Rappel du premier message :

J'assume parfaitement ma part de féminité en moi, le coté très lunaire.. besoin de calin, de bisous etc en vérité j'en suis avide je veux parfois faire mon cowboy solitaire mais j'ai une avidité d'affection, de tendresse.. j'ai la chance encore d'avoir ma maman qui m'ouvre toujours ses bras pour moi et je lui dedie d'ailleurs cette chanson :

https://youtu.be/CH_rmqlxCbU

Et vous les hommes vous l'assumé aussi, même si y en a qu'un petit peu ou très interiorisé?

Très bien Celinasachou

cheliel a écrit:

Et pour finir, non, les femmes ne viennent pas de Venus et les hommes de Mars. Ils sont nés sur Gaïa, et chaque homme est sorti d'une femme. Alors le mythe de la côte d'Adam pour fabriquer Eve, à la poubelle ! A ma connaissance, les hommes sont faits à partir du corps des femmes. Ce n'est pas les quelques millilitres de liquide séminal que le mâle décharge allégrement durant le coïte qui nourrissent la croissance d'un embryon pendant 9 mois.

Je suis d'accord avec ta première phrase... Mais la partie surlignée me fait écarquiller les yeux et tomber de ma chaise. Non, ça veut pas, je ne suis toujours pas d'accord
Pour créer un être, certes, il faut les gamètes d'un homme et d'une femme. Sauf que la participation de l'homme ne se réduit pas à son seul sperme. C'est un projet qui se porte à deux, un projet sens (dans l'idéal). Il n'y a pas que les repas pris par la maman qui nourrissent le fœtus mais tout ce qui l'entoure, l'affectivité, le lien d'Amour qui le relie à ses parents.

Quelques millilitres de liquide séminal déchargées ? Des milliards d'années d'histoire, un Big Bang qui a permis que la vie se développe sur Gaïa. Les premières cellules fossilisées, la faune et la flore, les lézards, la préhistoire, des hommes et une infinité de cieux étoilés, l'humanité qui se peaufine sur des temps qui s'égrènent indéfiniment.

Des hommes avec les aïeux d'un être, une série vertigineuse d’événements... La rencontre d'un homme et d'une femme qui donneront naissance à un petit gars sur Terre.
Il faudrait tout son parcours de vie, ses expériences et ses accomplissements. Il finirait par faire une rencontre avec une personne en particulier et ses bagages à elle. Rencontre d'âmes, élans des cœurs et chimie des corps... 2 morceaux d'Univers qui se trouveraient, se retrouveraient, s'aimeraient et tenteraient l'aventure de la parentalité.

Quelques essais enveloppés d'Amour pour la fusion de leurs gamètes respectives à l'instant T. Un spermatozoïde pour un ovule dans un mécanisme magique que ce soit à un niveau cellulaire mais aussi en amont, à un niveau charnel.
Elle porterait le bébé, le sentirait grandir en elle mais sans cette éjaculation, sans leur Amour porteur, il n'y aurait rien eu.

Certaines disent de ces 9 mois qu'ils sont merveilleux, d'autres qu'ils sont horribles. Peu importe, il l'accompagnerait dans cette aventure, investirait le lien à l'enfant dès sa conception, et elle l'accompagnerait aussi dans ce nouveau rôle.

La participation de l'homme ne se résume pas à son sperme. Ce ne sont pas juste quelques gouttes de sperme qui jaillissent d'un pénis dans un vagin accueillant. Il ne se décharge pas allégrement et puis basta.
C'est tout l'Univers qui a conspiré à cette rencontre, à l'arrivée de ce petit être à aimer. C'est un improbable miracle. T'imagines, un peu ?

Bien entendu, à moduler s'il s'agit d'un couple homo.

C'est sûr ou a tous une polarité féminine et masculine c'que j'voulais savoir c'est si on est capable de l'assumé ou pas.. ma question était là

SinceKid a écrit:

C'est sûr ou a tous une polarité féminine et masculine c'que j'voulais savoir c'est si on est capable de l'assumé ou pas.. ma question était là

...c'est la vie qui nous le dit....ne seraient-ce que dans les adaptations que nous devons faire, face à ses défis.....Ce n'est pas le thème qui a la réponse....

Le coït de toute évidence ce fait au moins à deux, de sexe différent pour la procréation..

Violette a écrit:

...c'est la vie qui nous le dit....ne seraient-ce que dans les adaptations que nous devons faire, face à ses défis.....Ce n'est pas le thème qui a la réponse....

Le theme donne pas de réponse mais au moins une piste..

cheliel a écrit:

Alors le mythe de la côte d'Adam pour fabriquer Eve, à la poubelle !

Faut dire que la "côte" est certainement une mauvaise traduction du sumérien (ou une traduction qui ne montre pas toute la subtilité de la pensée des anciens).
Dans la tradition judaïque, il me semble, Adam est à la fois mâle et femelle et c'est une partie de lui qui devient (objectivement) femme.

Enfin, la traduction qu'on en fait aujourd'hui me semble en partie biaisé. On a en tête que les femmes ont toujours été plus ou moins soumises aux hommes (ou, plus exactement, à la sécurité matérielle que fournissait les hommes) et que c'est seulement aujourd'hui qu'elles peuvent vivre avec un peu plus de dignité.
Toutefois, il me semble que l'histoire est plus complexe et que, de toute façon, la liberté est totalement relative aux circonstances vécues.

J'ai l'impression qu'il y a confusion entre la part du biologique où notre espèce est sexuée comme pour la plupart des espèces sur Terre, mais pas toutes, certaines peuvent même changer de sexe en fonction des modifs du milieu (dont les grenouilles), nous faisons partie des mammifères, étrange dans cette "branche" certains sont ovipares... comme quoi la Vie diversifie ses formes à l'aise...

Chez d'autres espèces dont le casoar, c'est essentiellement le mâle qui s'occupe de ses œufs et poussins jusqu'à l'âge adulte...comme quoi la Vie s'explore dans toutes les directions...et c'est très bien ainsi...

Sorti du biologique, nous avons construit, en tant qu'espèce, des abstractions culturelle qui semblent influer nos comportements...nous en prenons conscience et nous les voyons plus comme des choix ou des possibilités à explorer.

Notre identité se résume-t-elle à notre "forme corporelle" et notre "adhésion conceptuelle" à une socio-culture ?

Sous-jacent à ces différences, quelle est notre racine, non seulement qui nous fonde en tant qu'espèce humaine, mais qui nous fonde en tant que partie de tout le vivant et qui sous-tends même l'expression de toute matière... sans les explosions des super novas... pas de quoi former nos petits corps... l'Intelligence du sans forme qui se crée et s'explore à travers les formes est permanent.

"Cela" s'exprime partout...

Laissez le bélier sensible que je suis rajouter un peu de testostérone dans cette discussion.

Alors oui, mais avant d'assumer sa "part féminine" il faut d'abord que l'homme apprenne à appréhender sa propre virilité.

Parce qu'il y a une légère différence entre assumer sa féminité et se cacher derrière ce concept pour justifier sa fragilité, ses sensibleries et son manque d'audace.

Pour parler d'un point de vu amoureux, bien que les femmes sont nombreuses à dire qu'elles aiment bien les hommes qui assument leurs part de féminités, elles chercheront en priorité un homme puissant (et pas seulement sur l'aspect physique) qui leur donneront un sentiment de sécurité et pas une pleureuse qui se laisse submerger par ses émotions quand les choses deviennent un peu difficile.

Si je parle d'un point de vu amoureux, c'est parce que bien souvent, les mecs qui abordent ce concept (je ne vise absolument personne) cherchent à impressionner la gente féminine "voyez comme je suis différent des autres mecs", et bien entendu il a le droit à des applaudissement de la part de la gente féminine mais aucune de ces femmes ne viendra le connaître plus "intimement". :')

Tandis que les femmes qui en parlent, pensent avant tout à un homme déjà fort de sa virilité qui saurait exprimer sa douceur. Un homme dont elles se feraient une fierté de lui faire découvrir sa part féminine, et qui ne dévoilerait sa sensibilité qu'à elle uniquement, une bête fière et sauvage qu'elle aurait dompté.


Les romans d'amour qui ont le plus de succès mettent d'ailleurs en scène des modèles de virilité, et même des prédateurs que l'héroïne parviendrait à apprivoiser.

Bref cachez ces larmes que je ne saurais voir bande de femmelettes, et retrouvez vos couilles plutôt que de vous chercher des ovaires.

Et Lilith (Lune Noire) dans tout ça?? On dit quelles es née avant Eve

C'est très primaire, animal quoi, ben c'est le

Messieurs du forum : , je vous trouve tousss très objectifs, il est fort intéressant de vous lire....
...et met en éveil ma conjonction saturne/mars en....cancer...

En tous cas merci à tous, fille comme garçon, vos avis sont très riche

Là j'écoute Laurent Voulzy  très vénusien..

SinceKid a écrit:

En tous cas merci à tous, fille comme garçon, vos avis sont très riche

J'voulais dire "confident"  

Par contre SinceKid, plutôt que de faire du multi-post en postant plusieurs message à la suite, utilise la foncton "Edit".

Ça rend le truc plus propre, la c'est du flood.

Oui c'est ce que je ferais maintenant merci Owlferein

Vanilla a écrit:

Je vais peut-être aussi ouvrir un post sur la part de "masculinité" chez la femme, pas sûr ! :)

Je t'encourage à le faire Vanilla

Excusez-moi j"ai oublié de faire une edit

Navane a écrit:

Je suis d'accord avec ta première phrase... Mais la partie surlignée me fait écarquiller les yeux et tomber de ma chaise. Non, ça veut pas, je ne suis toujours pas d'accord
Pour créer un être, certes, il faut les gamètes d'un homme et d'une femme. Sauf que la participation de l'homme ne se réduit pas à son seul sperme. C'est un projet qui se porte à deux, un projet sens (dans l'idéal). Il n'y a pas que les repas pris par la maman qui nourrissent le fœtus mais tout ce qui l'entoure, l'affectivité, le lien d'Amour qui le relie à ses parents.

Quelques millilitres de liquide séminal déchargées ? Des milliards d'années d'histoire, un Big Bang qui a permis que la vie se développe sur Gaïa. Les premières cellules fossilisées, la faune et la flore, les lézards, la préhistoire, des hommes et une infinité de cieux étoilés, l'humanité qui se peaufine sur des temps qui s'égrènent indéfiniment.

Des hommes avec les aïeux d'un être, une série vertigineuse d’événements... La rencontre d'un homme et d'une femme qui donneront naissance à un petit gars sur Terre.
Il faudrait tout son parcours de vie, ses expériences et ses accomplissements. Il finirait par faire une rencontre avec une personne en particulier et ses bagages à elle. Rencontre d'âmes, élans des cœurs et chimie des corps... 2 morceaux d'Univers qui se trouveraient, se retrouveraient, s'aimeraient et tenteraient l'aventure de la parentalité.

Quelques essais enveloppés d'Amour pour la fusion de leurs gamètes respectives à l'instant T. Un spermatozoïde pour un ovule dans un mécanisme magique que ce soit à un niveau cellulaire mais aussi en amont, à un niveau charnel.
Elle porterait le bébé, le sentirait grandir en elle mais sans cette éjaculation, sans leur Amour porteur, il n'y aurait rien eu.

Certaines disent de ces 9 mois qu'ils sont merveilleux, d'autres qu'ils sont horribles. Peu importe, il l'accompagnerait dans cette aventure, investirait le lien à l'enfant dès sa conception, et elle l'accompagnerait aussi dans ce nouveau rôle.

La participation de l'homme ne se résume pas à son sperme. Ce ne sont pas juste quelques gouttes de sperme qui jaillissent d'un pénis dans un vagin accueillant. Il ne se décharge pas allégrement et puis basta.
C'est tout l'Univers qui a conspiré à cette rencontre, à l'arrivée de ce petit être à aimer. C'est un improbable miracle. T'imagines, un peu ?

Bien entendu, à moduler s'il s'agit d'un couple homo.

Je suis d'accord sur le chaos et le hasard, sur la magie de la fusion, mais à mon sens, la procréation n'est pas un projet, c'est une pulsion inscrite dans le règne du vivant, un programme de survie de l'espèce. Combien de femme violées devenant les mères du hasard dans toute l'histoire de l'engendrement ? L'amour est-il vraiment nécessaire à la procréation ?

Un projet, c'est le désir conscient de faire advenir une situation. Dans bien des cas, la procréation est un accident. D'ailleurs on dit des femmes qu'elles tombent enceintes non pas parce qu'elles l'ont désiré en âme et conscience, mais bel et bien parce que ça leur tombe dessus. Combien d'entre nous sommes des accidents de parcours pour nos mères ? Trente minutes de plaisir partagé (au mieux) et une vie à s'en remettre...

Enfin, je force là le cynisme, même si j'aime ta façon de voir les choses Navane. Oui, cela devrait être ainsi, mais malheureusement le niveau de conscience de l'humanité n'en est pas encore à ce développement que tu nous offres dans une poétique envolée lyrique. Il n'y a qu'à voir le nombre de mères célibataires qui se débattent dans la société pour s'apercevoir qu'une importante partie des mâles n'assument pas la procréation. Le règne animal, même chez les mammifères supérieurs regorge d'ailleurs d'exemples qui vont dans ce sens (heureusement que ce n'est pas l'unique voie, nous sommes d'accord).

Enfin, dans tous les cas, mon propos ne se situait pas là. C'était une remise en question du patriarcat comme centre même de la mythologie de l’émergence de l'humain. C'est la femelle qui contient la capacité à engendrer, à générer. La fusion des gamètes est une choses indispensable, mais c'est le corps féminin qui se voue à nourrir pour maintenir vivant cet œuf premier, à le faire croître, à le protéger, à le mettre au monde. Et même après, cela devient de la dévotion nourricière pour lui permettre de grandir, s'élever jusqu'à devenir autonome.

Ce devrait donc logiquement être le féminin le centre de nos mythologies et de notre culture, de nos prières, car son rôle est sacré. C'était d'ailleurs le cas dans les temps reculés de notre histoire, ou la nature était une déesse, une mère pour la vie.

J'ai toujours pensée que Dieu était une femme

On viens tous d'une capote usée, ou d'un immense amour..

Elheya a écrit:

Notre identité se résume-t-elle à notre "forme corporelle" et notre "adhésion conceptuelle" à une socio-culture ?

Sous-jacent à ces différences, quelle est notre racine, non seulement qui nous fonde en tant qu'espèce humaine, mais qui nous fonde en tant que partie de tout le vivant et qui sous-tends même l'expression de toute matière... sans les explosions des super novas... pas de quoi former nos petits corps... l'Intelligence du sans forme qui se crée et s'explore à travers les formes est permanent.

"Cela" s'exprime partout...

Merci Elheya

Le monde n'a que faire de notre existence, il ce contente de perpetué l'espèce humaine aveuglément a mon sens par des moyen divers: amour, non-consentement, viol.. l'homme est trop centré sur sa sexualité du coup il prolifère et ammenne tout les accidents dans l'attentat du temps.. nous sommes des piètres passagers qui tient à préservé sa misérable existence mais Dieu le remettra à sa place dans le cycle infernal de la vie.. en véritée nous tournons en rond..La nature agit pour le commun de tous et non pour un individu tel que nous.
Alors moi j'ai choisi de détourné la nécessitée de la nature et de roulé ma bosse comme bon me semble ou me sédentarisé dans mon petit confort douillet.. pas de descendance dans ce triste monde donc j'agis pour mon individualité infatué et j'emmerde la morale..

Un jour , on se rendra compte de la bêtise (criminelle?) de Simone de Beauvoir qui a absolument, afin d' être raccord, à son détestable chéri qui la cocufiait allègrement par delà les plaines (Jean sol Partre), tenu à faire rentrer de pied en cap la femme dans le concept "existentialiste". Lâchant à la cantonade pour une future armée d'amazones sanguinaires: "on ne naît pas femme, on le devient".

A partir de là les argentiers de la "théorie du genre", encore à cette époque tapis dans l'ombre en attendant leur heure, n'avaient plus qu'à se frotter les mains. L'Occident en pleine capilotade soixante-huitarde adoubant finalement le "libéralisme" et ses avatars de division dévastatrice (identitarisme etc.) à pleine bouche, ne pouvait plus que décliner, les joyeuses bien rentrées dans le fion, arasement des possibles.

"Et si la femme était finalement un homme comme les autres". Et vice versa bien sûr.

La physiologie et toutes les lois biologiques avaient bien sûr entre temps regagné leur engin volant (affrété par les Boddanov, déjà centenaires? Nous n'en savons encore rien jusqu'ici). Abandonnant à raison ce monde de tarés.
Et sans la moindre lueur d'espoir.

Et nous voilà ce soir.