Bonjour Hakuna-matata,

Je ne pense pas que ce soit qu'une question de proximité avec la mer, mais avec la vie (composée à 75% d'eau). Plus de 50% des espèces de vertébrés ont disparu en moins de cinquante ans et à chaque fois que l'information d'une nouvelle menace me parviens, je ressens ce sentiment de perte. Nous sommes reliés à tout ce qui vie, et je me demande comment font ceux qui réussissent à s'en foutre. Pour ma part, je me sens un peu plus vide lorsque je constate que nous sommes si peu à être atteint par des phénomènes tellement graves. L'humain perdrait-il progressivement toute attache avec ce qui le compose au point de ne plus ressentir de culpabilité pour ce qu'il engendre au niveau de tous les autres terriens ? Pourquoi Gaïa nous appartiendrait-elle plus qu'à eux ? Et puis même, c'est nous qui lui appartenons de toutes façon, pas l'inverse... Quelle prétention, ça me dépasse.

Quand j'étais enfant, mon grand-père m’accueillait toujours avec ces mots : "Alors comment va mon petit dauphin aujourd'hui". C'était très affectueux dans sa bouche... J'en ai même fait un totem pendant de nombreuses années et me retrouve touchée par cette nouvelle que tu partages ici.

Hakuna et sache que je te comprends.

Oui Matthieu, l'humain se sert des animaux sans vergogne, comme s'ils étaient à leur disposition. Cela me révolte de voir si peu de considération pour le vivant.

On pourrais en dire autant de chevaux, des vaches, des cochon, des poulets... la liste est tellement longue.