Bonjour Stinger,
Je n'ai pas fait un patakès de voir mes horloges tourner à l'envers, tu sais ! ( Pour la teloche, j'ai compris le mécanisme en temps reel : le cerveau à la capacité d'anticiper quasi sur la teneur du speech que va faire un acteur par exemple, et comme il a une donnée inconsciente à faire sortir, il introjecte la bonne question au bon moment et ça colle avec la réponse, message à comprendre compris, service et TVA incluse! C'est une synchronicité induite, sans plus, avec un brin de parano - genre l'acteur vous regarde et semble attendre la répartie - - je le vois encore, c'était un western noir et blanc -)
Je suis allé voir un psy le lendemain et point barre ! Mais ça a fait psy quand même avec un petit malaise jusqu'au vacances, disons 3 mois ! Ce n'est pas anodin, mais effectivement une affaire d'adulte !
Entre parenthèse, ce qui m'a étonné, c'est que mon délire avec le " temps " ne l'étonnait pas du tout !
Bref, on est pas dans l'hypersensibilité et le petit " e " qui retourne toute la ville pour un ongle cassé, c'est ce que je voulais dire !
Concernant la prorogation que tu pointes donc de mon vécu, sa mise en perspective et sa nocivité probable sur ma descendance, c'est un probleme, au sens visualisation de " comment on va du point A au point B ! "
Là, il y a deux voies :
- on empoigne un bouquin d'analyse transactionnelle ou on épouse l'astrologie - pas l'holistique... - ...humaniste et on se laisse dériver au gré des transits, des affects et des atmosphères sociales : " tout est bien qui finit bien " " c'était mon chemin de vie " etc
Moi, le chemin de vie qui conduit à Auschwitz-Birkenau, si tu veux, ça me gène un peu...
- Soit à l'autre extrème, on admet que l'histoire des individus est faites de ces traumatismes, echecs ,accidents, rupture, deuil, qu'ils font parti de la vie et sont fondateurs d'avenir ! Qu'il n'y a pas à les maquiller ou en disculper les acteurs !
Et entre les deux, il y a toujours, " on va pas meler les enfants à cela ", c'est-à-dire toujours un raccommodage du réel, avec une fragmentation propre, qui va écrire un roman. Et le meilleur roman, c'est le roman à l'eau de rose, qui sent si bon, et qui fabrique aussi de parfaits imbéciles !
Là, dans deux cent ans, on y est encore, avec des générations qui se marchent sur leurs erreurs et sur la queue !
- Stinger a écrit:
- Lorsqu'on en vient au mains et à le violence psychologique s'est foutu.
Oui, certainement ! Mes parents ont divorcé sans un coup et sans une grossiereté, je crois, juste une menace " de lui écraser la tête " à ma mère ( et dans une phase très avancée de la séparation puisqu'il s'agissait de partage des biens ) ! Mais là, on avait un caractériel recensé !
En ce qui me concerne, il n'y a pas eu de violences psychologiques de ma part, mais des rétorsions physiques et psychologiques aussi ( mais moindres, parce que je ne sais pas faire ) ! Une défense passive, en somme et un maintien de l'équilibre de la situation ( qu'en bon macho
, je pensais qu'il me revenait ! ) !
Bon, je crois que le deuil est fait, mais il reste que ça ne profite pas aux enfants : sur le plan du projet, il me semble que la conjugalité est garante et nourrit et rend cohérent l'itinéraire d'un enfant éduqué conjointement, en somme ni par l'un ni par l'autre, mais par les deux, ce qui est un gage aussi d'autonomie et de liberté ! ( pour l'enfant et pour les parents, psychologiquement ! )
Sans compter que le miroir conjoint, évolutives de l'enfant/relativisation conjugale inter-couple est cassé, et qu'il me semble non seulement naturel et nourrissant, mais indispensable ! ! ! ! ( pour l'enfant et pour le couple ). ( Je ne compte pas la beauté existentielle de ce miroir, elle est dans le deuil )
Les cohortes séparées qui établissent des liens quasi maritaux avec leur progéniture ( je sais que je vais faire réagir ), désolé, moi, ça me fait vomir !
Le couple qui marche sur la violence au sein du couple, bien sûr qu'il ne peut en être question, mais le divorce avec enfant, à une époque ou les conjoints se choisissent, se donnent le temps, ont la possibilité de multiplier leurs expériences préalables, ...ça laisse rêveur ! ! ( je n'inclue pas les moyens contraceptifs pré, post, ni le constat que fait Zemmour dans " le premier sexe " et je ne dis pas si je le partage )
Le couple qui parvient à la violence, il faut que la violence cesse, point ! Elle aurait cessé en ce qui me concerne puisque je n'en étais pas l'auteur et que j'avais des arguments à faire valoir pour qu'elle cesse ! ( sans faire de casse ! ) ...mais bon, c'était une violence pré- " je tire la porte derrière moi " et de bon aloi dans les mains de la justice d'aujourd'hui ! ( à savoir que , pour la justice, les femmes sont victimes de la brutalité masculine par nature et que si on y ajoute un zeste de rapport de milieux sociaux à une strate d'écart dans le mille-feuille français, l'homme a tout interêt à fermer sa gueule s'il veut revoir son gamin ! )