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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Digressions Neptuniennes Dim 1 Fév - 15:47 | |
| Dans les tourments de l’empathie je me perds, soumise à tant d’émotions contraires. Balloté dans les courants d’indéfinissables sensations, mes formes me délaissent pour s’accaparer les caractères de mes environs. Je suis tantôt lui ou elle, ces inconnus, ces étrangers ou ces proches qui s’attardent en ritournelle, dans mes pensées informelles. Perdue dans les rêves indistincts de ces « chacun » qui me bouleversent, je ne suis plus qu’un pantin désincarné, une suite de composites qui se modifient sans fin et s’altèrent en paresse. N’y a-t-il point d’ancre intérieure à laquelle me raccrocher, afin de n’être plus cette girouette insensée, changeant de direction à longueur de journée ? Me faut-il aimer les autres jusqu’à me dissoudre en leurs destins, disparaître derrière cette succession de désirs sans identité mais auxquels je réponds si bien ? J’ai peur et tout s’éteint, ne demeure plus que ce flou qui m’étreint. Ai-je existé dans les eaux de ma solitude ou m’en suis-je échappée, voyant là une sortie pour expérimenter toutes les latitudes de la sensibilité ? Suis-je une voleuse d’états, vide de sens et sans boussole, m’accrochant à tout autre que moi pour ne pas être absorbée par le sol ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Digressions Neptuniennes Dim 1 Fév - 16:00 | |
| ça me fait penser aux oppositions comme éventuel synonyme d'oubli de soi. |
| | | vivi
| Sujet: Re: Digressions Neptuniennes Dim 1 Fév - 16:18 | |
| c'est magnifique, |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Digressions Neptuniennes Dim 1 Fév - 17:30 | |
| trés joliment exprimé, l'empathie est trés thérapeutique pour les personne qui la resoivent mais celuis qui la ressent, luis, ce fait influencé, c'est un méchanisme normal qu'on appelle l'instint grégaire . j'ai lu hier que les individu qui ressentait une liberté perdu (je sait pas si ça te parle) ont tendence a la réactance, qui est l'infirmation d'une différence individuel pour retrouvé "un sentiment de liberté" . magnifique la carte :) lune en poisson carré a sont maitre a l'asc qui rétrograde : l'identité ? :sextil: a MC (et maitre du MC) et la lune trigone au maitre d'asc. tous ce qui est de l'orde du travail pourait t'aider mais je n'arrive pas a cerné ce mercure en lion en 8 qui rétrograde. il y as vraiment une notion d'évolution, de changement, de crise dans ton TN je trouve. 2 maitre d'angle avec le noeux nord en scorpion et le soleil en 8. l'individualité est très impotente pour une lionne...et la c'est la crise du coup, en lien avec l'asc. pour les solution je séche, mais des fois j-i repense et je trouve... ou alors quelle qu'un d'autre la trouvera ^^ |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Digressions Neptuniennes Dim 1 Fév - 17:39 | |
| En écho à ton com, Mael21.
Neptune, c'est tout et c'est rien.
Neptune (et le Neptunien) peut te faire décoller, t'emmener vers quelque chose de vaste, plus vaste que toi, te faire toucher l'infini. Peut-être que tu tutoieras les Anges avec lui. Un bien-être absolument inouï s'empare de toi. De la douceur comme jamais tu en as eu. Difficile de se défaire de ce trouble divin et d'en revenir lorsque tu y as goûté. Il peut te faire vibrer comme jamais tu n'as vibré. Il est dépassement de soi, tu te transcenderas avec lui. Tu vas au bout de chaque centimètre carré de ton âme. Presque comme si tu la caressais, dans le creux de tes mains. Tu es alors tout. Le Vénusien charme, le Neptunien ne joue pas sur ce tableau. Souvent il n'a pas conscience de ce qui émane de lui. Il se fuit lui-même, peut-être. Mélange les deux, pfiou..., un cocktail de torture par le cœur lol. Pourtant, curieusement, il voit, sent et ressent ce que personne ne voit. C'est là, quelque part en lui, quelque chose le crie en lui. Pas si coupé de la réalité qu'on le croit. Le silence l'apaise. Son caviar : les quelques secondes où, dans l'obscurité et le silence total, il a l'impression que chacune des cellules qui font son être sont sur le point de se dissoudre. La solitude ne l'effraie absolument pas, c'est une sorte de résidence secondaire. Romantique ? Oui, jusqu'au bout de son âme. Peur ? Jamais...
Dingue ? Oh oui, quand tu passes au Neptunien qui s'oublie. Celui qui née de l'abnégation. Quand il se nie, qu'il ne pense qu'à l'Autre, qu'il veut combler et dont il va éponger toutes les peines (si peines, il y a). Il va les boire, s’enivrer de la douleur, se pensant...non !...sur de pouvoir éteindre le feu qui habite l'Autre. Cet Autre qu'il a vu comme il aimerait qu'il soit et non comme il est réellement. L'arracher à ses limites. Il se perd, se laisse glisser, aspiré lentement par je ne sais quel puits sans fond. Confusion des sens. Confusion d'essences. Perte alors d'identité ; lui c'est moi, moi c'est lui. Je donne tout, il prendra tout. Moi c'est alors rien. Neptune, c'est plus rien. Tu n'es alors que débordement de vide, effacée. Une illusion de toi-même. Tu détestes alors les Anges, qui n'étaient en fait que les prémisses de l'enfer. Ton âme ? Éteinte. Son étendue ? Une impasse. Les silences ? Cacophoniques.
Tout et rien. |
| | | mitsouko43
| Sujet: Re: Digressions Neptuniennes Dim 1 Fév - 17:50 | |
| Merci pour vos textes, Mael et Navane. Je n'aime pas subir l'influence de cette planète. Cette dissolution m'exaspère. Pourtant, je suis un signe d'Eau et j'ai une Conjonction Vénus-Neptune.
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| | | Jraf
| Sujet: Re: Digressions Neptuniennes Dim 1 Fév - 18:34 | |
| très joli texte Mael, en tout cas, pour le style (et les assonances) tu es championne! EN maison égales, tu es soleil/Mars lion en VIII, donc transformation pour t'imposer. Le T carré Neptune - Lune Vénus, avec Neptune à l'AS donne l'infini des possibles, tu sauras surement en choisir un |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Digressions Neptuniennes Dim 1 Fév - 22:00 | |
| Bravo Mael, très beau texte en effet |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Digressions Neptuniennes Lun 2 Fév - 17:57 | |
| Electrode, C’est vrai que cette théorie mérite d’être étudiée, mais je ne suis pas certaine que ce soit l’effet de l’opposition qui amène ce sentiment de dépersonnalisation au contact des environnements. Deux énergies qui se contrarient se compensent l’une vis-à vis de l’autre, exacerbent leurs différences et stigmatisent leurs ressemblances. J’ai la sensation que cela peut entrainer un sentiment d’absurdité dans lequel on s’oublie effectivement, mais cela ne signifie pas pour autant que l’on soit amené par ce processus, à se perméabiliser au point de ne plus être en mesure de définir les contours de sa personnalité. Au contraire, l’opposition pourrait même contribuer à faire ressortir des tempéraments forts contrastés. Après, je n’ai pas vraiment pris le temps de réfléchir profondément à la question, je te fais part là d’une impression qui n’est peut être pas justifiable. Merci Vivi ! Enfin, j’ai essayé de donner une forme « artistique » à des impressions qui dans le fond sont très mélancoliques. C’est assez difficile d’émerger de ces sentiments, alors peut-être que l’expression est une alternative thérapeutique. Nous verrons bien… Blacksnake, L’infirmation de la différence individuelle, c’est une chose qui m’apparaît idéale, pourtant j’ai l’impression qu’elle ressemble à un absolu inatteignable dès lors qu’elle concerne des êtres incarnés. Le simple fait d’être l’aboutissement de multiples brassages génétiques fait de nous les héritiers de spécificités d’espèces qui s’affinent à travers le lignage, évoluent ou dégénèrent en fonction du patrimoine informationnel dont nous sommes les dépositaires. De plus, nos expériences sont façonnées par des situations particulières que nous avons vécues au travers d’un point de vu distinctif et corrélé par l’enchaînement de conditionnements spécifiques que nous avons subi depuis notre conception. N’est-il pas illusoire de croire que nous pouvons nous départir de cela quand bien même notre perméabilité nous amène à faire l’expérience des autres et de l’environnement que nous ressentons en nous ? Je ne sais pas, j’aimerais y croire, mais l’illusion n’est jamais vraiment loin avec ce type de concepts. Pour répondre à certaines notions que tu as soulevé, justement, je n’ai pas la sensation que l’individualité soit importante. Pour ma part en tout cas, je l’envisage comme un handicape qui empêche le dépassement de soi. L’individualité est quelque chose de défini, de fini et cela m’apparaît effrayant d’être ainsi cristallisée dans l’unique, ça ressemble à un cauchemar dans lequel la solitude s’épand dans le néant. Bien sûr, je ressens le besoin d’exister, mais je ne peux expérimenter cela sans les autres, c’est eux qui donnent du sens à mon vécu, orientent mes choix conscients et inconscients, sans eux je ne suis rien, inutile, vide. La crise identitaire à lieue lorsque je me retrouve avec cette sensation de ne servir à rien, d’être comme une potiche qui prend la poussière dans un coin et n’aide personne. Vivre pour moi-même m’apparaît futile et sans intérêt et lorsque l’on voit ce qu’ont fait à l’humanité les grands dirigeants qui ne vivaient que pour eux même, cela me conforte dans l’idée que c’est le réservoir d’un mal incurable. Enfin, merci de t’être penché sur la question, c’est vraiment sympa à toi. Je trouve tes interventions sur le forum de plus en plus pertinentes et documentées, tu évolues rapidement, c’est remarquable. on sent la passion et c'est émulateur. Nanvane, Merci pour ton témoignage qui complète le sujet et l’étoffe agréablement. J’apprécie particulièrement cette phrase : « Tu n’es alors que débordement de vide, effacé. » Elle traduit quelque chose que je ressens souvent et que je n’étais pas certaine de pouvoir exprimer. Mitsouko, Je comprends que cette dissolution puisse t’être exaspérante, mais elle revêt également un côté salutaire dans lequel on transcende ses particularismes pour toucher à des notions universelles et fédératrices. A mon sens cela peut-être autant un avantage qu’un inconvénient, tout dépend de ce que l’on est en mesure d’accepter. J’ai l’impression toutefois que les « neptuniens » sont capables d’accepter un peu près tout, même ce qui les conduit à éteindre leur instinct de survie. Le bien commun l’emporte sur le bien-être personnel. Je ne sais pas si j’ai raison mais je souhaite croire que c’est en pensant ainsi que l’humanité s’élèvera. Jraf, Merci pour ton appréciation, ça me touche . J’utilise la domification Koch avec laquelle je trouve que les résultats sont assez parlants et effectivement, Mercure, le Soleil et Mars, y sont en maison VIII. Il faut aussi remarquer qu’avec cette domification Verseau et Lion sont des signes interceptés. Pour ce qui est de choisir, c'est quelque chose d'assez délicat pour moi, ce sont souvent les circonstances qui me poussent à prendre des directions, mais je fais rarement des choix personnels. Il y a là les attraits symptomatiques d'un manque de volonté chronique qui m'empêche de garder une ligne de conduite stricte. Je suis sujette à la vacillation, au scepticisme et il m'est plus facile de relever des défis impersonnels... Merci Sara , ton commentaire me va droit au cœur. |
| | | Anita
| Sujet: Re: Digressions Neptuniennes Lun 2 Fév - 19:27 | |
| Bonsoir Mael j'ai trouvé ton texte trés beau et trés touchant je t'ai écrit un post ce matin que j'ai finalement effacé me disant que tu étais peut être dans une démarche poétique, artistique sans forcément attendre d'avis... mais au vu de tes réponses et comme ça me travaille toujours bah je réitère voilà je trouvais que d'avoir pu si bien exprimer et décrire ce qui te traverse montre au contraire que tu n'es pas noyée dans cet océan neptunien et montre aussi une grande lucidité vis à vis de toi-même et une force intérieure ... exprimer: "mettre au dehors de soi" pour déjà prendre du recul, définir les choses par des mots pour leur donner forme, et pour ça je trouve que tu as un certain talent d'écriture m'dame Dans ton thème, et je demande indulgence de ta part , Neptune à l'ascendant opposé Venus Cancer et Lune en Poissons c'est sur que ça fait bcp d'eau tout ça et bcp de sensibilité, de perméabilité aux ambiances et aux gens ... et il y a peu de terre... - Mael21 a écrit:
- N’y a-t-il point d’ancre intérieure à laquelle me raccrocher
- Citation :
- m’accrochant à tout autre que moi pour ne pas être absorbée par le sol
on est dans la thématique de l'ancrage qui me fait penser à ton NN en IV en Taureau dans ce travail de rechercher son propre centre, ne compter que sur soi-même d'une certaine façon pour acquérir ce sentiment de sécurité interne (il revient bcp celui-là dans mes posts j'ai l'impression ) "pour ne pas être absorbée par le sol" pourquoi ? (c'est pas forcément pour que tu me répondes, juste des pistes possibles) est-ce que ça peut faire peur et pourquoi ? que veut dire être absorbée par le sol ? est ce s'incarner réellement dans la matière ? Peut être, si tu ne le fais déjà, que tout ce qui peut te permettre d'être en lien avec l'élément Terre peut t'aider à te ressourcer, (la campagne, l'argile, jardinage ?) peut être aussi les techniques corporelles, les massages, l'esthétique, le soin au corps pourraient t'orienter vers ce sentiment d'ancrage et d'être "défini" dans un corps... Tes planètes en Lion m'évoque aussi la dimension d'expression artistique dans une recherche intérieure en VIII, ça peut passer par l'écriture avec Mercure R... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Digressions Neptuniennes Lun 2 Fév - 19:41 | |
| Coucou Mael... c'est une "crise poissonnière" ou le "syndrome de la méduse"(que je viens d'inventer au passage)? Que tu sois dans l'indifférencié ou dans le différencié, ce qui compte c'est d'être heureux et détaché des phénomènes de la souffrance... car tous ces phénomènes et ces illusions ne sont que des prétextes pour élever notre état d'esprit et maintenir le bonheur en soi. Maintenant, si tu dois écrire des poèmes pour y parvenir, cela me semble être une bonne voie. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Digressions Neptuniennes Lun 2 Fév - 19:57 | |
| Mael21> tu a toucher la vérité droit au coeur, c'est sur qu'un alienne parmis des homme souffrirait car les point commun entre les personne sont la base du sentiment d'union, indispensable a tout étre heureux et accomplie. mais ce la est absolu justement ^^ je retrouve encore une foi les nuance de l'équilibre. |
| | | mitsouko43
| Sujet: Re: Digressions Neptuniennes Lun 2 Fév - 20:08 | |
| Merci d'avoir répondu à mon message, Mael. "Mitsouko, Je comprends que cette dissolution puisse t’être exaspérante, mais elle revêt également un côté salutaire dans lequel on transcende ses particularismes pour toucher à des notions universelles et fédératrices. A mon sens cela peut-être autant un avantage qu’un inconvénient, tout dépend de ce que l’on est en mesure d’accepter. J’ai l’impression toutefois que les « neptuniens » sont capables d’accepter un peu près tout, même ce qui les conduit à éteindre leur instinct de survie. Le bien commun l’emporte sur le bien-être personnel. Je ne sais pas si j’ai raison mais je souhaite croire que c’est en pensant ainsi que l’humanité s’élèvera." Oui, j'ai souligné le passage qui provoque mon exaspération et surtout une forme d'inquiétude. Je suis très littéraire, très sensible et un peu idéaliste. J'ai vécu il y a quelques années un transit Neptunien qui m'a entrainée dans des expériences troubles. J'ai béni mon instinct de survie qui m'a aidé. J'aime la sensibilité et l'empathie de Neptune mais point trop n'en faut (mon Saturne est en Taureau en Opposition à Neptune ) J'apprécie la qualité littéraire de tes messages. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Digressions Neptuniennes Mar 3 Fév - 10:57 | |
| MAEL21, véritable délice que celui de te lire... Révérence d'une neptunienne |
| | | Angèle
| Sujet: Re: Digressions Neptuniennes Mar 3 Fév - 13:24 | |
| Maëlle
Ce témoignage est poignant. Une nouvelle fois, tu allies admirablement finesse de la forme avec force du propos.
J'ai l'impression que tu es dans une telle ouverture intellectuelle et émotionnelle que tu captes tout ce qui t'entoure. Reste à savoir si tu subies cette hyper-réceptivité ou si tu la cultives....
Peut-être possèdes-tu des facultés "hors-normes" ou du moins de hautes capacités qui te font parfois sentir en décalage par rapport aux autres, ce qui t’amènerait alors à vouloir te les accaparer afin de réduire cette distance troublante? As-tu une particularité que tu ne souhaites pas incarner ? Peut-être ressens-tu une soif insatiable d'expériences, de partages, de créativité qui ne se trouve jamais apaisée ? Une frustration de n'être jamais rassasiée ?
Toutes ces questions ne sont que des pistes de réflexion émanant de ma propre subjectivité, elles ne nécessitent pas de réponses, tu en feras ce que tu en voudras.
Le piège de l'empathie est de se perdre, voire se soustraire à l'autre; ce qui n'est plus alors de l'empathie il me semble, peut-être plus de l'incorporation ou une forme d'annihilation ? Je pense que nous ne pouvons jamais capter à l'identique ce que l'autre vit et sent, on s'en approche par une réelle attention portée à autrui, par une ouverture émotionnelle et intellectuelle; mais cette compréhension, ces ressentis se font par le filtre de notre propre subjectivité, avec un risque de projection. Il est fort probable que nous n'ayons pas la même conception de cette aptitude Maëlle; il existe d'ailleurs différentes façons de la comprendre et de l'approcher. Même si étymologiquement elle nous renvoie à cette idée de "se mettre à la place de", je pense que la notion de "distinction" reste présente et même nécessaire. Peut-être n'ais-je rien compris à cette aptitude ? Peut-être es-tu au-delà de l'empathie dans une forme de don de soi magnifique et douloureux à la fois?
Je crois que pour mieux rencontrer l'autre il est nécessaire de se (re)connaître soi. Et accepter l'altérité, la différence peut être anxiogène ceci mettant fin à cet idéal de (con)fusion et nous renvoyant de façon abrupte à nous-mêmes et notre solitude. Je perçois autant de désappointement dans tes écrits que d'intime conviction. Au fur et à mesure des échanges, là où tu te sentais désincarnée et perdue tu en viens à considérer ces conceptions, ces émotions qui t'animent comme des valeurs source d'évolution pour l'humanité. Et je te rejoins tout à fait.
Il me semble que tu possèdes de nombreuses richesses en toi Maëlle, et cette multitude t'envahit peut-être...
Merci Navane pour ce très beau texte. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Digressions Neptuniennes Mar 3 Fév - 19:06 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Digressions Neptuniennes Mar 3 Fév - 23:41 | |
| - Anita:
Merci pour ton avis sur ce texte, il est toujours enrichissant d’avoir un retour sur l’impact d’un écrit et le tien est très constructif. Le fait est qu’il m’est nécessaire de clarifier toutes ces sensations qui me bouleversent à longueur de temps et c’est pour cette raison que j’ai ressentis le besoin de mettre des mots dessus. Cela m’aide à surnager, à trouver un exutoire à cette immersion perpétuelle dans les affres des émotions. Ce n’est qu’une tentative pour exprimer un état et elle est surement faussée par la subjectivité de mon vécu. Peut être ai-je aussi tendance à amplifier les choses, à les surenchérir dans une forme de lyrisme qui en définitive, traduit une réalité altérée d’égo. Pourtant, ma démarche était initialement inscrite dans la recherche d’autres témoignages sur le même thème et ne se voulait pas seulement orientée sur ma personne. Peut-être ai-je mal exprimé les choses en choisissant le « je » pour définir une impression qui ne me concerne pas exclusivement. C’est là que je me retrouve incohérente, à mettre en exergue une individualité sans importance et qui cherche pourtant à s’exprimer dans le déni d’elle-même. C’est assez paradoxal, à la limite du pathétique… Difficile de s’y retrouver dans cet imbroglio d’absurdités. J’en reviens donc à ton questionnement et les pistes de réflexions orientées qu’il offre. A vrai dire, cette phrase : « pour ne pas être absorbée par le sol », traduisait la peur de passer six-pied sous terre, de côtoyer le néant, de perdre le contact avec la vie environnante. Néanmoins, ta manière de l’entrevoir me pousse à dérouler le fil de ce qu’elle est susceptible de sous entendre. Que nous le voulions ou non, nous sommes incarnée dans la matière, notre corps est le vaisseau de notre âme et il est essentiel à son épanouissement. Aussi apparaît-il crucial de mettre en relief cette nécessité de l’incarnation pour pouvoir ressentir et appréhender, conscientiser ce que nous percevons. C’est à travers nos corps et leurs récepteurs sensoriels (défaillants par nature, puisque imparfait) que nous sommes en mesure d’expérimenter l’existence et tout ce qui la constitue. On ne peut être empathique si l’on n’est pas à l’écoute des retentissements qui traverse notre chaire. En fait, le problème qui se pose réside dans la capacité à se définir, à comprendre les limites des ressentis qui nous sont propres et ceux qui font écho à d’autres conditionnement que les nôtres. Il y a là une terrible confusion qui s’opère entre ce qui vient de nous et ce qui provient de l’extérieur. La contagion émotionnelle est-si aisée qu’il y a une forme de dépersonnalisation inévitable. Le spectre sensoriel trop large du Neptunien peut le conduire à systématiquement tout amalgamer, à prendre pour soi ce qui émane de l’autre et à contrario, à rejeter sur l’autre ce qui est nait en lui. Plus que cela encore, cette sensation dépasse le cadre des congénères et rentre en résonnance avec tout type de matière émettrice d’un état d’être. Le manque de discernement découlant du surplus d’informations captées est assez handicapant et conduit à des situations troubles, ambigües sous bien des aspects (cela est dit en connaissance de cause). Cependant, comment faire le trie ? Chaque ambiance, chaque composante, chaque être émet la signature de son actualité, comment s’apaiser quand on est sujet à vivre tous ces remous simultanément ? Pour ma part, il ne me reste que le repli dans l’imaginaire et la création pour décortiquer tout cela, tenter de donner du sens à ce qui est éprouvé et aider dans la mesure de ce que j’ai compris, à dénouer les nœuds qui se forment dans mes alentours. Enfin, j’espère que mon développement n’est pas trop lourd et surtout, pas hors sujet. En tout cas, merci de l’intérêt que tu as pu porter à mon écrit et le retour que tu m’en as fait. Bonne continuation !
- Aurous:
Ce que tu dis là m’interpelle, néanmoins, j’éprouve des difficultés à saisir ce que tu essaies d’exprimer sur le fait d’être heureux. Je crois être heureuse d’exister, toutefois, j’ai un fond mélancolique assez prononcé. Très tôt, la vie m’est apparut injuste, parfois absurde, sous bien des angles, terrifiante de paradoxes. En réalité, j’ai des difficultés à être heureuse pour moi-même et je le suis bien souvent pour les autres, ça m’apparaît plus facile.
Pourrais-tu développer davantage ton propos s’il te plait ? Crois tu que je sois dans l’erreur ?
- Blacknake:
Peut-être que les nuances de l’équilibre demandent d’aller plus loin encore, non ? Le simple fait d’être en vie n’est-il pas un point de contact entre tous les êtres, qu’ils appartiennent au règne végétale ou animale, qu’ils soient terriens ou extraterrestres ? En suivant ce fil, on peut même remonter jusqu’à l’énergie qui permet la cohésion de la matière, sa différenciation et ainsi admettre que le simple fait d’exister nous relie à l’ensemble, au tout chaotique qui caractérise l’univers. Ainsi, le sentiment d’union transcenderait l’aspect de ressemblance, puisqu’il prendrait racine dans les vibrations de l’élan primordial. C’est en tout cas de cette manière qu’il me plait d’envisager les choses. Qu’en penses-tu ?
- Mitsouko:
Je comprends ce que tu exprimes à demi-mots et j’entends bien l’alerte qui s’y dissimule, pourtant il est vrai que même si cela m’apparaît inquiétant également, je suis prête à éteindre mon instinct de survie si cela implique un seul sacrifice pour le bénéfice d’un ensemble. Étrangement, je m’y prépare depuis que je suis enfant, c’est d’ailleurs assez déstabilisant comme constat. C’est peut-être folie de ma part que de penser ainsi, mais je me suis faite à l’idée assez facilement finalement.
Enfin, il est peut-être bon de préciser que je n’envisage pas cela comme une pulsion suicidaire, mais bel et bien comme une alternative pour le bien commun. Je préfère être seule à mourir pour épargner dix vies que d’assister impuissante, à leur extinction. Ce n’est pas une envie de suicide, qui est à mon sens le dernier espoir de ceux qui n’en ont plus. Pour le coup, c’est là une décision qui résulte d’un sentiment obsessionnel d’incapacité à faire face aux événements qui nous torturent l’âme, la déchirent dans la disgrâce du dénuement le plus profond. Tel que je voulais exprimer les choses, cela n’impliquait pas cette notion, même si j’ai connu cet état, comme bien des gens. J’ai eut la chance de pouvoir m’en remettre, d’être aidée au moment opportun.
En tout cas, merci de l’intérêt que tu as porté à mes propos, cela me touche.
- Navane:
Merci , je ne cesse de lire tes mots, d’y trouver des résonances qui dérivent en moi et m’inspirent. Plus qu’une fée, j’imagine que tu as le talent des muses qui chuchotent à l’âme des simples mortels pour leur insuffler l’élan créatif. Tes mots me font penser à un dialogue ou toutes les facettes du Neptunien se succèdent dans la multiformité de ses prédispositions à être tout et rien à la fois.
- Angèle:
Que dire, si ce n’est que tes propos me remettent en question d’une façon nouvelle, me permettent de déverrouiller des portes dans ma psyché. Tu as vraiment un don pour cela, soit dit en passant . Je me pose cette question : Et si nous cultivions des états pour justement cesser de les subir et enfin les accepter, les comprendre afin de nous améliorer autour ? Cela peut paraître être pure rhétorique que d’envisager les choses ainsi, mais j’ai la sensation, que cela soulève des mécanismes sous-jacents à nos fonctionnements. Cela dit, je ne crois pas posséder des capacités hors normes et je préfère faire l’autruche de ce côté-là, ainsi je ne serais pas déçue ou effrayée s’il s’avérait que je n’ai finalement rien de plus ou de moins que les autres. Par contre, je ressens fortement le besoin de comprendre, j’ai une soif de conscience et les émotions sont une mine d’or dans cette quête. Elles nous bouleversent, nous accueillent dans l’indistinct et nous demandent de les clarifier sur le long terme. Elles se diffusent si aisément, compressent et encapsulent les informations dans le temps avec une telle efficacité, qu’elles dépassent de loin les potentiels des dialectes et leurs règles trop restrictives pour exprimer l’essence des choses. Par l’intermédiaire des mots, nous ne faisons que traduire des états sans leur donner toute leurs dimensions. Les émotions sont plus parlantes, plus fortes et primitives, elles se répandent dans les corps pour y faire naître des clics et des déclics qui prennent d’assaut chacune de nos cellules, les faisant immanquablement réagir dans les sursauts de la vie. Tout ce que tu exprimes sur les pièges de l’empathie et ce sur quoi elle se base fait sens pour moi et m’amène à essayer de redéfinir ce que je vis. Il y a certes de l’empathie, mais à l’évidence et comme tu le décris si bien, il y a là le filtre de la subjectivité propre. Au-delà de cela, je suis peut-être effectivement sujette à une hyper-réceptivité aux mouvements ambiants, à l’énergie de la vie qui entraine cette perméabilité et m’empêche d’avoir un cap précis. Tout concours à me décentrer et il y a certainement l’illusion de parvenir à saisir chaque chose qui vibre dans mes environs, de faire corps avec elles pour mieux les comprendre. Il m’apparaît alors que cette dissolution n’est qu’une impression, quand bien même ma sensorialité m’amène à capter une multitude d’informations qui entrainent leurs lots d’émotions diverses et contradictoires. Je me sens constamment tiraillée et les mots que tu m’offres ici sont un dictame qui m’apaise et me force à relativiser. J’élude certainement beaucoup de notions que tu as soulevé, mais j’ai la sensation qu’il est préférable que je te fasse part de tout cela par l’intermédiaire des messages privés, si tu es d’accord bien évidemment. Il me faudra certainement du temps pour me déterminer et tenter de te décrire mes aperceptions. Dans tous les cas, un grand Merci à toi .
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Digressions Neptuniennes Mer 4 Fév - 14:41 | |
| - Mael21 a écrit:
- ...
Ce que tu dis là m’interpelle, néanmoins, j’éprouve des difficultés à saisir ce que tu essaies d’exprimer sur le fait d’être heureux. Je crois être heureuse d’exister, toutefois, j’ai un fond mélancolique assez prononcé. Très tôt, la vie m’est apparut injuste, parfois absurde, sous bien des angles, terrifiante de paradoxes. En réalité, j’ai des difficultés à être heureuse pour moi-même et je le suis bien souvent pour les autres, ça m’apparaît plus facile.
Pourrais-tu développer davantage ton propos s’il te plait ? Crois tu que je sois dans l’erreur ? ... - aurous:
Croire ou ne pas croire, tout est le dilemme de la vie de chacun. L'Homme a par nature un fond neutre l'inclinant à se diriger vers le bien-être quelque soit ses états physique, mental et spirituel. Or la croyance induit des comportements. Et ces comportements ont une incidence directe sur les états(=corps énergétiques) physique, mental et spirituel. Ce qui peut nous porter à croire (mais ce n'est encore qu'une croyance) que l'Homme à une tendance à croire à ce qui lui fait du bien. Or l'Homme a aussi la tendance à vouloir simplifier la route entre ses croyances et ses états de bien-être. Et pour simplifier, il associe très facilement son bien-être aux situations du passé qui lui ont donné du bien-être... ce qui fait découler la notion de mélancolie. Or le bien-être et, surtout, le sentiment du bonheur dont il est issu sont des états qui se vivent dans l'instant et le présent et qui participent de la réalité présentes et de la matérialité dans laquelle on vit, quelque soit le fait que l'âme ait choisi ou non ces dernières. Cela étant, la mélancolie est, pour moi(ma croyance), une illusion qui berce les âmes dans un confort imaginaire par fuite ou par abandon de se sentir capable de mettre en place du bien-être dans la réalité présente et le quotidien. Cette mélancolie est pour moi le grand fléau de nos sociétés occidentales actuelles. Elle maintient les gens dans des comportements amorphes et non productifs décrochées d'une réalité et d'un présent qui ont toujours été sains et bien portants. C'est, à mon avis, en grande partie cela qui fait que la situation du monde est ce qu'elle est. Beaucoup de personnes se bercent dans les illusions du passé, non pour en tirer les leçons constructives, mais surtout pour y retrouver l'illusion de leur bien-être. Illusion par ce que tout ce qui existe n'est qu'impermanence, et que c'est donc vouloir rester dans l'illusion que de ne pas vouloir croire en l'impermanence de toute chose. Le bonheur est harmonie, vie et mouvement et non chaos, apathie et stagnation.
Il en est plus ou moins de même, pour moi(ma croyance), en ce qui concerne l'empathie. L'empathie est pour moi l'illusion que l'on croit pouvoir ressentir exactement ce que ressent l'autre, plus spécifiquement dans la douleur (physique et mentale) mais aussi dans le bien-être. Or, l'état d'empathie que j'ai très bien expérimenté moi-même (vécu, croyance plus profonde), est un état mental dans lequel notre psychisme se mêle à celui des autres. On ne ressent plus de protection, notre individualité disparait en se fondant à celle des autres. C'est une sorte de fuite psychique de notre individualité qui ne supporte plus la réalité psychologique dans laquelle elle vit. C'est donc une sorte d'abandon des croyances d'une certaine réalité psychologique que l'individu traverse afin qu'il mette en place de nouvelles croyances qui pourront l'amener à un nouveau bien-être et une élévation de l’appréhension du bonheur. Angèle a cité de belles choses sur l'empathie aussi. De plus, je ne suis là pour juger personne. Je dit ce que je pense au moment où j'écris et je ne fais que mes propres constats dans le champs de mes propres expériences et croyances. Je laisse libre les autres de croire en ce qu'ils veulent et de faire leurs propres expériences des réalités physiques, mentales et spirituelles. Par contre, je pense aussi que tout le monde est dans l'erreur et, moi le premier, car on apprend surtout de nos erreurs et très peu de nos réussites. Alors, pour cela, Mael, je ne pourrais te dire si tu es dans l'erreur maintenant et dans tel ou tel autre domaine. La vie n'est qu'une succession d'ajustement dans ses comportements, c'est à chacun d'élever sa conscience et de modifier ce qu'il a besoin.
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| | | capitolin
| Sujet: Re: Digressions Neptuniennes Mer 4 Fév - 15:00 | |
| Brrr ! Neptune a l'air d'être vraiment une planète maléfique |
| | | àpeuprès
| Sujet: Re: Digressions Neptuniennes Mer 4 Fév - 17:52 | |
| ...j'aime beaucoup ...beaucoup ce post... .....et ce regard intérieur posé sur l'indicible.....si bien peint par Maël , ...Navane... , Angèle... , ....and others ... ......et tous ces partages qui s'en suivent.... Merci |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Digressions Neptuniennes Mer 4 Fév - 19:11 | |
| Aurous, Tu pars du postulat que la mélancolie est nécessairement rattachée au passé, comme si finalement, elle se basait sur le regret d'un bonheur perdu, d'un état joyeux qui ne serait plus accessible que par l'intermédiaire du souvenir, or, il ne me semble pas que ce soit cela. A mon avis tu fais plutôt référence à la nostalgie lorsque tu développe les choses ainsi. La mélancolie n'a pas besoin de passé conscientisé pour éclore dans les esprits, et c'est dès l'enfance qu'il me semble l'avoir ressentie. J'ai l'impression qu'elle se fonde sur un découragement, une sorte de désabusement face aux aléas de la vie, un sentiment de lassitude qui guide l'esprit vers des problématiques existentielles s’articulant autour d'idées teintées de pessimisme. Pour tout dire, c'est justement le fait d'être une mélancolique qui me pousse à chercher la lumière de l'existence, et c'est un profond réservoir de créativité. Pour ma part, je n'ai pas la sensation que cet état soit une fuite, mais plutôt le résultat d'un tempérament contemplatif qui interroge sur la vacuité de l'existence et le besoin de la combler à grand renfort de réflexions, de recherches intérieures qui mettent l'âme en contact avec ses indicibles obscurités. Alors bien sûr, il y a une forme de lymphatisme qui en résulte, mais ce n'est pas parce que l'on est pas productif dans l'action et la matérialité, que l'on ne l'est pas tout court. Je pense d'ailleurs que tu en conviendras connaissant ton penchant pour la méditation. Si en définitive, tout ne devait être qu'illusion et virtualité de l'esprit, que nous resterait-il ? N'y aurait-il point de balance entre le corps et l'esprit, entre ce qui est palpable et ce qui échappe à nos sens ? Que nous soyons défaillant par nature, je suis tout à fait d'accord avec toi, notre imperfection est évidente et met en exergue la nécessité de croire pour donner du sens à nos perceptions et aux constructions mentales qui en découlent. Néanmoins, à tout mettre sur le dos du fantasme individuel, ne risquerait-on pas là de sombrer aveuglément dans un négationnisme outrancier où rien n'aurait de sens et tout deviendrait absurde ? Il est clair que nous interprétons, surinterprétons ce que nous expérimentons et que de ce point de vu nous sommes pris dans les filins de la croyance, toutefois, rien n'est figé et comme tu le mentionnes très bien, nos erreurs d'élucidation nous font évoluer et nous orientent vers d'autres découvertes. Enfin, je trouve ton développement très intéressant. Merci de m'avoir donné ton point de vue, toujours argumenté et profond. Capitolin, Ben non lol, Neptune n'est pas maléfique, elle est simplement troublante, elle nous demande de clarifier les choses. Elle a des répercutions négatives tant que l'on s'obstine à s'échapper dans l'onirisme qu'elle nous propose pour interroger notre cœur, notre âme. Merci àpeuprès |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Digressions Neptuniennes Mer 4 Fév - 21:33 | |
| maël21> d'aller encore plus loin dans quoi ? que toute est lier je le sait, en avoirs conscience est autre chose.
perso je suis probablement autiste, l'alienne je connais, et je me sens vraiment lier avec peut de personne. le simple fait de la conscience de l'éxistance ne me permet pas de le ressentir, car il vient aussi de la comunication qu'elle soit verbal (20/100) ou non verbal (80/100). or communiquer non verbalement me demande un effors contrairement au personne ordinaire, mais la ça devient compliquer. dans mon cas qui est aussi beaucoup de cas, le sentiment d'union vient d'une direction commune, d'une représentation social similaire fruit de la communication sous toute ces forme. bref de point commun, et seluis d’exister ne suffi pas, car je sait et j'ai trop conscience qu'on ne vie pas de la même façon. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Digressions Neptuniennes Mer 4 Fév - 22:30 | |
| Blacksnake, J'entends bien ce que tu dis et il m'apparaît qu'il y a quiproquo dans nos manières d'échanger. Cela ne retire rien à la pertinence de tes propos, mais finalement, je me rends compte que tu définis l'union quand je décris les contours de la notion de communion. Les deux mettent en exergue la problématique du lien, sauf que la communion en tisse une trame qui se ramifie à l'infini là où l'union tend un fil. Lorsque l'on cherche les nuances de l'équilibre, il est nécessaire d'entrer en contact avec toutes les subtilités environnantes, surtout sur le plan de la spiritualité. Élargir le spectre de ses perceptions pour soupeser les instants avec justesse apparait donc indiquée. En outre, la communication est une notion très vaste. La plupart du temps elle se fait sans volonté, par contagion d'informations et peut revêtir des aspects passifs pourtant très puissants dans leurs retentissements. Le simple fait d'être côtes à côtes dans un environnement quelconque entraine déjà un échange de données sensitives. Nul besoin d'appartenir à une communauté, d'être cultivé ou même de posséder un cerveau pour communiquer. Un caillou placé dans un milieu bouleverse son plan, y déverse un lot de changements qui contribuent à restructurer l'espace qui le contient et son agencement. Sa signature énergétique se modifie au grès du temps et toutes les informations que son état recèle se diffusent en continu. Nous sommes reliés à tout ce que nous côtoyons, et communiquons avec l'ensemble. Cependant, il est besoin de s'ouvrir à cela pour l'admettre et activer la conscience qui en découle. Elle se départie de toutes les distinctions puisque la chose primordiale, ce qui compose chaque chose possède le point commun d'exister. Plus de problème de discrimination exclusive, mais simplement la capacité à reconnaître la différence, à l'accepter, l'inclure pour mieux la comprendre. Peut-être te limites-tu dans les échanges par réflexe auto-protecteur, pour t’imperméabiliser afin de te prémunir de ta sensibilité qui te fait craindre la perte de contrôle sur ce que tu souhaites emmètre. Mais, finalement, ne connaissons-nous pas seulement ce que nous sommes en mesure de capter, d'identifier, de décrypter à l'aune de notre compréhension propre ? Enfin il est certain que j'apprécie nos interactions électroniques. Peut-être à bientôt! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Digressions Neptuniennes Jeu 5 Fév - 2:29 | |
| - maël21 a écrit:
- Peut-être te limites-tu dans les échanges par réflexe auto-protecteur, pour t’imperméabiliser afin de te prémunir de ta sensibilité qui te fait craindre la perte de contrôle sur ce que tu souhaites emmètre.
le controle oui, mais la sensibilité aide a l'emmision, et ça je le sait depuis un moment, donc je ne m'imperméalise pas, mais c'est vrais que ce manque de lacher prise peut gêner, par contre je ne me limite pas au contraire... sinon pour les perception spirituel, je n'aime pas la méduimité que je peut confondre avec la folie lorsque je réfléchie pas. surtout que le retours en ariers est dure, je les su et j'ai tout fermé (surement pour ça aussi que mon niveau en astro a diminuer). pour le spectre des perceptions a élargir pour crée des lien qu'il soit verbal,corporel, subtile ou spirituel, je suis tout a fait dac' . je ne conaisait pas le mots communion, a se que je lit sa a lair religieux, ma réponce est automatique, je ne crois pas en 1 dieu tout puissant, en des énergie spirituel pourquoi pas. - Maël21 a écrit:
- Le simple fait d'être côtes à côtes dans un environnement quelconque entraine déjà un échange de données sensitives. Nul besoin d'appartenir à une communauté, d'être cultivé ou même de posséder un cerveau pour communiquer. Un caillou placé dans un milieu bouleverse son plan, y déverse un lot de changements qui contribuent à restructurer l'espace qui le contient et son agencement. Sa signature énergétique se modifie au grès du temps et toutes les informations que son état recèle se diffusent en continu.
étrangement parallèle a l'influence social, avec comme point commun : action et réaction inconsciente. les info elle ce diffuse ou ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Digressions Neptuniennes Jeu 5 Fév - 16:41 | |
| Blacksnake, Effectivement, le terme communion est rattaché à la religion, mais il revêt plusieurs sens : Je te rassure, je ne suis pas une religieuse non plus et comme toi, je ne crois pas en un dieu tout puissant, une conscience supérieure qui aurait planifier tous les tenants et les aboutissants de l'univers. Après, je respecte ceux qui ont ce type conviction. Quand je parle de communion, je fais référence à la définition A.2. - Blacksnake a écrit:
- les info elle ce diffuse ou ?
Partout, dans leur champs d'influence, en tout cas, c'est ce que j'imagine. |
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| Sujet: Re: Digressions Neptuniennes
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