La conjonction et à en explique toute la profondeur et l'intensité de ma recherche des plaisirs extrêmes..
Besoin impérieux de satisfaire ses pulsions de violence.
Réprimé je n'aurais de choix que de les décharger par la pratique de l'onanisme et cela sous toutes ses formes: manuelle, intellectuelle, spirituelle.. se détournant donc de leur véritable but comme moyen de substitution.
L'ambiguïté relationnelle d'amour/mort me prive de tout repos et de toute simplicité: psychologique, mental, libidinal et même physique.
L'alliance d'Eros & Thanatos s'enorgueillit dans mes essais littéraires et débordent donc de réflexions élucubratoires..
A ma nature appartient de s'outrager!

Pourquoi partir du principe que tu ne pourras pas te défaire, transcender ces mécanismes qui t’amènent à explorer le morbidisme de ton monde intérieur, t’y accrocher, t’y perdre et prendre plaisir à la douleur morale ou psychique que cela engendre en toi ?

Nous sommes tous condamnés à partir du moment où l’étincelle de vie germe et nous fait prendre part au présent. Cependant, pourquoi cette condamnation à vivre jusqu’à en mourir devrait-être une sentence, quand justement, elle est le creuset dans lequel se forgent nos tâtonnements évolutifs ? Sans échéances pesant sur les rythmes des battements de nos centres vitaux, aucune raison d’enrichir et améliorer ce qui nous motive à être.

Exister est douloureux et si court soit ce moment, il ne nous empêche pas d’être une multitude de « soi » sur le chemin du temps qui nous fait murir et prendre conscience de la substance initiatrice de nos expériences inédites.

Tu as ton propre système de valeurs, et tu te juges malfaisant à travers le fait de nourrir des pensées violentes, en alimenter tes fantasmes. Pourtant, est-ce toi qui fait le choix de faire naître ce type de désirs malsains, ou en es-tu la victime ?

Les pensées ne sont pas dangereuses tant qu’elles restent à l’état de pensées. As-tu tenté de te laisser traverser par elles, sans chercher à saisir, focaliser et amplifier le sens des impressions qu’elles te transmettent ? Ce sont des vagues d’idées et il n’est pas nécessaire de vouloir à tout prix leurs donner du sens ou du crédit. Tu peux choisir de ne pas leurs accorder plus de poids qu’elles n’en méritent.

La respiration consciente peut-être un moyen de faire le vide et de régénérer ton psychisme. Inspiration après expiration, flux et reflux de vie se succédant dans cette mesure que tu leurs donnent, en focalisant toute ton attention sur le moment. Dans cet état tu peux alors te dédier entièrement à l’instant présent où tu te laisses envahir d’extérieur pour ensuite relâcher dans l’ailleurs, ces airs intérieurs consommés. C’est une forme de relaxation qui peut avoir des vertus multiples.

La création artistique peut également être un moyen de faire sortir tes démons intérieurs plutôt que de les laisser te ronger dans la croyance qu’ils te hanteront pour toujours. Ce dont nous sommes persuadés fini par devenir notre réalité, alors donnes-toi les moyens de croire que tu peux te purger de ses « désirs » morbides et pervers qui assombrissent tes croyances et tes idéaux. Dessine, chante, compose, écris, danse, joue la comédie… Tu peux te libérer dans ce processus créatif, où l’immoral devient une source d’inspiration, où tu transformes le côté violent et destructif de tes pensées en quelque chose d’autre.

Stephen King écrit des histoires dans lesquelles les images qu’ils nous proposent sont faites de sombre, de glauque, parfois même d’intolérable. Il lui a fallut y penser pour en faire des scènes écrites avec le talent qu’on lui connaît. Ces images l’ont traversées et il les a détaillées dans le menu, suivant un processus de construction narrative destiné à créer du suspens, de l’angoisse… Et ça marche !

Tes propres troubles ou déviances psychiques ne sont pas forcément destinées à s’incarner dans l’acte, mais peut-être peuvent-elles être transcendées en devenant le terreau fertile d’une œuvre artistique décrivant et témoignant des sombres dérives de l’humanité.

Bien sûr, j'fait du sport et j'écris.. Plein de petites choses qui m'apaise, t'inquiète cheliel, j'me laisse pas aller, et "tout ce qui tu pas me rend plus fort"
Merci pour tes encouragement.

Y a rien qui me rattache à la vie mais j'aime vivre quand même
Si je meurt aujourd'hui ou demain, qu'importe, mais je tiens à réussir ma mort, c'est l'un de mes objectifs, j'ai l'impression que je suis pas fait pour vivre longtemps, il va certainement se passé quekchose dans une poignée d'années, mais j'ignore si c'est un suicide ou une mort naturelle.

Et si c'était une mort symbolique ?

Ouai la mort physique, j'y pense de temps en temps, mais voyez vous, je là conçois pas comme la plupart des personnes la conçoive, la mort et devant et derrière nous, il n'y a donc pas de vie après la mort, ou sinon on revient à la case départ (Palingénésie), c'est une croyance éventuelle..