ah je comprend pourquoi je dis parfois : " viens me faire un bisous avant que je m'énerve ! " ...ou alors " t'as vu ta gueule ! " ( et puis des bisous après ) ...humm donc je en suis pas complétement cinglé , lol !
Quand je regarde un bébé, j'ai envie de le croquer Des fois, j'ai envie de mordre mon amoureux comme sa, sans contexte particulier (bon pour le coup je le fait vraiment et ça lui fait pas très plaisir )
J'ai déjà sorti à mon chien "ta tête est trop choupie j'ai envie de l'écraser entre mes mains"
Je rigole beaucoup nerveusement quand je parle de sujet pas cool (génocide, meurtre, agression).
Cette vidéo me rassure, je suis moins sadique que je le pensait ... tu me fait déculpabiliser de ouf
Ah, ce que j'ai envie de mordre parfois, c'est trop fort. Et je ne culpabilise pas le moins du monde parce que justement c'est une pulsion tendre ou de l'amour. Contente de t'avoir allégé là-dessus, Glauque. Tu l'expliqueras à ton amoureux. Il appréciera peut-être un peu plus
A ce propos, nous avons une expression en Slovaquie, totalement décomplexée (que je dis souvent à mes enfants en leur faisant des bisous et papouilles): “od lásky ťa mama zje” - “maman te mangera par amour”
“maman te mangera par amour” c'est une bonne expression ça
Je crois que ça marche a l'envers aussi, ça expliquerais les rire nerveux lors d'enterrement par exemple, le cerveau est tellement triste qu'il compense
Ce n'est pas vraiment une situation où mon misérable cerveau a compensé par le rire mais je partage quand même cette vieille anecdote qui ne fera qu'appuyer l'idée d'un câblage étrange.
J'étais à une soirée chez une amie. On était alors que bonnes copines. Des amies en devenir. J'étais à côté d'elle. Une dizaine de personne. Ambiance sympa. Mais d'une conversation à un autre, ils en sont arrivés à parler de la mort. Un épais silence s'est posé sur la soirée. Têtes baissées, mines graves, regards dans le vide. Tout le monde se recueillait dans ses pensées.
Je n'étais pas tout à fait présente, je ne participais pas activement à la conversation. J'étais là sans y être. À plus de 4 personnes, je perds vite le fil. Je faisais des allers-retours entre le monde autour et celui dans ma tête. À ce moment-là, un truc pourri qu'un pote m'avait raconté la veille et qui m'avait fait rire aux larmes a afflué. En fait, pour être exacte, ça n'a pas afflué, c'était une effraction. C'était trop frais, trop récent. Tout mon être s'est précipité dans cette brèche, dans cette mémoire du corps et de l'esprit. Sur l'effervescence qui m'avalait, mes lèvres se sont étirées, les muscles crispés et paaaaf, j'ai pouffé de rire. Terrible comme ce rire a résonné dans ce silence. Pour le coup, j'étais là, propulsée dans l'incongru de l'instant. Les regards se sont posés sur moi. Je m'apprêtais à dire je-ne-sais-quoi pour m'excuser quand il s'est passé quelque chose de fabuleux.
Cette amie s'est esclaffée "c'est vrai oui tu as raison" dans un rire de Castafiore, un rire théâtral. Elle essayait de me couvrir en faisant mine de converser avec moi pour que je ne porte pas seule cette sortie déplacée et cet éclat solitaire. Je n'ai pas besoin que l'on me tienne la main, je suis capable d'assumer mes écarts et autre excès toute seule. Mais putain, ce rire de diva et ces bras qui s'agitaient pour crédibiliser notre discussion fictive... Les regards se sont alors tournés vers elle. Le mien aussi, évidemment, tout rond, le sourire jusque-là, oscillant entre un "t'es géniale" et "nan mais t'es sérieuse là ?". Et elle était sérieusement géniale. J'ai éclaté de rire, mais un de ces rires monumentales.
Cette robe, Cobra, elle est juste sensation'aile. Tout simplement. Elle est mouvement et nuance, légèreté et profondeur, douceur et caractère. Beau'aime.
Ah, cette robe, cette superbe robe, elle a été présentée plus haut par Cobra. Puisque tu la proposes pour le look des derniers jours de l'année, je la porterai et elle me portera pour les fêtes