En train de lire ce lourd pavé. Au fond, le livre établit la triste réalité d'un monde ou la gente féminine ( qui représente plus de 50 % de l'espèce) est totalement exclu.
Un pouvoir de "male" pour des "males" entre "males"...un univers digne du moyen age !
Une conception salique, héritée des anciens romains ou les femmes ( les matrones) ne servaient qu'à la reproduction.
Ne disaient t'on pas de Jules Cesar qu'il était "l'amant de toutes les femmes et la femme de tous les amants".
Le culte du corps, la beauté étant forcément masculine, male et virile portée par la Grèce puis Rome ensuite transpire a peine des crucifix. Homme viril, étrangement dénudé et supplicié dans une pose érotique a forte connotation masochiste.
Ce que dénonce Sodoma, ce n'est pas l'homosexualité mais bien l'hypocrisie. A une époque gay friendly, l'institution reste rétrograde en interdisant notamment le préservatif.
Mais plus qu'un fait de genre ( après tout chacun fait bien ce qu'il veut de son cul, à la condition toutefois que ce soit entre adulte consentant), Sodoma est un ouvrage plus politique qu'il n'y parait.
Une lutte de pouvoir entre cardinaux hyper orthodoxe ( proche de Trump) et le nouveau pape progressiste.
Sur fond d'Italie qui a viré aux extrêmes...