Rappel du premier message :



Il suffit d’avancer pour vivre
D’aller droit devant soi
Vers tout ce que l’on aime

 Devant soi la route est légère
Et s’ouvre sur tous les rivages
Derrière il n’y a que des chaînes

La caresse est comme un rose
Qui renforce la nacre d’un midi très chaud
Présence à tout jamais
Rien ne se fait amour qui ne soit d’avenir

Paul Eluard
  

Joli texte d'une prolifique qui transporte les esprits dans l'air du temps.
Espérons qu'il ne soit qu'une escale au voyage.

C'est très beau Sylviane, merci pour ces colliers de perles, brillantes d'une poésie élaborée.

cc!

petits vers juvéniles

Peur de rien

1000 sourires, elle n’a peur de rien.
Une envolée de rire de l’enfant ébréchée,
l’entendez-vous ? Elle n’a peur de rien.
Agité est le chemin d’une rivière impétueuse,
déferlante, elle rebondit de caillou en caillou,
les fait chanter par une nuit d’automne.
Rien ne la brisera, personne ne l’arrêtera
Pour 1 sourire elle donne ses jours.

Elle n’a pas mal, le sais-tu ?
20 mensonges, elle ne les voit pas.
Sous une lune pleine et insondable,
après elle-même, elle court.
3 larmes dans la rivière, 1 cri cette nuit.
Peur de rien, juste d’elle.

1000 garçons et filles.
Sur la balançoire, plus légère qu’un murmure,
plus haut et plus près du ciel, au delà d’elle-même.
1, 2, 3, ces âmes qui la soutiennent,
100 questions qui déferlent au bord du monde.
1 regard, le tien, la saisit.
Son soleil s’y est levé,
1000 battements, tu la bouscules.

1, 2, 3, elle, toi, vous,
l’odeur apaisante de ta peau,
tes baisers qui l’enveloppent.
Un vertige, le monde est derrière vous.
Pour ton sourire, elle donnera ses vies,
Peur de rien, juste d’elle.

Veux-tu être l’océan,
Incertaine, le sais-tu ?
1 regard, le tien,
vivante, le veux-tu ?

Navane, (texte tiré des cahiers de l'Astrotarte, écrit avec de la farine plein la gueule)

Il me semble la première fois, ne point avoir vu ton nom en bas de texte,
mais celui de Nanou, et mettre dis,
je comprends qu'elle ait choisie ses lignes, elles s'accordent bien à son coté Uranien.
A priori, c'était normal.
Je n'avais pas su voir avant les traces de poudre qui menaient à ce jardin secret.
C'est l'image qui m'est venu à l'esprit, celui de ces lieux clos cachés aux yeux de tous;
entourés d'un mur recouvert de lierre, ne laissant pas deviner les trésors qui s'y cachent.
Les graines que tu y as déposées, mûrissent en de magnifiques textes.
J'étais comme ces moineaux qui volent de haie en buisson, de taillis en arbuste,
à la découverte d'un lieu nouveau.
Il est très joli ton jardin , Navane, continues d'en prendre soin;
les plantes médicinales doivent y pousser à merveilles
et n'oublies pas le verger, pour les pâtisseries.

https://www.youtube.com/watch?v=cNfPbZNOubc

Invité a écrit:

Il suffit d’avancer pour vivre
D’aller droit devant soi
Vers tout ce que l’on aime

 Devant soi la route est légère
Et s’ouvre sur tous les rivages
Derrière il n’y a que des chaînes

La caresse est comme un rose
Qui renforce la nacre d’un midi très chaud
Présence à tout jamais
Rien ne se fait amour qui ne soit d’avenir

Paul Eluard
  

Je pleurs ma naissance , Je pleurs ma présence
Je cris mon enfance, Sans avancer j'avance
J'éprouve du désespoir, on m'aspire vers le trou noir
Une douleur immense, Une atroce souffrance
Se propage dans mon cœur, Sa m'aspire droit vers le malheur
Je ne vie pas, Je survie
Les échecs, la solitude ralentissent mes pas
Mon souffle diminue, Je m'abandonne à la tristesse
Je ne me bas plus, La tristesse est ma maitresse

Stinger, Monsieur chouette,

si je n'étais pas déjà assise, il aurait fallu que je m'assoie tant je suis touchée par ton message. Une vraie tarte, j'te dis.
Et oui, Nanou est en fait mon premier pseudo. Lorsque je me suis inscrite sur Astrociel en 2012, il y avait déjà une « Nanou » sur le forum. C'est terrible, elles sont partout J'avais alors opté pour « Navane » qui est une transformation de mon prénom en Javanais (argot).
En créant mon blog, je suis restée sur le 1er pseudo. Nanou/Navane, c'est moi. Je n'aurais jamais signé « Navane » si ce texte n'était pas de moi.

Je suis ravie que mon jardin secret te plaise. Je ne suis pas hyper prolifique mais c'est préparé avec amour toujours. Certains textes perso étaient difficiles à cuisiner. Je me bagarrais avec les ingrédients, j'en avais partout.
Mais la neptunienne que je suis ne consomme pas d’algues chelou au petit déj’. Pas besoin non plus de poudre cristalline sous les narines pour plonger dans les fonds-marrants et leur monde merveilleux J'adore en jouer, c'est sur.

Merci pour ce clip
Je suis toujours agréablement surprise de la richesse de ta base de données culturelle. Tu as souvent dans tes tiroirs le truc qui tombe juste et funky.
Là, c'est le strike au niveau référence avec l'améthyste qui est ma pierre préférée, le paysage d'automne avec les feuilles qui tombent, la clé qui ouvre une porte donnant accès à un chemin tortueux, la balancelle, le joli jardin, les enfants (l'un est un little 4wheels), et le bûcher. Tout cela me parle... Encore merci

Note pour plus tard : des fruits, plein de fruits... Ce sera Apple pie, hmm.

Je parlais de la poudre cristalline que les fées éparpillent lors de leur déplacement aérien.

Félicitations à tous!
Je me lance (c'est mon premier) après avoir visionné un film qui passe au box-office.

Feu automne
La terre tonne
Les bottes résonnent
Dans la brume roussie
Les ventres gargouillis
Rendent la bouillie
Avant que la mitraille
Cisaille à la taille
Les entrailles
Des échasses qui défaillent
Sur les boues de chair
Des bedaines à terre
Rafales éclairs
La gueule grogne
La faux fredonne
Le glas qui sonne.

Plume, de jolies vers, de terre...

On finira tous ainsi

Plume, ça parle de 14-18 ?

Je suis allé voir "Tu ne tueras point" hier qui se passe pendant la seconde, mais je crois que les abattages sordides se valent tous.

Oui

Merci à toi Maëlle

"Les bottes résonnent" sous une plume très rythmée et mélodieuse

Oh rage, oh désespoir,sans parole.


WT

Voici un poème que je viens tout juste d'écrire, une histoire que j'avais besoin de faire sortir sous sa plus belle forme.

Je peux dire honnêtement que c'est le plus beau que j'ai fais jusque la.


Petit Satellite


Il est des hommes qui n'appartiennent plus à la terre,
Que leurs lunaires pensées ont éloignés de leurs pairs,
Ceux la sont tels des satellites,
Que Gaia garde sous orbite

La tête dans les étoiles ils tournent en rond,
Rêvant de leur jolie planète bleue à l'occasion
Parfois, certains se perdent dans le firmament
S'éloignant de la belle Gaia, tout doucement.

J'étais un de ceux la, égaré dans l'infini espace
Tandis que toi, tu y nageais tel un poisson dans l'eau
T'abreuvant de lumière, les cieux étaient ta place
Souriant aux étoiles, malgré tes multiples maux.

Et tout à coup, plutôt que de regarder ma belle planète bleue
Je te regardais toi, petit satellite
Et la galaxie qui se reflétait dans tes yeux
Me fit bénir cette rencontre fortuite.

Loin, très loin des hommes et de leurs folie
Nous explorions ensemble les merveilles de l'univers
Derrière nous, nos amères souvenirs à des années lumières.
Retourner sur ce grain de sable azur, pourquoi en avoir envie?

La haut, mon aimée, nous nous sentions comme des dieux tout puissant
Rêvant de créer un nouveau monde que nous aurions béni de notre amour
Un monde merveilleux dans lequel les hommes se seraient aimés pour toujours
Et autour duquel nous aurions dansé, jusqu'à la fin des temps.

Mais ô mon petit satellite, mon étoile, ma vénus, ma vie,
Avions nous touché la divinité du bout des doigts ?
Pour que les dieux, jaloux, ne nous séparent toi et moi ?
Tel les androgynes qu'ils ont impitoyablement déchiré et affaibli ?
Et notre amour, telle la tour de Babel nous avait-il trop rapproché du Paradis ?
Pour que les dieux, méfiants, ne nous fassent plus parler le même langage ?

Ô mon petit satellite, mon amour, mon adorée, comme il m'est difficile de tourner notre page
Comme ils ont été cruels de me faire revenir en orbite autour de cette terre dénuée de tendresse,
Tandis que tu dérivais encore plus loin d'elle, te laissant les ailes brisées, seule avec tes maux et ta détresse.

Mon petit satellite...



José Parada

Magnifique. Merci d'avoir partagé ton poème ici, Owlferein.

Bon, je ne sais pas ce qu'il m'est arrivé cette nuit, mais je me suis senti particulièrement inspiré grâce à cet instrumental:




J'ai écris une chanson, et je dois dire que j'en suis plutôt fier:

Le Cirque

Venez, entrez donc mes amis
N'est-il pas joli mon chapiteau coloré ?
Venez, entrez donc mes amis,
Installez vous confortablement et admirez :


J'ai pour vous des artistes de tout genre cher public
Qui vous épateront grâce à leurs tours magnifique
Montrez moi vot' plus beau sourire chers spectateurs
Car aujourd'hui c'est vous sous le feu des projecteurs !


Refrain(x2) :


Ooooooh Ooooooh
La vie est un cirque, et tout l'monde y joue un rôle
Oooooh Oooooh
Personne ne le sait, et c'est ce qu'il y a de plus drôle


Mesdames et messieurs, acclamez les magiciens
Par d'habiles trucages ils savent vous émerveiller
Prenez garde à vous n'allez pas chercher plus loin
Vous vous rendrez compte que vous avez été trompé


Ce n'est pas fini, accueillez l'dompteurs de bêtes
Pas de lions ici, vous savez desquelles je parle.
Il sait dominer, ça lui est monté à la tête
Alors croyez moi, c'n'est pas lui le plus amical


[Refrainx2]


Chers spectateur le spectacle est loin d'être fini
Voici l'funambule, devant vos yeux ébahis
Celui la qui prudemment marche au dessus du vide
Sa vie n'tient que sur un fil, un faux pas et c'est l'bide !


Mais qui entends-je là ? Est-ce les clowns à tout hasard ?
Tous grimés, ils font du bruit et mettent un beau bazar
Mais en vérité, ils veulent juste se faire aimer
Et c'est pour cela qu'ils cherchent à se faire remarquer


[Refrainx2]


Vous amusez vous les enfants ?
Surtout ne faites pas la même chose à la maison
Et surveillez bien vos parents
Qu'ils ne soient pas comme les artistes de cette chanson...


[Refrainx2]




José Parada

Le sourire du mardi matin en venant sur le forum. J'avais en effet intuitionné la remontée de ce post il y a quelques jours. Les âmes créatives allaient sortir du bois, je le sentais... Au pire, c'est moi qui m'en occupais

Le grand sourire espiègle en te lisant, Owlferein... Oui, tu as une jolie plume. Agréable à lire avec un style aussi fluide que rythmé. Merci pour ce partage acidulé