Chères Françaises, chers Français, mes chers compatriotes,
Dans une période d'interrogations et d'incertitudes comme celle que nous traversons, nous devons nous rappeler qui nous sommes.
La France n'est pas un pays comme les autres.
Le sens des injustices y est plus vif qu'ailleurs. L'exigence d'entraide et de solidarité plus forte.
Chez nous, ceux qui travaillent financent les pensions des retraités. Chez nous, un grand nombre de citoyens paie un impôt sur le revenu, parfois lourd, qui réduit les inégalités. Chez nous, l'éducation, la santé, la sécurité, la justice sont accessibles à tous indépendamment de la situation et de la fortune. Les aléas de la vie, comme le chômage, peuvent être surmontés, grâce à l'effort partagé par tous.
C'est pourquoi la France est, de toutes les nations, une des plus fraternelles et des plus égalitaires.
C'est aussi une des plus libres, puisque chacun est protégé dans ses droits et dans sa liberté d'opinion, de conscience, de croyance ou de philosophie.
Et chaque citoyen a le droit de choisir celles et ceux qui porteront sa voix dans la conduite du pays, dans la conception des lois, dans les grandes décisions à prendre.
Chacun partage le destin des autres et chacun est appelé à décider du destin de tous : c'est tout cela, la nation française.
Comment ne pas éprouver la fierté d'être Français ?
Je sais, bien sûr, que certains d'entre nous sont aujourd'hui insatisfaits ou en colère. Parce que les impôts sont pour eux trop élevés, les services publics trop éloignés, parce que les salaires sont trop faibles pour que certains puissent vivre dignement du fruit de leur travail, parce que notre pays n'offre pas les mêmes chances de réussir selon le lieu ou la famille d'où l'on vient. Tous voudraient un pays plus prospère et une société plus juste.
Cette impatience, je la partage. La société que nous voulons est une société dans laquelle pour réussir on ne devrait pas avoir besoin de relations ou de fortune, mais d'effort et de travail.
En France, mais aussi en Europe et dans le monde, non seulement une grande inquiétude, mais aussi un grand trouble ont gagné les esprits. Il nous faut y répondre par des idées claires.
Mais il y a pour cela une condition : n'accepter aucune forme de violence. Je n'accepte pas, et n'ai pas le droit d'accepter la pression et l'insulte, par exemple sur les élus du peuple, je n'accepte pas et n'ai pas le droit d'accepter la mise en accusation générale, par exemple des médias, des journalistes, des institutions et des fonctionnaires. Si tout le monde agresse tout le monde, la société se défait !
Afin que les espérances dominent les peurs, il est nécessaire et légitime que nous nous reposions ensemble les grandes questions de notre avenir. C'est pourquoi j'ai proposé et je lance aujourd'hui un grand débat national qui se déroulera jusqu'au 15 mars prochain.
Depuis quelques semaines, de nombreux maires ont ouvert leurs mairies pour que vous puissiez y exprimer vos attentes. J'ai eu de nombreux retours que j'ai pu prendre en compte. Nous allons désormais entrer dans une phase plus ample et vous pourrez participer à des débats près de chez vous ou vous exprimer sur internet pour faire valoir vos propositions et vos idées. Dans l'Hexagone, outre-mer et auprès des Français résidant à l'étranger. Dans les villages, les bourgs, les quartiers, à l'initiative des maires, des élus, des responsables associatifs, ou de simples citoyens… Dans les assemblées parlementaires comme régionales ou départementales.
Les maires auront un rôle essentiel car ils sont vos élus et donc l'intermédiaire légitime de l'expression des citoyens.
Pour moi, il n'y a pas de questions interdites. Nous ne serons pas d'accord sur tout, c'est normal, c'est la démocratie. Mais au moins montrerons-nous que nous sommes un peuple qui n'a pas peur de parler, d'échanger, de débattre.
Et peut-être découvrirons-nous que nous pouvons tomber d'accord, majoritairement, au-delà de nos préférences, plus souvent qu'on ne le croit.
Je n'ai pas oublié que j'ai été élu sur un projet, sur de grandes orientations auxquelles je demeure fidèle. Je pense toujours qu'il faut rendre à la France sa prospérité pour qu'elle puisse être généreuse, car l'un va avec l'autre. Je pense toujours que la lutte contre le chômage doit être notre grande priorité, et que l'emploi se crée avant tout dans les entreprises, qu'il faut donc leur donner les moyens de se développer. Je pense toujours qu'il faut rebâtir une école de la confiance, un système social rénové pour mieux protéger les Français et réduire les inégalités à la racine. Je pense toujours que l'épuisement des ressources naturelles et le dérèglement climatique nous obligent à repenser notre modèle de développement. Nous devons inventer un projet productif, social, éducatif, environnemental et européen nouveau, plus juste et plus efficace. Sur ces grandes orientations, ma détermination n'a pas changé.
Mais je pense aussi que de ce débat peut sortir une clarification de notre projet national et européen, de nouvelles manières d'envisager l'avenir, de nouvelles idées.
À ce débat, je souhaite que le plus grand nombre de Français, le plus grand nombre d'entre nous, puisse participer.
Ce débat devra répondre à des questions essentielles qui ont émergé ces dernières semaines. C'est pourquoi, avec le Gouvernement, nous avons retenu quatre grands thèmes qui couvrent beaucoup des grands enjeux de la nation : la fiscalité et les dépenses publiques, l'organisation de l'Etat et des services publics, la transition écologique, la démocratie et la citoyenneté. Sur chacun de ces thèmes, des propositions, des questions sont d'ores et déjà exprimées. Je souhaite en formuler quelques-unes qui n'épuisent pas le débat mais me semblent au cœur de nos interrogations.
Le premier sujet porte sur nos impôts, nos dépenses et l'action publique. L'impôt est au cœur de notre solidarité nationale. C'est lui qui finance nos services publics. Il vient rémunérer les professeurs, pompiers, policiers, militaires, magistrats, infirmières et tous les fonctionnaires qui œuvrent à votre service. Il permet de verser aux plus fragiles des prestations sociales mais aussi de financer certains grands projets d'avenir, notre recherche, notre culture, ou d'entretenir nos infrastructures. C'est aussi l'impôt qui permet de régler les intérêts de la dette très importante que notre pays a contractée au fil du temps.
Mais l'impôt, lorsqu'il est trop élevé, prive notre économie des ressources qui pourraient utilement s'investir dans les entreprises, créant ainsi de l'emploi et de la croissance. Et il prive les travailleurs du fruit de leurs efforts. Nous ne reviendrons pas sur les mesures que nous avons prises pour corriger cela afin d'encourager l'investissement et faire que le travail paie davantage. Elles viennent d'être votées et commencent à peine à livrer leurs effets. Le Parlement les évaluera de manière transparente et avec le recul indispensable. Nous devons en revanche nous interroger pour aller plus loin.
Comment pourrait-on rendre notre fiscalité plus juste et plus efficace ? Quels impôts faut-il à vos yeux baisser en priorité ?
Nous ne pouvons, quoi qu'il en soit, poursuivre les baisses d'impôt sans baisser le niveau global de notre dépense publique.
Quelles sont les économies qui vous semblent prioritaires à faire ? Faut-il supprimer certains services publics qui seraient dépassés ou trop chers par rapport à leur utilité ? A l'inverse, voyez-vous des besoins nouveaux de services publics et comment les financer ?
Notre modèle social est aussi mis en cause. Certains le jugent insuffisant, d'autres trop cher en raison des cotisations qu'ils paient. L'efficacité de la formation comme des services de l'emploi est souvent critiquée. Le gouvernement a commencé à y répondre, après de larges concertations, à travers une stratégie pour notre santé, pour lutter contre la pauvreté, et pour lutter contre le chômage.
Comment mieux organiser notre pacte social ? Quels objectifs définir en priorité ? Le deuxième sujet sur lequel nous devons prendre des décisions, c'est l'organisation de l'Etat et des collectivités publiques. Les services publics ont un coût, mais ils sont vitaux : école, police, armée, hôpitaux, tribunaux sont indispensables à notre cohésion sociale.
Y a-t-il trop d'échelons administratifs ou de niveaux de collectivités locales ? Faut-il renforcer la décentralisation et donner plus de pouvoir de décision et d'action au plus près des citoyens ? A quels niveaux et pour quels services ?
Comment voudriez-vous que l'Etat soit organisé et comment peut-il améliorer son action ? Faut-il revoir le fonctionnement de l'administration et comment ?
Comment l'Etat et les collectivités locales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté et que proposez-vous ?
La transition écologique est le troisième thème, essentiel à notre avenir. Je me suis engagé sur des objectifs de préservation de la biodiversité et de lutte contre le réchauffement climatique et la pollution de l'air. Aujourd'hui personne ne conteste l'impérieuse nécessité d'agir vite. Plus nous tardons à nous remettre en cause, plus ces transformations seront douloureuses.
Faire la transition écologique permet de réduire les dépenses contraintes des ménages en carburant, en chauffage, en gestion des déchets et en transports. Mais pour réussir cette transition, il faut investir massivement et accompagner nos concitoyens les plus modestes.
Une solidarité nationale est nécessaire pour que tous les Français puissent y parvenir.
Comment finance-t-on la transition écologique : par l'impôt, par les taxes et qui doit être concerné en priorité ?
Comment rend-on les solutions concrètes accessibles à tous, par exemple pour remplacer sa vieille chaudière ou sa vieille voiture ? Quelles sont les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier ?
Quelles sont les solutions pour se déplacer, se loger, se chauffer, se nourrir qui doivent être conçues plutôt au niveau local que national ? Quelles propositions concrètes feriez-vous pour accélérer notre transition environnementale ?
La question de la biodiversité se pose aussi à nous tous.
Comment devons-nous garantir scientifiquement les choix que nous devons faire à cet égard ? Comment faire partager ces choix à l'échelon européen et international pour que nos producteurs ne soient pas pénalisés par rapport à leurs concurrents étrangers ?
Enfin, il est évident que la période que notre pays traverse montre qu'il nous faut redonner plus de force à la démocratie et la citoyenneté. Être citoyen, c'est contribuer à décider de l'avenir du pays par l'élection de représentants à l'échelon local, national ou européen. Ce système de représentation est le socle de notre République, mais il doit être amélioré car beaucoup ne se sentent pas représentés à l'issue des élections.
Faut-il reconnaître le vote blanc ? Faut-il rendre le vote obligatoire ?
Quelle est la bonne dose de proportionnelle aux élections législatives pour une représentation plus juste de tous les projets politiques ?
Faut-il, et dans quelles proportions, limiter le nombre de parlementaires ou autres catégories d'élus ?
Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil Economique, Social et Environnemental doivent-ils jouer pour représenter nos territoires et la société civile ? Faut-il les transformer et comment ?
En outre, une grande démocratie comme la France doit être en mesure d'écouter plus souvent la voix de ses citoyens.
Quelles évolutions souhaitez-vous pour rendre la participation citoyenne plus active, la démocratie plus participative ?
Faut-il associer davantage et directement des citoyens non élus, par exemple tirés au sort, à la décision publique ?
Faut-il accroître le recours aux référendums et qui doit en avoir l'initiative ?
La citoyenneté, c'est aussi le fait de vivre ensemble.
Notre pays a toujours su accueillir ceux qui ont fui les guerres, les persécutions et ont cherché refuge sur notre sol : c'est le devoir de l'asile, qui ne saurait être remis en cause. Notre communauté nationale s'est aussi toujours ouverte à ceux qui, nés ailleurs, ont fait le choix de la France, à la recherche d'un avenir meilleur : c'est comme cela qu'elle s'est aussi construite. Or, cette tradition est aujourd'hui bousculée par des tensions et des doutes liés à l'immigration et aux défaillances de notre système d'intégration.
Que proposez-vous pour améliorer l'intégration dans notre Nation ? En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ? Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?
La question de la laïcité est toujours en France sujet d'importants débats. La laïcité est la valeur primordiale pour que puissent vivre ensemble, en bonne intelligence et harmonie, des convictions différentes, religieuses ou philosophiques. Elle est synonyme de liberté parce qu'elle permet à chacun de vivre selon ses choix.
Comment renforcer les principes de la laïcité française, dans le rapport entre l'Etat et les religions de notre pays ? Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?
Dans les semaines qui viennent, je vous invite à débattre pour répondre à ces questions déterminantes pour l'avenir de notre nation. Je souhaite aussi que vous puissiez, au-delà de ces sujets que je vous propose, évoquer n'importe quel sujet concret dont vous auriez l'impression qu'il pourrait améliorer votre existence au quotidien.
Ce débat est une initiative inédite dont j'ai la ferme volonté de tirer toutes les conclusions. Ce n'est ni une élection, ni un référendum. C'est votre expression personnelle, correspondant à votre histoire, à vos opinions, à vos priorités, qui est ici requise, sans distinction d'âge ni de condition sociale. C'est, je crois, un grand pas en avant pour notre République que de consulter ainsi ses citoyens. Pour garantir votre liberté de parole, je veux que cette consultation soit organisée en toute indépendance, et soit encadrée par toutes les garanties de loyauté et de transparence.
C'est ainsi que j'entends transformer avec vous les colères en solutions.
Vos propositions permettront donc de bâtir un nouveau contrat pour la Nation, de structurer l'action du Gouvernement et du Parlement, mais aussi les positions de la France au niveau européen et international. Je vous en rendrai compte directement dans le mois qui suivra la fin du débat.
Françaises, Français, je souhaite que le plus grand nombre d'entre vous puisse participer à ce grand débat afin de faire œuvre utile pour l'avenir de notre pays.
En confiance,
Emmanuel Macron
Francetvinfo.fr
Invité
Invité
Sujet: Re: Lettre aux français Dim 13 Jan - 21:32
Blah blah blah blah blah blah... comme d'hab avec lui. De la poudre aux yeux, encore et toujours.
Il faudrait faire une QH pour voir comment va tourner ce monologu...euh pardon... débat. Si ça va évoluer dans le sens des vrais gens, ou, comme je le crains, en faveur ds riches et des privilégiés (genre ceux qui sont autorisés à payer un gros impôt en moins pendant que les autres... bah ils sont à -200 le 12 du mois sans même faire d'excès).
Wait and see...
Invité
Invité
Sujet: Re: Lettre aux français Dim 13 Jan - 21:34
Edit : j'avais pas vu la carte
Invité
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Sujet: Re: Lettre aux français Dim 13 Jan - 21:41
Je n'aime pas du tout le ton paternaliste de la lettre mais finalement, seul le résultat compte. La reconnaissance du vote blanc peut être une avancée par exemple. Mais bon, on a l'impression que le bonhomme n'est même pas président. C'est à lui de trouver des solutions et d'être à la hauteur de la charge qui lui incombe.
Maldoror
Sujet: Re: Lettre aux français Lun 14 Jan - 0:06
Cronmagnon a écrit:
Comment pourrait-on rendre notre fiscalité plus juste et plus efficace ? Quels impôts faut-il à vos yeux baisser en priorité ?
Nous ne pouvons, quoi qu'il en soit, poursuivre les baisses d'impôt sans baisser le niveau global de notre dépense publique.
Quelles sont les économies qui vous semblent prioritaires à faire ? Faut-il supprimer certains services publics qui seraient dépassés ou trop chers par rapport à leur utilité ? A l'inverse, voyez-vous des besoins nouveaux de services publics et comment les financer ?
Notre modèle social est aussi mis en cause. Certains le jugent insuffisant, d'autres trop cher en raison des cotisations qu'ils paient. L'efficacité de la formation comme des services de l'emploi est souvent critiquée. Le gouvernement a commencé à y répondre, après de larges concertations, à travers une stratégie pour notre santé, pour lutter contre la pauvreté, et pour lutter contre le chômage.
Ce type feint de jouer les "teubé" pour n'avoir jamais à aller au coeur du problème.
Il sait très bien qu'en "défiscalisant" (ou limitant les charges sur le travail, qui ne sont pas des charges mais du salaire différé de cotisations à la sécu), il assèche cette même sécurité sociale (pour plus tard? En vue de la privatiser comme les services publics dans les grandes lignes).
D'autant qu'il veut baisser les dépenses en mêmes temps. Mais jamais, jamais il ne va déplacer le curseur sur les grosses fortunes et l'évasion fiscale. Pourquoi?
Car les libéraux sont persuadés, c'est leur religion et ils ont fini par y croire en s'y auto-persuadant (car partout dans le monde ce système est un fiasco pour une majorité de gens), que l'entreprise est la seule garante d'emplois mais que pour se faire il faut la remettre sur orbite, en baissant ces "charges" (salaires différés en partie des travailleurs donc) afin qu'elle soit compétitive. Que si on s'attaque aux grands groupes qui payent très peu d'impôts, ils vont délocaliser chez le voisin et le chômage encore grimper etc.
Ces gens sont pris dans un canevas qui ne peut être qu'à sens unique et puis ils se sont bien habitués à leur train de vie. Leur prix, leur salaire, c'est la garantie qu'ils défendront ce Système jusqu'au bout. En mentant, en trichant, en modulant l'information, peu importe, par tous les moyens.
Et puis derrière il y a l'UE qui leur fera comprendre, au cas où ils infléchiraient la direction des affaires, qu'il y a une marge de 3% machin à ne pas dépasser mais surtout, on l'a vu avec le budget italien, qu'il ne faut surtout pas donner de "mauvaises" idées de démocratie participative ou plus directe aux "braves gens incultes" car ça risque de se perpétuer dans toute l'UE et à terme la remettre totalement en question (à juste titre).
Wait and see mais ça sent le piège de récupération, les questions à peine orientées à pleins naseaux.
Cobra
Sujet: Re: Lettre aux français Lun 14 Jan - 6:31
je vois un truc intéressant au niveau de la carte par rapport à la carte de l'oppo Mars-Uranus de novembre 2019 que j'ai posté ailleurs :
dans cette dernière il y aura un triangle mineur Mercure - Neptune - Saturne ....donc, je me répète, en pleine oppo Mars - Uranus . Et donc dans la carte au-dessus il y a une conjonction Mercure-Saturne ( c’est du sérieux ....à première vue mais , comme disait Liz Greene , Saturne est une expert pour porter des masques ) vous rajouter un lien avec Neptune ( l'illusion ) bref on connait la suite .
En plus , on retrouvera aussi la conjonction Vénus-Jupiter ( même si celle actuelle n'est pas exact ) ....à la différence c'est que ne sera plus en carré à Neptune .
L'opposition est un résultat qui est soumis au avis extérieur , donc à mon avis et vu le bordel actuel ça va durer , au moins jusqu'à l'automne 2019 ; 2019 sera une année déterminante vu ce qu'il y aura en céleste en 2020 .....année 4 et en Capri bref froidement réaliste , donc attention à la grande illusion de 2019 ....sauf si Saturne et Neptune trouve un accord mais même faudra pas s'attendre à la grande richesse amis plutôt à ce qui est essentiel ; de là à un re-plongeon dans l'austérité je ne sais pas ....je dirais oui sur le plan libéral-économique mais quelque chose est en train de changer sur le fond , mais quand est-ce que ça ressortira structuré ça c’est une autre histoire .
HS : je viens de voir que Pluton passera quasi 20 ans en Verseau ( 01/2024 > 01/2044 ) ; en 2025 Saturne commencera sa conjonction à Neptune en Poissons puis en Bélier ( 02/2026 ) pour un nouveau cycle de ~ 36 ans , bref 7 ans à construire et à détruire ce qui est nécessaire , je dis ça mais ça reste pure spéculation en ces temps accélérés où tout ( ou presque ) va très vite .
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Sujet: Re: Lettre aux français Lun 14 Jan - 6:39
Pluton en capricorne d'autant plus carré à uranus en bélier, c'est plutôt pas mal pour les changements institutionnels... cela ne se fera toutefois pas sans heurts... drôle que les français semblent porter le flambeau de ce changement institutionnel dont a besoin toute l'UE mais aussi une grande partie du monde.
Cobra
Sujet: Re: Lettre aux français Lun 14 Jan - 6:58
C’est vrai que cette poussée arrive alors qu'Uranus termine comme tu dis sont carré ultime ( signe à signe , on oublie les orbes ) à Pluton , qu'il soit en fin de signe ( là où ça " chauffe " ) et que son maitre ( Mars ) le rejoigne for the final .
Invité
Invité
Sujet: Re: Lettre aux français Lun 14 Jan - 10:09
Benjamin Coriat, membre du collectif des Economistes Atterrés, judicieuse perception de la vision "macronienne"...et de pourquoi parfois Uranus bloque dans ses œillères et son unique solution... Voir le VERBATIM sur youtube
Cobra
Sujet: Re: Lettre aux français Lun 14 Jan - 12:51
Merci Elheya pour la vidéo , très intéressant à écouter ce monsieur ; c'est un gars comment qu'il faudrait au gouvernement ....oup ! je viens de me faire illusion ( humour acide ) .
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Sujet: Re: Lettre aux français Mar 15 Jan - 8:45
Questions pour le fofo : Allez-vous participer au grand débat ?
On est bien dans la communication avec En capri conjoint à Saturne en 5, on s'adresse aux enfants de la nation, le peuple ? ça risque d'être compliqué et sérieux. En carré à la 8 qui maîtrise la 11, on dirait bien que tente calmer la colère sociale.
Je sais pas ce qui peut sortir d'un débat entre la vierge et le poisson ?
Atlantis
Sujet: Re: Lettre aux français Mar 15 Jan - 10:59
Je suis française et je réside à l'étranger sans beaucoup d'intention de revenir vivre en France pour des raisons qui me sont propres mais ...la réponse est Oui, je compte bien participer. Je pense via l'ambassade ou des débats citoyen sur place, je ne sais pas encore.... Par contre, cette vaste consultation inédite me fait quand même penser aux cahiers de doléances sous Louis 16, on voit comment cela a finit...
Maldoror
Sujet: Re: Lettre aux français Mar 15 Jan - 12:35
L'astrologue ici utilise le système de domification sidérale.
Merci Maldoror pour ce lien. Finalement si un ou plusieurs gilets jaunes soient achetés ça sera encore plus la pagaille.
Entre ces corruptions, ce dialogue de sourds et cette belle hypocrisie du gouvernement ça promet vraiment.
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Sujet: Re: Lettre aux français Mar 15 Jan - 14:55
Je file le lien vers la plateforme, pour ceux que ça intéresse, parce que j'ai galéré 15 minutes pour trouver le site.
https://granddebat.fr/
Google ne trouve pas le site en question, même quand tu tapes "grand débat".... ça commence bien
Balavon
Sujet: Re: Lettre aux français Ven 18 Jan - 16:17
juandefanfan
Sujet: Re: Lettre aux français Ven 18 Jan - 17:16
Merci Balavon de ces vidéos.
Tous les moyens sont bons pour se foutre de leurs poires.
Terrible le Sarko avec son pétard.
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Sujet: Re: Lettre aux français Sam 19 Jan - 17:53
Hahahaha Khaled Freak Le pire c'est que ça reste en tête après !!!! Et comme j'ai l'humour de répétition, je le répète en boucle pendant 20 minutes après
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Sujet: Re: Lettre aux français Sam 19 Jan - 17:59
Sinon pour te répondre Alia, je ne participerai pas au grand débat (merci pour le lien, j'ai regardé juste par curiosité du coup)
Je ne suis pas d'une nature pessimiste du tout, mais là je me dis que ça ne servirait à rien. Ce débat à mon avis il n'est là que pour faire joli, pour faire croire au peuple (vous savez, ceux qui font pas d'efforts alors qu'il suffit juste d'enfiler un costard et de traverser la rue... hu hu) qu'on les écoute et qu'on va prendre en compte leurs requêtes et leurs difficultés... Mais à mon avis ça ne va rien changer du tout.. Ou alors quelques réformes sur lesquelles ce n'est pas LUI qui a la main (coucou le discours larmoyant du 10 décembre).
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Invité
Sujet: Re: Lettre aux français Sam 19 Jan - 18:55
Si Macron voulait vraiment changer les choses en positif, il l'aurait fait depuis bien longtemps. Faire un grand débat à mi-mandat, alors qu'il n'a rien changé fondamentalement de la politique de Sarkozy et d'Hollande, au contraire, c'est prendre les gens pour des cons. Pourquoi d'ailleurs, on ne parle pas du traité de Marrakech, mais surtout, celui qui va venir le 21 ou 22, le traité d'Aix la Chapelle ? cela fait partie du problème : celui de la prise d'initiative du gouvernement à signer n'importe quoi sans demander ni l'avis au parlement, ni l'avis au peuple. Cela légitime toutes les théories du complot imaginables (et surtout les plus rationnels).
Pourquoi ces types palabrent-ils pendant des heures. Que c'est chiant! C'est ça qui m'emmerde moi, se farcir des heures de soliloques. Qu'ils apprennent à cibler et d'aller au coeur des choses en 15 minutes et c'est bon. Merde!
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Sujet: Re: Lettre aux français Sam 19 Jan - 23:03
Maldoror a écrit:
Pourquoi ces types palabrent-ils pendant des heures. Que c'est chiant! C'est ça qui m'emmerde moi, se farcir des heures de soliloques. Qu'ils apprennent à cibler et d'aller au coeur des choses en 15 minutes et c'est bon. Merde!
Maldoror
Sujet: Re: Lettre aux français Sam 19 Jan - 23:56
Salaud!
Invité
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Sujet: Re: Lettre aux français Dim 20 Jan - 13:12
liberté, égalité, fraternité ....
Ahahah excusez moi de rire de tous cela amis cela fait bien longtemps que nos politicards ont pissé sur les attributs et les idéaux de la france ?
Ou est la liberté ? Ou est l'égalité ? Et que dire de la fraternité ?
Maldoror
Sujet: Re: Lettre aux français Dim 20 Jan - 17:08
Lettre et le Néant
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On n'en sortira pas avec des palabres, c'est ma conviction.
Je vais vous brosser le tableau d'un type qui a décidé de prendre le temps de réfléchir et de lire à gauche et à droite pour tenter de comprendre ce monde que d'aucuns pensent illisible. En réalité, il est très lisible mais il ne va simplement pas dans le sens du bien général. Le bien général est-il d'ailleurs possible ici bas quand l'homme se trouve au pays des zommes? J'ai de plus en plus de doutes.
Le problème, c'est l'UE mais encore ce qui se cache derrière et au dessus (Onu, Les banques etc.). C'est ça le coeur de tout.
On voit très bien ce qui va se passer dans les mois à venir.
La gauche et la droite traditionnelles, c'est un truc pour une démocratie. C'ets aujourd'hui en l'état terminé. Ou le leurre à gogos traditionnels (où Macron passera encore pour un type vaguement encore de gauche pour un aréopage de crétins face à Lepen etc.).
Aujourd'hui l'affrontement, ce sont les "cuistres" contre les "ploucs" , les "beaufs" ou les "gueux".
1/3 de la population (riche classe moyenne, rentiers, héritiers, bobonobos périphériques, clergé médiatique, politicards) VS reste de la population (chomedus, smicards, petite classe moyenne, retraités moyens, petits producteurs, salariés, ouvriers etc.)
Les premiers ont adhéré de leur plein gré (ou non mais ça fait leurs affaires au final) à la mondialisation, la politique des marchés, l'ouverture au monde, l'immigration, le cas échéant, la concurrence généralisée, L'UE qui légifère pour tout ça et l'Otan, censé la défendre contre les agressions extérieures. Les autres en face, s'en battent les steaks de l'UE, ils n'en veulent pas, ils sont de leurs pays et de leur terre avant d'appartenir à un monde qu'ils n'ont pas les moyens de visiter, les étrangers à donf, c'est voir leurs salaires déjà maigres encore chuter. Chacun son pragmatisme.
Pour ces derniers, le réchauffement climatique qui est avant tout le résultat de la politique des premiers, est secondaire par rapport à leur survie économique. ce qui est compréhensible. Qu'est ce qu'on en a à foutre d'un monde qui se désagrège si on est désagrégé déjà en fin de mois. Chacun pense, "après nous les mouches"...
Bref, la question est: Veut-on encore du libéralisme (qui fait l'affaire d'une petite partie de la société occidentale et des zélites mais pas du tout majoritaire)ou non?
Une révolution mondiale est-elle nécessaire pour le combattre (moi je crois que oui). Une guerre civile est-elle inévitable dans tout pays qui voudra s'en libérer (moi, je crois que oui, hélas.)
Mais Macron et Merckel prennent les devants et vont mettre le turbo pour sauver l'UE (donc leur néolibéralisme) lors des prochaines élections en faisant une alliance "sérieuse" (pacte d'Aix la Chapelle). Donc on voit bien que le combat à venir c'est les pseudos progressistes" (les néolibéraux européens) contre les populistes de partout. Les premiers instrumentalisant les migrants (signe de leur grande ouverture contre les "sans coeurs" populistes, tous classés à droite car dits "racistes", phénomène de nomenclature générale par lse tenants du pouvoir maastrichtien) mais le problème c'est ceci:
En Hongrie, comme en France, des manifestations pointent de toutes parts (Soros?), des gilets jaunes en quelque sorte, mais là, même si ils manifestent pour les mêmes raisons que les GJ français (taxes en tous genre, baisse du pouvoir d'achat, services publics privatisés), ils sont censés être gouvernés par un "nationaliste" qui fait fi de l'UE... Sauf que derrière ses postures populistes, Orban est un vrai "libéral" économique et adopte donc les GOPE européennes... Du coup les manifestants anti Orban sont pour l'UE... Bref, on n'est pas sorti de l'auberge.
Vois pas comment une alliance entre les gouvernements ou politiciens dits "populistes" peut être crédible si, au pouvoir, ils appliquent la politique européenne (économique notamment) qu'ils critiquent à côté. Fiasco en perspective qui risque de renforcer encore les partisans de l'UE, du pacte de Marakesh, des "bons progressistes" européens et signer l'arrêt de mort du Brexit.
J'ai l'impression qu'on n'en sortira que les pieds devant de ce racket organisé européen, de ce coup d'Etat organisé par "nos" politiciens et "nos" journalistes de merde il y a plus d'une dizaine d'années déjà.
Et le pire, c'est que, selon moi, tout ce cirque européen a été engendré pour qu'au final, il s'écroule comme un château de carte. Lorsqu'il n'existera plus une nation pour défendre son pré carré et ses habitants.
Prochain krach boursier, l'euro est atomisé... Et au profit de qui? Je vous le donne en mille... Car ce monde est en guerre (économique déjà) au cas où vous ne le sauriez pas. Mitterrand l'avait déjà dit mais c'est pire aujourd'hui.