Rappel du premier message :


Comment la sagesse grandit - éduquer les cœurs et les esprits

Qu'est-ce que la sagesse et est-ce quelque chose qui peut être enseigné ou appris? Les philosophes en ont débattu pendant des milliers d'années. Aristote a déclaré qu '«éduquer l'esprit sans éduquer le cœur n'est pas du tout une éducation». Autrement dit, une intelligence qui n'est pas informée par notre cœur - par la compassion - n'est pas vraiment intelligente du tout.

En regardant autour de nous dans notre monde aujourd'hui, la famille humaine est à un point critique. Les banquiers d’investissement et les entreprises en quête de richesse et de profit sans se soucier de la santé, du bonheur et du bien-être de ceux qui achètent leurs produits ou travaillent pour eux. Les «réformes» de l'éducation mettant davantage l'accent sur les résultats des tests des élèves que sur le développement des compétences sociales, la pensée créative ou le goût de l'apprentissage. Partout dans le monde, les consommateurs achètent et jettent des matériaux de manière à ce que notre planète soit traitée à la fois comme une table de buffet à volonté et une décharge.

Comment en sommes-nous arrivés à ce stade de notre "évolution" en tant qu'espèce dominante sur la planète? L’humanité peut-elle changer de cap, s’unir pour résoudre les problèmes que nous avons créés et devenir plus sage? Il n’ya pas de réponse simple à cela, mais je vais partager quelques réflexions sur ce que je considère comme une cause première du problème et une solution possible.

En bref, je pense que nous devons combler les lacunes qui existent en beaucoup d’entre nous - entre nos cœurs (compassion), notre imagination (pensée visuelle) et la connaissance complexe que nous gardons dans nos têtes. Combler ces lacunes, voilà comment la sagesse se pose, à mon avis.

Compassion signifie prendre soin de soi, ressentir de l'empathie et de la sympathie pour ses semblables. C’est assez simple. La connaissance est l'information complexe que nous enseignons à nos enfants et considérons comme importante en tant que culture. Mais qu'est-ce que l'imagination et pourquoi est-ce si essentiel?

La plupart d'entre nous pensons que l'imagination n'est active que chez les créateurs et les artistes, un outil pour créer des idées et des choses qui n'existent pas encore. C’est bien l’une de ses fonctions principales, mais plus important encore, l’imagination est le moyen par lequel nous pensons visuellement, nous représentons et comprenons spatialement le monde qui nous entoure. Utilisé de cette manière, l’imagination fournit une sorte de paysage virtuel pour organiser l’information et la connaissance.

Notre vision du monde - notre compréhension de tout ce qui nous entoure - utilise des modèles mentaux et des représentations visuelles du monde. Nous les construisons au fil du temps, en nous basant sur les informations qui nous parviennent - observations directes, enseignants, Internet, télévision, livres, films, amis, travail, école, divertissement et jeux - autant de domaines de l'expérience humaine.

Ce que l’on appelle parfois la «pensée systémique» est un esprit qui construit efficacement de tels modèles visuels complexes de manière à représenter avec exactitude les connexions et l’interdépendance de la réalité, puis à acquérir les compétences nécessaires pour appliquer ces conceptions.

Dans de nombreuses traditions tribales, l’imagination semble être utilisée de cette façon, où la pensée visuelle éclairée par le cœur (compassion) est le principal mode de raisonnement, la base par laquelle la sagesse est générée et partagée. Malheureusement, dans les sociétés modernes, une grande partie de l'information enseignée dans les écoles a été séparée et divisée, compartimentée.

En tant que tels, nos compréhensions visuelles ne représentent pas avec précision les liens entre les phénomènes. En un sens, les esprits «civilisés» sont devenus ignorants - nous avons été ignorés - de la nature interdépendante de la réalité telle qu’elle existe. Nous avons développé des méthodes de logique et de raisonnement basées sur des compartiments fixes et des comparaisons dualistes qui nous empêchent de comprendre le fonctionnement réel du monde.

La psychologue Ellen Langer en parle en termes de pleine conscience et de manque de conscience. La pleine conscience est une pensée qui reste ouverte aux informations de notre environnement et génère une représentation plus claire de ce qui se passe réellement. L'insouciance, comme elle utilise le terme, pense en se basant sur des connaissances reçues du passé qui ne reflètent pas exactement la situation actuelle.

Langer explique que c'est un piège commun d '"experts" dans tous les domaines, qui ont été "bien éduqués" et pensent comprendre ce qu'ils font, alors qu'en réalité ils n'ont pas une vision complète ou claire de la situation dans laquelle ils se trouvent. traiter avec.

Dans les traditions orientales telles que le bouddhisme, le terme «pleine conscience» est utilisé de manière apparentée. Le terme désigne l'observation non arbitraire, en observant attentivement ce qui se passe sans idées conceptuelles ni jugements. Là, des méthodes telles que la méditation sont utilisées pour aider une personne à former sa conscience, à maîtriser une manière d’observer le monde ouverte aux entrées sensorielles et exempte de préjugés de croyances dualistes et compartimentées. Comme l’a expliqué l’enseignant zen Shunryu Suzuki, «pour les débutants, il existe de nombreuses possibilités, pour les experts, il y en a peu.»

À mon avis, la sagesse naît lorsque nous associons la compassion, la pleine conscience, l’imagination et le savoir de manière synergique, de manière à développer une compréhension plus précise du monde qui nous entoure, puis à prendre des décisions guidées par toutes ces facultés.

C’est ce qui a donné naissance aux formes les plus profondes d’art, de littérature, de mythe, de science, de cinéma, de poésie et de musique que les gens ont créées; et c’est ce qui conduit les décideurs à prendre de bonnes décisions dans tous les domaines de l’activité humaine. Les représentations précises de la connaissance par l’imagination nous aident à comprendre la nature des situations, ce qui se passe réellement. Les sentiments de compassion nous aident à faire des choix judicieux, à prendre conscience (et à nous préoccuper) de la manière dont les actions affecteront les autres. La pleine conscience nous permet de rester en contact avec ce qui se passe réellement, de mettre à jour nos représentations du savoir et de devenir plus habiles dans nos actions.

D’autre part, les activités destructrices, égoïstes et manipulatrices de civilisations technologiquement «développées» représentent l’imagination des gens coupés d’une sagesse plus profonde et d’une compréhension exacte de la nature. Des connaissances et une imagination qui ne sont pas ancrées dans la conscience et enracinées dans la sagesse créent des mondes fantastiques qui peuvent rapidement devenir des cauchemars. Sans le sens commun et la sagesse, nous n'avons pas été en mesure de résoudre nos problèmes et d'en créer constamment de nouveaux.

C’est le monde «moderne» dans lequel nous vivons, un monde que nous avons créé ensemble. C'est le résultat d'esprits compartimentés, dans lesquels différentes parties de la société et le cerveau ne communiquent pas. Pour combler ces lacunes, nous devons tous établir davantage de liens entre les divers domaines de notre corps et de notre cerveau, ainsi que dans la société dans son ensemble. Nous devons écouter nos cœurs, réapprendre ce que nous pensons savoir et encourager nos enfants à penser et à se comporter différemment, à vivre plus en phase avec la Nature.

Si nous réussissons cela, nous pourrons devenir plus sages en tant qu'espèce, plus «éco-logiques». Nous et la planète qui nous a donné naissance pouvons être plus heureux et en meilleure santé, guéris et transformés. Comme Albert Einstein l’a dit: «Nous ne pouvons pas résoudre les problèmes en utilisant le même type de réflexion que nous avons utilisé lorsque nous les avons créés. Le vrai signe de l'intelligence n'est pas la connaissance mais l'imagination.»

~ Christopher Chase

How Wisdom Grows- Educating Hearts and Minds

Une promenade bucolique au cimetière du Père-Lachaise, réservoir de biodiversité insoupçonné au coeur de Paris. Une faune et une flore abondantes poussent en effet à nouveau depuis que les jardiniers y ont banni les pesticides.

Plusieurs scientifiques de plusieurs universités mettent au point la même sorte de technologie issue du biomimétisme, reproduire la photosynthèse pour utiliser le CO2 et fournir différents produits.

Comme quoi... c'est dans l'air du temps...

Des chercheurs ont conçu une “feuille artificielle” produisant du gaz propre par photosynthèse

Une plante artificielle pour des carburants durables

‘Artificial leaf’ successfully produces clean gas

Scientists Create “Artificial Leaf” That Sucks in Carbon Dioxide and Makes Fuel

Faudrait que les gouvernements mettent la main à la poche pour accélérer la production , et après y a plus qu'à vendre les licences .

Magnifique reportage en compagnie de Vincent Munier

Pape de la photographie animalière, Vincent Munier en est convaincu : montrer la beauté ne suffit plus. Nous avons besoin d’un choc pour sauver le monde que nous laisserons à nos enfants.

Vincent Munier, éternel émerveillé

En Colombie, comment la France forme d'anciens FARC au métier d'écoguide
Durant une semaine, dans la région colombienne du Nariño, deux responsables d'un parc français des Landes sont venus former un groupe de 11 personnes au métier d'écoguide. Parmi eux, des victimes du conflit armée en Colombie et des anciens combattants FARC.

Reportage RFI

Envoyé spécial. Tous inondables ? - 21 février 2019

Un Français sur quatre vit aujourd’hui en zone inondable. Le changement climatique n'est pas seul en cause : depuis des dizaines d’années, on construit sur des zones à risque, et des surfaces naturelles sont "bétonnées", laissant l'eau ruisseler et se transformer en torrents meurtriers.

Quinze morts et une centaine de blessés dans l’Aude en octobre 2018 après des pluies torrentielles ; 21 morts et 65 000 sinistrés sur la Côte d’Azur en 2015 ; et la Seine qui menace de paralyser Paris depuis plusieurs hivers… Ces catastrophes naturelles, qu’on pensait rarissimes, semblent se multiplier.

850 000 personnes sous la menace d'une crue de la Seine.

Un Français sur quatre vit aujourd’hui en zone inondable, parfois sans le savoir. Dans la seule région parisienne, 850 000 personnes sont sous la menace d’une crue de la Seine. Certaines communes y sont même 100% inondables.

Comment en est-on arrivé là ? Le changement climatique n’explique pas tout. Depuis des dizaines d’années, le béton coule à flot, des pavillons de plain-pied sont construits sur des zones à risque, des surfaces naturelles sont "bétonnées", laissant l'eau ruisseler et se transformer en torrents meurtriers



En Chine, l’autorité publique en charge de la régulation des eaux a récemment pointé du doigt les dégâts causés par les inondations dans le pays. En 2014, 125 villes qui ont dû faire face à ces phénomènes. Urbanisation galopante et changement climatique se conjuguent pour accroître la vulnérabilité des villes à ces évènements. Les moyens traditionnels (extension du réseau d’égouts) ne suffisant plus à contenir le problème, le gouvernement chinois a confirmé fin septembre 2015 le lancement du programme « Sponge Cities » : ou comment repenser l’intégration des pluies à la gestion globale de l’eau.

16 villes-pilotes vont devenir des « villes-éponges »

La Chine lance un projet de «villes-éponges» pour faire face aux inondations

Avec le changement climatique, une question se pose : comment adapter nos villes et les rendre plus résilientes ? L'architecte paysagiste Kongjian Yu a puisé dans le passé pour trouver des solutions concrètes.

Fondateur de l'école d'architecture de paysage de l'Université de Pékin et de l'Agence d'architecture Turenscape, il est célèbre pour son travail qui a permis de réintroduire dans les villes modernes d'anciens systèmes d'eau issus de la tradition agricole chinoise. Il a ainsi transformé certaines des villes les plus industrielles de Chine en des "villes éponges".

"Redonner toute sa place à la nature"

Lagos - Lagos, la ville "des lacs" d'Afrique de l'Ouest, est sous la menace constante de l'érosion côtière, aggravée par le besoin de toujours plus d'espace pour loger ses 20 millions d'habitants, et de sable pour construire ses centaines de milliers de bâtiments.

Lagos, l'une des villes les plus dynamiques du monde, s'enfonce dans les eaux


Inondations : menace planétaire - Documentaire 2019

Les mégapoles côtières sont de plus en plus exposées aux inondations. Comment prévenir ces catastrophes, aux conséquences humaines et économiques désastreuses ? De New York à Bangkok en passant par Tokyo, une ambitieuse enquête.

29 octobre 2012 : la moitié de New York, envahie par les eaux, est plongée dans l'obscurité après le passage de l’ouragan Sandy. Après Katrina et ses 1 800 morts, ce nouveau cataclysme alerte sur la vulnérabilité des mégapoles côtières face aux ondes de tempête (raz-de-marée) et aux inondations. Dans le monde, quelque 136 villes portuaires, riches ou pauvres, sont menacées, en particulier celles situées sur des deltas. À l’origine de ce phénomène : le réchauffement climatique et la montée des eaux bien sûr, mais aussi l’affaissement des sols (la subsidence) et leur liquéfaction, liés à l’urbanisation chaotique et au pompage excessif des nappes phréatiques, ainsi que la multiplication des barrages (45 000 à la surface du globe). Shanghai, Bangkok, Tokyo, Dacca ou Djakarta... : les cités asiatiques, à la croissance foudroyante, sont les plus exposées.

"Résilience urbaine"
Comment prévenir ces catastrophes, aux conséquences humaines et économiques désastreuses ? Faudra-t-il un jour abandonner ces grandes métropoles qui sombrent inexorablement ? Aujourd’hui, les habitants du littoral fuient ou s’adaptent, en surélevant leurs maisons, tandis que des digues édifiées dans l’urgence tendent à protéger les quartiers des nantis, au détriment des plus démunis. À Tokyo, le pompage des eaux souterraines est interdit et des zones rurales tampons ont été aménagées. Shanghai, dont les gratte-ciel ne cessent de s’élever toujours plus haut, met en œuvre un ambitieux programme de surveillance de la subsidence. Mais la prise en compte du phénomène relève en réalité du choix de société. Repenser l’urbanisme et vivre avec l’eau plutôt que la combattre : le modèle séculaire des Pays-Bas inspire désormais d’autres démarches de "résilience urbaine". Ainsi, à Hambourg, l'audacieuse "HafenCity" revisite le concept de pilotis, tandis qu'à New York un programme collaboratif, "Rebuild by design", reconstruit dans le respect de la nature. À travers témoignages sur le terrain et avis d’experts, cette passionnante enquête fait le point sur les inondations et les solutions qui s’ébauchent pour y répondre.

Bon début...

Le Parlement européen déclare l’urgence climatique

Cyril Dion est un activiste majeur du militantisme écologique et décroissant en France. Co-fondateur et directeur du mouvement Colibri avec Pierre Rabhi, il est également le cofondateur de la revue Kaizen dont l’ambition affichée est de « changer le monde pas à pas ». En 2015, il réalisait le film « Demain », aux côtés de l'actrice Mélanie Laurent, avant de publier son « Petit manuel de résistance contemporaine : récits et stratégies pour transformer le monde » aux éditions Actes Sud. Il y est question de solutions pratiques à mettre en œuvre pour faire face à l’effondrement écologique. L’auteur prône un engagement total des hommes devant le nouvel impératif écologique.



Climat : l’action individuelle ne peut pas tout

Redéfinir le succès dans une société qui a besoin de nous

Ambiance Saturne/Pluton Capricorne (Force d’inhibition extinctive) pour cette TED conférence. Se déconditionner des apparences (niveau R) pour la quête de notre être véritable (dynamique t vers le niveau T)

Des Selfies au Service : s'inspirant de son parcours personnel, Leslie Coutterand explore l'impact du conditionnement de la société, des médias et des réseaux sociaux sur nos besoins, nos rêves et nos ambitions. Elle nous invite à se reconnecter à nous-mêmes, aux autres et à notre environnement pour créer dans un monde qui plus que jamais à besoin de nous. Ce talk est un appel à l'éthique et à l'amour, afin d'aligner nos valeurs à l'action. Leslie Coutterand, ancienne actrice, est une activiste, storyteller et réalisatrice engagée.
Depuis 2 ans, elle se consacre principalement à des causes et productions qui ont un impact positif et constructif sur la société et l'environnement.
A travers son travail, Leslie s'interroge constamment sur le conditionnement de la société.

Ça c'est chouette !!...

https://lareleveetlapeste.fr/la-plus-grande-reserve-pour-la-faune-sauvage-va-etre-creee-dans-le-vercors/?fbclid=IwAR0r2vdB_brZMCnKL-wxpFKH0OIW6G-bouhg4jfqQdobp07ckGczwF-Q86E

Aujourd'hui j'ai engagé la toute première démarche pour créer un refuge de vie sauvage sur mes 3 ha

https://www.aspas-nature.org/agir/interdire-la-chasse-chez-soi/

Cool alia !

Bruno-Gilles Liebgott a noué une belle amitié avec « Fifine », une jeune renarde rencontrée lors de ses observations en forêt. Depuis, ils se voient presque tous les jours et passent de beaux moments ensemble.

Une belle amitié entre une renarde et un photographe

Je savais que ça te plairais ça, Ele...C'est mon éco-contribution régénérative personnelle.
Une harde de chevreuil passe les nuits d'été sous mes fenêtres : c'est extraordinaire. Pas question qu'une bande de chasseurs viennent les canarder chez moi, et je préfère avoir l'appui d'une asso, c'est pas des finauds ces mecs là.

Oui alia... et "Lorsqu'on tire sur un seul fil de la nature, on découvre qu'il est attaché au reste du monde" John Muir

Je viens de voir ce film, il est dispo en replay jusqu'au 22/12... à faire voir à tous vos enfants, qu'ils prennent un plein de beauté...

Ce film militant est un cri d’alerte et de révolte face à l’absurdité et au manque de respect de l’espèce humaine pour les autres êtres vivants.
A travers les différents personnages qu'il présente, il se veut une illustration poétique de la possibilité de vivre en harmonie avec le sauvage, un plaidoyer pour mettre un terme à la guerre que l'on mène au vivant, et réduire le fossé que nous avons creusé entre la nature et nous.
J’en profite pour dédier ce film à Pierre Hainard, qui nous a quittés un jour de tempête en décembre, comme son père Robert ; lequel formulait le même vœu :
« J'ai l'infini à ma portée, je le vois, je le sens, je le touche, je m'en nourris et je sais que je ne pourrais jamais l'épuiser. Et je comprends mon irrépressible révolte lorsque je vois supprimer la nature : on me tue mon infini. »
VM

"Pouvoir respirer, se réveiller, marcher, sentir, boire de l'eau, écouter, regarder, voir..." essayer de ne pas laisser de traces lorsque tu marches et, si elles restent qu'elles soient belles; car il faut penser avec le cœur et sentir avec la tête".Arturo Piegrande

(Sous-titres français)

Main basse sur l'eau : la bataille de l'or bleu

Le prometteur marché de l’eau s’annonce comme le prochain casino mondial. Les géants de la finance se battent déjà pour s’emparer de ce nouvel "or bleu". Enquête glaçante sur la prochaine bulle spéculative.

Réchauffement climatique, pollution, pression démographique, extension des surfaces agricoles : partout dans le monde, la demande en eau explose et l’offre se raréfie. En 2050, une personne sur quatre vivra dans un pays affecté par des pénuries. Après l’or et le pétrole, l’"or bleu", ressource la plus convoitée de la planète, attise les appétits des géants de la finance, qui parient sur sa valeur en hausse, source de profits mirobolants. Aujourd’hui, des banques et fonds de placements – Goldman Sachs, HSBC, UBS, Allianz, la Deutsche Bank ou la BNP – s’emploient à créer des marchés porteurs dans ce secteur et à spéculer, avec, étrangement, l’appui d’ONG écologistes. Lesquelles achètent de l’eau "pour la restituer à la nature", voyant dans ce nouvel ordre libéral un moyen de protéger l’environnement. En Australie, continent le plus chaud de la planète, cette marchandisation de l’eau a pourtant déjà acculé des fermiers à la faillite, au profit de l’agriculture industrielle, et la Californie imite ce modèle. Face à cette redoutable offensive, amorcée en Grande-Bretagne dès Thatcher, la résistance citoyenne s’organise pour défendre le droit à l’eau pour tous et sanctuariser cette ressource vitale limitée, dont dépendront 10 milliards d’habitants sur Terre à l’horizon 2050.

Le prix de la vie
De l’Australie à l’Europe en passant par les États-Unis, cette investigation décrypte pour la première fois les menaces de la glaçante révolution en cours pour les populations et la planète. Nourri de témoignages de terrain, le film montre aussi le combat, à la fois politique, économique et environnemental, que se livrent les apôtres de la financiarisation de l’eau douce et ceux, simples citoyens ou villes européennes, qui résistent à cette dérive, considérant son accès comme un droit universel, d’ailleurs reconnu par l’ONU en 2010. Alors que la bataille de la gratuité est déjà perdue, le cynisme des joueurs de ce nouveau casino mondial, au sourire carnassier, fait frémir, l’un d’eux lâchant : "Ce n’est pas parce que l’eau est la vie qu’elle ne doit pas avoir un prix."

Main basse sur l'eau
Documentaire de Jérôme Fritel (France, 2018, 1h30mn)

Plastique : puisqu'on l'a sur les bras, autant l'utiliser

Amérique du Sud : Bloqueplas au Mexique, EkoJunto au Costa Rica, Ecoplasso et Conceptos Plasticos en Colombie, recyclent les plastiques en briques de construction.
Plusieurs effets, éviter qu'il stagne dans l'environnement, construire à prix réduit pour les populations défavorisées et les réfugiés, sous-produit... limite l'utilisation du sable et ciment qui dévaste aussi les côtes.

Conceptos Plasticos a construit des écoles en Côte d'Ivoire en partenariat avec l'UNICEF

Colombie



Côte d'Ivoire

Intéressant de comprendre comment l'émergence de nouveaux virus dans l'espèce humaine viennent de nos rapports foireux avec l'ensemble du vivant.

Calls for global ban on wild animal markets amid coronavirus outbreak

Appel à une interdiction mondiale des marchés d'animaux sauvages dans le contexte de l'épidémie de coronavirus
Les experts affirment que la faune sauvage vendue pour la consommation humaine augmente le risque de nouvelles épidémies
Les marchés d'animaux sauvages doivent être interdits dans le monde entier, disent des experts en Chine et à l'étranger, avertissant que la vente d'espèces parfois menacées pour la consommation humaine est à la fois la cause de la nouvelle épidémie de coronavirus et d'autres épidémies passées.

Le marché des fruits de mer de Huanan à Wuhan, qui a été fermé comme source de l'infection, avait une section d'animaux sauvages, où des espèces vivantes et abattues étaient en vente. Une liste d'inventaire à la boutique d'animaux domestiques et sauvages de Da Zhong à l'intérieur du marché comprend des chiots loups vivants, des cigales dorées, des scorpions, des rats de bambou, des écureuils, des renards, des civettes, des hérissons (probablement des porcs-épics), des salamandres, des tortues et des crocodiles. En outre, il offrait des parties variées de certains animaux, comme la queue de crocodile, le ventre, la langue et les intestins.
Après le Sars - le syndrome respiratoire aigu sévère en 2002-3 causé par un coronavirus très similaire à celui actuellement en Chine - il y a eu une interdiction temporaire sur les marchés d'animaux sauvages. Des scientifiques chinois ont écrit des articles sur les risques de permettre aux gens de faire du commerce et de manger de la viande sauvage.

Mais les marchés fonctionnent à nouveau et sont répandus à travers la Chine, le Vietnam et d'autres parties de l'Asie du Sud-Est, a déclaré le professeur Diana Bell de l'école des sciences biologiques de l'Université d'East Anglia.

«Il y a eu une longue discussion entre de nombreuses parties prenantes mettant en évidence ce risque», a-t-elle déclaré au Guardian.

Ebola provenait de singes, infectés par des chauves-souris et mangés dans la brousse africaine par des habitants de villages très pauvres. Mais en Chine, la viande d'animaux sauvages n'est pas bon marché. «Ces articles sont maintenant devenus des articles de luxe», a déclaré Bell. «C'est une tempête parfaite. Il y a un changement de la chasse de subsistance pour nourrir votre famille - cela pourrait rendre votre famille malade, mais cela ne va nulle part ailleurs. Maintenant, ces animaux sont vendus dans un commerce illégal de plusieurs milliards de livres, là-bas avec de la drogue. Ils coûtent plus cher que le bétail.»

«Les personnes interrogées disent préférer la viande sauvage. Les riches hommes d'affaires emmèneront leurs collègues dans des restaurants de la faune. »

Bien que les coronavirus derrière Sars et Mers (syndrome respiratoire du Moyen-Orient) aient finalement été attribués aux chauves-souris, Bell dit que les chauves-souris ne sont pas nécessairement la source du nouveau virus. "C'est juste que les chauves-souris ont été assez bien étudiées", a-t-elle déclaré.

«Un candidat évident est le rongeur sauvage [comme le rat de bambou] sur le marché. Les niveaux d'hygiène sont médiocres. Ils coupent la gorge des animaux devant les gens, donc il y aura beaucoup de sang partout. Ne pensez pas que ces animaux sauvages sont nourris, mais ils pourraient se nourrir opportunément de rongeurs sur le marché.»

La destruction par l'homme de l'habitat de nombreuses espèces sauvages pourrait être en partie responsable, a-t-elle ajouté. Les forêts et autres habitats sont en train d'être défrichés. Les espèces qui survivent se déplacent et se mélangent avec différents animaux et avec les humains.

Dans un article publié par la Royal Society en 2004, Bell a écrit avec ses collègues: «Une leçon majeure de Sars est que les racines sous-jacentes des maladies zoonotiques émergentes peuvent résider dans la crise de la biodiversité parallèle de la perte massive d'espèces à la suite d'une surexploitation des populations d'animaux sauvages et la destruction de leurs habitats naturels en augmentant les populations humaines.»

Il est temps de mettre fin aux marchés de la faune, a déclaré Bell. «Les Chinois et les pays voisins doivent en faire une priorité pour réduire la demande et réduire l'offre et fermer les marchés traditionnels. De combien de coups de semonce avons-nous besoin?»

«Les gens doivent cesser de manger de la faune. La jeune génération est déjà à bord et divers Chinois de renom l'ont dit. C'est l'ancienne génération. Ces marchés sont partout en Chine et au Vietnam. Ce n'est pas seulement Wuhan. »

Les scientifiques chinois mettent également en évidence le problème. Zhang Jinshuo, de l'Institut de zoologie de l'Académie chinoise des sciences, a été l'un de ceux qui ont participé aux enquêtes sur la source de Sars en 2003.

«Plus tard, nous avons publié de nombreux articles et articles de vulgarisation scientifique, exhortant chacun à cesser de manger des animaux sauvages et à ne pas avoir un contact trop étroit avec les animaux sauvages. Seule la santé des animaux sauvages et la santé des écosystèmes peuvent [garantir] la santé humaine », aurait-il déclaré sur le site Internet de Pro-Med, la société internationale des maladies infectieuses.

La Wildlife Conservation Society demande également la fermeture des marchés d'animaux vivants qui vendent des espèces sauvages pour la consommation humaine. Il a appelé les gouvernements à les reconnaître comme une menace mondiale pour la santé publique et à renforcer l'application de la loi contre la traite.

«Si ces marchés persistent et que la consommation humaine d'espèces sauvages illégales et non réglementées persiste, le public continuera de faire face à des risques accrus de nouveaux virus émergents, potentiellement plus meurtriers et à l'origine d'une future propagation pandémique», a déclaré le Dr Christian Walzer, directeur exécutif de le programme de santé WCS.

«Les marchés d'animaux vivants mal réglementés, où les animaux sauvages, les animaux d'élevage et les animaux domestiques sont transportés à travers les régions et hébergés ensemble pour les vendre à la consommation humaine offrent des conditions idéales pour l'émergence de nouveaux virus qui menacent la santé humaine, la stabilité économique et la santé de l'écosystème.»

Nutella et les autres qui carburent à l'huile de palme :

en vrac

Pourquoi y a-t-il de l’huile de palme dans le Nutella ?

Comment expliquer aux enfants qu’il faut éviter l’huile de palme (et donc le Nutella) ?

Citation :

Ce qu’il faut savoir. La demande d’huile de palme ayant explosé dans le monde, et la culture des palmiers étant réservées aux zones chaudes et humides, les acteurs du secteur cherchent de la place pour des plantations toujours plus vastes. L’huile de palme est ainsi responsable pour une grande partie de la déforestation des forêts équatoriales, particulièrement en Indonésie et au Brésil. Conséquence, nombre d’espèces se retrouvent ainsi privées de leur habitat naturel, parmi lesquelles les grands singes, dont les orangs-outans.

C'est quoi le problème avec l'huile de palme ?

L’huile de palme : la déforestation au quotidien

L’huile de palme « durable » n’existe pas

RAS LA CASQUETTE.....

OK BOOMER !

Le problème c est que beaucoup de polémiques tournent autour du Nutella mais...

https://lexplorateurnature.fr/liste-de-produits-contenant-de-lhuile-de-palme

Il n y a pas que !!!!

C est de l info je ne me permettrais de faire des réflexions puisque je mange très mal et ce depuis toute petite et que tout ce qui se trouve dans cette liste où presque je le consomme régulièrement

( pas pour cela que c est bien non plus...)

Projet Drawdown

Projet Drawdown : 100 solutions pour inverser le réchauffement climatique

Faut prendre le temps de lire les articles dans le post
Celinesachou, Nutella et les autres, j'ai précisé, l'huile de palme est bien utilisée dans beaucoup de produits, biscuits; céréales, et Total avec la raffinerie de la Mède

Huile de palme : Elisabeth Borne reconnaît les incohérences du Gouvernement

Je ne parlais pas forcément par rapport à tes articles publiés... Mais dans la vie de tous les jours
Le Nutella à tellement fait polémique que les gens se donnent bonne conscience en arrêtant d en consommer...
Huile de palmé = Nutella.
Mais on parle beaucoup moins du reste je trouve...