Hello,

"Nique sa mère le blizzard..."
Je crois que il n'y a pas que pour moi que c'est dur l'ami...
Je crois que cette chanson peu nous faire du bien!!! On va y arriver!!!

https://youtu.be/HMpmedi_pH4

Pour toi Yirmeyah, courage!!!

C'est bien ce que j'ai essayer d'expliquer dans mon dernier post, on se sent étrangé du monde qui nous entoure..

C’est fou comme la plupart des gens attendent que le bonheur vienne des événements ou des personnes avec lesquelles ils sont vécus. En fin de compte, être heureux ne serait-il pas un choix intime ? Il est possible de décider de voir le verre à moitié vide ou à moitié plein. C’est trop facile de se plaindre du mauvais sort quand l’état d’esprit nourri est de toute façon baigné dans un pessimisme inspiré, grâce auquel l’égo se fait valoir dans de sombres tourments qui le font exister plus fort.

Pourquoi des enfants ayant vécu la guerre sont-ils encore capables de rire ? Pourquoi des êtres que la misère a affligés sont-ils en mesure de se relever et d’avancer avec l’espoir de lendemains moins terribles ? Pourquoi des personnes qui sont nées dans une partie du monde où la richesse irrigue le quotidien sont là, à pleurer sur leurs sorts d’incompris et chercher des raisons au fait d’être malheureux en amour ?

Tous ces atermoiements, ces doutes et ces illusions transformés en vérité du cœur. Toutes ces complaisances, ces attentes que l’égo fait reposer sur l’autre, ces rêveries égoïstes qui ne prennent en compte que l’essence de désirs en sens unique, ces tortures intérieures infligées dans l’ignorance de l’autre… Tout cela au nom de l’amour ?

L’amour est une conséquence de la vie. Il n’y a pas d’amour dans le fait de tuer l’expression personnelle par obsession pour l’autre. Ce n’est en aucun cas un sacrifice louable. Il s’agit seulement d’une folie sentimentale, d’un entichement terrible, d’un chantage à la mort afin de piéger l’attention de l’être dont les faveurs sont souhaitées. Il n’y a pas non plus de respect des sentiments de l’alter égo dans ce cas, juste une fixation morbide sur une frustration qui finit par s’imposer avec horreur et déclencher le rejet.

Venus en Scorpion induit une focalisation affective, sur tous les détails. Les goûts et dégoûts se fondent sur des différenciations subtiles qui obsèdent les sens.

Mais Venus n’est de toute façon pas la planète de l’amour, puisque l’amour est né sur Terre, avec la vie.

il y a autant de formes d'amour qu'il y a d'individus sur cette terre.

Et différentes déclinaisons de chaque amour avec la même personne. Car ça peut fluctuer et se transformer.

L'amour, c'est de la plasticine métaphysique.

Pour moi, loi des vexations, on ne connaît réellement la profondeur de "l'amour" que quand on en manque ou qu'on l'a perdu.

La plupart du temps, entre deux personnes, c'est une sorte de "malentendu" qui peut parfois durer.

Dans l'idéal, l'amour c'est être pris par l'autre tel qu'on est, en bien comme en mal. Et c'est du travail. Surtout sur le long terme ou tous les masques (du début) tombent et le troisième oeil rentre en action.

Une femme (elle sont souvent comme ça) qui repère un mec qu'elle trouve à son goût mais néanmoins "imparfait" et qu'elle aspire secrètement à "parfaire", si elle s'obstine dans son délire (prince charmant) souvent inconscient, c'est la catastrophe annoncée.

En général, le mec n'aspire pas à changer sa "meuf"; juste espère-t-il la "garder" telle qu'il la voit (amoureusement) et c'est bien sûr un leurre également. D'où un travail qui consiste à s'apprivoiser tel quel dans une mise à niveau régulière avec des marges de perfectibilité. Evidemment. Mais encore faut-il pouvoir communiquer positivement tout ça. Cette attente réciproque.

Et puis à côté, y a tout le reste qui fera office d'érosion contre la digue qui se croit en béton armé. La vie, le temps, les habitudes et l'intimité (à doubles tranchants), la lassitude(?), la société, les autres, le "sur-moi", l'argent (!!!), le standing social, les amis, la famille etc (et c'est tout ça le plus terrible en général)

Enfin, après un stade, si les objectifs sont en gros partagés, mais surtout si l'aspect matériel (c'est mon côté cynique), pour des occidentaux en tout cas, suit. Ça peut durer sinon...

Tout le reste, c'est de la littérature, des effluves englosées, souhaitées, présupposées, projetées, enromanti(qui)sées et souvent délirées...

Je me rends compte que je parle surtout du "couple".

"L'amour" (en général) entre deux personnes résiste ici-bas, très mal aux problèmes "terre à terre", dans le long terme tout au moins.

Après, on peut le décliner à d'autres niveaux. Exemple: quelqu'un qui dirait: " cette femme m'a quittée pour untel car elle a estimé que je ne lui "convenais plus" ou que je ne la "méritais pas " ou "elle s'est réveillée de sa torpeur amoureuse" "ou elle s'est lassée de certaines difficultés ou pire répétitions " ou... mais je l'aime toujours et suis content pour elle, qu'elle ait trouvé son bonheur..." si ce type est sincère, et qu'en toute bonne foi, il n'espère même pas son retour tôt ou tard, nous avons affaire à un "saint"...

Les mauvaises langues diront aussi qu'il n'y était pas réellement "attaché" ou ne l'aimais pas vraiment pour réagir comme ça ...

J'en sais rien... Mais c'est beau. Mais c'est rare...

Oblatif?

Est-ce que ce n'est pas tout ce que l'on peut souhaiter à l'être aimé, à savoir qu'il soit heureux même si cela se fait indépendamment de soi ?

Je ne suis pas une sainte (enfin, j'crois pas ) mais ça me parle.

Oui Navane, loin d'être un saint également, je plussoie pourtant et totalement !


Le couple doit-il être genré ? L’amour qui le relie l’est-il aussi ?

En fait l’amour est plutôt difficile à définir parce qu’effectivement, il est multiforme et sans frontières définies. Il peut être physique, platonique, spirituel, métaphysique, intellectuel, transcendantal... Dans tous les cas, il est ce lien intangible entre « un » et l’autre. Il traverse naturellement toutes les dimensions de la réalité et se cultive de bien des manières. À des milliers de kilomètres, d’un bout à l’autre du monde, de l’univers, il continue de relier, de se maintenir à travers le souvenir, d’exister dans l’instant du toujours. L’amour porte les âmes et les couronnent d’espérances désintéressées, simplement vouées au meilleur pour tous.

Navane a écrit:

Est-ce que ce n'est pas tout ce que l'on peut souhaiter à l'être aimé, à savoir qu'il soit heureux même si cela se fait indépendamment de soi ?

J'ai aimé cette amie ou ex - amie au point de lui souhaiter le bonheur avec un autre qui la satisfaira et je me suis pris une torgnole parce qu'elle pensait que je la prenais pour une cochonne .
Etre là pour elle et essayer de l'écouter ou al comprendre était peine perdu .

Pire quand je lui disais pour rire que j'étais amateur de relations SM dans le sens ou j'avais souffert en amour ... Elle l'a pris au premier degré .

Le couple c'est se sentir complet avec la personne sauf que là on est parti dans tous les sens et cela a fini en cocotte minute

Navane a écrit:

Est-ce que ce n'est pas tout ce que l'on peut souhaiter à l'être aimé, à savoir qu'il soit heureux même si cela se fait indépendamment de soi ?

Je ne suis pas une sainte (enfin, j'crois pas ) mais ça me parle.

Oui bien sûr mais on est dans une autre forme d'amour.
Mais plus dans l'Eros en tout cas.

Je vais essayer de retrouver un tableau de ces différentes formes d'"amour" que j'ai un jour publié sur FB (Eros, philia, agape etc.)

Sans doute ces différents stades s'inscrivent-ils dans le cheminement (et le veillissement fatalement) spirituel d'un individu.

a lire sans modération...

Yirmeyah a écrit:

Pire quand je lui disais pour rire que j'étais amateur de relations SM dans le sens ou j'avais souffert en amour ... Elle l'a pris au premier degré .

*Pardon d'avance. Mille pardons.*
J'étais attentive aux propos de Maldoror et cheliel mais j'ai lu ton anecdote, Yirmeyah, et je n'ai pu réprimer un rire. Ah la la

Citation :

Le couple c'est se sentir complet avec la personne sauf que là on est parti dans tous les sens et cela a fini en cocotte minute

Je crois que ce sentiment de complétude, il te revient à toi de le (re)découvrir, de l'expérimenter, Yirmeyah.
En le recherchant via l'entité couple, ou plus largement à l'extérieur, une attente et un besoin pourraient se créer et biaiser la relation.

Se recentrer, aller à sa propre rencontre avec une détente et pacification dans le rapport à soi/à son histoire, dénouer ses conditionnements, reconnaître sa valeur, ses qualités et défauts, ses ombres et lumières, se pardonner ses erreurs, veiller à regarder l'ensemble avec justesse et bienveillance, améliorer ce qui peut l'être et se retrouver dans la présence à soi pour une ouverture et un abandon à l'autre.

Cela ne signifie pas qu’il ne faille compter que sur soi dans ce chemin vers l'unité, bien entendu... Parce que l’Autre m'ouvre de nouvelles perspectives, m'étonne et me surprend dans le dialogue, me bouscule, me libère de ce qui entrave même si c’est parfois inconfortable. A travers l’Autre, je progresse, grandis, m'enrichis de sa vision des choses et quitte parfois à être en désaccord… Même quand ça foire dès lors que l'on tente d'en extraire quelques enseignements.
À travers le regard aimant de l’autre, son écoute attentive, ses silences qui me répondent, je me révèle à moi-même car il me reconnaît par delà ce que je crois être dans le bon ou le moins bon. Puis, sentir ma vie battre plus intensément à travers la sienne et ce que l'on ressentirait, etc.

La rencontre de l'Autre ou plus largement les rencontres d'une vie peuvent aider dans ce chemin (discours de vénusienne) mais je crois que l'essentiel dépend et doit venir de soi. Un juste accord entre intériorité/extériorité.
Au final, 2 complétudes qui se nourriraient mutuellement de leurs forces et faiblesses dans une complémentarité enrichissante. En somme, un tout peut être.

Maldoror a écrit:

Je vais essayer de retrouver un tableau de ces différentes formes d'"amour" que j'ai un jour publié sur FB (Eros, philia, agape etc.)

C'est dans la boîte