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 Betty Quirion

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MessageSujet: Betty Quirion
Betty Quirion I_icon_minipost_participateJeu 12 Jan - 10:09

Elle dit la même chose que Jean Klein mais d’une manière plus poétique:

La vie s’exprime chez l’être humain sous la forme d’un rêve, un rêve où se succède un carnaval d’impressions passagères. Elle éteint et allume les soleils, elle habille les arbres et les dépouille, elle colore les fleurs et les parfume, elle illumine le ciel noir d’étoiles de feu.
     Dans ce rêve éphémère, l’être humain s’est pris au sérieux ! Il rêve qu’il existe en tant qu’individu séparé et qu’il peut changer le mouvement de la vie.
       La vie, mon ami, ce n’est pas de tes affaires. Enlève-toi du chemin !

       Ce n’est pas une obligation d’être conscient de chaque instant. Ne pas l’être et s’identifier au rêve d’individualité ne changera rien au cours de la vie de cet organisme vibrant auquel on s’identifie. Le corps vit, que vous y soyez identifié ou non. Il danse somptueusement, s’adaptant parfaitement de l’enfance à la vieillesse, de la joie à la tristesse, de l’aube au crépuscule, de la naissance à la mort. Il fait partie intégrante du battement de cœur de la vie. L’opinion que vous en avez ne nuit pas et n’aide pas. Rêver d’individualité, c’est simplement déplacer son attention sur son histoire personnelle et la trouver intéressante.
 
     La quête existentielle, le mal-être intérieur, la recherche spirituelle appartiennent au personnage que tu crois être. La vie n’attend pas tes grandes prières ou tes intentions particulières pour se manifester. Le pouvoir d’intervenir que s’invente le personnage dans le monde du rêve est le reflet de son insécurité. Son rêve est donc bâti sur l’insécurité imaginaire.

    Voir comment fonctionne ce personnage c’est en tout premier lieu douter de ce qu’il appelle la vérité. Cette recherche de la « pure » vérité est un conditionnement illusoire qui est rarement remis en question. Remettre en doute honnêtement ce que le personnage interprète comme la vérité l’irritera peut-être, mais le forcera à rester en contact avec l’instant.

       Je vous invite à reconnaître simplement la condition dans laquelle on se trouve. Je vous propose l’image de l’œil du cyclone : un regard impersonnel au centre de la tempête de ce personnage imaginaire. Ce regard qui laisse la tempête être et qui ouvrira grandes les portes à la déconstruction du personnage et à la fraicheur de l’instant.

    Il est intéressant de voir comment le personnage est conditionné à espérer le changement, c’est-à-dire, à résister à ce qu’est l’instant. Il est en attente d’un lendemain meilleur. Sa vision est individuelle, elle est intéressée ; la vie, elle, est globalité et désintéressée.

     Le personnage veut changer le monde, changer les autres et se changer lui-même. Il est obsédé à l’idée d’obliger la vie à s’adapter à lui, à ses croyances, à ses convictions. Regardez vos réactions dans votre vie quotidienne, dans le monde des relations… ne sont-elles pas mécaniques, répétitives presque pathétiques ? Prenez conscience des émotions qui se réveillent, de la chaîne de pensées qu’elles déclenchent. Prenez conscience que les pensées redondantes accroissent l’intensité des vieilles émotions. En être conscient, c’est projeter la vie du personnage sur un écran géant et le regarder sans vouloir le changer.

      Voir clairement c’est aussi accueillir une impression accrue de souffrance et de sentiment d’impuissance. La souffrance ne deviendra jamais confortable, mais elle va passer sous le regard de l’honnêteté. La fuir ou la transformer ne l’éliminera pas.
       Vivez-la !! Prenez le risque de rester avec. C’est un bien petit investissement pour autant de liberté.”


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MessageSujet: Re: Betty Quirion
Betty Quirion I_icon_minipost_participateJeu 12 Jan - 11:40

LA MASCARADE

Chercher ou ne pas chercher?
Vouloir ou ne pas vouloir?
Suis-je un Je, un petit moi ou un grand soi?
Aimer ou ne pas aimer?
Je regarde par le cœur, la tête, les yeux, le pied!
Alouette!
Suis-je libéré du Je?
Suis-je le rêveur?
Qui rêve?
Qui voit le rêveur?
Suis-je l’ego?
Comment le dresser ou m’en débarrasser?
Le désir de conclure est permanent chez le chercheur :
« Maintenant j’ai compris!
Je proclame que je suis sans le Je.
Je vis dans la non dualité.
Je suis le vide.
Le vide a pris la place du moi.
J’ai eu une ouverture d’éveil, hier, à 10h15.
J’ai eu une confirmation dans mon rêve cette nuit.
Je comprends enfin, et mon corps a intérêt à me donner des signaux correspondants.
J’ai trouvé la vérité et maintenant je vais l’expliquer aux autres,
Ces ignorants perdus qui errent dans l’univers,
À la recherche de leur réalisation.
Je vais les aider. »
« Mais, écoutez-moi quelqu’un! » supplie le chercheur de vérité, dont l'activité mentale est en perpétuelle ébullition. Il a la sensation de progresser à grands pas! Il semble sincère dans sa démarche. Il veut trouver la libération, ce concept qu’il a inventé pour se tenir occupé, et ça le tient occupé au point de l’hypnotiser solidement. Que cherche-t-il véritablement dans ce déluge de questionnements? À valider ses idées? À les comparer? À trouver un trésor? À trouver un enseignant qui approuvera enfin ses nouveaux concepts spirituels pour qu’il puisse s’autoproclamer libéré? L’enseignant n’existe pas plus que le disciple! Il n’y a personne à libérer : Il n’y a personne!
Voir est l’abandon total de cette idée burlesque d’évolution personnelle, non pas une négociation de plus.
Le corps n’appartient pas au rêveur. Il est un organisme calme, paisible et éphémère. Il ne veut rien, ne cherche rien. Pourquoi voulez-vous qu’il ait un but? Pour devenir un héros de votre monde? Laissez tomber les armes n’est pas continuer à évaluer des concepts, mais voir l’origine de ce délire. Le rêveur est un évaluateur mental, et le mental est comme un animal affamé. Donnez-lui de la nourriture et il restera dans les parages, à mendier. Tous les qualificatifs pour définir la Vérité sont du carburant pour la machine à rêve!
Quand « on ne rêve que de soi » s’est installé, voir a pris toute la place. Je ne faisais que constater en quoi croyait la personne que je m’imaginais être.
Tout naît, tout meurt dans l’instant! Et moi, je cherchais, dans un charnier d’ombres, à garder la Vie vivante. Le constat est tombé à la vitesse de l’éclair: on ne rêve que de soi! J’étais seule dans ce monde inventé. En accueillant cette grande solitude, j’ai tremblé profondément, et l’humanité au complet a ressenti ce séisme, car l’humanité, c’est moi! J’ai pris la responsabilité totale de regarder ce monde auquel je croyais, et j’ai constaté que je n’arrêtais pas de m’imaginer être un personnage à qui je collais des attributs. C’était un rêve enfantin, un besoin compulsif d’être toujours quelqu’un d’autre.
La défaite était totale et irrévocable. Immobile, j’ai regardé la grande mascarade : les ruines de l’humanité, ces symboles qu’avait accumulé ma mémoire, et qui flottaient dans le temps.
Je ne marchandais plus avec la vie! Je voyais que mon rêve était raffiné à l’extrême : des vies religieuses, de grandes souffrances mystiques, des allers retours dans le corps, une incompréhension profonde. Mon rêve représentait la bêtise humaine déclinée de mille façons : réalisations artistiques, enseignements, confusion, violence inutile, extase inventée et misère aussi. Qu’était cette course folle pour entretenir des relations avec les autres apparitions, qui me semblaient des personnes distinctes dans mon monde?
La Source est un faisceau lumineux qui dessine l’instant en traversant un véhicule sensoriel : le corps impersonnel. Ce trait lumineux naît et meurt dans ce même instant. Aussitôt exprimé, il disparaît; il est irréel. Je cherchais à évaluer, à comprendre et à rejoindre l’ombre de ce trait éphémère, alors que je me croyais enfermée dans un petit véhicule d’argile.
Je croyais habiter le corps. J’avais inventé un moyen de communiquer avec lui et j’interprétais son fonctionnement simple comme étant le résultat d’un apprentissage personnel. Je l’avais pris en otage, j’en avais fait mon animal domestique, et il obéissait! Je l’encodais de mes désirs et de mes peurs. Lorsque j’ai vraiment regardé le corps pour la première fois, j’ai constaté qu’il était incapable de désobéir. Il réagissait à mes demandes conscientes ou inconscientes. Je le faisais pleurer, rager, conclure, frôler la folie. Puis, en regardant ma main, une question a jailli : serais-tu un mirage, toi, le corps? Serais-tu l’otage de mon rêve? Les plaisirs, la joie, la paix que je ressentais dans la vie dépendaient tout le temps des sens du corps et étaient toujours momentanés. Ma quête existentielle était donc uniquement une quête sensorielle, corporelle ! De ce haut-le-cœur monumental a jailli l’Immobilité, la Solitude, l’art de voir, la méditation. Le grand Silence s’est déployé tel un papillon naissant dont le cocon s’est brisé, car l’ouverture était assez grande pour qu’il ouvre ses ailes.
Le Silence n’est pas un lieu à atteindre, une cure de stimulation sensorielle pour un chercheur en quête de réalisation. Le Silence n’est pas une salle d’exposition pour afficher ses dernières découvertes ni une nouvelle possibilité de prestation pour un comédien en manque de rôles.
Le Silence c’est l’absence de toi!


Extrait du livre Éphémère, Textes et poèmes par Betty
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MessageSujet: Re: Betty Quirion
Betty Quirion I_icon_minipost_participateJeu 12 Jan - 14:16

LA GRANDE JOIE

Il y a eu ce moment où la grâce s’est installée. 
Elle prend toute la place. Cette présence ne demande rien, ne qualifie rien, se meut d’elle-même et ne retient rien, elle est donc fraîche à chaque instant.
Elle est la grande joie.
Être conscient de ne rien être et de ne rien savoir a foudroyé ce désir d’exister, me laissant dans un perpétuel étonnement! 
Je suis un nouveau-né qui constate que la conscience s’expérimente de si merveilleuses façons : le cycle des saisons, l’air chargé de lumière et d’humidité, les oiseaux qui valsent dans cet espace nommé ciel, les individus qui rêvent d’exister, mais ne sont séparés de rien.
Dans le tout vibrent la connaissance, la non-connaissance et l’absence de cette idée de connaître et de ne pas connaître.
J’ai cessé de m’identifier à la pensée. Je la vois pour ce qu’elle est, point final. Cette pensée qui est un attribut du cerveau et qui habite dans le cerveau du corps humain. Cette machine qui s’attribue des titres selon ce que la société a décidé : voici un bohème, un intellectuel, un chercheur spirituel. Et c’est accepté, car ça semble réel dans le monde de la pensée : Je sais ça veut dire quoi? Sembler avoir fait le tour de la connaissance? Non! C’est croire encore un peu plus que la pensée va nous propulser hors de la pensée et régler une fois pour toutes cet appel à accumuler des connaissances! Ce rôle que vous donnez à la pensée est une illusion. La pensée est sans vie, car elle est déjà morte dans le temps et survit dans la mémoire. Elle écrase l’élan de vie, les bourgeons gorgés de possibilités, l’innocente sensibilité.
La Vie, elle, renaît à chaque instant; sa beauté est en mouvement et ne peut être comprise par la pensée. C’est un espace vierge où la pensée ne pénètre pas. La pensée travaille dans l’arrêt et l’analyse, la Vie est le mouvement et ne demande rien.
La pensée, en voulant la saisir et se l’approprier, est découpée en petits morceaux voilant ainsi sa beauté. La pensée s’est attribué une fonction : exister et le prouver à tout prix ! Quand la réalité dite physique n’est pas suffisante, la pensée se cherche des alliés à sa source même : la mémoire! La mémoire individuelle, collective, universelle, galactique et extra-terrestre. N’importe quoi pour arriver à se prouver qu’elle existe… et qu’elle a raison.
On ne rêve que de soi dans le monde de la pensée! Est-ce nécessaire de s’identifier à cet attribut du corps? Pas plus nécessaire que de s’identifier aux ongles de ses doigts!
Il faut la voir pour ce qu’elle est : la pensée n’est qu’un mécanisme délirant qui fabrique des images, des buts, des dieux, des croyances, et vous lui donnez vie avec l’énergie de la Source. Cette Source qui est là, bien avant la pensée, et vous attend. Vous lui soutirez des brins de Vie pour alimenter votre désir d’exister individuellement! 
C’est épuisant et à l’opposé de votre vraie nature. Quand le rêve sera reconnu, la Vie telle un alchimiste vous transformera et vous constaterez : «Je suis Cela, je suis la Vie qui s‘expérimente et s’exprime si parfaitement!» et votre joie sera sans fin!
La pensée est regardée pour ce qu’elle est. Elle passe de plus en plus comme une photo ancienne, puis comme un négatif, puis comme une petite brume. Laissez-vous un peu tranquille avec cette histoire de pensée.
Quand on se rend compte un jour dans une grande souffrance, qui est une bénédiction, qu’on ne peut plus contrôler ça, que tout mouvement de la pensée est inutile, et que vouloir devenir quelqu’un ou quelque chose est inscrit dans le temps, que penser comprendre est un piège puéril, on est foudroyé sur place : le délire cesse, le silence s’installe. La Vie prend le relais et elle est au rendez-vous!
L’être ne s’éveille pas: il arrête de rêver qu’il existe en tant que pensée individuelle et se fond complètement dans le tout.
La Vie est si parfaite.
La grande joie est le retour à la Source.


Extrait du livre Éphémère, Textes et poèmes par Betty
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MessageSujet: Re: Betty Quirion
Betty Quirion I_icon_minipost_participateJeu 12 Jan - 14:50

LA LIBERTÉ

La liberté a un goût de solitude.
Tant que je suis sous l'emprise du petit moi, je ne suis pas libre. Il n'y a rien à apprendre de neuf à ressasser le passé. On peut juste observer ce qui est, sans l'observateur qui évalue constamment – simplement regarder ce qui fait partie de la vie : mon chat qui fait la guerre a un bouchon, le pin devant la maison qui laisse couler sa sève sur son tronc mutilé, les geais bleus qui font du bruit, le voisin qui s’en va travailler en pensant que demain sera mieux, l’arôme du café chaud qui embaume la maison, la rivière qui coule au loin.
La perception du monde que vous pensez en mouvement n’est qu’une illusion : vous pensez que tout évolue, que l’être humain s’améliore avec le temps, qu’il devient plus intelligent et vous appelez ça le progrès.
Mais l'intelligence n'a rien à voir avec l'accumulation de connaissances ; tout ce qui fait partie de ce monde a déjà été exprimé dans le temps sous une autre présentation.
Vouloir changer le moment présent c’est croire qu’on est une personne, un «je», une entité séparée avec un pouvoir. Un pouvoir grossier comme celui d’enchaîner les esclaves ou un pouvoir spirituel comme celui de vouloir changer le monde, de pénétrer le cœur des autres pour leur montrer le chemin vers Dieu. 
C’est la même chose, pas de degrés dans le désir de changement, juste l’illusion de l’importance, de la hiérarchie.
Quand il y a mouvement pour changer, il y a violence.
C’est un acte d’identification qui dit à la Vie : « J’existe. »
La solitude est associée avec le vide à l'intérieur de nous, et ce vide, on veut le remplir. Mais on se trompe sur la signification du mot : la solitude n'est pas la souffrance, la solitude est une bénédiction qui dit : « J'en ai fini avec cette histoire de rêve! »
Pour entrer dans la perception directe, je n'ai pas besoin d'intermédiaire. J’ai la capacité de faire cette découverte, mais je ne le sais pas et j’interprète le vide comme la souffrance d’être seul. Je suis conditionné à l’interpréter ainsi et je suis prisonnier de cette vie que je trouve épuisante.
Voir la solitude d'une façon saine et non d'une façon névrotique, c’est réaliser que l'ouverture est là et le rêve s'évanouit. Il n'y a rien à protéger, à prolonger, à améliorer : la réponse est toujours là, neuve, fraîche, prête à être accueillie. Elle est comme une fleur qui ouvre ses pétales, elle se donne, ne veut rien en retour.
Vous vous pensez sous tutelle?
Mais qui vous dirige à l’intérieur et à l’extérieur?
Qui a dicté les lois régissant votre intériorité?
Avez-vous conscience du fardeau que vous portez sur vos épaules de génération en génération?
Soyez conscient que chaque fois que vous acceptez de lire un nouveau livre, de suivre un nouvel enseignement, un nouveau maître, votre esprit l’intègre et l’interprète et vous vous mettez à l’enseigner aux autres selon votre perception du monde. Puis, après quelque temps la confusion s’installe, les nouvelles croyances seront reconnues comme pas assez satisfaisantes et c’est le retour de la question : que puis-je lire pour m’améliorer, pour comprendre mieux? Et le processus recommence.
Débarrassez-vous-en une fois pour toutes! Remettez-vous en question!
La Vie est là avec son énergie atomique et vous l’utilisez pour alimenter votre fardeau personnel et raviver l’histoire des générations précédentes.
Votre pensée se nourrit directement à l’abreuvoir de la Vie, la pensée vous vole l’énergie disponible pour goûter à la liberté.
Il n’y a aucune intervention à faire, restez tranquille et regardez.
Vous êtes libre et cette liberté vous dit : «Plonge la tête la première et expérimente.» La liberté n’est pas mesurable, le bien et le mal ne font pas partie de la liberté. 
Sachez que la Paix est constante, stable, permanente et n’est pas attachée à une échelle de sensations, on n’est pas plus ou moins en paix, la Paix Est.
Peut-on définir l’inconnu, l’illimité, le non créé, le non exprimé par des concepts? Rien qu’en employant ces mots, on pense déjà à ses contraires et les concepts de jugement, d’identification et de savoir repartent pour un tour.


Extrait du livre Éphémère, Textes et poèmes par Betty
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Craie

Craie

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MessageSujet: Re: Betty Quirion
Betty Quirion I_icon_minipost_participateJeu 12 Jan - 19:55

Le sujet est très Mercure/Mars Rétro, pensée/action, et Neptune est aussi de la partie dans la Rétro, se fondre, des astres impliqués chez Jean Klein au Carré.

Merci Milacik fleur
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MessageSujet: Re: Betty Quirion
Betty Quirion I_icon_minipost_participateSam 14 Jan - 9:24

Merci Craie 😘


Il y a trois conditions ou états de conscience chez l’homme
– L’homme piégé par les émotions passées : il ne voit pas qu’il est identifié au rêve d’individualité
– L’homme conscient de sa condition de rêveur : il se voit être identifié au rêve d’individualité
– L’homme en perception directe : la fin de l’identification au rêve, l’état naturel de l’homme.

L’homme piégé par les émotions passées
C’est l’état de conscience de l’homme qui est conduit par ses vieilles émotions issues du passé. Elles proviennent de la partie subconsciente de l’homme, celle qui est associée aux souvenirs, aux peurs, aux traumas. Comme nous ne recevons aucune éducation émotionnelle, nous ne comprenons pas le fonctionnement des émotions. Elles nous font peur et nous les refusons. En les refusant, nous les refoulons et construisons, à même ces refoulements, un personnage auquel nous nous identifions. C’est le modèle émotionnel de l’enfant que nous étions qui réagit au présent de l’adulte que nous sommes devenu. Ces émotions veulent terminer leurs routes et s’exprimer consciemment. Elles ne disparaîtront pas par enchantement.
Que sont les vieilles émotions ?
Elles sont le refus d’un événement. Ce refus crée une impression de mal-être et de confusion, un conflit avec la vie. Pour s’apaiser momentanément se crée le mental réactif qui est un système de défense illusoire qui nous propose un apaisement temporaire. Ce mental réactif, la petite voix dans notre tête, nous propose un scénario, une solution, une proposition différente de ce qui se manifeste dans l’instant dans le seul but de justifier le refus de l’émotion et la fuir pour ne pas la vivre.
Comme l’émotion n’a pas été vécue totalement puisqu’elle a été refoulée, elle insiste pour terminer sa route. Elle donne des signaux de malaise corporel qui sont la seule référence que le rêveur reconnaît. Les sensations corporelles sont les indicateurs que l’émotion est là. Parfois les sensations du passé surgissent sous forme d’impressions corporelles. Elles sont un véritable cadeau: elles sont la tentative d’une vieille émotion qui toque à la fenêtre de notre conscience.
Ces vieilles émotions nous empêchent de vivre avec fluidité les émotions du présent. L’émotion qui vient du passé n’est donc jamais en harmonie avec ce qui est dans le présent.
L’homme piégé par ses émotions n’est pas libre. Ses émotions tissent un voile sur le présent et lui offrent une déformation de la réalité. Comment vivre fraîchement quand les vieilles émotions de l’enfance parasitent notre vision?
Laisser les émotions du passé se libérer, c’est être à jour pour voir et accueillir clairement ce qui est.

L’homme conscient de sa condition de rêveur
L’homme conscient de sa condition de rêveur vit dans l’illusion et le sait.
Maintenant il sait que le positif et le négatif font la réalité et que toute forme de refus crée une émotion qui se refoule dans le subconscient et apporte la souffrance. Il se garde à jour dans ses émotions, car il en connaît le fonctionnement. Il sait reconnaître la présence de l’émotion et la laisse suivre son cours, d’instant en instant, évitant le refoulement. Il observe les mouvements du mental réactif. Il est conscient des conditionnements, des croyances et des réflexes créés par ce mental réactif. Il est dans la position d’observateur.
Il ressent une alternance de bien-être et de mal-être. Il ressent l’espoir et le désespoir. Il ressent la souffrance de se sentir séparé, seul. Il est conscient d’être identifié au rêve d’individualité sans pouvoir en sortir. Sa condition correspond à la fin de la quête spirituelle. Conscient de l’identification au rêve d’individualité et conscient qu’il ne peut rien faire. Il ne cherche plus rien, il constate et voit les hauts et les bas. Il se voit quelquefois identifié et souffrant et quelquefois paisible et tranquille: les montagnes russes et aucun choix de les arrêter ou de les changer. Il est honnête et n’a plus rien à perdre. Il ne cherche plus le bonheur pour lui-même, mais la paix permanente, la délivrance de son emmurement. Même au prix de constater l’irréalité de sa propre existence. Il accueille les événements et les émotions ou même sa propre résistance.
Il observe la vie se dérouler selon un rythme précis et non selon celui souhaité par son personnage.

L’homme en perception directe: la fin de l’identification au rêve, l’état naturel de l’homme
Sortir du rêve est comme se réveiller d’un rêve nocturne et constater dans le plus grand émerveillement: mais c’était un rêve! Un rêve sans importance, une histoire qui se racontait mécaniquement dans ma tête et à laquelle je m’identifiais. Ce que je croyais être n’existe pas! La fin de l’identification au rêve d’individualité permet d’être pleinement conscient, de manière totalement impersonnelle, de la perception de cet organisme vivant: le corps. L’instant, unique et incomparable est perçu par un organisme unique et incomparable.
C’est le présent pour l’être humain.
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MessageSujet: Re: Betty Quirion
Betty Quirion I_icon_minipost_participateLun 16 Jan - 14:00

Conscient que la vie s’exprime à travers un organisme humain unique dans un instant unique, et simultanément conscient du Silence tranquille et immobile, le silence indivisible au-delà des strates de la pensée individuelle et de l’interprétation sensorielle.

Cette conscience éternelle, indivisible, est inconcevable pour l’intellect humain. Nous ne pouvons donc pas utiliser notre intelligence limitée pour comprendre le fonctionnement de la vie.

La vie de l’organisme humain, unique avec ses perceptions, activités, paroles, sentiments, est parfaitement intégrée et intensément vécue malgré la connaissance qu’elle est illusoire. Le corps perçoit la couleur tendre d’une fleur, le paysage, les liens d’amour, les amitiés tendres, la famille, la rondeur des nuages, le parfum piquant de l’automne. Tout change, tout est différent. Il est la perpétuelle impermanence de la forme et des liens.

À chaque fois que votre attention est sur le rêve d’individualité et que vous vous identifiez au personnage que vous croyez être, vous quittez la possibilité d’être conscient de ce contact simultané unique. Vous êtes auto hypnotisé par votre rêve et uniquement sollicité par votre histoire personnelle. Vous mettez un voile devant vos yeux. Votre vision individuelle vous empêche de voir ce qui est! Vous quittez la possibilité d’être simplement conscient de la grande valse mystérieuse qu’est la Vie!

La Vie, conscience indivisible en cet instant unique. La perception individualisée du personnage est voilée par l’interférence des mémoires émotionnelles qui surgissent à travers les événements de tous les jours et déclenchent la réactivité mentale. Cette réactivité vous amène à refuser, à résister à « ce qui est », pourquoi? Parce que vous interprétez que vous êtes en danger ou que vous valez mieux que les événements qui se produisent dans votre vie. La vie pourtant se déroule sans qu’on ait besoin de l’interpréter, de la comprendre et de l’expliquer.

Cette connaissance du fonctionnement humain est précisément ce qui vous fait le plus cruellement défaut, ce que vous recherchez à travers quantité de lectures, d’expériences, de traditions, de rencontres. La spiritualité, l’éveil, le basculement de conscience ne sont pas une grâce qui vient d’une lignée ou appartient à une catégorie de sages ou de saints.

Je vous invite à remettre en question vos certitudes spirituelles. N’ayez crainte! Ces croyances qui vous semblent quelquefois le fondement de votre histoire personnelle ne sont que des boulets qui vous retiennent dans une vision morte et restrictive de ce miracle: la Vie.
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MessageSujet: Re: Betty Quirion
Betty Quirion I_icon_minipost_participateVen 20 Jan - 9:53

Des nouvelles de toi

Tu me demandes des nouvelles de toi
Encore une fois :
“Où suis-je rendu dans mon évolution ?
Vers où vais-je ?
Suis-je dans la bonne direction ?
Rassure-moi !”

Tu me demandes des nouvelles de toi :
“Suis-je assez calme ?
Assez vivant ? Assez présent ?
Suis-je à la bonne place,
Ici et maintenant ?”

Tu me demandes des nouvelles de toi :
Comment trouver la paix et la joie,
Comment équilibrer ta vie,
Comment te débarrasser de toi,
Comment ressentir l’amour,
Où te ressourcer,
Où te reposer.

Tu me demandes des nouvelles de toi.
Tu veux être approuvé,
Bercé, porté par les vagues,
Réchauffé et rassuré.
Tu veux vivre dans les nuages.

Tu me demandes des nouvelles de toi.
Mais je ne suis qu’une apparence
Dans laquelle tu perçois ta propre absence.
Tu cherches à te reconnaître,
Tu cherches des nouvelles de toi.
Accueille le vide qui crie l’évidence :
“Mais tu n’existes même pas !
Comment pourrais-je parler de toi ?”


(Betty, La fraîcheur de l’instant)
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MessageSujet: Re: Betty Quirion
Betty Quirion I_icon_minipost_participateVen 20 Jan - 20:54

Le rêve d’individualité : le rêve de séparation

L’exploration du personnage que vous croyez être vous révélera que vous avez bâti un monde illusoire que vous croyez réel. Ce monde s’est construit au gré de vos résistances, de vos habitudes, de vos croyances. Maintenir en vie ce monde demande toute votre attention. Votre potentiel d’attention est perturbé par les pensées, les émotions et la compulsion à vouloir changer ce qui se passe dans l’instant pour l’adapter à votre histoire. Pourquoi refuser ce qui arrive dans l’instant ? Nous sommes inconscients que notre attention est ensevelie par une machine qui fonctionne en pilotage automatique.

Je vous invite à prendre conscience de la route de votre attention et de la rediriger le plus souvent possible dans l’instant.
C’est le seul effort, la seule vigilance qui sera demandée au personnage.
Regardez bien le mécanisme qui veut vous sortir de l’instant…il est redondant. Il n’est en place que pour vous empêcher de vivre une vieille émotion. Prenez-le sur le vif! Vous ne réussissez pas à garder l’attention sur l’instant? C’est tout à fait normal. Vous êtes des êtres d’habitude et ces habitudes vous les avez implantées pour votre sécurité. Faites-le comme un jeu et non pas comme une entreprise spirituelle. Au début vous serez portés à vous regarder rétrospectivement. C’est parfait! Regardez vos schémas de comportements. Ils sont en place depuis longtemps. Ils semblent vous garder en sécurité. Ils semblent être la meilleure façon de vivre.
Donnez-vous des clés pour ramener votre attention dans l’instant. Comme nous sommes des êtres d’habitudes, ces clés vous serviront. Ces clés sont cependant périssables; soyez en conscient. Ne tombez pas dans le piège de l’identification au corps; vous construisez une autre prison. L’attention maintenue dans le moment présent n’est pas l’arrêt du rêve d’individualité. C’est simplement une clé qui vous amène à constater que votre attention nourrit un personnage imaginaire qui ne vit que du passé et de l’avenir.

Prenez note de ce qui se passe dans le corps sans l’interpréter. Amusez-vous! Observez-le comme si vous ne connaissiez rien de lui, avec une fraîche curiosité. Le corps est génétiquement unique ! Quelle chance! Vous n’aurez pas à vous servir de vos outils de comparaison puisqu’il est unique, donc incomparable. Quand nous donnons à l’attention l’habitude de revenir dans l’instant, nous sommes en mesure de voir les rouages de l’individualité.

Observation

Le personnage que l’on croit être peut se voir en action, mais ne peut intervenir d’aucune manière, même s’il en a l’impression. Observer vous apparaîtra comme une technique dans le monde du rêve, mais c’est plutôt une prise de conscience tsunamique qui dégagera un espace vous permettant de commencer la plus grande des aventures.
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MessageSujet: Re: Betty Quirion
Betty Quirion I_icon_minipost_participateVen 20 Jan - 21:20

Quand les nombreuses empreintes mémorielles se réactivent, je reviens toujours à l’instant, sans aucune interprétation. Calmement, j’accueille l’instant, peu importe comment je l’interprète. L’instant est d’une parfaite précision, car, tel un miroir, il reflète qui je crois être.

Si les émotions me brûlent, je reste là, dans l’instant, sans bouger, sachant qu’elles sont passagères.
Si j’ai l’impression que rien ne semble arriver, je reste là, de la même manière!
Si tout semble évoluer ou se détériorer, je reste toujours là. Tout est vu comme passager.
Habituée à gérer des excès d’agitation et de crispation, quand je ressens une impression d’ennui, je reviens à l’instant présent, où toute possibilité d’identifier un état vole en mille éclats.

Je reste là sans rien attendre, détendue, sans fuir, sans retour dans le passé, sans cette habitude de toujours puiser dans des références apaisantes, sans imaginer un futur réconfortant.
En même temps, le corps me donne parfois un message de forte tension, provoquée par l’opposition entre mon ancien fonctionnement (croire) et celui-ci (voir).

Me remettre continuellement dans l’instant désencombre le mental et me rend disponible pour voir.


Extrait du livre “La fraîcheur de l’instant”
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magiel

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MessageSujet: Re: Betty Quirion
Betty Quirion I_icon_minipost_participateVen 20 Jan - 21:50

Merci  pour ces écrits  de Betty Quirion Milacik !
:marguerite:Vraiment  de  bons conseils............
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MessageSujet: Re: Betty Quirion
Betty Quirion I_icon_minipost_participateSam 21 Jan - 12:49

Merci magiel😘 bonne lecture 🙂
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MessageSujet: Re: Betty Quirion
Betty Quirion I_icon_minipost_participateJeu 9 Fév - 9:10

Arrêter l’identification au rêve d’individualité - mode d’emploi:


1. Réaliser qu’on se raconte une histoire (la/les petite/s voix dans la tête), en prendre conscience.

Lorsque l’on émet un jugement, soit sur soi-même, soit sur l’autre, soit sur la situation. Croire l’histoire qu’on se raconte ou croire le jugement que l’on pose est la porte d’entrée pour s’identifier au personnage que l’on croit être.
La petite voix dans la tête propose des scénarios pour fuir l’émotion. Comme le déclenchement de la petite voix est inconscient, il est important d’être vigilant, de se prendre sur le vif et d’en devenir conscient. Tu peux écouter la petite voix sans adhérer à ce qu’elle dit, sans la croire… C’est le regard impersonnel.
Tu laisses la ou les petites voix s’exprimer sans intervenir (ça permet au mental réactif de perdre de l’intensité). Tu les observes avec indifférence du coin de l’œil comme si elles ne t’appartenaient pas…juste en être conscient.


2. Revenir à soi.

Mettre son attention dans l’espace impersonnel qui nous habite, cet espace totalement hors de notre contrôle: mon corps respire, mes yeux voient, mon cœur bat, mes bras conduisent la voiture, mes jambes marchent, l’air entre dans mes narines qui inspirent et expirent…. Trouve un endroit de non-contrôle et simplement le ressentir, le vivre. Ex.: la respiration sans en changer le rythme, juste en être conscient – le corps respire sans toi.
Garde ton attention et trouve cet endroit de non-contrôle. Laisse passer le tsunami!


3. Laisser l’émotion s’exprimer s’il y a lieu.

L’émotion est de nature énergétique, c’est un mouvement invisible. Quand l’émotion se présente (tristesse, peine, humiliation, injustice, etc.), reste en contact avec. C’est-à-dire: vis-la sans la fuir, car lorsque tu auras touché à l’intensité première de cette émotion, elle perdra son impact originel. Laisse l’émotion te pénétrer, elle ne va pas te bouffer!!! La souffrance est passagère.
Pour qu’une émotion termine sa route, il faut la sincérité… et souvent l’humilité de reconnaître ses points faibles ou ses blessures. Reste en contact, honnêtement, le plus longtemps possible avec le ressenti de l’émotion.

Et pour terminer, surveille ton attention qui est conditionnée à:
* s’intéresser aux scénarios proposés par la (les) petite(s) voix,
* discuter,
* vouloir avoir raison,
* se sauver,
* résister à la souffrance,
* refuser ce qui se présente sauf si cela rentre dans l’histoire que la voix raconte,
* espérer la sécurité,
Et surtout à émettre un JUGEMENT.
C’est un indice majeur qu’il y a identification au personnage que l’on croit être.
La petite voix nourrit le mécanisme d’identification au personnage. Elle veut simplement offrir une zone de confort, un faux apaisement en te coupant de l’émotion. La résultante est que l’émotion ne peut pas terminer sa route. L’hygiène émotionnelle, c’est de permettre à l’émotion de se déployer pleinement, du début à la fin. Mais souvent, l’inconfort est si grand que la petite voix embarque et arrête le mouvement de l’émotion qui ne peut terminer sa route.
Alors, soit tu restes en contact avec l’émotion et tu la vis pleinement, soit l’intensité est trop forte et la petite voix embarque pour te faire quitter l’émotion qui sera ensuite refoulée.


4. Laisser les voix s’exprimer

Laisse les voix s’exprimer sans les croire, car elles te maintiennent dans ta prison mentale si tu adhères à leur raisonnement. En croyant les voix, tu ne vis pas fraîchement; tu t’identifies au personnage que tu crois être. En croyant les voix, tu te prends pour elles.
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Maldoror

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MessageSujet: Re: Betty Quirion
Betty Quirion I_icon_minipost_participateJeu 9 Fév - 14:22

Genre de trucs que je fuis comme la peste.
Tous ces coachs en tous genres m'horripilent.
C'est très anglo-saxon et ça nous submerge.

Il faut savoir que le monde n'est pas prêt à affronter la pensée, la contemplation. C'est son pire ennemi en fait. Se mirer dans son propre miroir sans le tain de l'égo. Totalement nu et dépouillé comme un ver de vase à merci de l'oiseau du remord.

Tout le monde ne peut pas s'improviser cénobite, pire encore anachorète, je veux dire affronter ses démons intérieurs et les tutoyer; c'est pourquoi le monde a besoin de se perdre dans l'action, dans le mouvement physique jusqu'à l'épuisement.

Ce qui est une aubaine pour le Cac 40 lol

Ça m'écoeure en fait.

Toute cette récupération de psys en tous genres (qui ont évidemment tout compris et rayonnent du 18ème chakra jusqu'à Alpha du Centaure) de ces blessures en tous genres occasionnés par nos pères, nos mères, nos soeurs, nos frères, nos semblables, une société inique de somnambules qu'on a émasculés après lobotomie généralisée.

Et retour au pognon d'un mal être existentiel avivé par les feux de la rampe.

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MessageSujet: Re: Betty Quirion
Betty Quirion I_icon_minipost_participateJeu 9 Fév - 14:39

Maldo a écrit:
Se mirer dans son propre miroir sans le tain de l'égo. Totalement nu et dépouillé comme un ver de vase à merci de l'oiseau du remord.

Elle dit la même chose, en substance.

Pas besoin d’être un moine retiré dans sa montagne pour constater son fonctionnement répétitif, qu’il en est ridicule. On en est tous atteints.
Ce n’est pas seulement quelques “happy few” ou “illuminés” qui peuvent avoir suffisamment de distance par rapport à leurs schémas récurrents.

Socrate aussi était un “coach”, en son genre. Posait des questions aux gens qui venaient l’écouter…

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MessageSujet: Re: Betty Quirion
Betty Quirion I_icon_minipost_participateJeu 9 Fév - 15:04

La Vie est continuellement en mouvement. Ce qui semblait être la vérité dans le passé a maintenant perdu sa fraîcheur dans l’instant. Le temps ne conserve pas la Vérité pour que vous la dégustiez plus tard. Vous l’interprétez et la gardez en réserve seulement pour vous sécuriser. Rechercher la vérité dans le passé équivaut à tenter de redonner goût et vitalité à des aliments flétris afin qu’ils reprennent vie. Ce qui vous est offert dans l’instant, accueillez-le sans l’alourdir de vos jugements et alimentez-vous de seconde en seconde dans les grands jardins frais de la Vie.
Laissez éclater les barreaux de votre prison imaginaire et regardez votre monde tel un oiseau qui vole librement dans le ciel. Regardez-le avec une curiosité enfantine. Les indices sont là, vivants, si près de vous que vous ne les voyez pas. Vous n’avez pas à mériter la Vérité. Vous n’êtes pas non plus les victimes d’un monde fou. Vous rêvez, tout simplement, et vous l’avez oublié.

-Betty
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Arpège

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MessageSujet: Re: Betty Quirion
Betty Quirion I_icon_minipost_participateVen 15 Mar - 6:43

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marilene


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MessageSujet: Re: Betty Quirion
Betty Quirion I_icon_minipost_participateSam 29 Juin - 9:34

Milacik a écrit:
Merci Craie 😘


Il y a trois conditions ou états de conscience chez l’homme
– L’homme piégé par les émotions passées : il ne voit pas qu’il est identifié au rêve d’individualité
– L’homme conscient de sa condition de rêveur : il se voit être identifié au rêve d’individualité
– L’homme en perception directe : la fin de l’identification au rêve, l’état naturel de l’homme.


L’homme en perception directe: la fin de l’identification au rêve, l’état naturel de l’homme
Sortir du rêve est comme se réveiller d’un rêve nocturne et constater dans le plus grand émerveillement: mais c’était un rêve! Un rêve sans importance, une histoire qui se racontait mécaniquement dans ma tête et à laquelle je m’identifiais. Ce que je croyais être n’existe pas! La fin de l’identification au rêve d’individualité permet d’être pleinement conscient, de manière totalement impersonnelle, de la perception de cet organisme vivant: le corps. L’instant, unique et incomparable est perçu par un organisme unique et incomparable.
C’est le présent pour l’être humain.

J'avoue que j'ai besoin d'explication. Que fait-on de notre vie une fois que l'on est en perception directe ? On joue notre rôle dans la contemplation ? On ne fait plus rien ? Que devient notre chemin de vie ? - Je l'entends qu'une fois "en perception directe", on contemple nos actes sans que cela nous fasse mal puisqu'on comprend qu'on ne peut rien contrôler ??

Merci pour votre aide. bouquet
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ladom

ladom

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MessageSujet: Re: Betty Quirion
Betty Quirion I_icon_minipost_participateSam 29 Juin - 11:48

Merci Milacik pour cette belle découverte ! love
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MessageSujet: Re: Betty Quirion
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