guérisseur Onaya du peuple Shipibo d’Amazonie péruvienne. Par son parcours et sa vocation, il a été nommé président de l’association des médecins ancestraux du Peuple Shipibo-Conibo et représente donc plus de 100 praticiens et porteurs de cette profonde tradition de la médecine des esprits des plantes de la forêt.

4.Luiz Puwe est un jeune guérisseur du peuple Puyanawa de l’État Acre de l’Amazonie brésilienne. Les Puyanawa sont mondialement respectés pour l’importance de récupération des traditions culturelles et spirituelles.

5.Daiara Tukano, du peuple Yepo Mahsr du haut Rio Negro au Brésil est chercheuse en droits humains, artiste et activiste pour les droits des peuples autochtones. Engagée sur la fortification de la culture de son peuple pour les nouvelles générations, elle étudie les savoirs traditionnels auprès de son clan Eremiri Hгusiro Parameri.

Passionnant et instructif, pour ne pas dire vital pour le "Covid-Après" et les choix humains à long terme qui devront émerger de la confusion actuelle...

J'ai bien aimé le partage de Panshin Nima, guérisseur Shipibo, qui n'est pas très impressionné par la maladie mais insiste sur toute l'ambiance de peur et d'atmosphère négative qui règne autour et est beaucoup plus malsaine.(notamment l'intrusion dans certains de leurs territoires et la destruction accélérée de la forêt)

Les vidéos sont assez longues, par le temps des traductions du brésilien/espagnol/français et quelques soucis de connec au milieu de la forêt

Je les place quand même ici, pour toute la puissance et la sagesse de ces interlocuteurs...

HONEYLAND

Un film de Tamara Kotevska et Ljubomir Stefanov au cinéma le 16 septembre 2020.

En partenariat avec France Culture, Télérama, Ciné +, La Septième Obsession, Sens Critique, Causette, Alternatives Economiques, Mr Mondialisation, La Ruche qui dit oui, Dr Hauschka, LPO - Agir pour la biodiversité, Kaizen, Reporterre.

Synopsis : Hatidze est une des dernières personnes à récolter le miel de manière traditionnelle, dans les montagnes désertiques de Macédoine. Sans aucune protection et avec passion, elle communie avec les abeilles. Elle prélève uniquement le miel nécessaire pour gagner modestement sa vie. Elle veille à toujours en laisser la moitié à ses abeilles, pour préserver le fragile équilibre entre l’Homme et la nature.

Extinction d’espèces. Le naturaliste Attenborough met en garde contre le risque de pandémies

Dans un nouveau documentaire, le Britannique David Attenborough alerte l’humanité sur les risques pour elle-même de l’extinction des espèces, notamment par la destruction de leur habitat naturel.

Dans son nouveau film baptisé Extinction : les faits, le Britannique ne se contente pas de donner à voir les conséquences dévastatrices des activités humaines sur l’habitat naturel de certaines espèces, il établit aussi un lien clair avec la pandémie de coronavirus.

"Nous sommes confrontés à une crise, qui a des conséquences pour nous tous", prévient le réalisateur de La Planète bleue et Planète Terre au début de son nouveau documentaire d’une heure.

Le film permet d’illustrer parfaitement un rapport scientifique paru cette semaine, "Living Planet Index", selon lequel la disparition continuelle des habitats naturels d’animaux sauvages augmente le risque de pandémies futures, car elle amène les êtres humains à être de plus en plus en contact avec eux.

Dans cette étude internationale, les experts préviennent aussi que les populations mondiales d’animaux, d’oiseaux et de poissons ont diminué de plus de deux tiers en moins de 50 ans, en raison de la surconsommation exponentielle de l’humanité.

"Au cours de ma vie, j’ai rencontré certaines des espèces animales les plus remarquables", confie le naturaliste de 94 ans, "C’est seulement maintenant que je réalise la chance que j’ai eue – beaucoup de ces merveilles semblent destinées à disparaître à jamais".

Dans la conclusion de son documentaire, moins pessimiste, David Attenborough estime tout de même que "si nous prenons les bonnes décisions en ce moment critique, nous pouvons sauvegarder les écosystèmes de notre planète et son extraordinaire biodiversité". "La suite dépend de chacun d’entre nous", conclut-il.

https://www.ouest-france.fr/environnement/biodiversite/extinction-d-especes-le-naturaliste-attenborough-met-en-garde-contre-le-risque-de-pandemies-6971277

Sir David Attenborough makes stark warning about species extinction
https://www.bbc.com/news/science-environment-54118769?fbclid=IwAR2zs78A195ibrSWrjscjcC_G-sBw02flU-CDFVe9bJFTNAJAcrUqqZOKB4


BBC Extinction The Facts- Sir David Attenborough

(Sous-titres=>Paramètres=>Anglais(générés automatiquement)=>Traduire automatiquement=>Français)




Rapport Planète Vivante 2020

Le constat du Rapport Planète Vivante 2020 est sans appel. Notre lien avec la nature est rompu.
La biodiversité de notre planète disparaît à un rythme effarant. Son déclin affecte de plus en plus notre santé. La nature et l'humanité font face à des catastrophes sans précédent.
Nous devons agir maintenant si nous voulons laisser une chance à la nature de se régénérer.

Dans son rapport, le WWF s’appuie sur l’Indice Planète Vivante qui est calculé par la Société zoologique de Londres à partir de données scientifiques collectées sur 21 000 populations de plus de 4 000 espèces de vertébrés. Les conclusions sont édifiantes et dépassent même les prévisions : entre 1970 et 2016, le déclin moyen des populations de vertébrés est de 68%. Ce chiffre était de 60% en 2018 et de 58% en 2016.

Pour mettre fin à la destruction des habitats naturels et leur permettre de se régénérer, le WWF appelle les décideurs, les entreprises, les collectivités et les citoyens à un sursaut collectif pour la biodiversité.

https://livingplanet.panda.org/

Living Planet Report 2020
https://livingplanetindex.org/home/index


Rapport Planète Vivante 2020 : Rétablissons l'équilibre

Cristina Zenato a grandi dans la forêt tropicale africaine où elle a développé une passion pour le plein air et la nature. Grâce à sa famille, elle a acquis une passion égale pour les océans et a toujours été attirée par l'eau dès son plus jeune âge.
Il y a plus de vingt-cinq ans, elle a voyagé aux Bahamas pour apprendre à faire de la plongée sous-marine et a immédiatement fait des Bahamas sa maison et de la plongée sa vie.

Cristina est directrice de cours PADI, instructeur de plongée souterraine avancée NSS-CDS, instructeur technique TDI et se spécialise dans la plongée avec les requins et le comportement des requins.
Cristina parle cinq langues, italien, anglais, allemand, français et espagnol. Certains disent qu'elle parle un sixième «requin».

Les requins

Cristina travaille dans la nature avec les requins. Elle a rencontré et travaillé avec différents scientifiques, comportementalistes et manutentionnaires aux Bahamas, en Afrique du Sud, aux Fidji, au Rhode Island, en Californie, en Floride, en Caroline du Nord, en Chine et au Mexique.
Bien qu'elle ait travaillé avec plus d'une douzaine d'espèces différentes dans différents endroits, son travail principal est avec les requins des récifs des Caraïbes dans sa maison aux Bahamas.

Cristina est l'une des premières au monde à avoir pu induire un état de détente chez les requins des récifs des Caraïbes par un toucher doux. Pour l'observateur, on dirait que le requin s'endort sur ses genoux.
Les requins la connaissent elle et son toucher, et semblent rechercher la connexion et le contact. Être témoin de cette interaction, directement en plongeant avec Cristina ou à distance en regardant ses nombreuses contributions à des documentaires télévisés et en lisant son travail dans des magazines, a créé un changement de perception du grand public. Il a aidé à dissoudre les idées fausses et les idées préconçues sur les requins. Cristina et ses requins sont devenus les ambassadeurs de nombreuses autres espèces et animaux dans le monde. Par son travail, elle aide ses requins en retirant les hameçons de leur bouche et les parasites. Elle aide les scientifiques à collecter des données pour soutenir la recherche et a développé une spécialité distinctive de plongée de requin des récifs des Caraïbes.

Cristina a été l'initiatrice du mouvement qui a abouti à la protection complète des requins dans l'ensemble des Bahamas.

https://cristinazenato.com/

Publié le 30 septembre 2020 par Stacy Malkan

La Fondation Gates double sa campagne de désinformation à Cornell alors que les dirigeants africains appellent à l'agroécologie


La Fondation Bill et Melinda Gates a accordé 10 millions de dollars supplémentaires la semaine dernière à la controversée Cornell Alliance for Science, une campagne de communication organisée à Cornell qui forme des boursiers en Afrique et ailleurs pour promouvoir et défendre les aliments, les cultures et les produits agrochimiques génétiquement modifiés. La nouvelle subvention porte les subventions BMGF au groupe à 22 millions de dollars.

L'investissement dans les relations publiques intervient à un moment où la Fondation Gates est critiquée pour avoir dépensé des milliards de dollars dans des programmes de développement agricole en Afrique qui, selon les critiques, enracinent des méthodes agricoles qui profitent aux entreprises plutôt qu'aux personnes.

Appel des leaders religieux à la Fondation Gates

Le 10 septembre, les chefs religieux en Afrique ont posté une lettre ouverte à la Fondation Gates lui demandant de réévaluer ses stratégies d'octroi de subventions pour l'Afrique.

«Bien que nous soyons reconnaissants à la Fondation Bill et Melinda Gates pour son engagement à surmonter l'insécurité alimentaire, et reconnaissant l'aide humanitaire et infrastructurelle fournie aux gouvernements de notre continent, nous écrivons avec une vive inquiétude que le soutien de la Fondation Gates à l'expansion de l'agriculture intensive à l'échelle industrielle aggrave la crise humanitaire », indique la lettre de signature coordonnée par l'Institut de l'environnement des communautés religieuses d'Afrique australe (SAFCEI).

La lettre cite l'Alliance pour une révolution verte (AGRA) dirigée par Gates pour son soutien «très problématique» aux systèmes de semences commerciaux contrôlés par de grandes entreprises, son soutien à la restructuration des lois sur les semences pour protéger les semences certifiées et criminaliser les semences non certifiées, et non le soutien des négociants en semences qui offrent des conseils précis sur les produits des entreprises par rapport aux services de vulgarisation du secteur public indispensables.

«Nous lançons un appel à la Fondation Gates et à l'AGRA pour qu'ils cessent de promouvoir des technologies qui ont échoué et des méthodes de vulgarisation obsolètes et que nous commencions à écouter les agriculteurs qui développent des solutions appropriées pour leurs contextes», ont déclaré les chefs religieux.

Malgré des milliards de dollars dépensés et 14 ans de promesses, l'AGRA n'a pas réussi à atteindre ses objectifs de réduction de la pauvreté et d'augmentation des revenus des petits agriculteurs, selon un rapport de juillet intitulé False Promises. La recherche a été menée par une coalition de groupes africains et allemands et comprend des données d'un récent livre blanc publié par le Tufts Global Development and Environment Institute.

La Fondation Gates n'a pas encore répondu aux demandes de commentaires pour cet article, mais a déclaré dans un précédent courrier électronique: «Nous soutenons des organisations comme l'AGRA parce qu'elles s'associent avec les pays pour les aider à mettre en œuvre les priorités et les politiques contenues dans leurs stratégies nationales de développement agricole.»

Disparition des promesses de la révolution verte

Lancé en 2006 par les fondations Gates et Rockefeller, l'AGRA a depuis longtemps promis de doubler les rendements et les revenus de 30 millions de ménages agricoles en Afrique d'ici 2020. Mais le groupe a discrètement supprimé ces objectifs de son site Web au cours de l'année écoulée. Le chef de cabinet de l'AGRA, Andrew Cox, a déclaré par e-mail que le groupe n'avait pas réduit son ambition mais affinait ses approches et sa réflexion sur les métriques. Il a déclaré que l'AGRA fera une évaluation complète de ses résultats l'année prochaine.

L'AGRA a refusé de fournir des données ou de répondre aux questions de fond des chercheurs du rapport False Promises, disent ses auteurs. Des représentants de BIBA Kenya, PELUM Zambia et HOMEF Nigeria ont envoyé une lettre à Cox le 7 septembre pour lui demander une réponse aux résultats de leurs recherches. Cox a répondu le 15 septembre avec ce qu'un chercheur a décrit comme «essentiellement trois pages de relations publiques».

«Les agriculteurs africains méritent une réponse substantielle de l'AGRA», a déclaré la lettre à Cox d'Anne Maina, Mutketoi Wamunyima et Ngimmo Bassay. «Il en va de même pour les donateurs du secteur public de l’AGRA, qui semblent obtenir un très mauvais retour sur leurs investissements. Les gouvernements africains doivent également fournir une comptabilité claire des impacts de leurs propres dépenses budgétaires qui soutiennent les programmes de la Révolution verte. »

Les gouvernements africains dépensent environ 1 milliard de dollars par an en subventions pour soutenir les semences commerciales et les produits agrochimiques. Malgré les investissements importants dans les gains de productivité agricole, la faim a augmenté de 30% au cours des années AGRA, selon le rapport False Promises.

Les investissements de la Fondation Gates ont une influence significative sur la manière dont les systèmes alimentaires sont façonnés en Afrique, selon un rapport de juin du Groupe international d'experts sur les systèmes alimentaires durables (IPES). Le groupe a rapporté que des milliards de dollars en subventions de la Fondation Gates ont encouragé l'agriculture industrielle en Afrique et freiné les investissements dans des systèmes alimentaires plus durables et équitables.

«BMGF recherche des retours sur investissement rapides et tangibles, et privilégie donc des solutions technologiques ciblées», a déclaré IPES.

Producteurs locaux et chaînes alimentaires courtes

L'approche de développement agricole de la Fondation Gates consistant à créer des marchés pour des cultures de produits de base à plus grande échelle et à forte intensité d'intrants la met en contradiction avec la réflexion émergente sur la meilleure façon de faire face aux conditions volatiles causées par la double crise du changement climatique et la pandémie de Covid-19.

En septembre, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture a déclaré qu'il était essentiel de construire des systèmes alimentaires locaux plus résilients car la pandémie «a exposé les systèmes alimentaires locaux à des perturbations tout au long de la chaîne alimentaire». Le rapport documente les défis liés à la pandémie et les leçons tirées d'une enquête mondiale menée en avril et en mai qui a suscité 860 réponses.

«Le message clair est que, pour faire face aux chocs tels que le COVID-19, les villes aux conditions socio-économiques et agroclimatiques appropriées devraient adopter des politiques et des programmes pour habiliter les producteurs locaux à cultiver des denrées alimentaires et promouvoir des chaînes alimentaires courtes pour permettre aux citoyens urbains. pour accéder aux produits alimentaires », conclut le rapport. «Les villes doivent diversifier leurs approvisionnements alimentaires et leurs sources de nourriture, en renforçant les sources locales dans la mesure du possible, mais sans interrompre les approvisionnements nationaux et mondiaux.»

Alors que la pandémie menace les communautés agricoles déjà aux prises avec le changement climatique, l'Afrique est à la croisée des chemins, ont écrit Million Belay, coordinateur de l'Alliance africaine pour la souveraineté alimentaire, et Timothy Wise, chercheur principal de l'analyse Tufts de l'AGRA, dans un op- ed. «Ses habitants et leurs gouvernements continueront-ils d'essayer de reproduire les modèles d'agriculture industrielle promus par les pays développés? Ou vont-ils s'avancer audacieusement dans un avenir incertain, en adoptant une agriculture écologique? »

Belay et Wise ont décrit de bonnes nouvelles issues de recherches récentes; «Deux des trois pays de l'AGRA qui ont réduit à la fois le nombre et la proportion de personnes sous-alimentées - l'Éthiopie et le Mali - l'ont fait en partie grâce à des politiques qui soutiennent l'agriculture écologique.»

La plus grande réussite, le Mali, a vu la faim passer de 14% à 5% depuis 2006. Selon une étude de cas dans le rapport False Promises, «les progrès ne sont pas dus à l'AGRA mais parce que le gouvernement et les organisations paysannes ont activement résisté à sa mise en œuvre, »A écrit Belay et Wise, évoquant les lois foncières et semencières qui garantissent le droit des agriculteurs de choisir leurs cultures et leurs pratiques agricoles, et les programmes gouvernementaux qui promeuvent non seulement le maïs mais une grande variété de cultures vivrières.

«Il est temps pour les gouvernements africains de prendre du recul par rapport à l’échec de la Révolution verte et de tracer un nouveau système alimentaire qui respecte les cultures et les communautés locales en promouvant une agriculture écologique à faible coût et à faible apport», ont-ils écrit.

Doubler la campagne de relations publiques hébergée à Cornell

Dans ce contexte, la Fondation Gates double son investissement dans la Cornell Alliance for Science (CAS), une campagne de relations publiques lancée en 2014 avec une subvention Gates et promet de «dépolariser le débat» autour des OGM. Avec les nouveaux 10 millions de dollars, la CAS prévoit d'élargir son champ d'action «pour contrer les théories du complot et les campagnes de désinformation qui entravent les progrès en matière de changement climatique, de biologie synthétique et d'innovations agricoles».

Mais la Cornell Alliance for Science est devenue une force polarisante et une source de désinformation en formant des boursiers du monde entier à promouvoir et à faire pression pour les cultures génétiquement modifiées dans leurs pays d'origine, dont beaucoup en Afrique.

De nombreux universitaires, groupes alimentaires et experts en politique ont dénoncé les messages inexacts et trompeurs du groupe. Les groupes communautaires travaillant à réglementer les pesticides et la biosécurité ont accusé le CAS d'utiliser des tactiques d'intimidation à Hawaï et d'exploiter les agriculteurs africains dans ses campagnes de promotion et de lobbying agressives.

Un article du 30 juillet de Mark Lynas, un membre invité de Cornell qui travaille pour CAS, éclaire la controverse sur le message du groupe. Citant une méta-analyse récente sur l'agriculture de conservation, Lynas a affirmé que «l'agro-écologie risque de nuire aux pauvres et d'aggraver l'égalité des sexes en Afrique». Son analyse a été largement examinée par des experts du domaine.

Marc Corbeels, l'agronome qui a rédigé la méta-analyse, a déclaré que l'article faisait des «généralisations radicales». D'autres universitaires ont décrit l'article de Lynas comme «vraiment imparfait», «profondément peu sérieux», «démagogique et non scientifique», une confusion erronée qui saute aux «conclusions sauvages» et «un embarras pour quelqu'un qui veut se prétendre scientifique. "

L’article devrait être retiré, ont déclaré Marci Branski, ancienne spécialiste du changement climatique de l’USDA et Marcus Taylor, écologiste politique à l’Université Queen’s.

Le débat sur l'agroécologie s'intensifie

La controverse a refait surface cette semaine lors d'un webinaire que CAS organise le jeudi 1er octobre sur le thème de l'agroécologie. Citant des inquiétudes selon lesquelles le groupe basé à Cornell n'est «pas assez sérieux pour s'engager dans un débat ouvert et impartial», deux experts du système alimentaire se sont retirés du webinaire plus tôt cette semaine.

Les deux scientifiques ont déclaré qu’ils avaient accepté de participer au webinaire après avoir vu les noms de chacun parmi les panélistes; «C'était suffisant pour que nous puissions tous les deux faire confiance à l'organisation derrière l'événement», ont écrit Pablo Tittonell, PhD, chercheur principal au Conseil national argentin pour la science et la technologie (CONICET) et Sieglinde Snapp, PhD, professeur de sols et systèmes de culture Ecology à la Michigan State University, à la modératrice du panel Joan Conrow, rédactrice en chef de CAS.

«Mais en lisant certains des blogs et articles d'opinion publiés par l'Alliance, les publications d'autres panélistes, en découvrant les allégations biaisées et non informées contre l'agroécologie, la poussée idéologiquement chargée pour certaines technologies, etc., nous sommes arrivés à la conclusion que ce lieu est pas assez sérieux pour s'engager dans un débat scientifique ouvert, impartial, constructif et, surtout, bien informé », ont écrit Tittonell et Snapp à Conrow.

«Nous nous retirons donc de ce débat.» Conrow n'a pas répondu aux demandes de commentaires.

Le webinaire se poursuivra avec Nassib Mugwanya, boursier en leadership mondial de la CAS 2015 et doctorant à la North Carolina State University, qui a également été accusé d'avoir commis des attaques injustes contre l'agroécologie. Dans un article de 2019 pour le Breakthrough Institute, Mugwanya a fait valoir que «les pratiques agricoles traditionnelles ne peuvent pas transformer l'agriculture africaine».

L'article reflète le message typique de l'industrie biotechnologique: présenter les cultures OGM comme la position «pro-science» tout en décrivant «les formes alternatives de développement agricole comme« anti-science », sans fondement et nuisibles», selon une analyse de la Community Alliance, basée à Seattle. pour la justice mondiale.

«Particulièrement remarquables dans l'article», a noté le groupe, «sont de forts usages de métaphores (par exemple, l'agroécologie assimilée à des menottes), des généralisations, des omissions d'informations et un certain nombre d'inexactitudes factuelles.»

Avec Tittonell et Snapp sur la liste du webinaire de jeudi, Mugwanya sera rejoint par Pamela Ronald, professeur de phytopathologie à l'Université de Californie à Davis, qui a des liens avec des groupes de façade de l'industrie des pesticides, et Frédéric Baudron, scientifique principal à l'International Centre d'amélioration du maïs et du blé (CIMMYT), un groupe financé par la Fondation Gates.

Demander un «combat loyal»

Mariam Mayet, directrice exécutive du Centre africain pour la biodiversité, considère les campagnes de relations publiques intensifiées comme «la preuve du désespoir» qu'elles «ne peuvent tout simplement pas faire les choses correctement sur le continent».

Son groupe documente depuis des années «les efforts pour répandre la Révolution verte en Afrique et les impasses qu'elle entraînera: dégradation de la santé des sols, perte de biodiversité agricole, perte de souveraineté des agriculteurs et enfermement des agriculteurs africains dans un système. cela n’est pas conçu pour leur bénéfice, mais pour les bénéfices des multinationales du Nord, pour la plupart. »

L’Alliance Cornell pour la science devrait être régie, a déclaré Mayet lors d’un webinaire d’août sur l’influence de la Fondation Gates en Afrique, «à cause de la désinformation (et) de la manière dont ils sont extrêmement malhonnêtes et mensongers.» Elle a demandé: «Pourquoi ne vous engagez-vous pas dans un combat loyal avec nous?»

https://usrtk.org/gmo/gates-foundation-doubles-down-on-misinformation-campaign-at-cornell-as-african-leaders-call-for-agroecology/