Bonjour le forum,
Je me pose une question depuis plusieurs années ; je me rends compte que dans les endroits "transitoires" comme une entrée, un escalier, un endroit entre l'ombre et la lumière, je ressens des choses bizarres. C'est comme si j'entrais en relation avec une autre part de moi (Pas forcément négative, mais plus profonde et plus forte), c'est très étrange, pas évident à expliquer...pendant longtemps je me suis dit que ça ne valait pas la peine d'en parler, mais je tente quand même le coup...
Je crois qu'il y a des histoires qui parlent de ce genre de choses, dans l'épisode d'une série que j'aime beaucoup il est plus ou moins question de ça, mais c'est abordé d'une manière assez légère.
J'essaie d'expliquer mes ressentis du mieux que je peux, désolée si ça paraît un peu brouillon.
Avez-vous déjà eu cette sensation ?

elle est comment cette part de toi ? tu te sens plus proche de ton moi profons, de ton âme c'est ça ? t'a d'autre exemple d'endroit transitoire ? tu connais les lieu que tu t'aprète vas pénétrer qu'an tu ressent ça ?

Citation :

tu te sens plus proche de ton moi profons, de ton âme c'est ça ?

Oui c'est ça.
Bah des exemples j'en ai cité déjà, quand je suis dans un escalier, un souterrain, où dans l'entrée de mon immeuble, au moment où il y a cette séparation entre ombre et lumière.

J'ai réfléchi à cette impression de "pouvoir dans l'ombre"...ça me fait penser à mon pluton en maison 12 en fait

Bonjour Silver,

il m'est arrivé de ressentir une impression d'être dans un endroit en transit dans les gares: ces lieux où tant de gens différents circulent, en mouvement et la tête ailleurs, en partance vers différentes villes...
j'ai eu cette impression d'être à l'aise dans un endroit où j'aurais pu me sentir en insécurité... On est souvent "harpagué(e)" dans ce lieu. Des personnes peuvent tenter de vous vendre des journaux, réclamer des sous; autrefois des sans-abris y dormaient...
cette notion d'être à l'aise, je la rapproche de ma lune noire en maison VII - la notion d'urgence me met presque à l'aise à un moment où je pourrais me sentir gênée normalement. Ou alors c'est dû à mon amas planétaire en maison IX... (voyages, déplacements lointains... )

je me sentais aussi à l'aise à la nuit tombée quand je faisais du roller dans un grand parc en ville. Normalement, c'est un moment à proscrire... pourtant j'aime glisser dans ce lieu qui commence à être déserté par les familles et les enfants. Passer un moment à "m'échapper " et à rouler tout en me sentant étrangement libre.

Cette notion de crépuscule, de changement d'heure, fait partie des moments transitionnels... Baudelaire en a même fait un poème.

la gare fait aussi partie des lieux transitionnels.
Ce sont des moments que l'on peut rattacher aussi à la notion d'angoisse de séparation qui a été étudiée par le médecin / psychologue Winnicott.

Les personnes sont souvent confrontées à ce genre d'angoisse lorsqu'elles sont séparées de leur famille dans la petite enfance (quand on laisse son enfant en crèche, ou à une assistante maternelle) ou encore à un âge plus avancé. Personnellement je rattache ce genre d'angoisse à un aspect dissonant du type .

J'en parle aussi parce que j'ai été amenée à calmer ce genre d'angoisse auprès de jeunes enfants... ou de personnes âgées: or comme j'ai ma même lune noire en , je pense que je suis à même de les rassurer - sans doute que cela me permet aussi insocnsciemment d'opérer des "réparations internes", même si ce n'est pas toujours volontaire...

On a plus en tête ce qu'on pourrait apporter aux enfants... en terme de culture, d'équilibre affectif... de développement sur tous les plans, moteur, langagier... par le jeu aussi...

et là, on recrée des espaces ou des temps transitionnels justement pour faire face à ce genre d'angoisse de réparation. Pour rassurer les enfants au mieux, on crée des petits cocons, on aménage des moments d'accueil...
ces lieus et des temps de transition deviennent du coup rassurants et contenants.

enfin voilà ce que je pense du sujet proposé. ;-)

Merci pour ce témoignage très intéressant ilautresor

comme endroits transitoire
la salle d'attente - les gares - la zone internationale ds l'aéroport -
ou bien la distance à parcourir entre le point a et b où tu dois te rendre.
la distance de chez toi au boulot : la voiture
en fait c'est un SAS de décompression - t'es là mais dans ta tête t'es déjà là bas. desfois t'es mal parce que t'as pas envie d'attendre et desfois tu voudrais y rester parce que ca fait cocon. Comme le dit Ileau trésor : ca ressemble au sentiment d'abandon - de séparation ou bien aussi à un moment de liberté - c'est une zone grise

Oui c'est ça Blou, les gares, le métro, une cage d'escalier...
Personnellement, les salles d'attentes je m'y sens pas forcément bien.
Merci pour ta réponse

ca correspond à quoi en astro? aux lunaisons, à la fin d'un gros transit, sais pas

Je ne sais pas, Blou

silver a écrit:

J'ai réfléchi à cette impression de "pouvoir dans l'ombre"...ça me fait penser à mon pluton en maison 12 en fait

Bon, j'ai tendance à laisser les gens sur leur ressenti,
puisqu'ils sont directement concernés.

C'est claire que tu deux maison liés :
Ta M12 et ta M1
qui prédisposent.

Mais je verrais ce /M12/ (Rétrograde, n'oublies pas, et il n'y a pas que lui ...)
signe d'attrait et de pouvoirs (s'il y a lieu et à son niveau) vers l'occulte.

Maintenant que définies-tu vraiment par endroit transitoire ?
(bon mon /M8 a bien une idée, mais je vais éviter ... )

je pense : lieu intermédiaire
tu t'y retrouves en un état intermédiaire entre la vie et la mort (genre Bar Do, le livre des morts, hein,
pas l'actrice...)

Peut-être comme si tu refusais de d'incarner entièrement et complètement.
Une sorte de refuge, un pas en arrière.

Parti de là, je ne peux que penser à ton axe intercepté / dans les M2/M8.
(notion Karmique ou pas )

On y trouve quoi :
Retro - Retro - Retro
(notion Karmique ou pas )

Incarnation - Entre et -
la Porte Invisible en 17° ,
et une à
= les mondes invisibles...

La solution est-elle en face PV + + ?
qui nous renvoie avec un partil au M3/ ?

Mon avis :
A ta place j'éviterais l'attraction de ces lieux intermédiaires où l'on reste
spectatrice et non actrice de sa vie, tu dois t'incarner du mieux possible.

Et donc ce que tu as fais, félicitation pour ta prestation et ton courage, participe au bon sens.
Tant pis si on se casse la gueule, on remonte sur scène.

N'oublies pas de travailler l'ancrage.
Mets du rouge sur scène

Avant de lâcher la bride à ,
il faut avoir les reins solides, cela viendra...

Je dis ça comme ça
car c'est à toi d'écrire ton histoire Silver.

Merci Stinger !

Par endroits transitoires je veux dire, un lieu qui mène à un autre, où en général les gens n'ont pas l'habitude de s'éterniser...parfois dans l'ombre aussi, dans l'obscurité je ressens quelque chose de particulier.
Un pas en arrière...tu n'as peut-être pas tort.
Avec mon axe intercepté / en 2/8, oui il y a sûrement quelque chose à régler au niveau de l'intégration du corps, l'acceptation de l'incarnation. J'ai toujours eu du mal à accepter cette réalité.

Stinger a écrit:

Et donc ce que tu as fais, félicitation pour ta prestation et ton courage, participe au bon sens.
Tant pis si on se casse la gueule, on remonte sur scène.

N'oublies pas de travailler l'ancrage.
Mets du rouge sur scène

Merci ^^ J'essaie de travailler l'ancrage mais pas facile de se concentrer

Les contrastes entre ombre et lumière créent les structures spatiales, donnent du rythme à la vue, pourraient aussi rassurer par l'ossature produite, endroits souvent clos de plafond même si ils peuvent être étendus avec des accès ouverts pour les flux transitoires. Le regard est satisfait, l'être apaisé, la curiosité de l'inconnu, la différence des passants semblables, la nouveauté potentielle derrière les portes, s'animent tout autour.

Hello Silver,

les endroits transitoires que tu décris m'évoque le fait qu'ils présentent des ouvertures (plus ou moins nombreuses comme dans les gares par exemple), peut être ce sont des endroits qui manquent de ce fait de contenance (ouverture/fermeture) qui brassent aussi un certain flux de gens anonymes, ce manque de contenance de ces lieux peuvent te procurer particulièrement un sentiment d'insécurité...toutefois je doute parce que pour le coup la salle d'attente est un endroit contenant mais bon tout aussi anonyme..
ça me fait penser à certains enfants que je connais qui ont particulièrement des difficultés des les moments de transition à l'école, quand ils doivent sortir de la classe, un en particulier qui allait chercher une contenance en s'enfermant dans un placard, une autre gamine lors d'une sortie dans un grand parc s'était enfermée des heures dans les premières toilettes trouvées.
J'associe sur la perte d'energie de ces sasses, de toute porte d'entrée en fait, et je repense j'avais accompagné un ami qui faisait du candomblé à son lieu de culte, je l'ai vu passer quelques minutes après notre arrivée en transe (habillé par des habits spéciaux etc) cad il avait son orixà (son energie maitresse) qui était entré en lui, (le candomblé est très complexe et passionnant je m'aventure pas à l'expliquer davantage) il se dirigeait pour entrer dans une sorte de chapelle, on m'a autorisé à le suivre, et j'étais surprise de voir que pour rentrer il s'était retourné, il avait passé la porte à reculons et avec toute précaution, chemin retour dans la voiture je lui pose la question, lui ne se souvenait de rien mais m'expliquait que les énergies au niveau des portes d'entrée n'était pas forcément bonnes ou en tout cas d'une intensité particulière qui fait que pour se protéger il franchissait les portes de dos (ce uniquement lorsqu'il était en état de transe bien sur, qui doit être un état de receptivité particulier aux énergies, toute energie) bon ceci n'est pas en France et c'est une autre culture évidemment mais tu trouveras peut être des pistes de réflexion

Merci beaucoup Monocle et Anita !
Bon ça va je suis pas folle alors y'a bien un truc !