Rappel du premier message :

Chacun d'entre nous aurait-il sa p'tite Mad'leine ? ....cette odeur qui évoque un certain passé comme un bon plat qui mijote, une bonne tarte aux pommes encore fumante... ou autre.....

Je pense que notre thème natal pourrait indiquer cette sorte de "souvenir" des odeurs qui viennent en images dans notre pensée......
Astrologiquement : voir le signe, les planètes et des tas d'autres choses que je vous laisse le soin de chercher, voire de découvrir.... si ce sujet vous parle.....
Bonne découverte, à la "Recherche du Temps perdu" ? mais pas si perdu que cela.....

Du chocofée Navane ??



Je ne te passe pas "Maurice"...

C'est une petite tranche de vie toute con, de rien du tout, mal écrite, mais qui m'amuse aussi terriblement, Willow. Le mot en lui-même possède un quelque chose d’éminemment funky. Mimolette
D'une façon générale, je défée autant que faire ce peut l'aspect désagréable des choses, le refée-et-ris.

Qu'est-ce qu'on a dit la dernière fois, hein ? Pas de vidéos personnelles. J'ai une MVIII des plus résistantes sauf là-dessus.
Mais puisque tu as dépassé les bornes des limites une nouvelle fois, je vais dégainer non pas 1 mais 3 pépites de ton enfance où on te voit à l’œuvre. Celles que tu t'es bien gardé de partager.
On est fait de la même tablette de choco, mon vieux caramel Mû... Nestlé-t-il pas ?



*J'adore ces pubs*

... c'est tellement bon de lécher le plat ...

Un dernier souvenir que je t'offre Violette...

Lorsque j'étais toute jeune adolescente, j'étais beaucoup plus timide qu'aujourd'hui. J'avais du mal à exprimer mes émotions. Alors pour dire mes sentiments à un jeune garçon que j'aimais (beaucoup) je lui ai cousu un petit coussin en forme de cœur.

Sur celui-ci j'ai brodé au point de chaînette ces mots: "forget me not".

C'est pour faire référence à l'histoire d'une jeune femme qui n'avait pu dire ses sentiments. Elle a disparu en disant ces mots à son amoureux "forget me not" (ne m'oublie pas) et en laissant place à une fleur bleue, le myosotis.

Cette fleur porte ce nom en anglais: on dit: a "forget me not".


De même, la violette dans le langage des fleurs exprime la discrétion et l'amitié fidèle... Tu sais que je porte l'essence de ce parfum...

Alors aujourd'hui je voudrais te dire ces mots: nous ne t'oublierons pas!

Ile au trésor , tu m'as fait pleurer là .

Ah tu sais que je suis une enfant terrible...
je n'avais pas dit mon dernier mot hier..


Là c'est juste une bouteille à la mer...

cheminer de livres en livres d'astrologie c'est aussi remonter dans le passé. Retrouver les premiers pas que l'on fait.

Comme lorsqu'on monte à poney et que l'on tombe à la renverse dès le 1er obstacle venu... On tombe sur des photos d'enfance par la suite et cela éveille des souvenirs...

Ainsi je ne peux m'empêcher de penser par exemple à la galerie de portraits d'André Barbault dans son petit manuel d'astrologie... et dans son traité d'astrologie. Tous ses portraits historiques quand on y pense... Il aimait aussi parler de B.B. sûrement à propos de son charme vénusien.

Dans un Dictionnaire des aspects de Martine Barbault, il existait aussi un portrait d'Agatha Christie en illustration d'un aspect entre Jupiter et Pluton. Un aspect justicier s'il en est...

Catherine Aubier est moins tendre que lui avec cet aspect (que j'ai dans mon thème tiens!) Celle-ci pense que celui qui a cet aspect se croit un peu tout permis en matière de justice, j'y repense alors j'y prends garde...
par exemple je mets des messages que j'efface tout aussi rapidement.. lol :-)

Agatha Christie a en tout cas fait merveille avec tous ses romans policiers qui ont donner matière à penser... et même aujourd'hui les épisodes qui y référence ont encore du succès...

ile au tresor
tu as le don de mettre la larme a l 'oeil

Je n'arrive décidément pas à remettre la main sur le thème d'Agatha Christie dans le livre de Martine Barbault. Mais, curieux hasard, je suis tombée sur le thème de ... Proust.

L'auteur illustre les aspects entre la Lune et Neptune . Je la cite:

La conjonction LUNE NEPTUNE
"Composante de forte sensibilité et d'hyperémotivité, facteur de romanesque et de riche sensorialité." Il a un "besoin de merveilleux" et une "forte intuition".

Il existe sans doute aussi des aspects romanesques et parfois des tendances à la fuite ou à l'évasion dans un monde merveilleux, dans les dissonances Lune Neptune (j'y suis sensible lol )

Proust a mené une vie mondaine dans la 1ère partie de sa vie, cherchant sans doute la reconnaissance du public...
Sa santé l'oblige à se préserver et à s'isoler pour écrire. Il a de l'asthme, "maladie psychosomatique typique de la relation maternelle étouffante"

Puis il a donc écrit en racontant ce qu'il avait vécu dans ces rencontres d'un monde en train de disparaître, mêlant les aristocrates, et la bourgeoisie en train de croître (comme dans le salon d'une bourgeoise chez qui il entend la petite sonate de Vinteuil).
C'est donc tardivement qu'il obtiendra sa notoriété... l'écriture lui permet de recréer un monde, tout un monde qui se déplie comme un éventail, juste en trempant une madeleine dans du thé, et en retrouvant la saveur oubliée de son enfance...
... par le biais différents sens, gustatif, auditif, grâce à une sonate, une petite phrase musicale qui revient à son oreille lorsqu'il écrit, (la petite sonate de Vinteuil)
tactile en glissant sur un pavé, il retrouve ses repères dans un endroit qu'il reconnaît alors,
ou par l'intermédiaire de souvenirs visuels, il voit tout un pan d'un clocher et d'un village de son enfance...
... Avec lui, avec son temps retrouvé, c'est comme si toute la série des cathédrales de Monet apparaisssait juste grâce à une sensation oubliée.


Martine Barbault dit, à propos de Proust et de l'aspect entre et
" "L'artiste, proclamait-il, n'invente pas, il découvre." car l'art réside dans des correspondances furtives. " ((Proust, cité par Martine Barbault)

Ces correspondances subtiles auxquelles Baudelaire a dédié tout un poème bien connu.

" " Il n'est pas possible qu'une musique, une peinture qui nous émeuvent ne répondent pas à une réalité spirituelle"." (Proust, dixit Martine Barbault)

" "L'univers aspire obscurément à entrer en contact avec nous": magnifique interprétation d'un aspect LUNE NEPTUNE vécu".
(Martine Barbault)

PS Merci basco, nos messages se sont croisés pendant que je peaufinais mon message. cela me fait du bien d'écrire aussi, c'est comme une respiration...

Je n'ai guère de souvenir de Mallarmé..

... que j'ai pourtant étudié à hypokhâgne (il y a fort longtemps, dans une autre vie)...

Je me souviens surtout de cet exemple. Le vase vide permettait pour lui de représenter, par son absence d'une fleur, l'essence même de la fleur.

... on peut encore imaginer son parfum...

Tiens Dame trésor , peut etre que cela te plairas , en plus le pdf est gratuit


C'est peut être ça que tu cherches ??

Oh merci beaucoup Cévennes!




Il y a donc un trigone entre Jupiter et Pluton chez Agatha Christie. Ce qui illustre le sens de la justice...


Mes romans policiers préférés étaient l'heure zéro et la plume empoisonnée..

Dans l'heure zéro, il était question d'une héroïne discrète, nommée Audrey. Le criminel avait tout mis en œuvre pour que les indices se dirigent vers elle: c'était en réalité un crime subtil... dirigé par un homme manipulateur. Audrey était presque trop effacée en cherchant toujours la perfection - jusque dans le dessin d'une boucle d'oreille -.
Mais comprendre les ressorts de ce crime demandait à vraiment réfléchir et faisait aussi réfléchir à la notion de justice.

Dans la plume empoisonnée., il était question de lettres anonymes, faisant de fausses dénonciations... jusqu'au jour où cela risquait de tomber sur un vrai problème... ou alors cela aurait pu aussi masquer un vrai crime, qui sait?
J'aimais bien aussi la description d'un personnage féminin, intelligente mais mal habillée... (mais qui une fois bien habillée par le héros s'est révélé très jolie... ) une enfant d'un 1er lit comme on disait alors - qui embarrassait surtout les membres de sa famille, et du coup délaissée par ceux-ci.
Le leitmotiv ici c'était "il n'y a pas de fumée sans feu"... les mauvaises langues allaient bon train... mettant une mauvaise ambiance dans le village - jusqu'au moment où un crime allait être commis, puis d'autres encore...

Heureusement dans ses romans policiers, Agatha Christie finissait toujours par dénouer les fils de l'énigme qu'elle avait savamment tressés... il était toujours intéressant d'essayer de démêler les fils de l'histoire et de l'intrigue.. et d'essayer de trouver le criminel. Jamais celui qu'on attendait, évidemment.

Tendres pensées...

la pensée ressemble beaucoup à la violette

Dame Trésor 

une petite tartine Dame Trésor ?

Ah ah: je ne dis aps non!

Hier en allant au travail, j'ai traversé un parc jonché de violettes...
et sur le chemin j'en ai vu aussi mais d'une couleur plus foncé, car il en existe de toutes sortes.


Aujourd'hui j'ai pensé à ce passage de Katherine Mansfield d'une nouvelle appelé: "la fatigue de Rosabel".
Katherine Mansfield est un écrivain qui écrit en anglais et qui a pour origine la Nouvelle-Zélande - où elle a passé son enfance -. Elle est revenue sur le continent par la suite. J'aimais beaucoup ces nouvelles remplies de délicatesse - c'est pourquoi j'avais tenté d'écrire un mémoire qui n'a pas abouti - ... "Katherine Mansfield et la question de la poésie"encore faut-il être soutenue par son directeur de recherche... bref.

J'ai retrouvé un passage d'une nouvelle où il est question de fleurs.
Dans "la fatigue de Rosabel" , il est question d'une modiste. Elle gagne sa vie dans un magasin de chapeaux. Elle s'identifie à une jeune femme aperçue dans la boutique.
Un jeune homme élégant l'accompagne.
Mais le début de la nouvelle parle surtout de la fatigue de la modiste... cette immense fatigue qui vous gagne et qui ne vous quitte pas au fur et à mesure que la journée s'écoule... l'escalier est dur à monter. Les lampes fument, on imagine bien la pénombre en fin de journée, le clair-oscur qui s'installe...
En montant l'escalier, elle évoque son repas: un simple œuf à la coque, ce qui ne peut suffire après une dure journée de travail... mais elle a "craqué" pour un bouquet de violettes...

ce que l'on peut comprendre...


Rosabel imagine qu'elle a la vie de la jeune femme rencontrée...
"Imaginez qu'elles changent de place". Le rêve prend corps grâce à l'apparition du conditionnel, et à l'imparfait dans la traduction en français: "Rosabel rentrerait avec lui. Bien entendu, ils s'aimaient, mais n'étaient pas tout-à-fait fiancés, et elle dirait: "j'en ai pour une minute". Il attendrait dans la voiture, pendant que la femme de chambre montait le carton à chapeau, suivant Rosabel."
Il s'agit de faits incertains, irréels. La jeune fille mène une existence modeste et solitaire.
Rosabel a bien conscience de la frontière entre le rêve et la réalité.
"Puis c'était la vaste chambre à coucher, blanche et rose, avec des fleurs partout dans des vases en argent mat".

Une vie dans un milieu aisé..
une femme de chambre lui tend un chapeau, qu'elle essaie devant son miroir...
elle a une chambre jonchée de fleurs dans des vases en argent...

Le récit suit le fil du rêve; il se mêle à la réalité et l'embellit...

En tout les cas on voit que a fait hypokhâgne Dame trésor    

heuu pour info '' les Violettes sont pas encore sorties de terre je répète '' ............... '''

Tu est gentille Cévennes, c'était il y a bien longtemps... comme souvent en lettres, je rêvais d'écrire... ma licence date de 93, ce n'est pas d'aujourd'hui! De l'eau a passé sous les ponts...

.. Sous le pont Mirabeau coule la Seine...
et nos amours, faut-il qu'il m'en souvienne,
la joie venait toujours après la peine...

Cévennes a écrit:

une petite tartine Dame Trésor ?

et ce qui est délicieux, Dame Cévennes, c'est aussi le sirop de violettes!

J approuve c est trop bon le sirop de violette
ca me rappelle quand j etais plus jeune et que je partais en vacances avec la famille de ma meilleure amie en normandie

Comme dans l'histoire du myosotis...


Il existe une autre histoire de jeune fille changée en fleur: l'histoire de la nymphe Lotis qui se transforme en lotus.

PS Sinon merci Mû! je viens de voir le passage que tu as cité à propos des pavés inégaux.
Proust cite lui-même un autre passage sur des pavés inégaux; celui-ci doit figurer dans le 2 tome du Temps perdu... je n'ai pas été jusqu'à lire le 7èùme tome... (en licence, j'avais aussi d'autres pavés à lire ! notamment sur des sujets comme "guerre et roman" sur le "Voyage..." de Céline, "Aurélien" d'Aragon, ... :-D ) mais merci!

Effectivement le trigone Lune saturne de Proust indique un rapport à la mémoire (j'ai le même et une bonne mémoire). Cet aspect fait aussi le lien entre la petite enfance et la grande maturité (après 50 ans).
C'est intéressant aussi ce rapport à la Lune... je savais qu'il y avait du cancer chez Proust (il parle beaucoup de son foyer à Combray dans l'enfance) mais il existe aussi une place importante de Mercure qui gouverne d'autres planètes dans son thème.

Mercure rétrograde en action.... (il vient de me faire retrouver une écharpe laissée à la campagne chez une tante... et un téléphone trouvé miraculeusement dans ma voiture...)

Sur les odeurs, l'olfaction joue un rôle même pour les nouveaux nés. On conseille souvent aux mamans qui laissent leur bébé en crèche aux tout débuts de lui laisser un tee-shirt empreigné de leur odeur.. cela le rassure et lui permet de se rassurer et de dormir.
Cela fait un lien, comme pour les temps de transition... c'est spécifique au métier de la petite enfance. Instaurer des moments de transition avec des comptines, des temps de lecture... dans les moments d'attente. C'est lié au développement sensori-moteur des toutes premières années: aux sensations auditives (comptines), visuelles, au toucher (livre sensoriel...)

je viens de tomber "par hasard" sur cet article:

"Dans À la recherche du temps perdu, Proust est, en réalité, à la recherche de son identité, de son moi profond et véritable.
Pour ce faire, il s'isole du présent dans le but de se retrouver dans le passé. Cependant, la « résurrection du passé », qui doit lui apporter le salut éperdument recherché, n'est pas le produit de la mémoire volontaire. Cette forme de mémoire, fonction de l'évocation objective et « quasi dépersonnalisée », n'a pas, au dire de Proust, le don de nous représenter le passé dans sa plénitude totale.

Dès lors, elle ne saurait le conduire au moi profond, dont elle ne pourrait lui donner qu'une image factice et tronquée.

En revanche, la mémoire authentique, selon Proust, est la mémoire involontaire, qui est liée à l'actualité de notre vie par la plus mystérieuse des intimités. Et même, à l'en croire, cette mémoire aurait une fonction métaphysique précise, qui serait de nous révéler notre moi profond, de faire émerger, à la surface de la monotonie de notre présent, notre « essence ». C'est que, pour Proust, le souvenir involontaire n'est pas, en réalité, quelque chose qu'on a, mais bien quelque chose qu'on est. Son rôle n'est pas seulement de fixer des événements écoulés, mais de nous exprimer nous-mêmes, d' affirmer, par delà la multiplicité de nos moi changeants et superficiels."

Hier j'ai vu tout un parterre de violettes et de primevères... des floppées de fleurs qui annoncent le printemps et le renouveau

Oh tu as du sentir l'odeur de la violette flotter dans les airs. Moi j'ai cueillie un petit bouquet , que j'ai posée dans ma chambre .Belle journée Dame Trésor