WOUAW , quel sujet sensible, merci Skadia.

Il existe aussi de faux calmes, qui poussent à faire monter la mayonnaise.

Je pense que c'est bien d'en parler, car suite à l'observation de Marinella, une situation banale, et personnellement, je pense que le silence et la non réponse n'est déjà pas mal.

En situation, nous pouvons, sans nous en rendre compte, être responsable d'une avalanche, et oui, comme le ski hors piste. C'est trop tard, aussi ne pas ajouter d'huile sur le feu, mieux vaudrait parfois, faire celui qui n'a rein remarqué ou entendu. Un sourire en réponse peut aussi stopper.

Pour Algorab qui remue le passé, malheureusement, l'histoire se répète depuis que le monde est monde, combien de civilisations sont passées par là.

Je pense que c'est à notre niveau individuel que les choses trouvent leurs sources.  Nous attirons les choses comme un aimant le fer, c à d en silence, seulement pas le bruit intérieur qui échappe à nos oreilles, pas à la pensée de la personne que l'on croise et qui réagit sans même s'en rendre compte.

Si nous avons le bon reflex de penser que la personne agressive ne s'en prend pas à nous mais à son passé, il devrait nous être facile de savoir répondre avec calme, comme nous pouvions l'avoir été avant d'en recevoir ses éclats.

A une caisse, un dimanche, de voir une caissière discuter avec sa voisine, alors que des clients attendent, en viennent même à discuter de leur côté. Je pensais être avisé de rappeler à la caissière qu'elle était attendue, elle m'a répondu par un bonjour monsieur, j'étais alors à trois places en arrière, et je n'étais pas le dernier.

Arrivé à mon tour, elle m'a fait "la gueule", n'a pas répondu au bonjour que je lui ai dit, et la "mémère" qui était devant moi avec un caddy, qu'elle dit qu'il lui en aurait fallu deux, je n'avais qu'un sac pendu à mon cou pour porter les trois bricoles dont j'avais besoin, tenant mes cannes tenues aussi en laisse autour de mon cou, cette mémère trouve encore le moyen de me faire la remarque de faire mes courses un autre jour que le dimanche.

Je n'ai pas répondu, la laissant avec le poids de sa misère. Quant à la caissière, je lui ai épargné d'aller en faire la remarque au directeur du magasin.

Tout cela pour dire que la misère d'aujourd'hui n'est pas différente, sur le fond, de celle du moyen âge.

C'est le monde à l'envers. Je pense que si nous arrivons à comprendre que nous sommes responsables de ce qui nous arrive, par notre comportement, nos dires et surtout, les pensées qui nous animent, nous trouverons un lien direct avec ce que nous vivons. C'est ainsi que mon Gd père qui a fait 14/18, est sorti indemne du Chemin des Dames, par deux reprises, alors que deux de ses compagnons sont morts dans ses bras, tous trois soufflés par un obus devant eux, tenant la soupe à porter aux troupes, et une autre fois dans les tranchées, rentrant du front, il a préféré prendre une douche avant de rejoindre trois de ses camarades qui jouaient aux cartes. Pendant sa douche, un obus est tombé sur la table de jeu, ses trois camarades sont morts.

Je pense que nous sommes autant attirés que repoussés des situations de violence. Sans se culpabiliser, il n'est pas difficile de se rappeler des pensées qui auront attiré, créé même, une situation que nous rencontrons.

Mon histoire à la caisse n'a pas été loin. J'ai plutôt cherché pourquoi mon impatience. Cette mémère qui me faisait remarquer que je faisais des toutes petites courses un dimanche matin, alors qu'elle avait un caddy bombé, bondé, et des sacs en plus !

Elle devait avoir les boules pour autre chose, comme moi qui aurais préféré être arrivé là où j'étais attendu. J'étais venu pour acheter une bouteille de gaz, mais la station du super marché n'est pas ouverte le dimanche matin, contrairement à d'autres. Je ne me souvenais plus que la veille n'était pas vendredi, perdu sur l'île de mes pensées.

Une autre histoire à travers une question posée, @ reçu dernièrement.

Souvent les gens posent la question...."mais si ils existent qu'est ce qu'ils attendent pour atterrir,  la confédération répond alors : "
Etes-vous vraiment prêts pour vous remettre en question de fond en comble ???????

La réponse ne s'est pas faite attendre, lire la vidéo.

J'ai besoin, après l'audience du 4 février, de prendre le large, en attendant un délibéré qui se fera le 4 mars,