No Future! La déferlante punk samedi 10 septembre à 2h40 (52 min) ARTE+7 52 min NO FUTURE! LA DÉFERLANTE PUNK
samedi 10 septembre à 2h40 (52 min) Déjà diffusé dimanche 14.08 à 0h50
Dans les seventies, en Europe, des adolescents ripostent à la morosité ambiante par une surenchère de provoc' et d'inventivité. Raconté par Alain Maneval, le récit incandescent de l'ouragan punk et de sa révolution artistique radicale.
Partager Rappeler Partager 1140 Twitter … EN SAVOIR PLUS Em 051895 000 fr Summer of Scandals
Plongez au cœur du scandale avec la programmation sulfureuse d’ARTE.
Vers le temps fort Londres, 1977. Sur King's Road, à 25 ans, on passe pour ringard. Sous l'influence de groupes américains comme les Ramones, des gamins de 15-16 ans fardés, les cheveux teints et/ou taillés en crête, y écument les disquaires et les friperies, traînent, provoquent, s'amusent. Dans une Angleterre en pleine dépression économique, ceux qu'on appelle les punks crachent leur dégoût d'un monde sans horizon et vomissent sur les hippies qui squattent l'industrie musicale. Armés d'un ampli, d'une basse ou d'une polycopieuse (pour les amateurs de fanzines), ils prennent leur destin en main. Ils s'intronisent musiciens, et, partout où on les autorise à jouer, sèment la pagaille devant un public déchaîné qui leur bondit joyeusement dessus. Sans arrêt des groupes se montent, parfois juste le temps d'un concert. D'autres émergent durablement, comme les Sex Pistols ou les Clash.
Pogo et dada
La vague punk ne tarde pas à déferler sur le reste de l'Europe, à Berlin, Düsseldorf, Zurich et Paris où, dans un style plus dandy, surgissent les groupes Starshooter, Stinky Toy ou Asphalt Jungle. Elle gagne aussi la mode, le graphisme et la bande dessinée, faisant éclore une esthétique au dadaïsme trash, dont l'influence perdure.
Parti à Londres en 1977, Alain Maneval, auteur et narrateur de ce film, a vécu fiévreusement les deux années qu'a duré le punk rock, avant que ce mouvement ne succombe aux excès en tout genre et à la récupération commerciale. Son expérience sert de fil rouge au documentaire. Des coups d'éclat de Sid Vicious aux tenues outrageuses de Siouxsie, de nombreux rescapés du punk racontent l'esprit, les rencontres et événements marquants de ces années-là : le critique rock Patrick Eudeline, ancien d'Asphalt Jungle, Henry Padovani, ex-Police, Glen Matlock, qui fut bassiste des Sex Pistols, Topper Headon des Clash, la chanteuse Elli Medeiros, ex-Stinky Toy, Kent, etc. Le montage, nerveux, colle à la rage et à l'extravagance déployées sur scène. De nombreuses images d'archives, souvent issues de collections personnelles, émaillent le film. Tournées dans une basse résolution raccord avec l'esthétique d'alors, et peuplées de visages blafards et moqueurs, de silhouettes débraillées, voire dénudées, hurlant et pogotant, ces séquences nous plongent dans l'ambiance débridée de l'époque.
DÉTAILS DOCUMENTAIRE
Origine : ARTE F Pays : France Année : 2014 Disponible en direct : oui Son : Stereo Image : HD, 16/9 Version : française Arte+7: 13.08-21.08.2016 Générique Rediffusion : sam 10.09 à 2h40
Dernière édition par zouzou7 le Dim 14 Aoû - 16:40, édité 5 fois
zouzou7
Sujet: Re: Punk...No future... Dim 14 Aoû - 16:32
LONDON'S BURNING
Sur les traces du Punk avec Campino
jeudi 25 août à 2h25 (85 min)
L'histoire du mouvement punk racontée par Campino, le chanteur du groupe de punk allemand Die Toten Hosen. Campino nous emmène dans trois hauts lieux du mouvement : New York, Londres et Düsseldorf, sa ville natale. Il y rencontre rebelles et héros de l'époque tels que Tony James, Charlie Harper, Viv Albertine, Julien Temple ou Bob Geldof.
…
Tout punk qui se respecte pogotera en écoutant le groupe allemand Die Toten Hosen et son chanteur Campino. C'est au début des années 1980 que débarquent sur la scène punk rock de Düsseldorf ces musiciens autodidactes qui ne désirent rien tant que s'éclater. À ses débuts, le groupe n'hésite pas à jouer gratuitement à l'occasion de fêtes diverses et variées, allant même jusqu'à se produire pour des anniversaires. Seule condition : que ses hôtes fassent couler la bière à flots et prennent à leur charge tous les dégâts causés par les musiciens lors de ces soirées. Alors qu'ils forment déjà l'un des piliers de la scène punk allemande, c'est leur album Learning English: lesson one qui propulse, en 1991, le groupe et son chanteur Campino dans la légende. Dès lors, qui mieux que ce dernier pour retracer l'histoire punk ? Le quinquagénaire partage son savoir et nous emmène dans trois hauts lieux du mouvement : New York, Londres et Düsseldorf, sa ville natale. Campino y rencontre rebelles et héros de l'époque tels que Tony James, Charlie Harper, Viv Albertine, Julien Temple ou Bob Geldof. Mélange génial de chaos, de sexe, de drogue, de rébellion politique et d'un son puissant, le punk cherche à choquer - et il y est bien parvenu. Preuve à l'appui avec des extraits de concerts débordant d'énergie.
scandale, punk, Campino...
DÉTAILS DOCUMENTAIRE
Origine : ZDF Pays : Allemagne Année : 2016 Disponible en direct : oui Son : Stereo Image : HD, 16/9 Version : VF Arte+7: 13.08-11.11.2016 Générique Rediffusion : jeu 25.08 à 2h25
Je n'a pas bien saisi cette histoire de « Punk exposé au bon marché » ...
Je poste ici ce clip vidéo récent dans la mouvance punk :
Le premier groupe de deathrock acid punks de Los Angeles, VR SEX, revient avec « Victim or Vixen », le premier single du deuxième album « Rough Dimension », sortie prévue le 25 mars 2022 chez Dais Records.
Pré-commande ➦ https://smarturl.it/vrsex
--- >Ursula la limace sort une journée en ville.
Que va-t-il se passer ensuite ?
Réalisé et édité par Danny Perez, coproduit par Andrew Clinco, remerciements spéciaux à Food 4 Less.
Le dernier en date de l'alias acid punkAndrew Clinco, VR SEX, tire son titre d'une phrase architecturale mais se réfère plus important encore au monde souterrain déformé et méchant que les chansons racontent et condamnent à la fois.
Portant le surnom de Noel Skum – un anagramme acerbe d'Elon Musk – Clinco exprime son mépris et sa fascination pour les marges miteuses et surréalistes de Los Angeles low-life, vouées à des impasses de vanité, de luxure et de technologie.
Bien qu'initialement lancé comme un exutoire pour des "sons plus lourds" au-delà des devoirs de Clinco dans les fantasmes de la nouvelle vague Drab Majesty, le projet a mûri en un exercice convaincant de construction du monde, tissant des thèmes de sordide ville néo-futuriste dans un cadre de conduite, guitares distordues et synthés cathodiques.
Des échos de Chrome, Wire, Minimal Man et Sisters Of Mercy se répercutent sur la collection, mais finalement « Rough Dimension » trace sa propre vision tordue de « notre réalité impitoyable ».
Écrit et démo pendant deux semaines seul dans un appartement marseillais à l'aide de sa précieuse Gibson des années 1980 « Invader » et d'un ordinateur portable, Clinco a ensuite emporté les morceaux dans les studios Strange Weather à Brooklyn pour enregistrer avec Ben Greenberg (Uniform, The Men) qui a dirigé les débuts de 2019, « Human Traffic Jam ».
Les résultats sont notamment déchirants, raffinés et fascinants.
Des riffs en accordages alternés soufflent et tourbillonnent sur une batterie à mi-tempo rythmée par des pointes d'électronique de science-fiction tandis que les voix se pavanent et crachent du venin.
(« Là où nous marchons, c'est aussi là où nous chions / mais si nous aboyons à nos réflexions, sommes-nous des hypocrites ? / les pulsions saignent jusque dans notre semence / là où la haine culmine la pomme pourrie sur l'arbre »).
C'est un mélange hérissé de mélodiques et de macabres, d'observations absurdes de mesures de vie rapides et désespérées, l'horloge de la jeunesse tournant vers minuit alors que les rêves se déroulent à Babylone.
La spécialité de VR SEX est de faire de ces récits édifiants sur la décadence psychique et l'amour souillé un frisson plutôt qu'un frein.
Il y a un glamour de lunettes de soleil la nuit dans les refrains et les solos de Clinco, un esprit dans ses jugements en cuir noir.
(« Quelle est la réponse / aux personnes cancéreuses / marchant dans ma ligne de mire ? »).
Le milieu de la musique tend vers les parasites et les prédateurs, mais son humeur est rafraîchissante, accélérée et amusée, parcourant le Strip avec une cigarette, regardant les goths et les limousines ramper dans les embouteillages sous les panneaux d'affichage numériques.
La dimension brute est peut-être un cloaque, mais c'est la maison.
VR SEX
Bon week-end ...
Maldoror
Sujet: Re: Punk...No future... Sam 29 Jan - 20:42
Oui, on sent bien l'influence de "Sisters off mercy" qui sont sans doute des précurseurs entre punk, cold wave et goth...
Lunico
Sujet: Re: Punk...No future... Sam 29 Jan - 23:00
J' bien, merci Maldo !
Je traduirai le texte qui va avec le clip, dès que possible.
zouzou7
Sujet: Re: Punk...No future... Dim 30 Jan - 3:29
Merci Maldoror
Invité
Invité
Sujet: Re: Punk...No future... Dim 30 Jan - 7:26
C'est marrant, j'aurai pas classé ça dans le punk, mais alors pas du tout, c'est vachement plus proche de la mouvance newwave, déso.
Le punk c'est une voix grince, un rif basique à fond la caisse qui va droit droit dans le mur. Ça c'est du Punk No future, pas besoin de traduire
Contenu sponsorisé
Sujet: Re: Punk...No future...
Punk...No future...
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum