Rappel du premier message :

cheliel a écrit:

Prière d’eau

Si je laisse mes larmes couler, c’est pour mieux me libérer.
Nulle faiblesse dans le triste dévoilé, simplement la vérité.

De celle qui offre au regard défait, les éclats du renouveau,
Livrant au cœur les bien faits, d’un allégement de fardeau.

Si je pleure sur moi, sans conscience de mes choix,
L’eau sur mes doigts, n’est que honte sans voix.

Mais si je pleure l’imprévu, les joies et les déconvenues,
Au crépuscule du su, je me purifie, me reconstitue.

Si le chagrin fluide n’est qu’un long apitoiement,
Il ne peut-être un guide qu’au lent découragement.

Les perles du chagrin sont un don, non une réclamation.
Je n’attends pas de pardons, je me délivre d’émotions.

Oh, joli... Hmm, bel écoulement poétique

Un texte "karcheral"

"JE REFUSE"

Je voudrais voir fumer les enfants dans les bars
Une vieille gifler une conne qui exhibe ses nibards
J'aimerais bien faire taire enfin Céline Dion
Qu'elle crève d'un cancer comme René, pour de bon.
Défoncer à la masse les trucs automatiques
Horodateurs, radars, sécuritaires portiques
Écrire des trucs salaces, pornos et salvateurs
Sans qu'un jeune con me dise "et si c'était ta sœur ?"
/
J'aimerais qu'on me rende un peu de liberté
Sans panneaux où écrit "Nuit à votre santé"
Pour me torcher la gueule au Whisky, aux amphés
Et dormir dans ma merde sans culpabiliser
Me balader en ville et pouvoir cracher
Sans un flic en civil pour me verbaliser
Et dire ce que je pense même sans aller voter
Où garder le silence, ne pas participer
/
Dans cet espace social fait de sécurité
Où l'on n'est plus personne sans carte d'identité
Monter dans le métro sans devoir supporter
Un téléphone mobile qui crache sa nullité
Retrouver des trottoirs avec des déchets
Et aucun sac plastique pour devoir ramasser
Sans injonctions encore à sauver ma planète
À trier mes ordures, mes boites et mes canettes
/
Pouvoir draguer des filles sans avoir à mentir
Jouer les princes charmants, pour gratter un sourire
Et baiser sans capotes, bien sûr ça va de soi
Parce que non "Le sida ne passera pas par moi"
Dévorer du Céline, du Sade ou bien Muray
Lire ce que je veux, aimer ce qui me plaît
Rebatet, Bukowski ou encore Jean Genet
Sans aucun compte à rendre à la bonne société
/
Ne pas m'actualiser, ni ouvrir mon courrier
Oublier la télé, et ne pas me doucher
Et puis aller pisser sans me laver les mains
Pour sentir mes doigts et aimer leurs parfums
Lancer une machine à 60 degrés
Sans peur de tuer un ours de Nouvelle-Guinée
N'avoir du bien commun vraiment rien à cirer
Par le reste du monde ne plus être concerné
/
Dévorer un bon steak, et saignant s'il vous plait
Sans Vegan pour me dire "l'animal est sacré"
Je n'en ai rien à foutre du Tofu, du Soja
Je préfère la bidoche, le gras , le chocolat
Qu'est-ce que ça peut bien faire si je mange du beurre ?
Regarde donc ton assiette, et laisse moi mon quatre-heures !
Garde-les tes images de veaux dans l'abattoir
Moi j'ai des forces à prendre, je sors ta fille ce soir
/
Je voudrais qu'on me rende un peu de liberté
Pour retrouver la joie de la simplicité
N'avoir plus aucun deal d'aucune sorte à passer
Avec toutes ces instances, qui veulent me limiter
Je voudrais retrouver un peu de liberté
Sans devoir me plier à ces stupidités
Faux problèmes stériles, dont nous sommes affublés
Qui nous empêchent de vivre, de rire et de bander.
/
Je voudrais du dedans, qui s'exprime au dehors
Je voudrais des vivants qui soient un peu moins morts
Car je refuse la mort, pour ultime liberté.

P.E 2016

PROPAGANDA

Le clairon des cent chaînes s'organise en crécelles
A l'oreille du "bétail ahuri des humains"
Voguant de postes en postes et portant ses voix grêles
En gloire à l'Occident et ses périples hautains

Puis le tout à l'ego pour l'honneur des banques
Celé par un sabir de satrape indigo
Qui pousse notre bonheur dans le lit de ces branques
En nous laissant en gage notre peau sur les os

C'est ça contre un pensum qui vous châtre à l'amiable
Pour une pension d'eunuque au fion bien élargi
Certains inoffensifs trouvent le deal estimable

Et ne regrettent en rien dans ce charivari
Qu'on les traite comme des boeufs au sortir de l'étable
Et puis il y en a d'autres qui en sniffent le tapis.

(22 octobre 2015)

Toujours un plaisir de te lire, Maldoror. J'aime bien le côté anar', éveilleur passionné et passionnant avec l'humanisme qu'il y a derrière. Je garde une préférence, ou plutôt ce qui me touche le plus, c'est la facette plus romanesque et romantique de l'anar', l'écorché vif, même si c'est un tout, un ensemble bien évidemment.
Oui, au final, impression que tu peux tout écrire. Hmm, t'es trop fort.

Merci pour tes contributions poétiques. J'en profite pour te

PS : ton texte « Je veux », j'aimerais bien que tu le déposes ici. Je me permets de te le demander parce que c'est toi

Je réfléchissais à des pensions en bourses bien élargies,
Pour tous,
Et je me demandais si cela ne finirais pas en retour aux eunuques,
Si tout le monde est opulent de gravité pendante,
La sève perdrait de sa valeur,
Elle ne se mesure qu'en grand écart,
Casse-noisettes,
Tout cela n'est qu'une pensée en l'air,
Rien de bien vrai peut-être.

Voici, chère Navane (et encore merci à toi pour toutes ces gentilles chose que tu me glisses ici ou là sur mon "art powétique")


JE VEUX


Je veux arracher ta langue
Je veux arracher ta langue
Pour m’en faire une langue de chevet
Pour m’en faire une langue de chevet
Pour être éclairé par tes mots (2X)

Je veux arracher tes yeux
Je veux arracher tes yeux
Pour m’en faire des lunettes
Pour m’en faire des lunettes
Et voir plus loin que l’bout d’mon nez (2X)

Je veux arracher tes oreilles
Je veux arracher tes oreilles
Pour m’en faire des sonotones
Pour m’en faire des sonotones
Et percer le mur du son (2X)

Je veux arracher ton cœur
Je veux arracher ton cœur
Pour enfin avoir du cœur
Pour enfin avoir du cœur
Et aimer le genre humain (2X)

Je veux arracher ton âme
Je veux arracher ton âme
Pour m’en faire un long manteau
Pour m’en faire un long manteau
Et plus jamais n’avoir froid (2X)

Je veux arracher ton âme
Je veux arracher ton âme
M’en faire une cage à oiseaux
M’en faire une cage à oiseaux
Et enfin devenir serin
Et enfin devenir serein

Accords ; Mim(7)/Ré/Do/Ré/Mim(7)

un vrais powète

Très beau comme d'hab' ... un mélange de Jean Ferrat et de Roch Voisine qq part
Bon bientôt un album hein ...

Belle voix avec ses nuances émotionnelles

Elle est belle, cette chanson... Joli texte, tu le portes à merveille, cheliel. On t'entend même sourire à un moment. Les moyens du bord te vont bien. Continue.

Sinon, ce n'était pas trop sucré. Ça se déguste tellement bien que je n'ai pas résisté à l'envie de m'offrir tout un sachet :

Spoiler:

Kiss du mardi soir

super Cheliel ......... J'aime bien la musique et les mots ...

Petit partage du soir, j'ai de meilleurs textes mais je voulais mettre ceux là

I - Lettre pour un Amour Impossible

Tu n’imagines pas ce qu’il se passe en mon fort intérieur lorsque je te vois.

Tu fais briller des étoiles dans mes yeux, dans mon âme.

Laisse-moi effleurer de ma main ta joue si douce et colorée.

Laisse-moi caresser tes cheveux désordonnés.

Hylde...Laisse moi prendre ta main dans les moments difficiles, laisse moi t’enlacer et te chérir, te bercer même si je te sais forte.

Tu t'interdis la faiblesse pour ceux que tu aimes, et pour ça tu sais, je t’admire.

Car je fonctionne aussi comme ça.

Mais les sentiments ne sont pas une faiblesse même s’il est difficile d’en croire autrement car ils nous rendent vulnérable parfois.

Mais c’est si beau de les vivres, vraiment.

Découvrons les ensembles, prends ma main.

Laisse moi découvrir et te montrer la Femme incroyable que tu es, sur tous les plans.

Oui, jusqu'à voir ton corps si magnifique, véritable spectacle pour mes yeux ivres de toi.

Laisse moi te détailler.

Mon doigt glissant sur ta peau hâlée, dessinant tes formes et tes secrets.

Ton regard malicieux et sensuel me lorgnant avec fougue et bestialité, attisant mes désirs.

Pourquoi je ressens ça ?

Devrais-je haïr cette sensation de planer ?

De perdre mes moyens lorsque ta silhouette apparaît au loin ?

De refouler les battements de mon cœur chambardé ?

Cette insatiable envie de te contempler à jamais ?

Je ne comprends pas moi non plus.

Pourquoi je ressens ça ?

Cette appréhension de tes réactions ?

La réalité est que j’ai déjà ressenti ça.

Pour une fille méprisable.


Une femme à la beauté toxique.

A l’apparence falsifiée.

Mais terriblement séduisante et puissante.

Maléfique, mais d’une beauté subjuguante.

Manipulatrice et la cause d’une atroce douleur en mon coeur.


J’aimerais ressentir la même chose pour mon partenaire, mais la vérité n’est pas là.

C’est que je me suis éprise de toi.

J’aimerais pouvoir vivre ce sentiment réciproquement pour le porter à son plus haut niveau d’évolution en moi et le vivre en étant libre, en le vivant, en l’aimant et en le comprenant.

Sans cette réciprocité, comment faire ?

D’autres sentiments surgiront, et ceux qui me toucheront le plus, je ressentirais l’envie de les porter au plus haut niveau de ce qu’ils sont.

Mais avec qui cela marchera ?

Apparemment tu n'est destinée qu’à rester un rêve.

Un Amour Impossible.

Un Sentiment Impossible.


Mais ce n’est pas grave, je te rêverai, je me nourrirai de ta magnifique présence et de ton souvenir.

Je nous imaginerais amantes et me nourrirai de ça, jusqu’à ce que tu sois prête.

Même si cela passe -tant mieux d’ailleurs- en attendant je te vivrais Hylde.

Beauté fatale, Merveille à mon coeur.


Mon Amour Impossible.

II - Elle...elle me manque...
Parce que dans la nuit quand je ferme les yeux c'est sa silhouette qui se dessine à travers mes paupières.
Parce que quand elle m'observe de son regard profond et pénétrant, je m'y noie sans hésiter.
Parce que lorsqu'elle me frôle, mon être se pare de milles frissons.

Pourquoi ne poses-tu pas ton attention sur moi ?
Je me rêve de caresser ton corps si souple et musclé, en faire notre sentier de plaisir.
Je rêve que nos lèvres s'enlacent et s'entremêlent dans un ballet rythmé.
Je veux découvrir ta fougue, ta sauvagerie et ta bestialité parce que je t'aime.
Parce que tu me fais vibrer Hylde.
Parce qu'à l'évocation de ton nom, mon corps s'exalte.
Mon coeur palpite, ma respiration s'accelère, mon regard se plonge dans le tiens et mes sens... mes sens sont bouleversés.

Deux autres beaucoup plus joyeux et apportant plus de chaleur !

I - La Toile du Couchant

Les pans de sa robe ondulaient gracieusement au gré du vent tiède, chargé de parfums enivrants.
La plume de son pinceau glissait en de mouvement ample sur la toile nacrée.
Elle dessinait, les sens à l'affût, le cœur éveillé.
Son esprit posé sur la lumière incandescente du soleil couchant.
La lumière rougeoyante se matérialisait petit à petit sur la feuille désormais parsemée de couleurs intenses qui étonnamment faisait écho aux paysages magnificents qui s'offraient à elle.
Un ballet de reflet mordoré, magenta et jaune se dévoilaient aux yeux de l'artiste, qui en osmose avec la Vie, en faisait son portrait le plus réussi.
Elle transmutait les énergies avec une grâce, une beauté jusque-là inégalée.
L'œuvre somptueuse marquait le zénith d'une journée, l'apogée d'une flamme éternelle qui renaîtra sous une forme différente de l'ancienne.
L'artiste esquissa un sourire.
Signature sacrée d'une toile terminée.

Chaeclina (juin 2021)

II- Londres

Il neigeait abondamment sur la ville de Londres.
La somptueuse poudre blanche crissait sous les pieds des passants ; une buée douce et humide sortait de leurs bouches.
Le froid mordant en faisait grelotter plus d’un.
La bibliothèque, c’est là que je devais me rendre.
Livres sous la main, la marche pressée, sous ce magnifique manteau blanc je me dirigeais vers ce que j’appelais “mon antre”.
Où le parfum enivrant des vieilles pages embaume la pièce d’une aura sacrée et ancienne.
Tant de savoir et d’univers comptés dans ces quelques lignes.
Je ne m’apercevais pas de la pâleur de la lune dans le ciel, du cierge qui diminuait progressivement au fil des heures.
Les pages se tournaient progressivement à un rythme cadencé, mes yeux parcouraient émerveillés ces récits qui m’enveloppent d’une frénésie absolue.
Mon cœur chambardé, ivre, en demande encore plus.
Je ne remarquais pas les allées désertées de vie pour laisser place au règne de la nuit prospérer, juste le son du piano qui accompagnait mes lectures.
Ses notes si onctueuses qui faisaient frémir mon corps et vibrer mes énergies.
Les touches qui dansaient dans un tempo paisible et calme, mon esprit si ravi, se muait lui aussi entre la réalité et le plaisir des sens.
Je m’étire, il est tard.
La bougie comme pour faire écho à mes pensées, lâche son dernier soupir et s’étiole en vacillant frêlement.
Je balaye du regard encore une dernière fois les étagères remplies par milliers d’histoires à rêver puis je me dirige vers la porte.
Mes livres en main, je traverse les rues endormies en constatant qu’une couche de glace recouvre les pavés du sol.
Mes chaussures claquent et brisent le silence nocturne, mon pas rapide résonne à travers les rues tout comme le piano résonnait dans la bibliothèque.
Un sourire s’esquisse sur mon visage à ce si beau souvenir.
Je contemple les étoiles avec cette mine mystérieuse empreinte de défis rebelles et intenses…
La Vie m’appelait.

cheliel a écrit:

Je vous présente ma dernière chanson.

Attention, tout sucré et plein de bons sentiments. Ceux qui ont peur des caries à cause des bonbons goût fleur bleue, s'abstenir .

Mon refuge

Je suis passé dans la grisaille,
J’y ai pansé plus d’une entaille,
Et mis à nu, pris en tenaille,
J’ai cessé combats et batailles.

Entre mes rêves et toutes mes failles,
Entre mes pertes, ce qui m’assaille,
Entre mes larmes, mon cœur qui braille,
J’ai choisi l’espoir, vaille que vaille.

De fil en aiguille, j’ai tissé
La toile nouvelle de mes années
À venir, à démaquiller,
Des illusions que j’ai pleurées.

Et...

J’ai trouvé ton cœur qui résonne,
J’ai chanté son air qui m’étonne,
Un refuge quand la vie dissone,
Un repère où la joie rayonne.

Mon refuge, oh
Mon refuge, oh
Éloigné du déluge,
Oui tu es mon refuge, oh oh...

Toutes ces ratures, ces infortunes,
Ces déchirures et ces lacunes,
Toutes ces fêlures se sont chacune
Souder en dorure, sous ta plume.

Tu m’écris nouveau dans l’espace,
Le temps est plus beau, plus vivace,
Quand tes éclats de rires m’enlacent,
Chaque époque retrouve sa place.

Car...

J’ai trouvé ton cœur qui résonne,
J’ai chanté son air qui m’étonne,
Un refuge quand la vie dissone,
Un repère où la joie rayonne.

(Pont)
Dépouillé par toutes les tornades
Qui évident les plus belles tirades
J’étais prêt à toutes échappades.

Mais...

J’ai trouvé ton cœur qui résonne,
J’ai chanté son air qui m’étonne,
Un refuge quand la vie dissone,
Un repère où la joie rayonne.

Mon refuge, oh
Mon refuge, oh
Éloigné du déluge,
Oui tu es mon refuge, oh oh...

Titre écrit, composé et enregistré (avec les moyens du bord) le 26 novembre 2021

J'aime beaucoup ! Cette composition est très jolie tout comme ton grain de voix.
Ton vibrato est puissant, tu dois vraiment faire de belles choses !

Vos textes sont tous magnifiques beaucoup d'émotions diverses, beaucoup d'artistes, mon coeur d'artichauuud foooonnnd 🥺

Tu es très imprégnée du sens littéraire malgré ton jeune âge. C'est léger et puissant à la fois. Bravo.

Maldoror a écrit:

Tu es très imprégnée du sens littéraire malgré ton jeune âge. C'est léger et puissant à la fois. Bravo.

Merci beaucoup, ce compliment me va droit au coeur

L'écrit est mon art reférent, celui qui me décrit en profondeur...j'aime beaucoup faire partager mes textes, ça me permet d'avoir des avis extérieur aussi :)

cheliel a écrit:

Merci Ladom, tu m’as fait rire. Ce mélange improbable me va bien je trouve hihihi

Maldo, cela me touche.

Oh Navane, tu m’as totalement fait craquer . Mon cœur bat tout fort et j’adore !!!! Quel beau cadeau !
Kiss du mercredi matin !

Magiel,

Chaeclina, tes textes sont d’une grande beauté. Merci de nous faire profiter de ton talent et merci pour tes appréciations.

Merci à toi pour ce compliment

cheliel,

Si j'avais su que tu choisirais de le mettre en avatar, j'aurais modifié le fond blanc. Je te fais ça ce soir.

Mille mercis douce Navane


Et encore un titre car je suis en vacances et que chanter m'occupe bien en l'absence d'obligation...



Titre écrit, composé et enregistré enter le 27 et le 28 novembre 2021.

J'ai un mois d'avance depuis trois jours

"L'ode rose" chantée par une fleur bleue, ça le fait bien. De quoi ouvrir les cœurs à toutes les couleurs de l'horizon et raviver les beautés veloutées des instants qu'il contient.

L'album n'est plus très loin. Hop, hop, rock, on y va


J'ai bien noté la première fois que tu étais en novembre. Je me suis même précipitée sur le calendrier pour vérifier. Ne sait-on jamais, les lignes du temps étant plus facétieuses que l'on ne le croit. Ah si, si. Évidemment, j'ai pouffé de rire devant la date et ce doute qui a été le mien durant quelques interminables secondes
La seconde fois, je n'ai pas pouffé de rire. C'était un éclat. Bien franc, bien net. Et je ne le dois pas à un quelconque doute, mais juste à toi

J'écouterai demain Cheliel.

Juste un truc par rapport aux autres choses de toi que j'ai écouté.
Comme tu sais (toi), j'ai aussi mis quelques trucs sur ce média.

Nous n'avons pas du tout le même style et tant mieux.
L'important c'est de trouver une osmose entre ce qu'on peut faire et ce qu'on est.
Et j'ai un respect immense pour ceux qui essaient de proposer des choses, même si parfois ça s'éloigne totalement de mon univers (je parle en général). Quand je disais "fleur bleue" pour je ne sais plus quoi d'ailleurs, c'était mon ressenti immédiat. On a tous des priorités évidemment.

Je trouve que c'est beau car tu te mets à nu et c'est sincère.
Tes textes poétiques se suffisent souvent, c'est d'autant plus difficile à mon avis de les mettre en musique.
Et j'aime bien ton accompagnement feutré,en retenue à la guitare (j'en joue un peu mais je sais que je ne serai jamais un cador dans le domaine car la voix me pompe toute mon énergie entre autre et puis c'est comme ça)
Tu as une belle voix à la fois claire et parfois grave.

Je pense, en te lisant aussi ici et là, que tu es un bel exemple de mâtiné dans un coucher de soleil (ou l'inverse) et personnellement, ça me parle.