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Hagakure
| Sujet: Vénusien Jeu 7 Déc 2017 - 13:04 | |
| Rappel du premier message :Jean d'Ormesson :
"La beauté...
...est un mystère qui danse et chante dans le temps et au-delà du temps. Depuis toujours et à jamais. Elle est incompréhensible.... Elle est dans l’œil qui regarde, dans l'oreille qui écoute autant que dans l'objet admiré... Elle est liée à l'amour. Elle est promesse de bonheur. A la façon de la joie, elle est une nostalgie d'ailleurs."
"Il y a chez les hommes et seulement chez les hommes un élan vers la beauté, et vers la vérité et une soif d’espérance."
"Et une des bonnes façons de se taire est encore de s'embrasser."
"Un de mes grands défauts, dont je me suis un tout petit peu guéri avec les années, c’est cette manie de vouloir plaire. Je veux plaire à ceux que j’aime, mais pire encore, je veux plaire surtout à ceux qui ne m’aiment pas."
"Lorsque j'ai écrit un roman pour la première fois, c'était pour plaire à une fille."
"Si le baiser est un mythe, je l’accepte d’une foi soumise."
"Je veux dire que l’amour naît fréquemment de l’amour et qu’un homme aimé se demande aisément si tout le monde ne l’aime pas." "L’amour tout entier n’est peut-être qu’une imposture née de notre ennui et de nos grandes espérances. Tant de pièces, tant de romans, toutes les conversations du monde tournent autour de lui comme des mouches insatiables : il a pu en surgir une passion artificielle et construite de toutes pièces."
"Lorsque nous sommes liés à certains êtres, ce n'est plus tant par des mots que nous communiquons avec eux, mais par des inflexions, des tons de voix, des nuances d’attitude où l'habitude et la sympathie reconnaissent d'avance le désir, la colère, l'impatience ou l'abandon." "L’amour est désormais, avec l’argent et beaucoup plus que la puissance, la préoccupation majeure des hommes et des femmes des temps modernes. Leur santé, leur bonheur, leur place dans le monde, leurs rêves, leur opinion sur eux-mêmes, leur vie entière en dépend. Leurs plaisirs et leurs loisirs ne prennent de sens que par lui. Leur travail ne mène qu’à lui. Le cinéma qui a sans doute contribué beaucoup à l’avènement de l’amour moderne lui doit maintenant à son tour son existence et son pouvoir."
"J’aime beaucoup être aimé. Je dirai plus loin jusqu’où. J’aime surtout sentir naître cette attention exclusive qui, en s’attachant à moi, me fait vivre plus fort. On le voit, ce n’est pas joli, joli. Ma passion des rencontres est liée à ce sentiment. On peut toujours espérer plaire aux nouvelles figures qu’on découvre."
"Françoise était savante. Elle m’avait beaucoup appris. Elle m’avait enseigné qu’il y avait un art de vivre, de faire l’amour, de respirer, qu’il fallait savoir attendre et que le prix des choses était fixé par nous."
"Le mot jalousie ne rend sans doute pas exactement ce que je veux dire. C’était comme si les appuis que m’offrait un monde instable se défaisaient brusquement. Seul l’amour d’un être pour moi pouvait lui rendre son équilibre. Ma passion de l’indépendance qui me faisait rejeter tout le poids de l’amour s’unissait en moi à un irrépressible besoin d’être aimé."
"Les empires pourraient s’écrouler, les siècles allaient passer, tout allait changer dans le monde, jamais ce baiser ne serait aboli. Le pouvoir de l’homme est une chose admirable et qui ne connaît pas de limites – il choisit tout à coup des gestes insignifiants qui s’inscrivent dans l’éternité."
"La vie était merveilleuse. Toute douleur passée serait alors oubliée. Le baume de l’amour panserait bien vite toutes les plaies."
"Ce qu’est l’amour d’abord, c’est une complicité. Une complicité et un secret. Parler d’un amour, c’est peut-être déjà le trahir. L’amour ne se passe qu’entre deux êtres ; tout ce qu’on y introduit d’étranger lui fait perdre de sa force et de sa pureté, le menace de mort."
"Rien n'est plus proche de l'absolu qu'un amour en train de naître."
"L'amour n'est rien d'autre que la torture par l'espérance. Lorsque nous souffrons parce qu'un être nous quitte, sans doute souffrons-nous d'abord parce que nous sommes seuls, mais aussi et surtout parce que nous espérons sans certitude qu'il nous reviendra un jour. Voilà pourquoi la jalousie est si souvent pire que la mort de l'être aimé."
"Tâchons de dépasser ce qui nous oppose et de multiplier ce qui nous unit."
"L'art n'a que les ressources de la vie de chacun : il change ce plomb en or."
"Les espérances sont comme les femmes : les plus belles ne sont pas plus inaccessibles que les autres."
"J'étais plutôt porté au rire et à dire oui qu'aux larmes et à dire non. Plutôt à la louange et à l'émerveillement qu'à la dérision ou à l'imprécation. J'étais une exception."
"Une bonne partie, et la plus bruyante, de l'art d'aujourd'hui s'est détournée de la beauté. Une œuvre d'art a encore le droit d'être belle."
"Rien de plus beau que l'espérance — si ce n'est le souvenir, qui est l'inverse et la même chose."
"La joie. Loin de nous enfoncer dans le monde à la façon du plaisir et du bonheur, elle nous en détacherait plutôt. Elle est religieuse et rebelle. Elle est métaphysique, elle éclate comme un tonnerre. Elle détruit tout sur son chemin. Elle se consume elle-même, elle s'oublie, elle se nie. Il y a quelque chose dans la joie qui ressemble à l'adoration. Elle nous élève au dessus de nous. Elle nous transporte ailleurs. Elle nous ouvre les portes d'un univers inconnu et plus beau que le notre, elle jaillit de notre monde et elle nous en montre un autre où règne la beauté."
"On peut tout dire de l'amour. Tout ce qu'on en dit est vrai, et le contraire aussi."
"J'aime bien le roman policier, mais je préfère les livres coquins. J'aime beaucoup Pierre Louÿs. Trois Filles de leur mère, c'est épatant. C'est pornographique, mais de haut niveau!"
" Je suis fait de telle façon que lorsque quelqu'un m'attaque je suis toujours porté à lui donner raison..."
"Quand j'étais jeune, j'ai beaucoup aimé les voitures, les chemises, les palaces, l'Italie, la dolce vita."
"L’importance du geste. L’élégance du geste. On voit des gens qui sont très bien habillés mais qui sont d’une muflerie incroyable. Je vois des gens très simples qui ont une telle allure."
"J’étais très liée avec Hélène Rochas, une femme merveilleuse d’une beauté stupéfiante. Je suis restée son ami jusqu’à la fin. A 80 ans, elle était toujours belle, vraiment ! On aurait pu désirer une aventure avec elle."
"Il y a quelque chose qui est mieux que l’élégance et qui ne s’achète pas, c’est l’allure. Le geste. La beauté physique, bien sûr, je ne crache pas dessus. J’étais fou de Katharine Hepburn, d’Ava Gardner, d’Ingrid Bergman. J’étais même fou de Cary Grant et de Randolph Scott. J’aurais voulu leur ressembler."
"Il y a quelque chose dont j’étais fou, c’est le twin-set. Est-ce que ça existe encore ? J’aimerais beaucoup que le twin-set revienne. Je me rappelle des femmes en twin-set, avec un petit collier de perles. C’était chic."
"Je n’ai pas fait grand-chose à l’Académie, sauf me battre pour faire rentrer une femme. La première."
Si Dieu était une femme, quelle serait votre réaction ? Et qu’aimeriez-vous qu’elle vous dise ? "J’essaierai d’éviter de la séduire ! Mais j’aimerais qu’elle me dise "tu me plais", évidemment."
"J’ai toujours soutenu que la littérature n’était ni un devoir, ni une corvée, ni un hochet futile, ni un instrument de combat, ni une pédanterie laborieuse, mais un plaisir."
"Je crois que ce qu’elles ont préféré chez moi, c’est me quitter. (Rires.) J’ai été beaucoup quitté et j’ai aussi été énormément séduit par des femmes."
"Il n’y a rien d’autre que les femmes."
Quelle qualité fallait-il pour vous plaire ? "Être belle, intelligente, honnête, pas snob, sans sentiments bas."
"Je pense que la grande affaire de ma vie a été l’amour. Vous croyez que j’aime mieux l’Académie française que l’amour ou mieux les livres que l’amour ? Sûrement pas."
"Les gens disent que j’adore la télévision, ce n’est pas vrai, je n’adore pas ça. Mais quand j’y suis, je ne vais pas bouder. Les gens sont d’une gentillesse incroyable."
"Contrairement à Bernard-Henri Lévy, je ne pense pas que la littérature soit une guerre. Je ne fais la guerre à personne et je pense que la littérature est d’abord un plaisir. Un plaisir d’un niveau très élevé, un plaisir qui demande des efforts, un plaisir différent que d’aller jouer aux courses ou d’aller dans une boîte de nuit, mais c’est un plaisir."
"Je te jure que rien n’est calculé. L’idée de raison m’est étrangère." |
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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Re: Vénusien Ven 15 Déc 2017 - 17:43 | |
| Merveilleux, délicieux... en toute modestie, bien sûr |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vénusien Ven 15 Déc 2017 - 17:46 | |
| - Violette a écrit:
- ...quelqu'un qui "cherche" à plaire....(quelquefois inné...)
To-ta-le-ment à l'insu de son plein gré *Pardon, besoin de déconner ce soir*
Dernière édition par Navane le Ven 15 Déc 2017 - 18:04, édité 3 fois |
| | | clemkikou
| Sujet: Re: Vénusien Ven 15 Déc 2017 - 17:53 | |
| Coucou, je m'invite dans ce mini-débat sur l'empathie (plus haut) je pense effectivement comme Blacksnake que et la joue un bien un rôle au niveau de l'empathie. Mais je pense que cela représente surtout l'aspect lumineux et bien intégré de ces planètes (ce qui est plutôt rare je crois). J'aime bien aussi la référence d'Electrode à l'humidité. L'eau est un élément qui peut accélérer la putréfaction d'un environnement. En bon scorpion que je suis, je sais à quel point l'élément eau (source de vie, d'émotions, de sentiments, d'empathie, etc...), peut se changer en poison destructeur et en moisissure des plus dégoûtantes. L'eau pure et limpide se change en eau boueuse et stagnante, impropre à la consommation (d'ailleurs j'ai eu plusieurs fois des problèmes d'humidité et de moisissure dans mes différents appartements). J'ai remarqué aussi que certains neptuniens -loin de l'image empathique qu'on leur donnait- finissent par emprunter des voies douteuses, signe d'une véritable déchéance morale et spirituelle. Regardez l'écrivain Céline, avec sa et son en en carré à (Neptune se trouvant au milieu d'un stellium), c'était un être doué, parfois inspiré, mais qui a lui aussi connu une forme de déchéance à travers ses écrits et idées (amas planétaire en maison VIII). On pourrait dire que toutes ses qualités aériennes se sont retrouvées piégées dans l'humidité nauséabonde de ses planètes en eau mal intégrées (c'était un génie intellectuellement, mais il possédait un fond de sentiments obscures et archaïques tapis dans son inconscient, qui vont lui coûter très chers). Et pourtant il était aussi médecin, et a soigné de nombreuses personnes et animaux... Il était sensible au sort des siens... Mais seulement des siens, pas à celui des juifs, des étrangers, etc... Un autre exemple moins spectaculaire, mon père est ascendant , je dirais qu'il a l'empathie sélective. Il peut tout à fait en avoir, comme il peut décider volontairement et consciemment d'en refuser toute expression à l'égard d'une personne ou d'un groupe en particulier. On est là face au défis du neptunien : va-t-il comprendre que son empathie possède une dimension universelle, et donc l'offrir au monde sans condition d'âge, d'origine et de sexe? Ou va-t-il se laisser piéger dans les tourments sombres et ténébreux de l'inconscient collectif, le plongeant dans un état d'avilissement spirituel où il devient le représentant des idées les plus sordides de son époque? Bon je file avant qu'on me tape sur les doigts pour avoir parlé d'autre chose que Vénus |
| | | Hagakure
| Sujet: Re: Vénusien Sam 16 Déc 2017 - 9:57 | |
| André Chénier : 28/30 octobre 1762, Galata/Constantinople Les données ne permettent pas de le confirmer, mais Vénus doit surement avoir son mot à dire.
"Bel astre de Vénus...
Bel astre de Vénus, de son front délicat Puisque Diane encor voile le doux éclat, Jusques à ce tilleul, au pied de la colline, Prête à mes pas secrets ta lumière divine. Je ne vais point tenter de nocturnes larcins, Ni tendre aux voyageurs des pièges assassins. J'aime : je vais trouver des ardeurs mutuelles, Une nymphe adorée, et belle entre les belles, Comme, parmi les feux que Diane conduit, Brillent tes feux si purs, ornement de la nuit."
"Viens à l'ombre écouter mes nouvelles amours ; Viens. Tout aime au printemps, et moi j'aime toujours."
"Ainsi, courant partout sous les nouveaux ombrages, Je vais chantant Zéphyr, les nymphes, les bocages, Et les fleurs du printemps et leurs riches couleurs, Et mes belles amours, plus belles que les fleurs."
"Nulle raison de crainte, et, loin de s'alarmer, Confiant, il se livre aux délices d'aimer. Ô de Pange ! ami sage, est bien fou qui s'ennuie. Si les destins deux fois nous permettaient la vie, L'une pour les travaux et les soins vigilants, L'autre pour les amours, les plaisirs nonchalants, On irait d'une vie âpre et laborieuse Vers l'autre vie au moins pure et voluptueuse."
"Sans les dons de Vénus, quelle serait la vie ? Dès l'instant où Vénus me doit être ravie, Que je meure ! Sans elle ici-bas rien n'est doux."
"Sois heureux, et surtout aime un ami qui t'aime. Ris de son coeur débile aux désirs condamné, De l'étude aux amours sans cesse promené, Qui, toujours approuvant ce dont il fuit l'usage, Aimera la sagesse, et ne sera point sage."
"Mai de moins de roses, l'automne De moins de pampres se couronne, Moins d'épis flottent en moissons, Que sur mes lèvres, sur ma lyre, Fanny, tes regards, ton sourire, Ne font éclore de chansons."
"Les perles de la poésie Forment sous leurs doigts d'ambrosie D'un collier le brillant contour. Viens, Fanny : que ma main suspende Sur ton sein cette noble offrande..."
"Fanny, l'heureux mortel qui près de toi respire Sait, à te voir parler et rougir et sourire, De quels hôtes divins le ciel est habité. La grâce, la candeur, la naïve innocence Ont, depuis ton enfance, De tout ce qui peut plaire enrichi ta beauté."
"Sur tes traits, où ton âme imprime sa noblesse, Elles ont su mêler aux roses de jeunesse Ces roses de pudeur, charmes plus séduisants, Et remplir tes regards, tes lèvres, ton langage, De ce miel dont le sage Cherche lui-même en vain à défendre ses sens."
"Je pense : Elle était là ; tous disaient : " Qu'elle est belle ! " Tels furent ses regards, sa démarche fut telle, Et tels ses vêtements, sa voix et ses discours. Sur ce gazon assise, et dominant la plaine, Des méandres de Seine, Rêveuse, elle suivait les obliques détours."
"Ah ! je les reconnais, et mon coeur se réveille. Ô sons ! ô douces voix chères à mon oreille ! Ô mes Muses, c'est vous ; vous mon premier amour, Vous qui m'avez aimé dès que j'ai vu le jour."
"Ingrat ! ô de l'amour trop coupable folie ! Souvent je les outrage et fuis, et les oublie ; Et sitôt que mon coeur est en proie au chagrin, Je les vois revenir le front doux et serein."
"Camille est un besoin dont rien ne me soulage ; Rien à mes yeux n'est beau que de sa seule image. Près d'elle, tout, comme elle, est touchant, gracieux; Tout est aimable et doux, et moins doux que ses yeux."
"Quand l'ardente saison fait aimer les ruisseaux, A l'heure où vers le soir, cherchant le frais des eaux, La belle nonchalante à l'ombre se promène, Que sa bouche entr'ouverte et que sa pure haleine Et son sein plus ému de tendresse et de voeux Appellent les baisers et respirent leurs feux."
"Oh ! trop heureuse alors si, pour fuir cet orage, Les Grâces t'ont donné leur divin badinage, Cet air humble et soumis de n'oser s'approcher, D'avoir peur de ses yeux et de t'aller cacher, Et de mille autres jeux l'inévitable adresse, De mille mots plaisants l'aimable gentillesse, Enfin tous ces détours dont le charme ingénu Force un rire amoureux vainement retenu. Il t'embrasse, il te tient, plus que jamais il t'aime ; C'est ton tour maintenant de le bouder lui-même. Loin de s'en effrayer, il rit, et mes secrets L'ont instruit des moyens de ramener la paix."
"Du plaisir de vous voir, de contempler vos traits. Sa bouche ne dit rien, mais ses yeux, mais son âme, Vous parlent ; et bientôt des caresses de flamme Vous mènent à ce lit qui se plaignait de vous. C'est là qu'elle s'informe avec un soin jaloux Si beaucoup de plaisirs, surtout si quelque belle Habitait la contrée où vous étiez loin d'elle."
"Je sais qu'on ne voit point d'attraits plus désirés Qu'un visage arrondi, de longs cheveux dorés, Dans une bouche étroite un double rang d'ivoire, Et sur de beaux yeux bleus une paupière noire."
"Les belles font aimer ; elles aiment. Les belles Nous charment tous. Heureux qui peut être aimé d'elles !"
"J'allais, nouveau pasteur, aux champs de Syracuse Invoquer dans mes vers la nymphe d'Aréthuse, Lorsque Vénus, du haut des célestes lambris, Sans armes, sans carquois, vint m'amener son fils."
"Mais lui, sans écouter mes rustiques leçons, M'apprenait à son tour d'amoureuses chansons : La douceur d'un baiser et l'empire des belles ; Tout l'Olympe soumis à des beautés mortelles ; Des flammes de Vénus Pluton même animé ; Et le plaisir divin d'aimer et d'être aimé. Que ses chants étaient doux ! je m'y laissai surprendre. Mon âme ne pouvait se lasser de l'entendre."
"Le coeur qui n'aime rien a beau les implorer, Leur troupe qui s'enfuit ne veut pas l'inspirer."
"Ô délices d'amour ! et toi, molle paresse, Vous aurez donc usé mon oisive jeunesse ! Les belles sont partout. Pour chercher les beaux-arts, Des Alpes vainement j'ai franchi les remparts."
"Doux et cruels tyrans, brillantes héroïnes, Femmes, de ma mémoire habitantes divines, Fantômes enchanteurs, cessez de m'égarer. Ô mon coeur ! ô mes sens ! laissez-moi respirer."
"Beaux-arts, ô de la vie aimables enchanteurs, Des plus sombres ennuis riants consolateurs, Amis sûrs dans la peine et constantes maîtresses, Dont l'or n'achète point l'amour ni les caresses."
"Courant partout, partout cherchant à mon passage Quelque ange aux yeux divins qui veuille me charmer, Qui m'écoute ou qui m'aime, ou qui se laisse aimer !"
"Avoir amis, enfants, épouse belle et sage ; Errer, un livre en main, de bocage en bocage ; Savourer sans remords, sans crainte, sans désirs, Une paix dont nul bien n'égale les plaisirs." |
| | | Hagakure
| Sujet: Re: Vénusien Ven 22 Déc 2017 - 12:11 | |
| Nana Mouskouri :
"La vie en vaut la peine, avec toutes ces tristesses, tous ces problèmes, il faut savoir que rien n'est un cadeau, il faut travailler pour ça et surtout, il faut aimer pour être aimer."
"Je ne suis peut-être pas devenue la plus grande chanteuse du monde, mais ça ne m’intéressait pas. Je préfère être aimée. J’ai besoin de ça. Et je peux vous dire que quand on cherche la bonté et l’amour, on les trouve."
"Ce qu'il y a d'important, c'est que je garde le souvenir de l'amour du public qu'il m'a donné. Sinon, je n'existerai pas."
"J’ai toujours essayé de rentrer dans le cœur des gens, car ma tendance est de me faire des amis. Et pour cela, il faut apprendre la langue du pays."
"Je ne chante ni pour les riches, ni pour les pauvres ; je chante pour tout le monde, on est tous humains."
"Pour moi, la musique n’a pas de frontières. La seule frontière, c’est le respect."
"On peut s’entendre au-delà des nationalités, il suffit de faire chacun quelques petites concessions."
"Je déteste voyager, en fait! Me faire sortir de la maison, c’est tout un truc. Mais je l’ai fait pour chanter, oui, pour aller au contact des gens, là où l’on me réclamait. Chanter est mon premier et mon dernier amour. Le chemin que l’on parcourt compte bien plus que la destination."
" Les Grecs ont un proverbe : la chance est une femme très belle qui marche dans la rue, glissant entre les gens. Si elle passe près de vous, il faut sentir ses cheveux vous frôler pour les saisir au bon moment."
"Enfant, je chantais tout le temps, que je sois triste ou gaie. J’avais remarqué que mes parents m’accordaient alors plus d’attention, ça me faisait plaisir. Quand j’ai compris cela, j’ai décidé que ce serait ma vie."
"Avant, je ne réfléchissais jamais, j’étais dans le tourbillon, j’allais d’une chose à l’autre. Alors je me suis dit: voilà, j’arrête. Mais que faire? Je pensais faire du dessin, aller voir des spectacles, me remettre au piano. Mais je n’ai rien fait de tout ça. Je suis restée à la maison en me disant que je n’étais plus rien. Quand je ne chante pas, je n’existe pas."
"La scène, c’est toute ma vie; je me sens exister, je sens la chaleur du public, qui est heureux."
"Je suis gâtée, à mon âge, d’avoir encore un public qui m’aime. Ce moment où je me suis arrêtée m’a donné l’opportunité de comprendre l’amour que j’ai reçu durant toute ma vie."
"Je garde d’ailleurs chez moi plein de souvenirs offerts par les fans; les petites et les grandes choses, tout a pour moi une valeur."
"Je suis sincère, j’aime la vérité et je suis optimiste. Dans la vie, il vaut mieux sourire. Si vous parlez aux gens gentiment, ils feront la même chose."
"J’aime beaucoup aussi le poète libanais Gibran Khalil Gibran, qui dit que l’on doit apprendre à grandir comme des cyprès, sans faire de l’ombre aux autres."
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vénusien Ven 22 Déc 2017 - 12:18 | |
| Avec son vénus/balance dans sa 1 ....balance....correspond bien à cet ovale dit "vénusien" de son visage qu'elle masque un peu avec la rigueur de ses grosses lunettes... " Les Grecs ont un proverbe : la chance est une femme très belle qui marche dans la rue, glissant entre les gens. Si elle passe près de vous, il faut sentir ses cheveux vous frôler pour les saisir au bon moment." |
| | | Hagakure
| Sujet: Re: Vénusien Ven 5 Jan 2018 - 12:05 | |
| Jules Massenet : "Beauté trop prompte à se rendre ne saurait me stimuler ; un baiser, je veux le prendre, un cœur je veux le voler."
"Je portais les cheveux ridiculement longs, ce qui était de mode chez tout virtuose, et ce point de ressemblance convenait à mes rêves ambitieux. Il me semblait que la chevelure inculte était le complément du talent."
"Oh ! ces deux années délicieuses passées dans Rome, à la chère Villa Médicis, ces années sans pareilles dont le souvenir vibre encore dans ma mémoire et m'aide aujourd'hui même à refouler les influences néfastes du découragement !"
"Ce fut à Rome que je commençai à vivre ; ce fut là, au cours des joyeuses excursions faites en compagnie de mes camarades musiciens, peintres ou sculpteurs, et durant nos causeries sous les chênes de la Villa Borghèse ou sous les pins de la Villa Pamphili, que je ressentis les premiers élans d'admiration pour la nature et pour l'art."
"Quelles heures charmantes nous employions à errer dans les musées de Naples et de Florence ! Quelles délicates et mélancoliques émotions nous faisait éprouver la visite des églises mystérieusement obscures de Sienne et d'Assise ! Comme l'on oubliait vite Paris et ses théâtres, et sa foule bruyante, et sa vie enfiévrée !..."
"Je ne dirai jamais assez combien m'est cher et combien fidèle me reste le souvenir des années que je passai à Rome. J'aimerais à convaincre d'autres débutants de l'utilité qu'il y a pour les jeunes musiciens de quitter Paris et de vivre, — ne fût-ce qu'une seule année — à la Villa Médicis au milieu d'une élite de camarades. Oui, je suis tout à fait partisan de cet exil, comme l'appellent les mécontents. Je pense qu'un tel séjour peut créer des poètes et des artistes, et qu'il doit éveiller des sentiments et des impressions qui, faute de cela, seraient en danger de rester éternellement inconnus de ceux même chez lesquels ils étaient endormis."
"Venise !... On m'aurait dit que je vivais réellement que je n'y aurais pas cru, tant l'irréel de ces heures passées dans cette ville unique m'enveloppait de stupéfaction."
"Habiter Capri, y vivre, y travailler, est bien l'existence dans tout son idéal, dans tout ce qu'il est possible de rêver ! J'en ai rapporté quantité de pages pour les ouvrages que j'avais projeté d'écrire par la suite."
"Le lendemain, jour à marquer d'une croix, je croisai, dans l'escalier aux trois cents marches qui mène à l'église de l'Ara-Cœli, deux dames dont l'allure était celle d'étrangères élégantes. Mon regard fut délicieusement charmé par la physionomie de la plus jeune. Je sus, presque aussitôt après, que la plus jeune était venue à Rome, avec sa famille, en voyage de touristes et qu'elle avait été recommandée à Liszt pour qu'il lui indiqua un musicien capable de diriger ses études musicales qu'elle ne voulait pas interrompre loin de Paris. Liszt me désigna aussitôt à elle. J'étais pensionnaire de l'Académie de France pour y travailler, ne désirant par conséquent pas donner mon temps aux leçons. Cependant, le charme de cette jeune fille fut vainqueur de ma résistance. Ce fut cette exquise jeune fille qui, deux ans plus tard, devait devenir mon épouse aimée."
"De ceux qui assistèrent aux répétitions de Cigale, je fus, certes, celui qui s'y divertit le plus. Il y avait à la fin une scène fort attendrissante et d'une poésie exquise : celle d'une apparition d'ange, avec une voix d'ange qui chantait au loin."
"Que de fois, en écrivant ce morceau, j'allai étudier les mœurs de ces mammifères, au Jardin des Plantes ! Je les aimais, ces amis, eux dont a si mal parlé Schopenhauer en disant que si l'Asie a les singes, l'Europe a les Français ! Peu aimable pour nous l'Allemand Schopenhauer !"
"Et ces promenades que je faisais, encore tout chancelant, appuyé sur le bras de mon tendre frère, le général, et sur celui d’une amie bien chère, comme je les reprenais avec bonheur ! Que j’étais heureux de promener ma convalescence à travers ces allées ombreuses du Luxembourg, au milieu des rires enjoués des enfants, de toute cette jeunesse qui y prenait ses ébats, parmi les claires chansons des oiseaux qui allaient sautillant de branche en branche, contents de vivre dans ce beau jardin, leur ravissant royaume !"
"A l'heure du déjeuner, quelques connaissances m'honorèrent, entre elles, de leurs condoléances, et même, dans la journée, par-ci, par-là, dans les théâtres, on parla de l'aventure.
— Maintenant qu'il est mort, on le jouera moins, n'est-ce pas ?
— Savez-vous qu'il a laissé encore un ouvrage ? Il ne finira donc pas de nous gêner !
— Ah ! ma foi, moi, je l'aimais bien ! J'ai toujours eu tant de succès dans ses ouvrages !
Et c'était une jolie voix de femme qui disait cela." - Ambroise Thomas a écrit:
- Voilà une œuvre sérieuse, noble et touchante à la fois ; elle est bien de notre temps, mais vous avez prouvé qu'on peut marcher dans la voie du progrès tout en restant clair, sobre et mesuré... Dans un sujet mystique, où l'on est exposé à tomber dans l'abus des tons sombres et dans l'âpreté du style, vous vous êtes montré coloriste en gardant le charme et la lumière.
- Reynaldo Hahn a écrit:
- Il craignait toujours de froisser, de peiner l'élève, et alors c'était des : « Oui... je crois, n'est-ce pas ?... oui, oui, je voudrais déjà entendre votre motif, ne me le faites pas trop attendre, faites-le moi pressentir, les paroles me le font pressentir. Vous me comprenez bien, n'est-ce pas ?... Ah ! voilà, tenez ! » Il se penchait pour atteindre le clavier, s'appuyait sur vous, très familier, très camarade, le monocle à l'œil, ébauchait la modification toujours opportune, ingénieuse, rapidement trouvée et toujours dans le sens de votre propre idée, de votre propre sentiment. Car ainsi que je l'écrivais naguère, « ce qu'il conseillait ne semblait pas émaner de lui, il le tirait, pour ainsi dire, de l'élève lui-même, de son tempérament, de ses intentions, et refaisait le travail tel que relit refait cet élève s'il eût possédé le talent nécessaire ». « Vous n'avez pas absolument rendu ce que vous vouliez... Oh ! je le sais bien, ce que vous vouliez ! c'est difficile... oui... Eh ! bien, cherchons ensemble... je crois que j'ai trouvé... Parbleu ! comment ne l'avez-vous pas vu ? Vous l'aviez indiqué d'instinct !... » Et sa main blanche faisait frétiller le petit crayon d'argent sur le manuscrit.
- Gaston Carraud a écrit:
- Les leçons de Massenet avaient un pouvoir merveilleux d'éveiller et de soutenir l'activité d'un jeune esprit... La clarté, la mesure, la rigoureuse propreté, mais le mouvement juste de la forme ; la sincérité et la simplicité du sentiment : là étaient ses premiers conseils.
- Claude Debussy a écrit:
- On sait combien cette musique est secouée de frissons, d’élans, d’étreintes qui voudraient s’éterniser. Les harmonies y ressemblent à des bras, les mélodies à des nuques ; on s’y penche sur le front des femmes pour savoir à tout prix ce qui se passe derrière…
- E. DE SOLENIÈRE. a écrit:
- Dans cette lutte pour l'indépendance de la musique française Massenet est peut-être celui qui combat le plus utilement et qui obtient les meilleurs résultats, car si l'effort de nos jeunes est immense, si malgré le « je m'en foutisme » sacro-saint dont croit devoir se doubler toute cervelle fin de siècle, il y a somme toute une franche unanimité d'aspiration, vers un affranchissement absolu, peut-être parmi les enthousiastes, certains oublient-ils la juste mesure, tombant ainsi d'un travers dans l'autre, car s'il faut dans l'art comme dans la vie, s'affranchir des esclavages, s'élever au dessus des routines vieillottes et des préjugés tracassiers, on ne doit pas attaquer les lois initiales, la base même des choses que l'on veut rénover et sous prétexte de création ou de rajeunissement, démolir à tout hasard, sans savoir reconstruire.
Massenet est vraiment le musicien par excellence, l'homme qui vit pour et par la musique ; s'intéresse à toutes les manifestations de l'art, à toutes les formes de la beauté. Et cherche toujours le mieux « et le plus vrai ». - Louis Schneider a écrit:
- Cette bonhomie, cette bienveillance, cette obligeance sont la dominante du caractère de Massenet. Et certes, à ce début de sa carrière, la vie ne lui souriait guère, et d'autres que lui en eussent voulu au genre humain, d'autres que lui eussent montré un visage morose.
L'homme, chez Massenet, semble facile à définir : c'est l'amabilité même. Il n'est personne qui, venant de quitter Massenet, ne soit conquis par l'affabilité du compositeur. Il est souriant, il s'empresse à vous être agréable dans la mesure de ses moyens.
C'est aussi un tendre. Cette tendresse éclate partout : dans la façon de vous aborder, où l'épithète câline ou laudative a bien vite fait de « chatouiller de votre cœur l'orgueilleuse faiblesse » ; dans ses lettres, où la surabondance, l'hyperbolisme de la formule affectueuse font que même les plus sceptiques ne peuvent se décider à croire que de tant d'affabilité il ne reste quelque chose de très bienveillant pour celui qui en est l'objet. Massenet a pu avoir des ennemis et il en a certes encore. Je ne crois pas qu'une inimitié puisse subsister quand on est entré en correspondance avec lui et encore plus quand on l'a approché.
Oh ! ces lettres ! Jamais une lettre n'est restée sans réponse. Chez un homme arrivé comme Massenet, un secrétaire aurait peine à satisfaire à toutes ces « importunes », comme on disait sous Louis XIV. Lui, il trouve moyen de n'en laisser aucune en souffrance. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vénusien Ven 5 Jan 2018 - 15:20 | |
| Si je tentais de me reconnaître ici (pur vénusien, selon mon TN), je serais bien en peine... Excepté ceci qui constitue l'un de mes plus grands défauts : - Violette a écrit:
- ...quelqu'un qui "cherche" à plaire....(quelquefois inné...)
Pour le reste, tout le reste, cela me semble incongru en diable. Avec ce carré marqué en ASC à en MC, je dois avoir hérité de tous les paradoxes du vénusien. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vénusien Ven 5 Jan 2018 - 15:35 | |
| - sKaRaBe a écrit:
- Pour le reste, tout le reste, cela me semble incongru en diable.
ça serait intéressant que tu donnes un ou deux exemple(s)... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vénusien Ven 5 Jan 2018 - 16:06 | |
| Ni mon visage, ni mon allure physique n'induisent l'idée de "douceur". Piètre exemple de diplomatie, je souffre en vieillissant de cette agressivité patente qui m'a toujours desservi. Mes sensibilités artistiques (nombreuses, il est vrai) sont fréquemment en adéquation avec mes rages, peurs et désespoirs. Refus du jeu de la séduction (même pour cela...). Bref ! Là où d'aucuns voient dans la Balance et le vénusien, douceur, élégance, séduction, harmonie et équilibre, je n'éprouve quasiment que des sentiments contraires. Ceci étant, j'en conviens, il serait simpliste de croire en un type "vénusien", tant les autres aspects d'un thème peuvent impacter vénus... sans parler du vécu, du culturel... :) |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vénusien Ven 5 Jan 2018 - 16:36 | |
| Hagakure, en bon vénusien, va certainement exprimer son opinion sur ton thème natal, mais en attendant, ce que je ressens, c'est que, contrairement aux thèmes ici présentés en exemple, c'est le soleil qui est le plus proche de ton ascendant (ce qui fait que les planètes ensuite (mercure, vénus, neptune) doivent certainement passer par le soleil comme filtre). Enfin, tout ce que tu as en balance se trouve en maison 1. Or, la maison 1 est, quand même, théoriquement, la maison du bélier, et donc de l'étincelle de soi (peu porté sur le relationnel).
On peut trouver des personnes très individualistes marquées par la balance, Alain Soral, je me demande s'il n'est pas ascendant taureau avec la lune et mars en 1, ou ascendant bélier (boxeur, macho revendiqué etc...) https://www.astrotheme.fr/astrologie/Alain_Soral Poutine le vénusien https://www.astrotheme.fr/astrologie/Vladimir_Poutine L'anarchiste meurtrier (mais populaire) Ravachol https://www.astrotheme.fr/astrologie/Ravachol (http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article84788) L'anarchiste Jules Bonot https://www.astrotheme.fr/astrologie/Jules_Bonnot Le terroriste Carlos https://www.astrotheme.fr/astrologie/Carlos_(terroriste) ... |
| | | Maldoror
| Sujet: Re: Vénusien Ven 5 Jan 2018 - 16:54 | |
| Soral, c'est avant tout, selon moi qui regimbe. Besoin de reconnaissance évidente, même en dehors des sentiers battus (à force d'avoir fait mousser le landernau par des prises de position totalement contraires au "jeu social" censé être respecté par tous...). D'une intelligence (car il est intelligent, quoi qu'"on" dise) brutalement analytique et sans concessions, polémiste et provocateur, illuminé parfois, quasi extatique et comme rentré dans une transe logomachique, à deux doigts du délire |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vénusien Ven 5 Jan 2018 - 17:09 | |
| - Maldoror a écrit:
- Soral, c'est avant tout, selon moi qui regimbe. Besoin de reconnaissance évidente, même en dehors des sentiers battus (à force d'avoir fait mousser le landernau par des prises de position totalement contraires au "jeu social" censé être respecté par tous...). D'une intelligence (car il est intelligent, quoi qu'"on" dise) brutalement analytique et sans concessions, polémiste et provocateur, illuminé parfois, quasi extatique et comme rentré dans une transe logomachique, à deux doigts du délire
Oui, uranus en lion, mais pas ascendant balance. C'est quelqu'un de profondément mars-mercurien : rapidité de mouvement, répartie, combativité (intellectuel ou physique), verve. Il ramène toujours à la culture (je sais, l'autre est incapable de penser parce qu'il ne sait pas : donc rhétorique implacable pseudo-zemmourien qui le valorise en argument circulaire). Il ne fait pas dans le demi-mesure. Jupiter-neptune en 1 ne me semble pas le correspondre : même si neptune lui conférerait le coté prétendument confusionniste, il reste, à mon sens, un vrai mars en gémeau, probablement valorisé par son ascendant (en bélier, taureau ou gémeaux) + solaire aussi. Cet opinion n'engage que moi. |
| | | Maldoror
| Sujet: Re: Vénusien Ven 5 Jan 2018 - 17:41 | |
| - Electrode a écrit:
- Maldoror a écrit:
- Soral, c'est avant tout, selon moi qui regimbe. Besoin de reconnaissance évidente, même en dehors des sentiers battus (à force d'avoir fait mousser le landernau par des prises de position totalement contraires au "jeu social" censé être respecté par tous...). D'une intelligence (car il est intelligent, quoi qu'"on" dise) brutalement analytique et sans concessions, polémiste et provocateur, illuminé parfois, quasi extatique et comme rentré dans une transe logomachique, à deux doigts du délire
Oui, uranus en lion, mais pas ascendant balance. C'est quelqu'un de profondément mars-mercurien : rapidité de mouvement, répartie, combativité (intellectuel ou physique), verve. Il ramène toujours à la culture (je sais, l'autre est incapable de penser parce qu'il ne sait pas : donc rhétorique implacable pseudo-zemmourien qui le valorise en argument circulaire). Il ne fait pas dans le demi-mesure. Jupiter-neptune en 1 ne me semble pas le correspondre : même si neptune lui conférerait le coté prétendument confusionniste, il reste, à mon sens, un vrai mars en gémeau, probablement valorisé par son ascendant (en bélier, taureau ou gémeaux) + solaire aussi. Cet opinion n'engage que moi. Il n'a pas besoin d'avoir son à l' pour être marqué par cette planète. Elle impacte en partile (exact) le , fait plein d'aspects stratégiques ( ), y compris un biquintile à l' et est à la Et pas loin du , ça me paraît tout à fait plausible comme thème. Je suis certain qu'en fonction des personnes et des moments, ce type peut "redevenir" humain et aimer les choses au naturel, tout simplement ( / )... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vénusien Ven 5 Jan 2018 - 17:50 | |
| |
| | | Maldoror
| Sujet: Re: Vénusien Ven 5 Jan 2018 - 18:28 | |
| Electrode:Rimbaud, doux rêveur bohémien... Euh oui, en partie mais tu oublies la folie plutonienne chez lui agrémentée à la note solaire ("Une saison en enfer". N'a-il pas vendu des armes et ne s'est-il pas livré à des commerces en tous genres également au Harrar des années plus tard?), c'était également un fou-furieux dans sa prime jeunesse, qui n'appartenait à personne si tant est qu'il s'appartenait... Un type avec la volonté de faire table rase de tout ce qui existe pour créer un autre royaume... Au fond de l'inconnu pour trouver du nouveau, comme disait Baudelaire... ( , si je me souviens bien...) Rimbaud était dual ( ), le diable et le bon dieu comme quasi tous les êtres humains mais certains le sont plus que d'autres ou le vivent plus intensément (dans la création notamment, sorte de refuge absolu et nécessaire pour affronter ses démons en face) que d'autres... Il a quasi abjuré, si je me souviens bien, sa vie de "damné" en rendant l'âme dans les bras de sa soeur Isabelle. Sorte de rédemption chrétienne si on veut... ("des rinçures, rien que des rinçures"...) |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vénusien Ven 5 Jan 2018 - 18:58 | |
| |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vénusien Ven 5 Jan 2018 - 19:14 | |
| - sKaRaBe a écrit:
- Ni mon visage, ni mon allure physique n'induisent l'idée de "douceur".
Piètre exemple de diplomatie, je souffre en vieillissant de cette agressivité patente qui m'a toujours desservi. Mes sensibilités artistiques (nombreuses, il est vrai) sont fréquemment en adéquation avec mes rages, peurs et désespoirs. Refus du jeu de la séduction (même pour cela...). Bref ! Là où d'aucuns voient dans la Balance et le vénusien, douceur, élégance, séduction, harmonie et équilibre, je n'éprouve quasiment que des sentiments contraires. Ceci étant, j'en conviens, il serait simpliste de croire en un type "vénusien", tant les autres aspects d'un thème peuvent impacter vénus... sans parler du vécu, du culturel... :) C'est intéressant ce que tu dis Skarabe. J'ai une théorie (sans doute mauvaise mais bon). Dans ton TN ta Vénus est en conj. avec Neptune et Mercure... Ces deux derniers doivent en quelque sorte venir colorer ta Vénus / la mettre en lumière de façon un peu différente. J'ai souvent pensé que l'association Vénus-Neptune dans un thème permettait de sublimer un côté Vénusien... Mais plus le temps passe, et plus je suis tentée d'attribuer à Neptune une impression de détachement/éloignement. Vénus-Neptune... Pourrait donc signifier un détachement des valeurs Vénusiennes ? |
| | | Hagakure
| Sujet: Re: Vénusien Sam 6 Jan 2018 - 10:57 | |
| - Electrode a écrit:
- Hagakure, en bon vénusien, va certainement exprimer son opinion sur ton thème natal
Bonjour sKaRaBe, Si je peux me permettre, j'ai deux interrogations : Quand j'entre les données de ton profil, j'obtiens ceci : - Spoiler:
Quant à ton descriptif, je ne saisis pas bien le fait que tu concèdes volontiers être "quelqu'un qui "cherche" à plaire...." et, dans le même temps, tu exprimes un "Refus du jeu de la séduction (même pour cela...)". |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vénusien Sam 6 Jan 2018 - 11:12 | |
| Coucou Hagakure, En attendant que Skarabe te réponde.... "Quant à ton descriptif, je ne saisis pas bien le fait que tu concèdes volontiers être "quelqu'un qui "cherche" à plaire...." et, dans le même temps, tu exprimes un "Refus du jeu de la séduction (même pour cela...)".Astrologiquement, ne serait-ce pas une sorte de paradoxe que pourrait vivre Skarabe au vu de la conjonction vénus/mercure Rétrograde sur la pointe de l'ascendant balance ? .....sachant que mercure est régent karmique sud ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vénusien Sam 6 Jan 2018 - 11:49 | |
| C'est mon petit instant en ^^ |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vénusien Sam 6 Jan 2018 - 14:05 | |
| @ Lixandra : Je prends note de ton analyse. Et, c'est peut-être une des pistes exploitables, mais personnellement, je privilégie ce carré à la Lune en MC pour ce qui est de "biaiser" ma façon de vivre Venus. Pour ma part, la conjonction étroite dans laquelle est insérée Venus (Neptune et Mercure) nuancerait (je le mets au conditionnel) plutôt mon tempérament vénusien en l'affinant (passion pour la musique avec Neptune, attachement au "verbe" avec Mercure). @ Hagakure : Sur le premier point (TN), J'en suis revenu à ce que j'avais calculé en des temps où les ordinateurs n'étaient pas dans nos foyers. En effet, mon lieu de naissance et l'époque entretiennent un doute certain. Si plusieurs sites de calculs en ligne me "donnaient" le TN dont tu parles, d'autres produisaient le même que celui de mon profil. De plus, le programme Aureas 10 aboutit au même TN que celui de mon profil. Enfin, en m'attachant aux directions symboliques du MC et de l'ASC, elles sont - de loin - plus "parlantes" pour moi. Idem concernant des transits de planètes lentes sur les axes. Quant au second point, "Refus du jeu de la séduction (même pour cela...)", je reconnais m'être mal exprimé. Cela ne concernait que le jeu de la séduction amoureuse. @ Violette : Là, sur ce coup, gente Dame, vos compétences dépassent amplement les miennes. J'ignore tout de la rétrogadation de Mercure (il y a pourtant un "topic" à ce propos sur le forum, mais je ne l'ai pas encore lu). Quant à l'interprétation des Noeuds, il me faudra patienter jusqu'à ce que je maîtrise les éléments de base. @ toutes et tous : Merci de prendre la peine de lire, de répondre, j'y suis sensible, à l'instar de toute Balance... Non, ce n'est pas du cynisme, mais de l'auto-dérision, devenue vitale depuis les transits lourds que je subis. Un vrai "merci" donc, pour une vraie Balance |
| | | Maldoror
| Sujet: Re: Vénusien Sam 6 Jan 2018 - 14:35 | |
| ton porc! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vénusien Sam 6 Jan 2018 - 14:56 | |
| Que ce blog m'a choqué. Beau savoir que c'est dans l'air du temps & que nombre de mecs se conduisent ainsi, je l'ai perçu comme un lynchage de l'homme en général, et ça, un homme de ma génération le vit franchement mal. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Vénusien Sam 6 Jan 2018 - 23:54 | |
| - Liligirl72120 a écrit:
- Pour moi, un adjectif qualifiant particulièrement le vénusien est l'amabilité.
- Navane a écrit:
- Conciliation aussi...
Ca m'a donné envie de me renseigner sur les différences entre la vénus et la vénus , j'ai trouvé ça : - autourdelalune a écrit:
- On retiendra le nuancier suivant :
Dominante Vénus Genitrix (Taureau) si :
- Vénus est Lucifer - Le signe du Taureau est dominant - La maison II est dominante - La Lune est valorisée (co-dominante)
Dominante Vénus Aphrodite (Balance) si :
- Vénus est Hespérus - Le signe de la balance est dominant - La maison VII est dominante - Saturne est valorisé (co-dominant)
Comment déterminer si Vénus est Lucifer ou Hesperus ?
Vénus Lucifer (Lucifer signifie « porteur de lumière ») se trouve avant le Soleil dans le sens zodiacal (par exemple en Bélier tandis que le Soleil est en Taureau). Elle caractérise une affectivité spontanée, extravertie, enthousiaste et idéaliste que l’on rapprochera davantage des valeurs Vénus / Lune du Taureau. Vénus maîtrisant à la fois le signe du Taureau et celui de la Balance, il sera toujours utile, quand on détermine une dominante vénusienne, de rechercher de quel côté cette dominante penche. Vénus Hesperus (Hesperos signifie « occidental » et donc « du soir ») se trouve après le Soleil dans le sens zodiacal (par exemple à 20° des Gémeaux tandis que le Soleil est à 10° du même signe). Elle caractérise une affectivité plus contrôlée, plus introvertie, moins exubérante mais plus profonde et plus raisonnable. On la rapprochera davantage des valeurs Vénus / Saturne de la Balance.
Ca pourrait être intéressant de regarder comment Vénus s'exprime chez les personnes dont Hagakure a posté tn et citations, selon qu'elle soit Lucifer ou Hesperus. |
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| Sujet: Re: Vénusien
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