Rappel du premier message :

J'ai la mentalité d'un psychopathe, j'ai aucun affects ou émotions positives, peu de sentiments, pas du tout d'empathie mais ça fait pas de moi qqn de mauvais, comme j'ai eu une bonne éducation, de bon parents et qu'on m'as bordé d'amour, j'ai une âme pleine de bonté. Esprit ambivalent, si j'écouté que la part sombre de ma personnalité, je commaîtriais que des actes répréhensibles, je me cache donc derrière ma pathologie. Si j'avais un mauvais fond, j'en parlerais pas si délibérément. Je sais que ça vient en grande partie des avanies et humiliations qu'on m'a balancé quand j'étais tout gamin, et aussi une partie de mon tn.
J'ai peur qu'un jour mes pulsions déviantes deviennent plus implacable voir irrépressible. Je reste donc sur mes gardes..

Assurément!

Ceci dit je suis homme et non pas bouddha.. les tentations sont toujours là, parfois elle me fond peur..

Heureusement que je suis en vacances, j'ai eu des rapports ambigus avec des gens plus importants que moi et la curieuse sensation d'être espionner dans ce que je faisais. Je vais pouvoir en profiter.

Répression des pulsions ambigües, je suis armé pour poursuivre mon sentier tortueux. Le trajét est plus significatif que le but.. je ne basculerai jamais du côté obscur, j'aime trop la vie, ma famille, les arbres, les enfants etc.

Spirituellement, il est tout à fait possible de commettre hart de crimes. Et c'est en réalité nécessaire, de tuer. "C'est la vie." Les animaux n'ont pas de scrupule animaliste ... même s'ils n'ont pas non plus d'appétence pour le meurtre (je suis animaliste, dans ce sens que je pense bien que nous sommes des animaux techniques entre les animaux, et que nous les traitons industriellement comme les nazis traitaient les juifs). D'après Robert Ardrey, les Enfants de Caïn, African Genesis, ce serait même quelque chose de proprement humain, sans aller jusqu'à la psychopathie. Ainsi, que tu en parles te rend paradoxalement plus humain.

Mais je le répète : on interdit un peu bourgeoisement de susciter de la douleur charnelle, du moins autant que possible, mais symboliquement les violences sont extrêmes et généralisées. Il n'y a pas un seul bord politique qui ne désire pas, au fond, faire taire ses adversaires. Les plus grands apôtres de la tolérance deviennent vite intolérants, dès que quelque chose ne cadre plus, en vérité, et de toutes façons la tolérance n'est pas une chouette valeur, personnellement je la trouve limite : dire à quelqu'un qu'on le tolère n'est pas un compliment. Je préfère que le cadre soit clairement défini - rien ne sera totalement clair, mais ... - je préfère la franchise structurelle et structurante, à toutes les mollesses.

Et donc, je le répète, des violences sont nécessaires, serait-ce les contre-violences ! A supposer que "tu veuilles t'y mettre", d'aucuns devraient bien te neutraliser, de même face aux auteurs d'attentats, etc. Je ne suis pas sûr que nous abstenir de les trucider nous rende plus humains quant à moi : on est "plus humain" que selon une définition angélique de l'humain, or qui fait l'ange fait la bête, c'est bien connu.

Combien d'entre nous ont été ou sont toujours fans de la série Dexter ? Nous adorons l'ambiguïté morale, parce que la vie n'est pas morale en vérité, c'est nous qui nous déterminons moralement dans ses aléas, et c'est tout. Bien sûr les fans de Dexter s'effraieraient certainement bien vite de vivre de tels événements et n'en veulent pas en dehors de leur esprit.

Enfin, donc, il y a des meurtres spirituels nécessaires. C'est-à-dire qu'il faut savoir tuer par l'esprit, ou en esprit. On parle toujours de mourir et renaître à soi, mais pour se débarrasser de certaines choses rien de tel que les sacrifier : cela renforce spirituellement, nous conduit au-delà de la charité bourgeoise fallacieuse.

Au fond, tu as peut-être, du fait de ta trajectoire, un grand potentiel à ce niveau. Je ne parle évidemment pas de "tuer l'esprit, tuer la spiritualité", comme d'autres s'y appliquent aussi en nous imposant hart de distractions.

Qu'en penses-tu ?

J'ai toujours pensée, de manière radicale que l'humain fait partie intégrante de la Nature, nous sommes tous une part de la divinité, et nous avont tous en soi un potentiel de violence, d'agressivité, de l'animal. Nous somme tous nécessairement mauvais et bon.
Dans l'absolu, Dieu ne distingue pas le bon du mauvais, il n'y a que du nécessaire. Ainsi nous travaillons tous les jours pour notre bien qui peut entravé le bien-être de notre semblable ou pas. C'est comme ça.

Amor fati. Caro danonen. Cela veut dire la même chose, en latin et en celtique ancien reconstitué. Il faut lire Nietzsche, je pense.

Tout à fait.
Amor fati, de Nietzsche

Après, sur la question de l'érotophonophilie, même si ce n'est pas spécifiquement dans des mises en scène sexuelles (en fait un grand tabou du jeu vidéo) tu as des jeux vidéos, justement, qui permettent de se défouler.

Il est démontré statistiquement que les gamers ne font pas des gens violents, ils décompensent sûrement dans des satisfactions virtuelles justement (au point que la question de savoir si la création de jeux gore jusque dans le sexuel ne servirait pas la cause publique en vérité). Mais voilà : en l'état, tu as des possibilités de soulagements relatifs.

Sans parler de certains films, dans lesquels ce n'est pas tabou du tout, bizarrement.

Adolescent j'adorais les jeux de guerre ça me permettais de me défoulé, ou aussi les jeux de combat. J'étais accros à ce genre de jeux. Maintenant ça m'interesse moins, j'ai laissé tombé, j'ai murie.. les films d'horreur j'adorais ça quand j'étais gamin, maintenant j'trouve ça débile.. on est loin de la réalité..

Mon modèle de héros quand j'étais gamin c'était Freddy Krueger!

depuis le confinement mais même un peu avant ça balance beaucoup de films d'horreur sur les sites de téléchargement ; ça confirme Saturne/Pluton .

J'ai passé du bon temps chez maman avec mon frère, mon neveu et ma niece, toute une semaine, trop content. Mon frère et moi on est totalement différent, on n'a pas les mêmes goûts, pas les mêmes centres d'intérét et pourtant on s'entend super bien ..de plus il est pédiophobe, ce qui fait que quand il est passe dormir chez moi le week end, il prend ma chambre alors il faut que j'enlève toute mes poupées en porcelaine, pour lui les poupées c'est un cauchemare, il assimile les poupées aux films d'horreurs j'sais pas pourquoi, pour moi les poupées me rammène plutot à la féminité, à l'enfance. Bizzar!

Peut-être écrire des livres, des scénarios, dans lesquels tu pourrais fictivement laisser libre cours à tes pulsions. Ensuite, les publiés, pour ma part il y a un tas de livres et de séries qui existent ,dont je me questionne sur l'état mental des personnes qui l'ont créé. Cela donne parfois des résultats époustouflants.

J'écris des poèmes en prose ou en vers, des essais..
Mon optique est de devenir écrivain, ou sinon ascète
Je suis un créatif, c'est marqué dans mon tn

J'aime beaucoup Lisa Gardner, Claire Favan, Mary Higgings Clarck.. et les classiques Victor Hugo, Emile Zola, Céline, Frédéric Dard..

SinceKid a écrit:

Adolescent j'adorais les jeux de guerre ça me permettais de me défoulé, ou aussi les jeux de combat. J'étais accros à ce genre de jeux. Maintenant ça m'interesse moins, j'ai laissé tombé, j'ai murie.. les films d'horreur j'adorais ça quand j'étais gamin, maintenant j'trouve ça débile.. on est loin de la réalité..

C'est une erreur de croire avoir mûri, d'avoir laissé derrière soi les jeux vidéos. Bien des gens passent des heures sur YouTube à regarder des conneries, sur leur smartphone à Facebooker, ou devant leurs 500 chaînes de télévision, est-ce bien plus mûr ? ...

Les jeux vidéos proposent un audio-visuel interactif, une simulation plus immersive, voilà la nuance, mais mobilisent régulièrement autant d'Art que les meilleurs films : c'est d'ailleurs une des industries brassant le plus d'argent de nos jours, après celle de la publicité et de l'armement ...

Il existe actuellement des jeux pour adultes, y compris sur la base pixellisée du Super Mario de notre enfance (pas seulement avec des lunettes 3D hyper-réalistes, donc), dont les scénarios peuvent être terrifiants même en mode rétro-gaming ! ...

Mais c'est sans parler d'un jeu, par exemple, tel que Red Dead Redemption et suite, digne d'Il était une fois dans l'Ouest ou le Bon, la Brute et le Truand, sinon qu'on peut y balader son personnage à sa guise, chasser, devenir hors la loi ou au contraire chasseur de prime, etc.

Après, évidemment, que chacun passe son temps comme il se le souhaite, moi aussi je lis ! et ici comme ailleurs, toutes les productions ne se valent pas en termes de qualité.

SinceKid a écrit:

Mon modèle de héros quand j'étais gamin c'était Freddy Krueger!

J'ai toujours trouvé les Freddies ridicules, et je ne dis pas ça pour me venger des jeux vidéos ... par contre, j'avais de l'affection pour le général Bison, dans Street Fighter

SinceKid a écrit:

J'ai passé du bon temps chez maman avec mon frère, mon neveu et ma niece, toute une semaine, trop content. Mon frère et moi on est totalement différent, on n'a pas les mêmes goûts, pas les mêmes centres d'intérét et pourtant on s'entend super bien ..de plus il est pédiophobe, ce qui fait que quand il est passe dormir chez moi le week end, il prend ma chambre alors il faut que j'enlève toute mes poupées en porcelaine, pour lui les poupées c'est un cauchemare, il assimile les poupées aux films d'horreurs j'sais pas pourquoi, pour moi les poupées me rammène plutot à la féminité, à l'enfance. Bizzar!

Je n'en dirai pas plus publiquement, mais mon feeling devine des pulsions de mort inconsciemment à l’œuvre dans toutes ces dynamiques relationnelles, quoique cordiales autrement. Pulsions au sens freudien, et tant pis si ça ne fait pas l'unanimité (c'est d'ailleurs ironique, de dire que ça ne ferait pas l'unanimité, puisque justement ça raconte que l'âme n'est pas une ... passons).

Cobra a écrit:

depuis le confinement mais même un peu avant ça balance beaucoup de films d'horreur sur les sites de téléchargement ; ça confirme Saturne/Pluton .

Avant tout, en mode développement personnel, je prends cette conjonction comme une invite à surmonter nos peurs : "tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort", du moins si on sait le prendre dans la bonne perspective.

Je ne conteste pas ce que tu dit, Meruidos et j'y joue encore un peu aux jeux video, parcimonieusement mais quand même, ce que je voulais dire c'est que j'ai surpasser ma mentalité de dépravé. Je vise l'ascetisme.

Peux-tu préciser ce que tu entends par dépravation ???

Des idées morbides et criminelles..

Je mentirais si je disais que j'ai plus d'idées morbides et criminelles mais je suis mieux armée pour contré ou réprimé ses idées là..

Bah certains en font des choses artistiques, tels que Hans Ruedi Giger, inspirateur du design des films Aliens. J'aime bien l'idée de sublimation, en psychanalyse, tout comme magnetyc et ta poésie :

magnetyc a écrit:

Peut-être écrire des livres, des scénarios, dans lesquels tu pourrais fictivement laisser libre cours à tes pulsions. Ensuite, les publiés, pour ma part il y a un tas de livres et de séries qui existent ,dont je me questionne sur l'état mental des personnes qui l'ont créé. Cela donne parfois des résultats époustouflants.

SinceKid a écrit:

J'écris des poèmes en prose ou en vers, des essais..
Mon optique est de devenir écrivain, ou sinon ascète
Je suis un créatif, c'est marqué dans mon tn

Sinon connaissais-tu la déformation génétique XYY, dite "syndrome 47", avec sa fiction de gène criminel ?

Et as-tu entendu parler de la distinction entre empathie affective et empathie cognitive ? Tu serais seulement cognitif, du coup, évidemment.

Oui, il y a aussi l'empathie compassionnelle.
Pour ce qui est de l'empathie affective j'en suis totalement dépourvu, pour le reste...

La compassionnelle n'est-elle pas une partie de l'affective ??? Cela dit, je veux bien qu'il puisse s'agir d'un entraînement culturel : certaines cultures sont plus apitoyables que d'autres.

L’empathie compassionnelle, est l’autre nom de la sollicitude. Elle ne consiste pas simplement à constater la souffrance ou la joie d’autrui, mais suppose uen attitude bienveillante à son égard.