A quoi cela peut-il bien me servir…

« A quoi cela peut-il bien me servir dans la vie de tous les jours, de savoir que je suis Rien, de savoir que la base sur laquelle je me suis imaginée exister n’a pas de réalité ?

Mais à beaucoup de choses merveilleuses !

Si il n’y a pas de « je » qui existe, il n’y a pas de peur à avoir, peur pour quoi ? puisque cela n’a pas de réalité.

Pas besoin d’avoir peur pour la survie de ce qui n’existe pas, pas besoin de se défendre de ceux qui agressent ce qui n’existe pas, pas besoin de suivre des émotions crées sur une réalité qui n’existe pas, ni de chercher des solutions à des problèmes qui concernent un « je » qui n’existe pas…!

Je peux vivre cette journée « au-delà de cette journée, dans un jardin de roses », dans la Paix…

….et ce sera la meilleure façon d’être dans une vibration positive, réceptive à des situations positives :

si je n’ai pas de peurs, pas de vouloir, pas d’idée de juste ou de faux,
si je suis dans la douceur et la paix d’un jardin de roses,
je suis dans le meilleur endroit possible pour permettre à la douceur et à la paix de se manifester dans ma vie, sans nourriture, les émotions négatives se dissolvent d’elle-mêmes, et les agressions s’évanouissent, faute d’énergie,

Et tout ce dont j’ai besoin peut arriver vers moi, dans l’accueil de la douceur du jardin de roses.

Je suis « Rien », je n’ai plus à obéir à ce que je croyais être, je peux passer à ce « Je suis Cela », et cela change tout. Je me mets maintenant à l’écoute de Cela…

Avec tous mes voeux pour que votre journée soit belle et féconde, dans la Paix.

Nirmala

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merci

merci Cobra

Magnifique!
Merci Cobra

Merci
Je comprends bien l'esprit de ce texte, mais...
ici, un psychanalyste ou un psychiatre parlerait de déni...

Le déni de la réalité (ici le déni de la réalité du "Je") constitue un mécanisme psychologique des individus, opérant face aux facteurs d’agression de leur maladie, ou de leur mort possible, qui leur permet de « vivre normalement » en diminuant l’angoisse dont ils peuvent souffrir.
La souffrance universelle montre le caractère inexorable du "Je", ce qui demande un travail sur "soi".


Le Je a bien un rapport au "Rien" (l'indéterminé, le Je comme fiction grammaticale), mais c'est précisément en ce sens qu'il n'est pas rien et qu'il peut se dépasser vers le monde et les autres (des sujets capables de dire "Je" et non des choses indifférentes). Sans "Je", on retourne dans "l'élémental", le neutre...ni ceci ni cela...

Il est possible d'être à l'écoute des autres sans avoir à dissoudre le "Je", ne serait-ce que pour répondre de ce que "je" fais.

je comprend Neven le sens psychologique, mais on peut dire aussi s'oublier , revenir à rien pour ensuite revenir plus au Je ( neuf ) ....c'est le principe des réincarnations , entre autres .

J’apprécie et je saisis le texte de mon post mais je reconnais que ce n'est pas évident .

personnellement, ce texte me choque un peu... Comme le précise à juste titre Neven1, il représente un déni visant à s'extirper de toute souffrance. J'aime ce qui parle d'humilité et d'unité. Le "je" dans l'unité, dans le Tout, je l'entends et je l'espère mais un "je" qui n'existerai pas au sens propre juste pour s'éviter peurs et souffrances, sorry mais je ne vois pas trop.... Quitte à passer pour une "gourde", j'avoue

"si je n’ai pas de peurs, pas de vouloir, pas d’idée de juste ou de faux,
si je suis dans la douceur et la paix d’un jardin de roses," s'il n'y a rien, il n'y a rien effectivement et je ne suis pas dans un jardin de roses mais soit en méditation, et là, c'est formidable, soit dans le néant et là, ça l'est moins...

Mais, je veux bien que quelqu'un(e) m'explique la teneur de ce texte, peut-être que je l'intègrerai mieux

Ce texte nous montre le détachement, dissoudre les illusions ...
Il est nécessaire de se détacher à la fois de la répulsion et de l'attachement, à la fois de l'être et du non être pour être débarrassé de tout fardeau, complètement tranquille, vide et stable, calme et paisible. Alors on peut se confier à la pureté ineffable de l'esprit et quand les conjonctures du monde lui font signe, on remarque qu'il ne donne pas suite.
On en arrive là qu'après un long travail fait par soi même, dans un état de vide et de liberté qui dissout les illusions et conduit à sa propre vision intérieure.
(Maître TUAN WU)

Merci Lianmin, là je comprends parfaitement Comme quoi, d'un texte à un autre...