L’autre c’est nous…

Dans chaque rencontre de la vie, nous nous retrouvons face à nous-mêmes. Face au miroir qui nous renvoie notre propre image. Soit-elle agréable ou pas à observer.

Dans tout ce que nous voyons chez l’autre et qui nous marque (positivement ou négativement) il y a ce que nous avons à travailler au fond de nous.

Nul n’est blanc, nul n’est noir. Nul n’est infiniment bon ou infiniment mauvais. Nous avons tous en nous toutes les couleurs (sombres, lumineuses, vives, ternes)… à nous d’en faire le plus beau des tableaux, car nous sommes notre propre chef d’œuvre et l’autre est là pour nous en renvoyer l’image.

Aussi, plus nous serons en paix avec notre propre intérieur, plus nous serons en paix avec les gens qui nous entoure. Et par conséquent, plus nous sommes en conflit avec les gens qui nous entoure, plus nous avons à travailler le mélange de nos couleurs intérieures.

Si l’on refuse le face à face avec l’autre, on se refuse simplement soi-même, on refuse de se voir tel que l’on est, de se remettre en question et donc d’évoluer. Mais le miroir est partout, en tout le monde et notre propre reflet nous reviendra toujours, de plus en plus persistant.

Accepter que l’on voit en l’autre sa propre image, nous permet de l’aborder (aussi bien l’autre que nous-mêmes) avec plus de respect et d’avancer ensemble vers l’harmonie. Car l’autre c’est nous et que la plus belle des rencontres à faire, est celle avec soi-même. Chaque fois que nous fermons la porte à l’autre, nous nous fermons la porte à nous-mêmes et nous nous privons d’une belle leçon de vie visant à nous faire grandir.

(Shirley Patris)

C'est top ! Merci Lianmin pour ce rappel .

Le miroir .....

Très bon rappel, en effet... mais pour les relations toxiques, il est comment le miroir ?

pixel a écrit:

Très bon rappel, en effet... mais pour les relations toxiques, il est comment le miroir ?

C'est sûrement parce que tu n'as pas encore assez travaillé sur toi.
Normalement ça vient après avoir bien souffert, "le plus jamais ça ...." ( je parle par expérience personnelle).
Tu ne t'aimes pas encore assez -
Tu dois accepter uniquement les relations qui respectent ta personne et te nourrissent .
ça vient avec l'âge ....

Tu as raison Ginger, je le sais, et j'y travaille... mais j'aurais une canne d'ici là... la misère : je découvrirai les choses pour partir juste avant d'en profiter

pixel a écrit:

Tu as raison Ginger, je le sais, et j'y travaille... mais j'aurais une canne d'ici là... la misère : je découvrirai les choses pour partir juste avant d'en profiter

mais non ...
Fais toi confiance....
J'ai perdu des années des fois mais j'ai appris plein de choses....
Ce sera pareil pour toi en espérant que tu sois moins longue à la détente que moi.

J'ai encore du boulot mais je crois que j'ai compris certaines choses

Respecte toi

Si tu me parles de "longue" et "détente", c'est vraiment mal barré

Merci Ginger. On en est tous au même point !

Moi, selon ses expériences, je me demande si on peut toujours et directement appréhender une relation qu'on va par la suite, à posteriori souvent analyser comme "toxique".
Je crois qu'on ne voit pas toujours les choses venir. Et que certaines circonstances peuvent réveiller chez l'un ou l'autre d'anciennes fêlures et ce sera "bardaf, l'embardée"

Si la communication ne passe plus réellement. Pas oublier qu'en amour y en a toujours un qui perd ses tartines au bout d'un moment et l'autre qui les mange... (Balzac disait: "en amour y en a toujours un qui souffre et l'autre qui s'ennuie"). C'est le temps qui veut ça. Car c'est un TRAVAIL. et si on ne travaille pas des deux côtés, c'est irrémédiablement foutu. Et le ressentiment ne manquera jamais de suinter. Car l'un des deux se sentira souvent plus lésé ou malheureux etc.


J'ai entendu un interview d'une heure 30 du psy qui a mis avec son bouquin datant de 2009 tout d'un coup les "pervers narcissiques" dans la lumière. Du coup depuis le "pervers narcissique" est utilisé à toutes les sauces. Je me suis d'ailleurs intéressé à ça pour savoir si moi-même j'avais pu en être un sans le savoir. Dans des disputes récurentes si une des deux personnes est de mauvaise foi ou possède une psychologie d'ensemble élaborée comme un engin de chez Caterpillar, vous pouvez aussi bien passer pour un harceleur de première qu'un potentiel violeur, voir tueur en série encore à l'état de théorie (car n'étant pas passé à la pratique mais ça ne saurait tarder).

Notre monde "pot-moderne" occidentalisé à été totalement fagocyté par les magazines de psychologie américains et leurs théories de plus en plus poildecutrices, feministico-faisandées (fumeuses dirons-nous pour vendre à tous prix, voire créer, comme la pub, de nouvelles dépendances). Grâce à Cosmopolitan et toute cette clique de journaux, tout ça est bien entendu venu polluer notre monde. Quand on sait qu'un couple sur deux explosent en vol au bout de même pas 10 ans, on trouvera inévitablement matière à voir de plus en plus de pervers, de salopards, d'irrespectueux etc. C'est mathématique.

Donc, je dis simplement, faut tout de même faire gaffe avant de nommer les choses. Se disputer dans un couple de longue durée, c'est normal, ce n'est pas malsain spécialement. Souvent ça peut d'ailleurs le renforcer un moment. Rien n'est pire qu'un couple qui se délite dans le silence et qui se sépare par ennui... Enfin, question de tempérament sans doute. Ici les deux auront peut-être une chance de rester amis...

Sans provocation :
j'ai lu le texte de Shirley Patris deux fois et j'en ai retenu une impression de vide ...
Est-ce à cause de sa médiocrité , entrecoupée de banalités et de lapalissades creuses sans interet ?