Il suffit d’avancer pour vivre D’aller droit devant soi Vers tout ce que l’on aime
Devant soi la route est légère Et s’ouvre sur tous les rivages Derrière il n’y a que des chaînes
La caresse est comme un rose Qui renforce la nacre d’un midi très chaud Présence à tout jamais Rien ne se fait amour qui ne soit d’avenir
Paul Eluard
Auteur
Message
Céleste
°~ Administrateur ~°
Sujet: Re: Poème Lun 20 Jan - 7:34
---------------------------
Pureté, Un, Conscience, Lumière, Eternité, Infini, Bonté Vision, Perspective (pas de recul), Possibilités, Temps Exprimer, Vérité, Authenticité, Rayonner, Exemple Amour Christique, Harmonie, Equilibre, Compassion, Guérison Pouvoir, Confiance (Foi), Justice, Respect, Dualité, Mouvement Emotions, Vivre, Courage, Avancer, Partager, Vulnérabilité Enracinement, Santé (optimal), Jouvence, Vitalité
Invité
Invité
Sujet: Re: Poème Dim 26 Jan - 23:44
Je te l'ai dit...
Je te l'ai dit pour les nuages Je te l'ai dit pour l'arbre de la mer Pour chaque vague pour les oiseaux dans les feuilles Pour les cailloux du bruit Pour les mains familières Pour l’œil qui devient visage ou paysage Et le sommeil lui rend le ciel de sa couleur Pour toute la nuit bue Pour la grille des routes Pour la fenêtre ouverte pour un front découvert Je te l'ai dit pour tes pensées pour tes paroles Toute caresse toute confiance se survivent.
Paul Éluard
àpeuprès
Sujet: Re: Poème Lun 27 Jan - 6:05
....
Perceneige
Sujet: Re: Poème Mar 28 Jan - 9:15
Pour un art poétique
Prenez un mot prenez en deux faites les cuir’ comme des oeufs prenez un petit bout de sens puis un grand morceau d’innocence faites chauffer à petit feu au petit feu de la technique versez la sauce énigmatique saupoudrez de quelques étoiles poivrez et mettez les voiles Où voulez vous donc en venir ? A écrire Vraiment ? A écrire ?
Raymond Queneau
Invité
Invité
Sujet: Re: Poème Mar 4 Fév - 23:44
Nous avons fait la nuit
Nous avons fait la nuit je tiens ta main je veille Je te soutiens de toutes mes forces Je grave sur un roc l'étoile de tes forces Sillons profonds où la bonté de ton corps germera Je me répète ta voix cachée ta voix publique Je ris encore de l'orgueilleuse que tu traites comme une mendiante Des fous que tu respectes des simples où tu te baignes Et dans ma tête qui se met doucement d'accord avec la tienne avec la nuit Je m'émerveille de l'inconnue semblable à toi semblable à tout ce que j'aime Qui est toujours nouveau.
Paul Eluard
Invité
Invité
Sujet: Re: Poème Mer 12 Fév - 23:44
Invité
Invité
Sujet: Re: Poème Lun 17 Fév - 23:53
Le front aux vitres
Le front aux vitres comme font les veilleurs de chagrin Ciel dont j’ai dépassé la nuit Plaines toutes petites dans mes mains ouvertes Dans leur double horizon inerte indifférent
Le front aux vitres comme font les veilleurs de chagrin Je te cherche par-delà l’attente Par-delà moi-même Et je ne sais plus tant je t’aime Lequel de nous deux est absent.
Paul Eluard
Invité
Invité
Sujet: Re: Poème Sam 1 Mar - 23:48
Surgis
Surgis d’une seule eau Comme une jeune fille seule Au milieu de ses robes nues Comme une jeune fille nue Au milieu des mains qui la prient Je te salue Je brûle d’une flamme nue Je brûle de ce qu’elle éclaire Surgis ma jeune revenante Dans tes bras une île inconnue Prendra la forme de ton corps Ma souriante Une île et la mer diminue L’espace n’aurait qu’un frisson Pour nous deux un seul horizon Crois-moi surgis cerne ma vue Donne la vie à tous mes rêves Ouvre les yeux.
Paul Eluard
Invité
Invité
Sujet: Re: Poème Jeu 13 Mar - 23:53
Le tendre et dangereux visage de l'amour
Le tendre et dangereux visage de l'amour m'est apparu un soir après un trop long jour C'était peut-être un archer avec son arc ou bien un musicien avec sa harpe Je ne sais plus Je ne sais rien Tout ce que je sais c'est qu'il m'a blessée peut-être avec une flèche peut-être avec une chanson Tout ce que je sais c'est qu'il m'a blessée blessée au cœur et pour toujours Brûlante trop brûlante blessure de l'amour. Jacques Prévert
Invité
Invité
Sujet: Re: Poème Sam 15 Mar - 0:13
Les séparés (N'écris pas...)
N'écris pas. Je suis triste, et je voudrais m'éteindre. Les beaux étés sans toi, c'est la nuit sans flambeau. J'ai refermé mes bras qui ne peuvent t'atteindre, Et frapper à mon coeur, c'est frapper au tombeau. N'écris pas !
N'écris pas. N'apprenons qu'à mourir à nous-mêmes. Ne demande qu'à Dieu... qu'à toi, si je t'aimais ! Au fond de ton absence écouter que tu m'aimes, C'est entendre le ciel sans y monter jamais. N'écris pas !
N'écris pas. Je te crains ; j'ai peur de ma mémoire ; Elle a gardé ta voix qui m'appelle souvent. Ne montre pas l'eau vive à qui ne peut la boire. Une chère écriture est un portrait vivant. N'écris pas !
N'écris pas ces doux mots que je n'ose plus lire : Il semble que ta voix les répand sur mon cœur ; Que je les vois brûler à travers ton sourire ; Il semble qu'un baiser les empreint sur mon cœur. N'écris pas !
Tes yeux dans lesquels nous dormons Tous les deux Ont fait place à mes lumières d'hommes Un sort meilleur qu'aux nuits du monde
Tes yeux dans lesquels je voyage Ont donné aux gestes des routes Un sens détaché de la terre
Dans tes yeux ceux qui nous révèlent Notre solitude infinie Ne sont plus ce qu'ils croyaient être
On ne peut me connaître Mieux que je te connais.
Paul Eluard
aspirante poétesse
Sujet: Re: Poème Mer 18 Juin - 19:30
Merveilleux Paul Éluard.
La courbe de tes yeux :
Premier vers La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur Dernier vers (...) Et tout mon sang coule dans leurs regards.
Belle belle courbe...
Invité
Invité
Sujet: Re: Poème Mer 18 Juin - 23:09
Merci d’apprécier aspirante poétesse
A l'assaut des jardins...
A l'assaut des jardins Les saisons sont partout à la fois Passion de l'été pour l'hiver Et la tendresse des deux autres Les souvenirs comme des plumes Les arbres ont brisé le ciel Un beau chêne gâché de brume La vie des oiseaux ou la vie des plumes Et tout un panache frivole Avec de souriantes craintes Et la solitude bavarde
Paul Éluard
Perceneige
Sujet: Re: Poème Mer 18 Juin - 23:27
Malaya Les séparés (N'écris pas...) Marceline Desbordes-Valmore
et mis en musique par Julien Clerc j'
Invité
Invité
Sujet: Re: Poème Mer 18 Juin - 23:44
Perceneige a écrit:
Malaya Les séparés (N'écris pas...) Marceline Desbordes-Valmore
Merveilleuse Marceline Desbordes-Valmore qui inspira Verlaine et fut injustement oubliée. Mitsouko43
Ame Ondine
Sujet: Re: Poème Lun 28 Juil - 14:55
Les mains d’Elsa
Donne-moi tes mains pour l’inquiétude Donne-moi tes mains dont j’ai tant rêvé Dont j’ai tant rêvé dans ma solitude Donne-moi tes mains que je sois sauvé Lorsque je les prends à mon propre piège De paume et de peur de hâte et d’émoi Lorsque je les prends comme une eau de neige Qui fuit de partout dans mes mains à moi Sauras-tu jamais ce qui me traverse Qui me bouleverse et qui m’envahit Sauras-tu jamais ce qui me transperce Ce que j’ai trahi quand j’ai tressailli Ce que dit ainsi le profond langage Ce parler muet de sens animaux Sans bouche et sans yeux miroir sans image Ce frémir d’aimer qui n’a pas de mots Sauras-tu jamais ce que les doigts pensent D’une proie entre eux un instant tenue Sauras-tu jamais ce que leur silence Un éclair aura connu d’inconnu Donne-moi tes mains que mon coeur s’y forme S’y taise le monde au moins un moment Donne-moi tes mains que mon âme y dorme Que mon âme y dorme éternellement …
Louis Aragon, Fou d’Elsa
Invité
Invité
Sujet: Re: Poème Ven 7 Nov - 0:07
Chopin
Chopin, mer de soupirs, de larmes, de sanglots Qu’un vol de papillons sans se poser traverse Jouant sur la tristesse ou dansant sur les flots. Rêve, aime, souffre, crie, apaise, charme ou berce, Toujours tu fais courir entre chaque douleur L’oubli vertigineux et doux de ton caprice Comme les papillons volent de fleur en fleur; De ton chagrin alors ta joie est la complice: L’ardeur du tourbillon accroit la soif des pleurs. De la lune et des eaux pale et doux camarade, Prince du désespoir ou grand seigneur trahi, Tu t’exaltes encore, plus beau d’être pali, Du soleil inondant ta chambre de malade Qui pleure a lui sourire et souffre de le voir… Sourire du regret et larmes de l’Espoir!
Marcel Proust, Les Plaisirs et les Jours, Portraits de peintres et de musiciens 1896
Chopin Nocturne op. 20
Cévennes
Sujet: Re: Poème Lun 10 Nov - 10:21
Bonne pensée du matin
A quatre heures du matin, l'été, Le sommeil d'amour dure encore. Sous les bosquets l'aube évapore L'odeur du soir fêté.
Mais là-bas dans l'immense chantier Vers le soleil des Hespérides, En bras de chemise, les charpentiers Déjà s'agitent.
Dans leur désert de mousse, tranquilles, Ils préparent les lambris précieux Où la richesse de la ville Rira sous de faux cieux.
Ah ! pour ces Ouvriers charmants Sujets d'un roi de Babylone, Vénus ! laisse un peu les Amants, Dont l'âme est en couronne.
Ô Reine des Bergers ! Porte aux travailleurs l'eau-de-vie, Pour que leurs forces soient en paix En attendant le bain dans la mer, à midi.
Rimbaud Arthur
Perceneige
Sujet: Re: Poème Lun 17 Nov - 19:55
Au bord de la mer
Poésie complète de Victor Hugo:
Vois, ce spectacle est beau. - Ce paysage immense Qui toujours devant nous finit et recommence ; Ces blés, ces eaux, ces prés, ce bois charmant aux yeux ; Ce chaume où l'on entend rire un groupe joyeux ; L'océan qui s'ajoute à la plaine où nous sommes ; Ce golfe, fait par Dieu, puis refait par les hommes, Montrant la double main empreinte en ses contours, Et des amas de rocs sous des monceaux de tours ; Ces landes, ces forêts, ces crêtes déchirées ; Ces antres à fleur d'eau qui boivent les marées ; Cette montagne, au front de nuages couvert, Qui dans un de ses plis porte un beau vallon vert, Comme un enfant des fleurs dans un pan de sa robe ; La ville que la brume à demi nous dérobe, Avec ses mille toits bourdonnants et pressés ; Ce bruit de pas sans nombre et de rameaux froissés, De voix et de chansons qui par moments s'élève ; Ces lames que la mer amincit sur la grève, Où les longs cheveux verts des sombres goëmons Tremblent dans l'eau moirée avec l'ombre des monts ; Cet oiseau qui voyage et cet oiseau qui joue ; Ici cette charrue, et là-bas cette proue, Traçant en même temps chacune leur sillon ; Ces arbres et ces mâts, jouets de l'aquilon ; Et là-bas, par-delà les collines lointaines, Ces horizons remplis de formes incertaines ; Tout ce que nous voyons, brumeux ou transparent, Flottant dans les clartés, dans les ombres errant, Fuyant, debout, penché, fourmillant, solitaire, Vagues, rochers, gazons, - regarde, c'est la terre !
Et là-haut, sur ton front, ces nuages si beaux Où pend et se déchire une pourpre en lambeaux ; Cet azur, qui ce soir sera l'ombre infinie ; Cet espace qu'emplit l'éternelle harmonie ; Ce merveilleux soleil, ce soleil radieux Si puissant à changer toute forme à nos yeux Que parfois, transformant en métaux les bruines, On ne voit plus dans l'air que splendides ruines, Entassements confus, amas étincelants De cuivres et d'airains l'un sur l'autre croulants, Cuirasses, boucliers, armures dénouées, Et caparaçons d'or aux croupes des nuées ; L'éther, cet océan si liquide et si bleu, Sans rivage et sans fond, sans borne et sans milieu, Que l'oscillation de toute haleine agite, Où tout ce qui respire, ou remue, ou gravite, A sa vague et son flot, à d'autres flots uni, Où passent à la fois, mêlés dans l'infini, Air tiède et vents glacés, aubes et crépuscules, Bises d'hiver, ardeur des chaudes canicules, Les parfums de la fleur et ceux de l'encensoir, Les astres scintillant sur la robe du soir, Et les brumes de gaze, et la douteuse étoile, Paillette qui se perd dans les plis noirs du voile, La clameur des soldats qu'enivre le tambour, Le froissement du nid qui tressaille d'amour, Les souffles, les échos, les brouillards, les fumées, Mille choses que l'homme encor n'a pas nommées, Les flots de la lumière et les ondes du bruit, Tout ce qu'on voit le jour, tout ce qu'on sent la nuit ; Eh bien ! nuage, azur, espace, éther, abîmes, Ce fluide océan, ces régions sublimes Toutes pleines de feux, de lueurs, de rayons, Où l'âme emporte l'homme, où tous deux nous fuyons, Où volent sur nos fronts, selon des lois profondes, Près de nous les oiseaux et loin de nous les mondes, Cet ensemble ineffable, immense, universel, Formidable et charmant, - contemple, c'est le ciel !
Oh oui ! la terre est belle et le ciel est superbe ; Mais quand ton sein palpite et quand ton oeil reluit, Quand ton pas gracieux court si léger sur l'herbe Que le bruit d'une lyre est moins doux que son bruit ;
Lorsque ton frais sourire, aurore de ton âme, Se lève rayonnant sur moi qu'il rajeunit, Et de ta bouche rose, où naît sa douce flamme, Monte jusqu'à ton front comme l'aube au zénith ;
Quand, parfois, sans te voir, ta jeune voix m'arrive, Disant des mots confus qui m'échappent souvent, Bruit d'une eau qui se perd sous l'ombre de sa rive Chanson d'oiseau caché qu'on écoute en rêvant ;
Lorsque ma poésie, insultée et proscrite, Sur ta tête un moment se repose en chemin ; Quand ma pensée en deuil sous la tienne s'abrite, Comme un flambeau de nuit sous une blanche main ;
Quand nous nous asseyons tous deux dans la vallée ; Quand ton âme, soudain apparue en tes yeux, Contemple avec les pleurs d'une soeur exilée, Quelque vertu sur terre ou quelque étoile aux cieux ;
Quand brille sous tes cils, comme un feu sous les branches, Ton beau regard, terni par de longues douleurs ; Quand sous les maux passés tout à coup tu te penches, Que tu veux me sourire et qu'il te vient des pleurs ;
Quand mon corps et ma vie à ton souffle résonnent, Comme un tremblant clavier qui vibre à tout moment ; Quand tes doigts, se posant sur mes doigts qui frissonnent, Font chanter dans mon coeur un céleste instrument ;
Lorsque je te contemple, ô mon charme suprême ! Quand ta noble nature, épanouie aux yeux, Comme l'ardent buisson qui contenait Dieu même, Ouvre toutes ses fleurs et jette tous ses feux ;
Ce qui sort à la fois de tant de douces choses, Ce qui de ta beauté s'exhale nuit et jour, Comme un parfum formé du souffle de cent roses, C'est bien plus que la terre et le ciel, - c'est l'amour !
Invité
Invité
Sujet: Re: Poème Lun 17 Nov - 20:12
Aaaaah j'adore !!!
Voici des extraits du grand Keats :) J'aime beaucoup sa poésie
"Quand J'ai Peur"
« Quand j’ai peur, parfois, de cesser d’être Avant que ma main de poète n’ait glané la moisson de mon cerveau fertile, Avant que des volumes hautement étagés n’enserrent en leur texte, Comme en riches greniers, la moisson bien mûrie; Quand je contemple sur la face étoilée de la nuit D’énormes symboles nuageux d’une merveilleuse légende Et songe que je ne vivrai peut-être pas assez longtemps Pour en retracer les ombres, d’une main guidée par la magie des hasards; Et quand je sens, ô exquise créature d’une heure, Que je ne poserai jamais plus les yeux sur toi, Que jamais je ne savourerai le pouvoir ensorcelant De l’amour insouciant — alors, sur le rivage Du vaste monde, seul et debout, je médite Et l’amour et la gloire s’abîment au néant.»
"Brillante Etoile"
« Brillante étoile ! Que ne suis-je comme toi immuable, Non seul dans la splendeur tout en haut de la nuit, Observant, paupières éternelles ouvertes, De la nature patient ermite sans sommeil, Les eaux mouvantes dans leur tâche rituelle, Purifier les rivages de l’homme sur la terre, Ou fixant le nouveau léger masque jeté De la neige sur les montagnes et les landes- Non-mais toujours immuable, toujours inchangé, Reposant sur le beau sein mûri de mon amour, Sentir toujours son lent soulèvement, Toujours en éveil dans un trouble exquis, Encore son souffle entendre, tendrement repris, Et vivre ainsi toujours-ou défaillir dans la mort. »
Invité
Invité
Sujet: Re: Poème Mer 28 Jan - 0:05
Alfred de MUSSET (1810-1857)
A George Sand
Toi qui me l'as appris, tu ne t'en souviens plus De tout ce que mon coeur renfermait de tendresse, Quand, dans nuit profonde, ô ma belle maîtresse, Je venais en pleurant tomber dans tes bras nus !
La mémoire en est morte, un jour te l'a ravie Et cet amour si doux, qui faisait sur la vie Glisser dans un baiser nos deux coeurs confondus, Toi qui me l'as appris, tu ne t'en souviens plus.
Invité
Invité
Sujet: Re: Poème Mer 28 Jan - 0:08
Ben j'étais jamais venue ici ! C'est drôlement joli, même pour une roue grippée encore sensible
Invité
Invité
Sujet: Re: Poème Mer 28 Jan - 0:25
Ginger a écrit:
Ben j'étais jamais venue ici ! C'est drôlement joli, même pour une roue grippée encore sensible
Il n'est jamais trop tard, bienvenue a toi Ginger
àpeuprès
Sujet: Re: Poème Mer 28 Jan - 6:25
Ginger
et big merci Malaya ... ...Musset et sa Muse ...qui l'amuse plus...? ( ben si , sinon il pourrait plus écrire ça ...