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| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Mon gros craquage d'hier Lun 3 Avr - 17:46 | |
| Hey Forum ! Hier j'ai craqué correctement pour un truc qui n'en valait pas la peine. Je venais de jouer et de me promener avec mon neveu de 3 ans que j'adore, et comme nous n'étions pas trop loin d'une parcelle de terre qui appartient à mes parents et que j'avais promis à mon vieux papa de l'aider avec la tonte de l'herbe... Nous nous y sommes rendu. Une fois le goûté du phénomène fait, j'ai dis à mon père que je prendrais la relève sur le tracteur tondeuse pour finir la tâche, mon père avait emporté le portable de ma mère et me dit alors "appel ta mère, (la mamie) pour qu'elle vienne chercher le petit". Je pends le portable, j'appel et puis une fois fait, machinalement je glisse l'objet dans l'une de mes poches. Je suppose que l'objet est tombé dans un fourré au premier passage, parce que c'est là ou j'ai trouvé les restes de la choses après... (j'ai bien compris qu'un truc pas normal était passé sous l'hélice, au bruit). Inutile de vous préciser que je me suis faite enguirlandée, j'aurais sans doute du réagir de façon raisonnable comme dire que oui, c'était de ma faute... Mais comme je n'avais rien prémédité de tout ça et que mon seul but était d'aider... J'ai réagit méchamment. Pour tout vous dire, ça m'a même ramené à un épisode de ma vie (en famille) qui m'avait provoqué un choc psychologique et pendant lequel je m'étais enfuit. J'ai marché pendant des heures, avec beaucoup de rancœur, sensation d'injustice, de ne jamais rien faire comme il faut tout ça accompagnés de 'sursauts' de tristesse physique (chose qui ne m'était pas arrivé depuis longtemps). Et puis pas seulement ça, il y'a peu je me suis rendue compte que je voulais des enfants (j'ai été habituée toute jeune à garder ceux des autres surtout ceux de mes frères) et pourtant je suis certaine que je n'en aurais jamais. J'ai agi comme une capricieuse léonine ( ) blessée dans son orgueil, je pense. Et comme quelqu'un d'épuisé moralement. J'ai honte de le dire mais, en rentrant je me suis administrée une bonne dose de bromazépam et je me suis couchée Désolée d'avoir fait tout un journal de cette histoire plutôt banale. La carte de l'événement... . |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mon gros craquage d'hier Lun 3 Avr - 18:44 | |
| "J'ai agi comme une capricieuse léonine (Lune) blessée dans son orgueil, je pense"Pas d'accord, tu as eut un stress et tu as craqué, bon et alors....est ce que cela fait de toi une mauvaise personne , non ? une orgueilleuse non ? une personne jamais contente ?Non Simplement tu l’exprimes très bien, cet incident t'a reconnecté avec quelques choses de plus ancien de plus douloureux et de non évacué. La en maison est dans la majorité des cas une position douloureuse à porter ( doute, manque d'estime de soi, troubles familiaux) conjointe à cela n’arrenge rien, par nature "on se sent éternellement coupable de tout" Le passage de saturne sur vénus ( après le NN) en 12 ne dois rien arranger...Le moment pour dire les choses ? crever l’abcès avec la famille, avec ses origines ? La apporte un coté "dramatique" à la relation au père, le genre "il n'a pas été la représentation que l'on aurait voulu...." ( ou alors le couple parental ets trop porteur de conflit et impacte douloureuseemnt la personne et son dévellopement) La réaction "méchante" est une réaction, elle n'est pas le syndrome ( le symptôme) de ce que l'on est....Parler naturellement, autour d'une table (d'un petit verre) s'excuser et mettre à plat nos souffrances pourrait trouver une issue à cette difficulté qui recoupe une blessure ancienne non cicatrisée comme l'explique le transit , le moment semble venu d'y remédier....Incident déclancheur ? je le pense fortement |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mon gros craquage d'hier Lun 3 Avr - 18:50 | |
| Lixandra, si ça peut te rassurer, je suis déjà passée par là. Je crois que c'est commun à beaucoup. Vieille blessure d'enfant qui se réactive... La famille, quel lieu complexe et tourmenté au final. Pardonne toi et pardonne leur. |
| | | Cobra
| Sujet: Re: Mon gros craquage d'hier Lun 3 Avr - 19:37 | |
| On va dire que tu était synchro avec le ciel : la Lune allant vers une opposition à Pluton ...ça agit avant l'aspect exact . Tiens d’ailleurs en un grand T-carré en ce moment . |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mon gros craquage d'hier Lun 3 Avr - 21:12 | |
| Coucou Lixandra, je compatis, j'espère que ça va un peu mieux aujourd'hui. Les conseils d'Hakuna-Matata me semblent très justes, le meilleur moyen de dépasser cet événement (qui pourrait paraître ponctuel et anodin comme ça vu de l'extérieur) est d'en profiter pour entamer une discussion avec ta famille et crever l'abcès comme le dit Hakuna. D'autant que tu parles de la découverte d'un désir d'enfants tout en ayant la certitude de ne jamais en avoir. C'est le moment de mettre les choses à plat avec ta famille car si tu ne le fais pas, c'est ta vie future qui pourrait en être perturbée, profondément et durablement, et ce serait vraiment dommage, ne te punis pas de cette façon, ne te punis pas du tout même. Le transit de dans ta maison 1 devrait amener les transformations nécessaires de toute façon, je pense qu'il arrive juste au bon moment dans ta vie. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mon gros craquage d'hier Lun 3 Avr - 21:42 | |
| Mars en taureau en 4, opposé à l'amas en scorpion et carré lune en lion peut être un début d'explication... Comme le dit Hakuna, ton thème montre une relation qui peut être vécu comme conflictuelle avec le père, un peu comme le gâcheur de la bonne nature qui semble te constituer. -son TN n'aurait pas été totalement inutile à mettre sur ce fil- |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mon gros craquage d'hier Lun 3 Avr - 23:04 | |
| Vous êtes tous super sympas d'avoir répondu à ma longue plainte. Je vais mieux, mais effectivement les transits me secouent pas mal. Voila qui rejoint le sujet du père que quelqu'un avait ouvert (je crois qu'il s'agissait d' Hakuna) en astrologie. - Le blabla de l'historique entre moi et mon père:
- Lixandra a écrit:
J'ai un père très silencieux, d'abord absent (il était chef d'entreprise et artisan, et cela lui prenait beaucoup de temps) craint par mes frères, pas par moi. Ce qui fait que nous avons eu bien des différents qui ne se sont pas toujours terminés paisiblement (comprendre, dans la violence). Très autoritaire et dur avec mes aînés, plus petite mes frères me jalousaient car ils considéraient qu'il l'était moins avec moi et que j'étais l'épargnée du trio (on a de grands écarts d'âge). Ce qui s'est révélé totalement faux, à l'adolescence j'ai commencé à avoir des opinions qui allaient à l'encontre des siennes assez poussiéreuses (notamment sur la place de la femme dans la société, et j'en passe). Comme j'étais ado, je n'avais pas vraiment envie de me taire, aussi sans doute pour compenser les années plutôt silencieuses / sages de mon enfance j'ai commencé à l'ouvrir un peu plus. Trop, faut croire. , je pense illustre bien toute cette histoire. Plutôt que de me faire peur, son côté violent me révoltait et surtout avait brisé l'idéal (l'image que j'avais de lui). J'ai passé un long moment à le haïr, puis je me suis détestée (en tant que part de lui). J'ai exprimé ce rejet quand il m'a demandé pardon, je suis devenue très froide et pas particulièrement concernée par ce qu'il pouvait traverser. Un mois plus tard, il apprenait qu'il avait un cancer. Toute la famille exigeait que je le soutienne, mais j'en étais incapable car toujours aussi révoltée d'être une part de lui. Je savais bien que ce n'était pas comment j'aurais dû réagir, j'en ai même parlé à une amie à l'époque en lui disant que si jamais il venait à lui arriver quelque chose je savais que je regretterais toute ma vie de ne pas lui avoir pardonné. Avec beaucoup de distance (géographique mais pas seulement), les choses se sont apaisées. Mon père a dépassé son cancer, quelque part je pense que ça l'a changé. Il n'aura plus jamais la même image que celle que je me faisais de lui avant les violences, mais je lui ai pardonné (ça ne s'est pas fait en claquant des doigts) parce que lui en vouloir me faisait plus de mal qu'autre chose. C'est pour cette raison que je considère que passer l'éponge même si c'est difficile, c'est important. Avec du recul, je pense mon cas peu gravissime par rapport à d'autres. Même par rapport à mes frères finalement, qui eux ont subi cette violence plus tôt que moi et donc sans aucun moyen de s'en échapper. A l'adolescence, c'est différent. Je ne dis pas que c'est mieux, mais la majorité est moins lointaine. On peut appeler des amis, squatter chez eux dans les pires moments... On a des solutions qui ne sont pas là lorsque nous sommes enfants et dans la même situation. Moi à l'époque (et pendant les heures les plus noires) j'ai fuis pendant un mois chez quelqu'un d'autre, puis comme il fallait trouver un stage pour l'année scolaire en cours le mois suivant, j'en ai trouvé un à l'autre bout du pays. Et puis après, bah on fait sa vie.
Pour Electrode (et tout les curieux), je met la synastrie de mon père (extérieur / je n'ai pas l'heure ) et moi (intérieur) ici. Depuis très longtemps je me sens comme tributaire de ma famille. J'ai été incapable de dire 'non' à mes frères pendant un long moment quand il s'agissait de leur rendre service, et encore aujourd'hui il m'arrive de me sentir piégé quand à la dernière minute on me demande de donner de ma personne. Lorsque je m'en ouvre à ma famille, on me répond que c'est normal et que je ne devrais même pas ressentir de la tristesse à prêter main forte à un proche (famille). Le problème c'est que c'est rarement réciproque, on ne me donne rien en retour même quand c'est demandé des mois à l'avance. Je vais vous épargner un autre pavé, en faisant au plus court : Après la maladie de mon père, quelque chose a changé chez lui. Il a commencé à se préoccuper un peu plus de moi (sans doute par culpabilité) : avant ça, et même un peu après je me serais volontiers considérée comme orpheline car aucun de mes parents ne me nourrissaient émotionnellement. Je n'ai pas connu beaucoup d'instants "consolations" provenant de ma mère, (attention je ne dis pas que j'ai été malheureuse, je dis juste que pour certains côtés émotionnels j'ai dû me débrouiller). J'ai compris bien après ma rupture avec mon ex, qu'il avait été un substitut parental (c'est triste à dire mais, c'est le cas, de plus j'ai connu mon ex à 16 ans donc assez jeune). Il était assez distant et dans la retenu pour qu'il puisse soutenir la comparaison avec ma famille, mais lui me donnait le loisir de m'exprimer sur tout et n'importe quoi sans que j'ai à m'en inquiéter... Chose que je ne connais pas avec ma famille, car malgré les services rendus / le dialogue demeure rompu ou vide de sens. Finalement ce travers que je connais avec ma famille, s'est répété avec lui aussi. J'ai commencé à m'apercevoir que je donnais beaucoup, et que plus j'en faisais moins j'avais d'importance à ses yeux : J'étais devenue acquise et donc à jeter. Se poser autour d'une table, et discuter. J'aimerais le faire. Mais je connais aussi les réactions qui vont s'en suivre. Je fais des choses qui leurs sont dû, et quand chacun quittera la table la seule réponse qui m'aura été donné ce sera "un jour, on te le rendra". Le problème est peut être à l'extérieur, mais il est aussi et surtout à l'intérieur. Je suis extrêmement émotive, je pensais pourtant avoir réussi à corriger ça... Mais hier me fait dire que je suis loin d'avoir vaincu ma nature. |
| | | II-S
| Sujet: Re: Mon gros craquage d'hier Lun 3 Avr - 23:16 | |
| Un avis hors astro, c'est que tu n'échappes pas à ta nature profonde :) Tu peux tenter de l'apprivoiser, la maîtriser, t'élever, mais ce que tu es au plus profond de toi demeure Il ne s'agit pas de le nier, mais de l'intégrer, de le reconnaître. Je n'ai pas regardé ton thème en détail, mais en synastrie, tu as, au moins, Saturne sur le Soleil de ton père, et en M1... ce qui, en soi, explique déjà une partie de la frustration et de la colère que tu peux ressentir à Sin égard. Se mettre autour de la table ne servira sans doute pas à grand-chose, tant l'abcès qu'il y aurait à crever est enraciné profondément. Tu t'es mise en colère... voilà ! Ça arrive aux meilleurs |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mon gros craquage d'hier Lun 3 Avr - 23:31 | |
| - II-S a écrit:
- Un avis hors astro, c'est que tu n'échappes pas à ta nature profonde :)
Tu peux tenter de l'apprivoiser, la maîtriser, t'élever, mais ce que tu es au plus profond de toi demeure Il ne s'agit pas de le nier, mais de l'intégrer, de le reconnaître.
Lixandra s'il n'y a pas possibilité de discuter pour mettre les choses à plat, est-ce que tu as songé à couper les ponts ? (peut-être pas définitivement mais le temps de faire un bout de chemin loin d'eux, peut-être qu'une fois cette coupure faite, la discussion serait enfin rendue possible). |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mon gros craquage d'hier Mar 4 Avr - 0:12 | |
| Lixandra @ ce que tu décris est une 'relation "toxiques" aux autres basées sur la culpabilité...Les frères qui t'en veulent visiblement car sensément tu aurais échappés à des violences parentales ( ce qui n'est pas le cas) donc une forme de "jalousie" fantasmé sur ce qu'ils pensent être d'une réalité...Donc un état régressif et aliénant basé sur la représentation fantasmé et non la réalité elle même. Au fond, une très grosse immaturité des frères car aucun n'a été capable de dépasser sa propre douleur pour trier entre sa représentation erronée et la réalité. Du coup chacun estime que tu es redevables d'une sorte de dette symbolique qui ne peu de toute façon jamais s’éteindre puisque le payement de cette dette repose sur une douleur dont censément tu aurais été exempté. La "charge de la preuve" a d'une certaine manière glissé du bourreau, de l'agresseur ( puisque l'on parle de violence) à un support symbolique selon le principe du bouc émissaire tel que l'a parfaitement décrypté, et dans sa fonction symbolique et dans sa fonction sacrée , René Girard ( Un ouvrage que je t'invite à lire) Le père a compris et sort vainqueur du processus, la fratrie a trouvé un support de glissement ( ainsi l'image parfaite du père reste sauve)...donc tu es la seule perdante, et la seule fille. Hors ce que tu décris plus haut c’est quoi ? Un père conservateur avec une vision traditionnelle de la femme... La femme douce, bienveillante, soumise ? N'est ce pas cette image là que tu cherches à donner en "te sentant responsable des tiens" ? Nous sommes entre adultes et leurs problèmes sont leurs problèmes, leurs jalousies , leurs souffrances, leurs rancœurs et autre également. Tu ne peux rien y faire, tu n'as aucune prise dessus.... Par contre, lorsque l'on est issue d'une famille toxique, on peu travailler sur soi et peu à peu tenter de découvrir qui l'on est vraiment, une fois le masque arraché et ce que toi tu veux vraiment pour toi.... On n'avance pas dans la vie avec les culpabilités des autres ( et là je sais de quoi je parle, sous peine de tomber dans le gouffre d'un inconscient qui n'est pas forcément le tien et pour le coup d'aller droit directement dans les enfers)....Avec cette chatouillée par dans la maison des origines ( la deux la maison de l'inné, de la génétique) cette crise est plus grave qu'il n'y parait. Une grosse culpabilité alors que tu es au fond deux fois victimes. de la violence paternelle et d'une hypothétique jalousie familiale....quelques séances en thérapie pourrait t'aider à y voir clair, des stages de constellations familiales... Mais autorise toi à prendre une sacrée distance, voire à péter une durite et sur le coup rentrer dans la colère et expurger toute ta rage ( au moins ce qui est dit est dit) et l'on minimise trop le coté "salvateur" de la juste colère ou alors t'en foutre royalement, comme c'est mon cas. Une grande chance pas été élevée avec ma fratrie, qui aujourd'hui voudrait des comptes sur ma vie, non mais allo quoi ? Mais là tel que tu le décris, c'est culpabilité à mort et franchement ce n'est ni sains pour ton équilibre ni pour toi ( dépression ? ) Bon courage ma belle mais n'hésite pas à te faire aider, dans ton cas cela me semble judicieux.... Et surtout tu ne minimise plus ta souffrance, la maltraitance est une chose horrible qui fait de très gros dégâts donc accepte d'être un temps "victime", de te reconnaitre dans ce statut car pour pouvoir le dépasser il faut déja admettre qu'on l'es...après et après seulement on peu travailler sur le dépassement, sinon on bascule dans le refoulement... Le transit dans ta maion 3 n'a pas dut arranger la sauce.... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mon gros craquage d'hier Mar 4 Avr - 20:57 | |
| Hakuna et II-S |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mon gros craquage d'hier Mar 4 Avr - 21:22 | |
| Merci II-S, Imogen et Hakuna ! @II-S : Il est vrai qu'on n'échappe pas à sa nature profonde, malheureusement celle-ci est pour moi handicapante. Je sais que ça peut paraître étrange surtout après cette crise, mais la blessure du père, je pense sincèrement être passée au dessus. Et je pense que quelque part, lui aussi. Ce qui me blesse, c'est la toile d'araignée dans laquelle me confine ma famille qui ne me connait pas. Pour faire court, j'ai pardonné à mon père ses violences sur moi, mais je n'ai pas pardonné à ma mère de ne pas avoir pris ses bagages pour emporter mes frères loin de lui quand elle aurait dû le faire. Je sais que cette logique est stupide... Mais cette même logique vient du fait que la première fois ou mon père m'a frappé, ma mère est venue me voir comme pour justifier ses coups [c'était de ma faute sous entendu] (en arguant en plus, qu'elle, elle en avait vu d'autres). J'ai trouvé ça stupide, révoltant, et dégoûtée d'avoir été engendrée par deux personnes comme celles-ci, dans lesquelles je ne me reconnaissais pas. Je ne me suis jamais aussi sentie étrangère qu'à cet instant. - Imogen a écrit:
- Lixandra s'il n'y a pas possibilité de discuter pour mettre les choses à plat, est-ce que tu as songé à couper les ponts ? (peut-être pas définitivement mais le temps de faire un bout de chemin loin d'eux, peut-être qu'une fois cette coupure faite, la discussion serait enfin rendue possible).
Je le ferais si je me sentais la force morale pour ça. Mais, depuis quelque temps je lutte pour garder la tête hors de l'eau (j'ai enchaîné rupture, démission et déménagement). J'ai déjà coupé temporairement les ponts avec eux, aujourd'hui je ne peux pas. Mais cela se fera certainement plus tard. @Hakuna, merci , je dois dire que tu as assez bien décrit la situation. Je vais réfléchir aux stages de constellations familiales. Essayer de faire comprendre à mes frères que c'est donnant donnant, et que j'ai souffert aussi. Je vais éviter mes belles sœurs lors de ces réunions parce qu'il y'en a une qui a bien cru (a tort hein... La folie ne m'a pas emporté à ce point ) aujourd'hui que je n'allais pas lui rapporter son fils de promenade (déjà que sa fille - la sœur du petit -) m'a demandé si c'était possible de changer de maman (plus ou moins). Merci pour vos conseils et votre attention. |
| | | II-S
| Sujet: Re: Mon gros craquage d'hier Mar 4 Avr - 22:15 | |
| Lixandra, je peux me tromper, mais ce qui me semble transparaître de tes mots, c'est que c'est avant tout à toi-même qu'il te faut pardonner. Tu vois ta nature profonde - qui tu es, c'est-à-dire finalement toi-même - comme un handicap; Tu en veux à ta mère, ce qu'on peut comprendre, mais j'ai l'impression que tu culpabilises, ou que tu as intériorisé la culpabilité qu'elle même t'a fait ressentir en justifiant les coups, mais en te faisant comprendre que tu devais être heureuse de n'avoir pas subi ce qu'elle même subissait... et peut être que tu t'en veux aussi de n'avoir pas su lui exprimer ta souffrance. La première chose que j'ai apprise de la méditation de pleine conscience, c'est l'acceptation. T'accepter toi-même, avec tes forces, tes failles... La plupart du temps, en méditation, il faut tâcher de respirer d'une certaine façon, contrôler, et laisser passer ses pensées sans s'y arrêter. C'est trèsdifficile de lâcher complètement, et ça peut être décourageant. En méditation de pleine conscience, il s'agit d'observer sa respiration telle qu'elle est, sans chercher à la modifier. De même, lorsque tes pensées s'échappent de la méditation, et que tu t'en rends compte, tu le constates sans jugement, puis tu reviens à ta méditation, tout simplement Pour moi, ça a été le déclic. Comme le dit également Imogen,tu peux tenter de couper les ponts d'avec ta famille qui semble "toxique" pour toi. Tu ne t'en sens pas encore prête... ce n'est pas grave. Tu le feras quand tu le seras. Acceptent oiseaux et aide-toi. Personne n'est ni ne sera jamais plus important dans ta vie que toi-même |
| | | Cristal59
| Sujet: Re: Mon gros craquage d'hier Mer 5 Avr - 0:25 | |
| Hello tout le monde En regardant le TN, je me suis demandé s'il y avait une possibilité de perte d'un enfant avant la naissance de Lixandra. Le milieu familial semble bien problématique, avec un carré des luminaires, les images parentales donc, et l'AS Capricorne pourrait traduire un "devoir" à remplir dans le but par exemple de combler un vide à ce niveau. Ce qui pourrait aussi expliciter une difficulté à "trouver sa place" dans ce clan familial organisé selon certaines règles bien établies semble t'il. La Lune est conjointe Chiron en VIII, Chiron implique une "blessure" qui aurait pu être "transmise" notamment par la mère. Il y a Vénus , M de IV, en XII, Lune en VIII, or ces maisons sont liées à la notion de "secret" et d'inconscient. Vénus est au carré de Jupiter, significateur général des enfants, en IX, Jupiter pourrait représenter l' "enfant idéal" attendu par les parents et la famille ,et cela peut aussi impliquer une ou des générations précédentes. Comme Vénus est en XII, ce carré de Jupiter accentue un sentiment de perte, vécue comme une injustice, et qu'un deuil n'a pas été fait. Sans vouloir analyser le thème dans son entier, j'ai le sentiment qu'il pourrait être utile de rechercher l'existence éventuelle d'un secret familial douloureux. Enfin, c'est juste mon ressenti, et je ne veux pas faire de psy de comptoir, mais Saturne trigone Jupiter semble indiquer qu'une "mission" de réparation a été transmise, et acceptée
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mon gros craquage d'hier Mer 5 Avr - 1:15 | |
| Merci MariedesBrumes Lixandra@ parfois je perds la mémoire ( ) c'est pas toi qui m'avait parlé d'une nièce qui voulait "changer de maman" qui avait ? Retrouve le sujet sur le forum ....je t'avais dit que tu aurais un rôle à jouer a vec elle.... Ce que j'ai appris, tout au long de mon existence, c'est vraiment l'injustice...La Trahison. Quand tu me parles de cette mère qui t'accuse, je retrouve ce même reliant de trahison.... Je crois que la Trahison, les 30 deniers de Judas est la pire des choses que l'on puisse faire subir à un individu et à fortiori un enfant.... |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mon gros craquage d'hier Mer 5 Avr - 17:51 | |
| Hey II-S, Cristal et Hakuna ! @II-S, il est possible que je m'en veuille. Je n'ai jamais ré abordé le sujet avec ma mère, n'ayant pas vraiment accepté sa réponse la première fois. Elle n'avait pas le choix et devait minimiser cette souffrance, c'est tout (pour elle). A mon tour, je devais faire la même chose... Et éviter de sortir les griffes. C'était mal me connaitre à l'époque. J'ai fais beaucoup de méditation, justement après tout ça. J'ai bien réessayé il y'a peu, mais je ne ressens plus la même "connexion". J'ai beaucoup plus de mal à m'apaiser et me détacher. S'accepter est difficile, s'aimer aussi. Je pensais y parvenir en accomplissant des choses qui pouvaient me plaire, ou bien qui semblaient difficiles... Mais je ne ressens aucune satisfaction, ni fierté pour ce que j'ai fais hier. J'ai déjà connu ça, et c'est généralement dans ces moment ou drastiquement je change de voie / d'intérêt / de projet. Et je balance le vieux pour du neuf un peu aléatoire. Merci beaucoup pour tes mots II-S. @Cristal, la question d'une perte d'enfant avant ma naissance m'a toujours effleuré l'esprit. D'une part, parce que l'écart d'âge entre mes frères et moi est quand même assez grand pour qu'on se pose des questions. D'autre part, parce que récemment sans vraiment interroger ma mère... Je lui ai parlé de la langue des oiseaux et de ce que pouvait signifier un prénom dans ce langage. Celui qu'on m'a donné possède deux parties, la première pourrait signifier "mémoire d'un petit enfant mort très jeune, ou durant grossesse et sa terminaison "avec un lien, dans la lignée, par rapport à la lignée"... Pas de réponse de ma mère, qui a savamment dévié le sujet ensuite. Ma mère m'a toujours affirmé que j'étais très attendue (peut-être plus par mon père qu'elle-même). Mon père voulait absolument avoir une fille, après deux garçons. Ma mère possède dans son thème natal, cependant, je ne sais pas quel importance lui donner car Jupiter est une planète générationnelle. Mais bon, j'ai pas finit de creuser avec Chiron, car... J'ai pu observer qu'il était très présent dans les TN de ma famille : mon grand oncle du côté de ma mère par exemple, avait une exacte comme moi. J'en rediscuterais avec elle. Je n'ai rien à perdre à essayer. Merci Cristal ! @ Hakuna (mais non ! Tu ne peux pas te souvenir de tout), oui c'est bien ma nièce qui a une dans son TN (au passage son frère se retrouve avec une ). Mais je ne m'inquiète pas trop pour elle, je sais qu'elle saura se débrouiller. Elle n'a pas la vie facile avec ses deux parents, parfois je me demande si ce ne serait pas plus mal si elle me ressemblait moins physiquement (parce que sa mère déteste ça - même si elle tente de le cacher - et que la famille jusqu'aux inconnus ne cessent de lui faire remarquer les traits identiques). Pas envie d'être une maman de substitution, que ce soit pour elle ou pour son frère. Mais j'ai la parlotte facile avec les enfants, même quand ils ne savent pas encore bien parler (mon neveu en est la preuve). Et comme cette famille ne parle pas. C'est ça qui doit les attirer. Hakuna , j'ignore quelle trahison (est-ce par rapport à ta mère ? * ne répond pas si tu ne le souhaite pas, je ne veux pas être intrusive *) tu as pu vivre ou à laquelle tu as pu assister mais j'espère vraiment que tout cela est derrière toi. Et que tu as pu en guérir. Quant à moi, je vais rejoindre cet adonis de Michaël (qui m'a demandé de l'appeler Mika) et qui est censé m'apprendre à conduire. Ce cher Monsieur est dans la provoque, 1ere leçon de conduite, il me dit qu'il est incapable de crier sur ses élèves et qu'il ne peut qu'être "doux" puis la seconde d'après voyant mon manque de réaction à sa confession, il me dit : "mais si tu préfères, je peux aussi te crier dessus". Il a tort le monsieur, il a tort... Je me suis retenue avant de lui répondre avec un humour un peu déplacé "Oh oui faites, j'adore ça...". Mais je vous raconte pas le malaise qui s'en serait sans doute suivi durant le reste de la leçon... Et sans doute même les suivantes. Donc bon, je n'ai rien dit. Je suis sage. Reste que le destin aurait quand même pu faire un effort, et m'envoyer un moniteur laid. C'était quand même pas trop demandé. Merci encore ! |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mon gros craquage d'hier Mer 5 Avr - 20:25 | |
| Ton histoire me touche Lixandra, elle fait écho à la mienne, sauf que je suis l'aînée dans l'histoire (ma soeur a ton âge, à un mois près). J'ai longtemps pensé que j'avais souffert bien plus que ma soeur et plusieurs événements dans sa vie m'ont montré à quel point j'avais tort. Je t'enverrai un MP à l'occasion, si je suis capable de mettre mes idées au clair. Peut-être que tu pourrais essayer de parler à nouveau avec ta mère, les gens évoluent, même si d'un autre côté, c'est t'exposer à une nouvelle déception si jamais sa réponse ne change pas, et ce serait une épreuve de plus à encaisser. Es-ce qu'il n'y a pas une personne dans ta famille en qui tu as confiance et vers qui tu pourrais te tourner pour aborder le sujet ? |
| | | Cristal59
| Sujet: Re: Mon gros craquage d'hier Mer 5 Avr - 21:18 | |
| OUF Lixandra! J'avoue que je me suis pas mal tracassée et demandé si je ne ferais pas mieux d'effacer mon post d'hier! Je me suis demandé comment tu allais interpréter mes propos, et si je n'avais pas fait pire que bien en abordant un sujet aussi sensible. Pourtant, ton thème m'avait vraiment interpelée, et j'avais quand même envie de te faire part de mon avis, sur le plan astrologique. C'est surtout cette Lune conjointe Chiron en VIII qui a capté mon attention, et puis de fil en aiguille, j'y ai vu certaines convergences. A propos de Chiron, tu dis que tu as remarque son importance dans les thèmes de membres de ton entourage familial. Or, on retrouve très souvent une problématique d'ordre transgénérationnel dans les familles qui ont été "blessées" et qui peu ou prou se transmettent des" valises" chargées, et Chiron , tout comme Saturne en est souvent un marqueur essentiel.. Un article ICI Je pense que pour toi, il s'agit d'une blessure liée à l' égo, (pas dans le sens péjoratif, mais psychanalytique), qui fait que tu ne te sens pas vraiment "reconnue" , avec les valeurs et aspirations qui sont les tiennes, mais avant tout celles du clan familial. Je pense qu'il y a vraiment quelque chose à "creuser", et même "déterrer". |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Mon gros craquage d'hier Mer 5 Avr - 22:38 | |
| - Imogen a écrit:
- Ton histoire me touche Lixandra, elle fait écho à la mienne, sauf que je suis l'aînée dans l'histoire (ma soeur a ton âge, à un mois près). J'ai longtemps pensé que j'avais souffert bien plus que ma soeur et plusieurs événements dans sa vie m'ont montré à quel point j'avais tort. Je t'enverrai un MP à l'occasion, si je suis capable de mettre mes idées au clair.
Peut-être que tu pourrais essayer de parler à nouveau avec ta mère, les gens évoluent, même si d'un autre côté, c'est t'exposer à une nouvelle déception si jamais sa réponse ne change pas, et ce serait une épreuve de plus à encaisser. Es-ce qu'il n'y a pas une personne dans ta famille en qui tu as confiance et vers qui tu pourrais te tourner pour aborder le sujet ? N'hésites pas à m'envoyer un MP Imogen . Je sais que ma mère n'a pas eu une vie facile, elle n'a pas vraiment bien connu sa propre mère. Comme elle me l'a expliqué, sa sœur aîné la lui a volé. Ma grand mère maternelle a focalisé toute son attention sur sa fille aînée et a délaissé les autres. Puis ma mère a plus ou moins vécue une vie de servitude auprès de cette même soeur, lorsque leur père est mort très jeune. Ma grand mère n'avait alors plus les moyens pour payer un logement, et toute la fratrie s'est installée chez la soeur aînée. Elle avait déjà deux filles, et c'est ma mère qui leur a servit de maman (cette fois on a, à faire à une vraie substitution). Leur mère ne pensait qu'à sortir, à s'amuser dans des fêtes ou elle emmenait avec elle ma grand mère... Laissant la charge du ménage, de la cuisine et des enfants à ma mère qui n'avait que 12 ans. Lorsque je lui raconte mes soucis, elle les minimise parce qu'elle a connu tout ça et bien d'autres choses. ... En fait, Imogen... en racontant cette vie sur le forum, je crois que je sais ce que je peux faire pour ma mère. Si elle ne peut pas reconnaître qu'elle a souffert à haute voix, je vais le faire pour elle la prochaine fois que nous aurons une discussion. Je ne vais pas le faire pour la faire souffrir, je vais le faire pour qu'elle se sente enfin entendue. Je ne vois pas vers qui d'autre de ma famille me tourner pour le moment. - Cristal59 a écrit:
- Je pense que pour toi, il s'agit d'une blessure liée à l' égo, (pas dans le sens péjoratif, mais psychanalytique), qui fait que tu ne te sens pas vraiment "reconnue" , avec les valeurs et aspirations qui sont les tiennes, mais avant tout celles du clan familial.
Je pense qu'il y a vraiment quelque chose à "creuser", et même "déterrer". Merci pour ton analyse Cristal, et aussi pour le lien. La en VIII m'a toujours paru (à moi aussi) lourde à porter. J'ai toujours voulu resserrer les liens fraternels sans trop comment savoir m'y prendre. Nous verrons bien si ce mystère mène à quelque chose. |
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| Sujet: Re: Mon gros craquage d'hier
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