Sujet: Philosophie - Cosmopolitisme Ven 18 Avr 2014 - 22:01
Le cosmopolitisme mélange-t-il ou sépare-t-il ? Nous pouvons nous sentir allemands, français, femmes et hommes de tout pays ; mais ne sommes-nous pas au fond, et d'abord, citoyens du monde ? En fin de compte, faut-il se libérer de ces appartenances ?
Raphaël Enthoven s'entretient avec Pierre Guénancia, cofondateur de la revue Philosophie.
Les deux mon capitaine !!! il mélange et sépare !!! Promène toi un jour en Ferrari et le lendemain en 2CV, tu auras la réponse rien qu'aux regards des gens ; ça c'est le côté matériel, idem avec les classes sociales, etc ... ah l'égo ... quand tu nous tiens !!! Maldo ... si tu passes par ici, j'aimerais connaître ton avis
Les deux mon capitaine !!! il mélange et sépare !!! Promène toi un jour en Ferrari et le lendemain en 2CV, tu auras la réponse rien qu'aux regards des gens ; ça c'est le côté matériel, idem avec les classes sociales, etc ... ah l'égo ... quand tu nous tiens !!! Maldo ... si tu passes par ici, j'aimerais connaître ton avis
Moi perso ,j'en ai rien a foutre d'une personne qui roule en ferrari ou en 2 cv ,le principal est d'arriver a destination..et puis pour moi un camping car fera l'affaire au moins ca fait 2 en 1...
Je crois que mon jupiter retro est moins porté sur les satisfactions matérielles ,c'est plus la valeur intrinseque qui compte ,on peut se suffir d'un minimum et c'est la société de conso qui domine ici en bas...
D'ailleurs je connais quelqu'un qui a une BMW bonne game et a chaque fois qu'il la sort ,il a peur de monter sur un trottoir pour ne pas abimer son bas de caisse et quand il se gare quelque part il a une peur obssessionelle qu'il la retrouve avec une rayure en revenant la chercher...on s'attache a ce qu'on possede mais en fait on se fait posseder par ce qu'on a ,le comble c'est que c'est cette meme personne qui disait cela il y'a quelques année.... Ca n'a rien a voir avec le sujet de base mais j'avais envie de le dire...
Induction: du particulier au général: comopolitisme Déduction; du général au particulier: mondialisation
Tout est très bien à condition que ça ne soit pas subi.
J'ai le sentiment que le cosmopolitisme, c'est s'intéresser aux autres en toute liberté tout en respectant la terre qui nous colle aux souliers. L'endroit d'où on vient.
C'est Gérard Depardieu si on veut. En symbolique, l'association / maison 9/maison 12 ). Le monde est mon jardin. Voire l'Univers pour ce qu'il m'apporte humainement etc.
La mondialisation est un fait de laboratoire mercantile, la migration des peuples n'en étant que la conséquence. Elle n'est ni voulue ni choisie. Elle est obligée.
Le monde est mon village. Voire l'univers pour ce qu'il m'apporte matériellement.
C'est Tapie ou Carlos Ghosn (PDG Renault), Dassault etc.
Bref une sorte d'exportation du malheur à l'échelle mondiale dans l'intérêt de 1% de personnes et au détriment du reste.
Le patriotisme, très peu pour lui. En 2010, le Parisien demande à l'acteur de s'exprimer sur la question de l'identité nationale qui suscite les débats en France. Depardieu s'exprime donc et s'énerve aussi : 'Ce débat ne m'intéresse pas. J'en ai rien à foutre d'être Français ou pas. Je suis un citoyen du monde. Je ne m'intéresse pas aux questions politiques. Je n'ai jamais voté. Je ne suis que le spectateur de mon époque'.
Titoune
Sujet: Re: Philosophie - Cosmopolitisme Mar 27 Mai 2014 - 0:30
En même temps, ça ressemble assez à la pensée d'un dépressif : je m'en foutiste, vivant dans le néant, indifférent...et légèrement suicidaire. Je pense qu'il y a un lien avec l'avènement de la société de consommation. Comme tout le monde (ou presque) a été uniformisé par le mode de vie américain et sa culture (cinématographique principalement), cela a crée une espèce d'identité (si on peut appeler ça) matérialiste de base, commune. Et dans nos pays occidentaux d'abondance matérielle, d'argent, de jeux (et d’antidépresseurs), où l'argent et la possession est devenu une culture à part, et obnubilant les gens, certains doivent certainement se dire que "tout" le reste ne sert plus à rien et donc qu'on peut s'en débarrasser afin de ne garder que le matérialisme comme seule identité "commune".
Je pense sérieusement que cette mentalité est funeste et je pèse mes mots. Quand je vois ce que le manque de repère peut faire chez les gens, et surtout les plus fragiles (les enfants !)...je peux penser sans trop me tromper que le métier de psychologue, de psychiatre etc auront beaucoup d'avenir. Cette manie de vouloir tout détricoter et de mettre à nu, au sens propre comme au sens figuré, l'homme, le ramenant à son état le plus primaire et animal, une sorte de décivilisation.
Encore une preuve que l'homme, quand il est dans l'abondance (occident) ne peut qu'aller vers le bas, puisqu'il n'y a plus de progrès à faire...et tombe dans le néant. C'est la fin du cycle.
Et pour terminer, je ne peux m'empêcher d'associer le terme "citoyen du monde" à un esprit colonialisme/impérialiste, d'un ego susmentionné, ce côté "homme-dieu". Je ne considère pas que la maison et le jardin de mon voisin est mien. Je n'ai pas cette ambition. Mon petit espace me suffit emplacement, et je ne vais pas empiéter sur la liberté et "l'espace vital" de l'autre.
Je soutiens plutôt la notion d'espace vital propre à chaque individu, à chaque communauté. Je ne nies pas les identités des autres. Se dire "citoyen du monde" est une manière de mépriser et de nier l sensibilité "différente" d'autres personnes, attachés à d'autres valeurs. C'est enfin le monde de la finance "apatride". Les identités sont riches, elles sont passionnantes tout comme les langues qui y sont intrinsèquement liés. Il n'y a pas besoin de se revendiquer X ou Y pour apprécier ces choses. Et les avis des "stars" (qui sont dans le même business que la finance et co. tous corrompus et dans le même moule du système) ne sont pas une référence.
Le matérialisme, l'abondance créateur de nouvelles dépendances et le culte du fric sont les créateurs de cette pensée, à mon humble avis.
L'insatisfaction est le propre le d'homme. Tout pourrait aller bien, qu'il voudra saboter son bonheur parce qu'il y aura toujours ce "vide" indéfinissable, qu'il voudra chercher à combler, et qui finalement, ne serait jamais comblé...c'est inhérent à la nature humaine..c'est même son drame).
Ce n'est pas celle-là, c'est juste le bonus, la mienne commençait et se terminait il me semble avec le commentaire d'un poster représentant une conductrice de 4x4 donnant de l'argent à une mendiante devant un MC Do. à Tbilissi ( Géorgie).
sarah_
Sujet: Re: Philosophie - Cosmopolitisme Sam 9 Mai 2015 - 18:00
En ce début de XXIe siècle, marqué par la globalisation des économies, l’accélération des échanges entre les pays et des mouvements croissants de populations, pour des raisons économiques ou politiques, le Musée national de l’histoire de l’immigration présente une exposition pour comprendre le rôle et les enjeux contemporains des frontières dans le monde et retracer les histoires singulières de ceux qui les traversent aujourd’hui. L'exposition
Si l’on excepte les frontières naturelles, qui ont constitué depuis les premières civilisations des barrières physiques à la mobilité humaine (océans, chaînes de montagne, fleuves), les frontières édifiées de main de l’homme ont eu tout d’abord la vocation de marquer son territoire, de se protéger de l’autre, du “barbare”. Les vestiges du mur d’Hadrien en Grande-Bretagne ou la Grande muraille de Chine attestent, en des temps et des lieux distincts, de ces préoccupations. Les frontières y compris intérieures ont également eu pour objectif majeur de contrôler les échanges de marchandises et les recettes fiscales des pouvoirs en place.
La structuration d’un monde en “blocs”, empires coloniaux, bloc communiste, a connu son apogée puis son effondrement à la fin du XXe siècle.
Il convient de s’interroger aujourd'hui sur la réalité à laquelle renvoie la notion de frontière. Tandis que la mobilité des personnes est synonyme de progrès et de modernité dans de vastes zones d’échanges supranationales, comme l’Union européenne dont les frontières intérieures sont ouvertes, d’autres États renforcent leurs frontières afin de limiter voire d’empêcher leur traversée. À l’utopie d’un monde sans frontières où chacun serait libre de circuler, de s’installer et de travailler s’oppose un contrôle renforcé voire une militarisation des frontières. L’ouverture s’efface devant la fermeture, la liberté devant le contrôle. La zone de passage, le lieu de contact et d’échange se transforme alors en un lieu d’exclusion et de conflit comme l’illustre la tragique actualité des migrants en Europe et en Méditerranée.
L'exposition Frontières propose d’explorer ces problématiques contemporaines dans le monde et plus particulièrement en Europe et en France, pour montrer à quel point les frontières, loin de s’estomper au fil des siècles, se sont complexifiées et dans quelle mesure, en raison de l’évolution de leur nature et de leurs fonctions, elles influencent de fait les processus migratoires, mais aussi les sociétés qui décident de les édifier.
Présentés dans une scénographie qui s’articule autour des concepts d’ouverture et de fermeture, archives, cartes géographiques commentées, objets de mémoire, œuvres d’art, articles de presse, photographies, vidéos, témoignages, œuvres littéraires et récits de migrants, au total 250 objets ponctuent un parcours thématique qui met en scène les relations entre frontières et migrations. Fondée sur des collections historiques, d’art contemporain et d'ethnographie, l’exposition retrace trois aspects de cette histoire des frontières et pose un regard diachronique, politique, économique ou sociétal, sur les murs-frontières dans le monde, puis en Europe (zone Schengen et la Méditerranée) avant de traverser la France. En savoir plus
Parcours de l'exposition Mots et définitions Toutes les ressources
Commissariat scientifique
Catherine Wihtol de Wenden, docteur en science politique. Yvan Gastaut, historien de l’époque contemporaine (XIXe-XXIe siècles), maître de conférences à l’université de Nice Sophia Antipolis.
Catalogue de l'exposition Frontières
visuel catalogue Coédition Magellan and Cie et Musée national de l’histoire de l’immigration, novembre 2015, 184 pages, 28 € Cet ouvrage, coordonné par les deux commissaires de l’exposition, Yvan Gastaut et Catherine Wihtol de Wenden, interroge l’histoire des frontières comme limites géographiques entre Etats depuis le 19e siècle. Une vingtaine de spécialistes analysent leur matérialisation dans l’espace et leur institutionnalisation. Quelles conséquences sur les rapports que les pays entretiennent entre eux et sur les flux migratoires ? Quel impact sur les villes, les populations, les activités humaines localisées sur les frontières ? Un focus particulier sur l’espace méditerranéen fait écho à l’actualité. Cet ouvrage, richement illustré par les images de l’exposition, présente des témoignages inédits et des commentaires d’oeuvres contemporaines. Télécharger le bon de commande
Télécharger le dossier de presse [09/11/2015] Informations pratiques
Exposition "Frontières" Du 10 novembre 2015 au 29 mai 2016. Horaires d'ouverture : du mardi au vendredi de 10h à 17h30. Samedi et dimanche de 10h à 19h.
Tarif unique : 6 euros. Ces tarifs incluent le droit d’entrée à l’exposition permanente et à toutes les expositions temporaires du Musée. L'entrée est gratuite pour les moins de 26 ans et pour tous le premier dimanche de chaque mois.
Réservations pour les groupes : 01 53 59 64 30 - reservation@palais-portedoree.fr ...
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Sujet: Philosophie - Cosmopolitisme
Ven 18 Avr 2014 - 22:01
/ maison 9/maison 12 ). Le monde est mon jardin. Voire l'Univers pour ce qu'il m'apporte humainement etc.
