L'Opération Delego [1] est une importante enquête internationale de maintien de l'ordre [2] lancée en 2009, qui a démantelé un réseau international de pédophiles qui exploitait un site Internet sur invitation nommé Dreamboard qui présentait des incitations pour des images d'abus sexuels violents sur de jeunes enfants de moins de 12 ans , y compris les nourrissons. Seulement 72 accusations ont été déposées contre les quelque 600 membres de Dreamboard en raison du cryptage étendu impliqué. Les membres devaient télécharger du nouveau matériel au moins tous les 50 jours pour conserver leur accès et rester en règle.

L'Opération Delego est une enquête dérivée de pistes développées dans le cadre de «l'Opération Nest Egg», la poursuite d'un autre groupe en ligne dédié au partage et à la diffusion de pornographie enfantine. L'opération Nest Egg était une enquête dérivée développée à partir de pistes liées à une autre enquête internationale, «Operation Joint Hammer», qui visait des réseaux transnationaux de trafic de pornographie juvénile. [3] Des dizaines d'agences d'application de la loi ont été impliquées dans le monde entier dans Delego, [4] y compris Eurojust, et des arrestations ont été effectuées sur les cinq continents. [5] Vingt des personnes accusées, cependant, ne sont connues que par leurs identifiants Internet, et en tant que telles ont été individuellement accusées comme John Does et sont toujours en liberté. Cependant, certains des actes d'accusation ont été rendus publics en août 2011 et les noms de certaines des personnes impliquées dans Dreamboard sont rendus publics.

La secrétaire du Département de la sécurité intérieure des États-Unis, Janet Napolitano, a déclaré lors d'une conférence de presse que "le conseil d'administration a peut-être été le vecteur de la distribution de jusqu'à 123 téraoctets de pornographie juvénile, ce qui équivaut à peu près à 16 000 DVD", ce qui en fait le plus gros enfant du DHS buste porno dans son histoire. Lancée en 2009 par les forces de l'ordre fédérales, l'opération Delego a abouti à l'arrestation de 52 personnes dans 14 pays dont le Canada, le Danemark, l'Équateur, la France, l'Allemagne, la Hongrie, le Kenya, les Pays-Bas, les Philippines, le Qatar, la Serbie, la Suède et la Suisse, selon au procureur général du ministère de la Justice des États-Unis, Eric Holder. En outre, selon les agents fédéraux, alors que les serveurs de Dreamboard étaient situés à Shreveport, en Louisiane, les principaux administrateurs du site se trouvaient en France et au Canada.