Salut Arkania,
j'ouvre un autre post dans la section rêve pour que ce soit mieux rangé.
Le truc c'est que je n'ai lu aucun de ces livres. Pour les Nymphéas tu as insisté pour je le lise dans mon rêve...

Il s'est passé quelque chose au début de ce rêve dont j'ai beaucoup de mal à me souvenir. Il me semble que c'était très rock et extrêmement sombre niveau ambiance.
Puis, je me barbouille le visage d'argile pour me le nettoyer. La mixture est marron/ocre.

Je me retrouve dans une sorte de café-théâtre/café-philo. C'est comme s'il y allait avoir une représentation... En tout cas on ne fait pas que boire son café dans cet endroit tout en longueur^^

Un homme brun, assez grand et vêtu d'une longue veste noire arrive vers moi d'un pas pressé. Il fait assez prof de philo, littérature. C'est mon mari dans le rêve *je ne suis pas mariée ni en couple*.
Il s'approche pour m'embrasser mais je le repousse en prétextant que je suis sale et que je vais le dégueulasser avec la mixture. Il me regarde d'un œil bienveillant un peu comme s'il se disait « tu dis n'importe quoi, ma vieille » et m'embrasse quand même.

Je sors de l'endroit. Tu étais devant le café avec un homme. Je me précipite dans le bâtiment en face. Un bâtiment désaffecté. L'homme avec qui tu étais te dit qu'il me connaissait, que je l'avais aidé. C'est très flou ici.

Alors tu me suis et me retrouve dans les toilettes du bâtiment. Tu m'aides à me nettoyer le visage de cette mixture en me demandant pourquoi je me faisais ça. Ton geste était chargé d'humanité. Je suis un peu paumée.
Tu me parles ensuite des Nymphéas qu'il fallait que je lise, et moi de l'élégance du hérisson.

Je sens une présence/danger dans le bâtiment. J'ai l'impression que c'est un homme. Là c'est très très flou... Tu n'es plus à côté de moi. Je crois que tu l'as aussi senti mais, à ce moment-là, je ne sais pas si tu es allée voir ce qui se tramait là-dedans ou si tu es sortie simplement. Je flippe.

Je me retourne très difficilement *je me souviens que c'était vraiment hard comme mouvement*, regarde vers la porte d'entrée du bâtiment et un homme (environ 45/50 ans) me fait des grands signes pour me signifier de sortir au plus vite. C'est un flic.
Je fais mon enquiquineuse et me dis que je ne bougerai pas d'un iota tant que je n'étais pas sûre que tu ne sois plus dans le bâtiment.

Exaspéré lol, le policier vient me récupérer et me dit de ne pas m'inquiéter pour toi.
En fait, tu étais encore dans le bâtiment, à l'étage. Tu redescends à ce moment-là très tranquillement du genre « circulez, y'a plus rien à voir ». Je ne sais pas ce qu'il s'est passé là-haut.

Dehors, c'est l'agitation. C'est la fin de la journée, le soleil commence à se coucher.
Tu retournes à tes occupations de soignante mais tu me dis (alors que tu n'étais plus avec moi) ou donc plutôt je t'entends me dire quelque chose dont j'ai du mal à me souvenir. Comme un conseil pour la suite. Il est question de ne plus avoir peur.

C'est bien ce que je pensais, je t'ai donné une piste mais je te redis que je n'ai pas lu ce livre non plus, donc, j'ai été le "chercher" dans l'akasha ... ça correspond très bien à l'ambiance que tu me raconte.
Si tu n'as pas lu l'autre non plus, j'ai été faire un tour sur les fiches de présentation :"élégance du hérisson" c'est une histoire de vies croisées dans un ensemble d'immeuble qui met en présence des personnes apparemment différentes (riches snobinardes, une enfant de 11 ans PALOMA qui décide de se suicider à cause du dégoût que lui inspirent les adultes, une concierge qui parait inculte mais qui est passionnée de culture...) c'est l'apologie de la différence qui , au début, nous fait exclure mais qui, au fil du temps nous montre ses avantages ...encore des faisceaux de vie qui se croisent pour faire basculer les destins tout en mettant le doigt sur les apprentissages qu'on fait durant les rencontres... surtout les plus difficiles!

Le visage barbouillé d'argile, ça me ramène à la notion de masque, ne pas être soi, se plier à des codes qui empêchent la nature profonde de s'exprimer. L'homme dont tu me parle, c'est ton ange, si tu n'es pas mariée , ni en couple et qu'il t'aime malgré tout ce que tu peux dire ou faire...
Ce que tu me dis de mon comportement, me fais penser que quand je "pars", je visite souvent plusieurs personnes au même moment et je me rappelle d'un nouveau-né sur lequel je devais veiller : j'ai parlé au médecin afin qu'il ne fasse pas d'excès de zèle.
Se retourner, c'est changer de sens, de voie, de paradigme...
Le pic d'agitation arrive, il n'est pas encore derrière nous ... je dirai aout parce que quand je me branche sur septembre, c'est sombre mais plus calme, comme un moment d'acceptation
Pour les peurs, en effet, c'est ce qui nous empêche d'avancer
" je ne connaîtrai pas la peur, car le peur tue l'esprit, la peur est la petite mort qui conduit à l'oblitération totale...je maîtriserai ma peur, je la ferai passer sur moi, au travers de moi et là où elle sera passée, il n'y aura plus rien... rien que moi" (Franck HERBERT, DUNE)

Merci Arkania pour cette citation sur la peur.....
.... moi qui suit anti tattoo... le jour où je l'aurais assimilée et réussi à mettre en pratique peut être que je me la ferais tatouée...
M'enfin vu la longueur de la citation va falloir que je fasse de la muscu... en attendant je vais la noter sur un papier et la garder sur moi...

Oui Arkania je n'ai lu aucun de ces livres. Et en fait j'ai cherché hier non seulement des précisions sur ces 2 livres mais aussi ce que pouvait signifier symboliquement le nymphéa (ou plus largement le nénuphar/le lotus) et le hérisson. Je les lirai cet été car ils ont l'air sympas.
Par contre, tu peux m'expliquer ce qu'est l'akasha s'il te plaît ?

Le tout début du rêve est si sombre ou du moins je le ressens extrêmement sombre que je fais un « reset » et ne me souviens qu'à partir de mon barbouillage du visage. Comme si me nettoyer avec l'argile de ce que j'avais vu avant était une nécessité impérieuse. Bizarrement j'ai pensé à mon NS.
Sauf que oui comme tu le dis cet argile semble faire barrière *ne pas m'approcher car sale et risque de salir l'autre* et est sensé repousser cet homme qui est pourtant « mon mari ». Ça fait vraiment sens avec ma façon de vivre les choses ainsi que par rapport à quelques croyances. Ces codes que tu évoques très justement^^
Je ne comprends toutefois pas pourquoi je me dirige vers ce bâtiment désaffecté...

En ce moment c'est corsé en terme de rêves, pfiou la vache^^

En tout cas merci Arkania pour ton éclairage et pour cette phrase sur la peur

L'akasha est la bibliothèque ou le net cosmique...c'est dans cet endroit que sont stockées toutes les expériences, pensées, vécus,émotions de l'humanité... On peut y accéder par le rêve ou l'imaginaire puisqu'on n'invente rien : on re-experimente a sa manière. Au delà on est dans la source avec accès aux règles cosmiques ou énergétiques dont on peut saisir le sens via nos 3eme œil et coronal combinés.
Pas de quoi.