@Maldo, merci de ton témoignage ....
Quel est donc le rôle de la "volonté" dans cette période ? où tu emploies souvent dans le 2ème paragraphe : "je voulais" comme une sorte de défi ? tu voulais la maitrise ? ....
Justement, peut-on maitriser cette maison XII ? maison du bilan, où le résultat (positif ou négatif-comme en comptabilité-) germera comme une graine dans la maison qui suit : la I...où le bélier dit : "je suis"....
Intéressante cette maison XII....sans doute parce qu'elle est secrète....

PS :Maldo, tu n'es pas obligé de répondre.....si je te semble un peu indiscrète....ou bien si je suis à côté de la plaque....je suis d'une grande curiosité lorsqu'il s'agit d'astrologie et de sa recherche.....

Maldoror, s'attacher en restant à bonne distance, juste c'qui faut pour que ce ne soit pas trop fade (je suppose) et maintenir la chose sous contrôle quand on est un passionné... Respect à vie

Salut Maldo, j'avais pas vu ta réponse, merci de t'être déshabillé
Intéressant ce que dit Violette sur la maitrise de cette maison 12...
Y'a quand même eu de sacrés chamboulements à cette époque en tous cas..

La dernière rupture dont tu parles semble correspondre au transit de Neptune sur le FC, Neptune venant de la 12... Tout un jeu entre ces deux secteurs (4-12) dans ton TN...

lilith13 a écrit:

Salut Maldo, j'avais pas vu ta réponse, merci de t'être déshabillé
Intéressant ce que dit Violette sur la maitrise de cette maison 12...
Y'a quand même eu de sacrés chamboulements à cette époque en tous cas..

La dernière rupture dont tu parles semble correspondre au transit de Neptune sur le FC, Neptune venant de la 12... Tout un jeu entre ces deux secteurs (4-12) dans ton TN...

Dernière rupture (avec le recul la plus importante car c'est avec cette personne que j'ai vécu le plus longtemps de toute ma vie) mai 2014. avait déjà dépassé la cuspide maison 4 si j'ai bon souvenir. Il tempait depuis un moment. Comme double carré qui a dû happer une planète ou l'autre au passage...

Oui en mai 2014, Neptune dans ta 4 près de ton soleil.
Saturne à l'asc opposé Lune taureau sur ton descendant.
Grand carré en signes cardinaux qui touchaient ton Mars capri (Maitre de l'asc, du NN, et de la en 12).
+ Je vois justement que le NN venait de passer dans ta 12 sur ta conjonction NN, Jupi, Neptune.... Y'a un truc avec cette conjonction et les changements de cap. Elle est au NN... le chemin de vie...

Oui, tous ces astres de merde se sont ligués en même temps contre moi pour piétiner mon "bel amour joli", snirf!

Maldoror a écrit:

Oui, tous ces astres de merde se sont ligués en même temps contre moi pour piétiner mon "bel amour joli", snirf!

La vie réserve plein de surprises... Uranus va titiller vénus sous peu...et bientôt la lune sur le descendant...
(Cette vénus déjà bien uranienne).

Violette a écrit:

@Maldo, merci de ton témoignage ....
Quel est donc le rôle de la "volonté" dans cette période ? où tu emploies souvent dans le 2ème paragraphe : "je voulais" comme une sorte de défi ? tu voulais la maitrise ? ....
Justement, peut-on maitriser cette maison XII ? maison du bilan, où le résultat (positif ou négatif-comme en comptabilité-) germera comme une graine dans la maison qui suit : la I...où le bélier dit : "je suis"....
Intéressante cette maison XII....sans doute parce qu'elle est secrète....

PS :Maldo, tu n'es pas obligé de répondre.....si je te semble un peu indiscrète....ou bien si je suis à côté de la plaque....je suis d'une grande curiosité lorsqu'il s'agit d'astrologie et de sa recherche.....

C'est à dire qu'on essaie de ne pas recommettre les mêmes erreurs d'une relation l'autre. Donc Oui, naïvement comme le dit Navane , je m'étais mis dans la tête que je pouvais certes aimer (sur ce coup là, je me voyais plus comme amant en fait) mais avec un certain détachement pour ne pas me sentir "cueilli" si l'affaire venait subitement à se désosser. Chat échaudé etc.

Il n'y a en réalité que soi qu'on berne, chassez le naturel etc.

J'ai dû, d'autant plus m'attacher (c'est aussi pour ça que ça m'a fort contrarié) qu'on a eu un enfant ensemble (moi-même n'ayant pas connu mon père, je pouvais difficilement "quitter" après ça. C'est elle qui l'a fait pour moi. Tout ça avant que je ne rencontre l'amour de ma vie, jusqu'ici, ancien coup de foudre retrouvé 12 ans plus tard----> et perdu comme j'ai dit en 2014 (même si je lui en veux car je la vois comme la traîtrise personnifiée, une partie de moi est toujours attaché à elle pour ec qu'elle avait de meilleur. Et jusqu'ici, on est resté en bons termes, ce que je pensais impensable)

Maldoror a écrit:

Voici un poème un poil baudelairien écrit jadis qui, avec le recul, "sonne" un peu maison douce. Brouillard, mystère, onirisme, luxe, calme et volupté...

NUITS ECARLATES

Les nuits s’écartent, houleuses, sous le frisson voilé
Jusqu’à ces nuées d’ouate de la voûte lactée
Le soleil, prisonnier par l’antre des ténèbres
Postillonne quelqu’étoiles dans l’entrelac funèbre

C’est la vie qui dissout ces languissements fluides
Où les causes perdues embrassent les morbides
Certitudes celées au bandeau de pirate
La clarté, peu à peu, redevient disparate

Point ne sert d’être grand clerc dans ce charivari
De nuances où le clair le dispute à l’obscur
Pour y voir notre âme dont l’inflexion impure

Se plaît à mieux masquer nos espoirs de luxure
Et nos rêves d’enfant à jamais engloutis
Par cette nuit lumineuse qu’on appelle la vie.

Sombre beauté de ce poème aux thèmes typiquement baudelairiens...

il m"évoque ce poème à propos du "Crépuscule" avec la tombée du jour si équivoque (lorsque des personnages douteux commencent à hanter les rues) et avec la personnification de la nuit... La Nuit dont Baudelaire fait une Allégorie: "Ecoute, ma chère, la douce Nuit qui marche..." lorsque le poète lui demande de faire taire sa douleur ("Sois sage, ô ma douleur, et tiens toi + tranquille"...)

Il me fait penser aussi à ces brouillards comme dans une métaphore filée des yeux avec le ciel, avec ces "ciels brouillés à travers les larmes" ....
et aussi à la grande cathédrale que le poète évoque dans le poème des correspondances où les sons, et les parfums se répondent...
PS les citations ce sont pas forcément exactes, c'est juste de mémoire... j'ai juste fait un effort, sans livre et sans notes (tout est dans l'un de mes 276 cartons cachés au fin fonds de ma cave...- oui un ado qui a participé au déménagement s'est amusé à les compter... pas mal de livres là-dedans et aussi de cours avec ma maison IX chargée... oups un hors-thème... encore un coup de Neptune! j'espère que personne ne me lancera d'anathème!
ce serait dommage dans un forum voué à l'étude des thèmes )

Moi, en tout cas, je thème

Maldoror a écrit:

Moi, en tout cas, je thème

Rappel : lire les aspects du jour de février.....

Bien vu Violette!

Je me sens l'âme en vacances...

Maldoror,

Profitons donc d'une Invitation au Voyage... ou d'une simple invitation à la plage (mais dans les îles par ce temps digne de Saturne!)

au moins dans une île paradisiaque. Prenons un petit verre pour commencer... sous les palmiers et les cocotiers...

... là où tout n'est que beauté, "calme et volupté"...

même si j'ai un peu peur que tu ne dédaignes mes rondeurs... bien vénusiennes. Alors tant pis, il ne me reste qu'à m'éloigner et jouer dans les vagues...
vers le coucher de soleil...

Je pars donc sur la plage tel un "serpent qui danse" avec un léger déhanché féminin... avec un cœur qui soupire...dans l'harmonie du soir.
Il me semble que je suis prise de vertiges, tout se balance,... le crépuscule survient...
Il ne me reste pour tout soleil qu'un merveilleux souvenir, un miraculeux désir, celle d'une valse à deux dont l'image disparaît peu à peu dans l'air du soir...

ileautresor a écrit:

même si j'ai un peu peur que tu ne dédaignes mes rondeurs... bien vénusiennes

?

Ah mais non, j'adore ça, entre autres ( )

******

Alors au crépuscule, sous le doux ressac des vagues et la stridulation lancinante des cigales, "il" acheva son Banyuls d'un trait; se leva et d'une voix grave, forte, puissante, se mit à déclamer :


Que tu me plais dans cette robe
Qui te déshabille si bien,
Faisant jaillir ta gorge en globe,
Montrant tout nu ton bras païen !

Frêle comme une aile d'abeille,
Frais comme un coeur de rose-thé,
Son tissu, caresse vermeille,
Voltige autour de ta beauté.

De l'épiderme sur la soie
Glissent des frissons argentés,
Et l'étoffe à la chair renvoie
Ses éclairs roses reflétés.

D'où te vient cette robe étrange
Qui semble faite de ta chair,
Trame vivante qui mélange
Avec ta peau son rose clair ?

Est-ce à la rougeur de l'aurore,
A la coquille de Vénus,
Au bouton de sein près d'éclore,
Que sont pris ces tons inconnus ?

Ou bien l'étoffe est-elle teinte
Dans les roses de ta pudeur ?
Non ; vingt fois modelée et peinte,
Ta forme connaît sa splendeur.

Jetant le voile qui te pèse,
Réalité que l'art rêva,
Comme la princesse Borghèse
Tu poserais pour Canova.

Et ces plis roses sont les lèvres
De mes désirs inapaisés,
Mettant au corps dont tu les sèvres
Une tunique de baisers.

(Théophile Gautier)

sinon pour répondre à ta question, mais pas de à ma connaissance...
quoiqu'un peu timide avec (orbe un peu large)

__________________________________________


Je boirais à mon tour quelques lampées d'un cocktail composé de grenadine, de jus d'ananas et de rhum blanc: celui qu'on appelle l'"ouragan" à la Nouvelle Orléans
t'inviterais donc à regarder ensemble le soleil couchant...

et je te regarderais ensuite dans les yeux...

"Tes yeux sont si profonds qu'en me penchant pour boire.
J'ai vu tous les soleils y venir se mirer.
S'y jeter à mourir tous les désespérés.
Tes yeux sont si profonds que j'y perds la mémoire." - Aragon-

mais, trop timide pour poursuivre, je baisserais ensuite les yeux un instant...

Pourquoi de tes regards percer ainsi mon âme ?
Baisse, oh ! baisse tes yeux pleins d'une chaste flamme :
Baisse-les, ou je meurs.
Viens plutôt, lève-toi ! Mets ta main dans la mienne,
Que mon bras arrondi t'entoure et te soutienne
Sur ces tapis de fleurs.

............................................

Aux bords d'un lac d'azur il est une colline
Dont le front verdoyant légèrement s'incline
Pour contempler les eaux ;
Le regard du soleil tout le jour la caresse,
Et l'haleine de l'onde y fait flotter sans cesse
Les ombres des rameaux.

Entourant de ses plis deux chênes qu'elle embrasse,
Une vigne sauvage à leurs rameaux s'enlace,
Et, couronnant leurs fronts,
De sa pâle verdure éclaircit leur feuillage,
Puis sur des champs coupés de lumière et d'ombrage
Court en riants festons.

Là, dans les flancs creusés d'un rocher qui surplombe,
S'ouvre une grotte obscure, un nid où la colombe
Aime à gémir d'amour ;
La vigne, le figuier, la voilent, la tapissent,
Et les rayons du ciel, qui lentement s'y glissent,
Y mesurent le jour.

La nuit et la fraîcheur de ces ombres discrètes
Conservent plus longtemps aux pâles violettes
Leurs timides couleurs ;
Une source plaintive en habite la voûte,
Et semble sur vos fronts distiller goutte à goutte
Des accords et des pleurs.

Le regard, à travers ce rideau de verdure,
Ne voit rien que le ciel et l'onde qu'il azure ;
Et sur le sein des eaux
Les voiles du pêcheur, qui, couvrant sa nacelle,
Fendent ce ciel limpide, et battent comme l'aile
Des rapides oiseaux.

L'oreille n'entend rien qu'une vague plaintive
Qui, comme un long baiser, murmure sur sa rive,
Ou la voix des zéphyrs,
Ou les sons cadencés que gémit Philomèle,
Ou l'écho du rocher, dont un soupir se mêle
À nos propres soupirs.

(Lamartine va à la mer)

Puisqu'il en est ainsi...

je me tourne donc dans tes bras et je me love dans tes bras

"Green
Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches
Et puis voici mon coeur qui ne bat que pour vous.
Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches
Et qu'à vos yeux l'humble présent soit doux.

J'arrive tout couvert encore de rosée
Que le vent du matin vient glacer à mon front.
Souffrez que ma fatigue à vos pieds reposée
Rêve des chers instants qui la délasseront.

Sur votre (poitrine) laissez rouler ma tête
Toute sonore encor de vos derniers baisers;
Laissez-la s'apaiser de la bonne tempête,
Et que je dorme un peu puisque vous reposez." - Verlaine -

PS j'ai remplacé les mots "jeune sein" par poitrine qui convenait mieux dans le contexte ...

Donne-moi tes mains pour l'inquiétude
Donne-moi tes mains dont j'ai tant rêvé
Dont j'ai tant rêvé dans ma solitude
Donne-moi tes mains que je sois sauvé

Lorsque je les prends à mon pauvre piège
De paume et de peur de hâte et d'émoi
Lorsque je les prends comme une eau de neige
Qui fond de partout dans mes main à moi

Sauras-tu jamais ce qui me traverse
Ce qui me bouleverse et qui m'envahit
Sauras-tu jamais ce qui me transperce
Ce que j'ai trahi quand j'ai tresailli

Ce que dit ainsi le profond langage
Ce parler muet de sens animaux
Sans bouche et sans yeux miroir sans image
Ce frémir d'aimer qui n'a pas de mots

Sauras-tu jamais ce que les doigts pensent
D'une proie entre eux un instant tenue
Sauras-tu jamais ce que leur silence
Un éclair aura connu d'inconnu

Donne-moi tes mains que mon coeur s'y forme
S'y taise le monde au moins un moment
Donne-moi tes mains que mon âme y dorme
Que mon âme y dorme éternellement.

(Tu connais l'auteur, je crois )

C'est magnifique ce poème, ce qui se poète ?? Toi ???

j e ne connais pas le poème... mais je dirais que c'est sûrement Aragon... d'après le rythme, la thématique...

merci

Que ce soit dimanche ou lundi
Soir ou matin minuit midi
Dans l'enfer ou le paradis
Les amours aux amours ressemblent
C'était hier que je t'ai dit
Nous dormirons ensemble

C'était hier et c'est demain
Je n'ai plus que toi de chemin
J'ai mis mon cœur entre tes mains
Avec le tien comme il va l'amble
Tout ce qu'il a de temps humain
Nous dormirons ensemble

Mon amour ce qui fut sera
Le ciel est sur nous comme un drap
J'ai refermé sur toi mes bras
Et tant je t'aime que j'en tremble
Aussi longtemps que tu voudras
Nous dormirons ensemble.

Aragon

Magnifique tous ces poèmes, merci.
Maldo première fois que je te vois baisser la garde, merci aussi.

Je ne sais plus qui a dit "vivre c’est apprendre à aimer" mais je suis complètement d'acc avec ça ...

Tout est magnifique, cet écho entre vos réponses poétiques.... Un vrai moment de douceur, de Beauté. Ça fait du bien.

Merci à vous 2, ileautresor et Maldoror

Depuis l'temps que j'le dis pour le fond plus rond de Maldoror...

Je rejoins Navane, oui, cela fait du bien toute cette poésie....Une certaine logique avec toutes ces planètes actuelles en poissons-relation avec la XII- on ne sort pas du sujet....

Ileautrésor , le poème de Prévert (que j'adore) a été mis en musique par Joseph Kosma, et chanté par Yves Montand, notamment dans le film "les Portes de la nuit"....dont le fil conducteur de l'histoire est "le Destin" ....
Pour les ceuzzz qui aiment les films anciens en noir et blanc......avec une belle histoire.......

Chouette tous ses poèmes !! Belle initiative en ces temps neptuniens...

Le premier qui me vient à l'esprit :

Tristesse

J'ai perdu ma force et ma vie,
Et mes amis et ma gaieté;
J'ai perdu jusqu'à la fierté
Qui faisait croire à mon génie.

Quand j'ai connu la Vérité,
J'ai cru que c'était une amie ;
Quand je l'ai comprise et sentie,
J'en étais déjà dégoûté.

Et pourtant elle est éternelle,
Et ceux qui se sont passés d'elle
Ici-bas ont tout ignoré.

Dieu parle, il faut qu'on lui réponde.
Le seul bien qui me reste au monde
Est d'avoir quelquefois pleuré.

Alfred de Musset

En réponse à ton poème Lilith13:

Un poème que j'ai vu pour la 1ère fois en Belgique... affiché dans un lieu où je m'étais mise à l'abri... alors que j'étais perdue, que je cherchais comment rentrer en France...
Une amie n'avait aps été au rendez-vous 0 Bruxelles et l'un de ses mais m'avait hébergée quelques jours jusqu'à ce qu'on se dispute.. et voilà, j'ai fini par trouver un train mais aps tout de suite...


La nuit n'est jamais complète.


"La nuit n'est jamais complète.
Il y a toujours puisque je le dis,
Puisque je l'affirme,
Au bout du chagrin,
une fenêtre ouverte,
une fenêtre éclairée.
Il y a toujours un rêve qui veille,
désir à combler,
faim à satisfaire,
un cœur généreux,
une main tendue,
une main ouverte,
des yeux attentifs,
une vie : la vie à se partager.

Paul Éluard.