Bonjour Lunico
, je suis ravie de te re-lire à nouveau
la veille au soir sur France culture, dans l'émission LSD, on parlait de lui et des premiers labels parisiens en musique du monde au début des 80':
"...Musiques africaines, une histoire parisienne (1/4) : Barbes Cafés, Princes du Raï et sons du bled
LSD, LA SÉRIE DOCUMENTAIRE55 MIN
Musiques africaines, une histoire parisienne (1/4)
Barbes Cafés, Princes du Raï et sons du bled
10/09/2018
PODCAST EXPORTER
Depuis plus d’un siècle, Paris est une capitale des musiques africaines. Une ville de virées nocturnes où s’entrechoquent des histoires d’ici et des sons d’ailleurs en version mainstream ou underground.
Bien avant l’explosion du raï et les violences en Algérie, il y avait un Orient-sur-Seine à Paris. Dans les cabarets orientaux du quartier latin, on pouvait croiser Jean Marais, Cocteau, ou François Mitterrand avant de filer dans la première boutique de disques de Barbès, qui vend toujours des chansons de l’exil aujourd’hui quand le streaming a tué tous les disquaires.
Il y avait à l'époque 1 million ou 2 millions d'immigrés algériens en France et tout le monde habitait à l'hôtel : une chambre, un radio-cassette et un mange-disque
Avec les embauches puis les déboires, les cafés kabyles deviendront des lieux pour raconter la difficulté de l’exil et la nostalgie, incarné par le fameux scopitone (l’ancêtre du clip) de Slimane Azem : "Madame, encore un verre !".
Avant le bistrot pour les immigrés, c'était leur salon, leur cinéma, leur théâtre, c'est là qu'ils se retrouvent, qu'ils racontent leurs misères, qu'ils ont des nouvelles du bled, le café avait un rôle énorme. Méziane Azaïche, patron du Cabaret sauvage
En 1986, deux ans après la création de SOS Racisme, le festival de Bobigny dévoile la jeune garde oranaise (Khaled, Cheb Mami, Cheba Fadela) et l’immense doyenne Cheikha Rimitti qui s’est installée en France. Six ans plus tard, le Didi de Khaled, devient un tube mondial. Pendant ce temps en Algérie, Cheb Hasni et d’autres sont menacés ou tués, et les cabarets oranais s’exportent à Paris, avec leurs lots d’embrouilles et de petites frappes. En 1998, "1,2,3 Soleils" enflamme Bercy. Khaled et Mami perdront leurs fans après des sombres histoires de violences conjugales et Faudel s’engagera aux côtés de Nicolas Sarkozy, mais le raï vit toujours à Paris, et il n’est plus joué que par des musiciens algériens.
Avec Sofiane Saïdi, Naïma Yahi, Kamel Hamadi, Mohand Anemiche, Martin Meissonnier et les archives de l’INA.
Une série d’Elodie Maillot, réalisée par Manoushak Fashahi..."
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https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/la-scene-parisienne-des-musiques-africaines-14-des-cabarets-a-loriental-a-la-dure-vie-du-rai
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et ça n'a reien à voir avec Rachid Taha mais je mets celien que je trouve intéressant:
http://www.autrefutur.net/En-1976-les-DJ-africains-faisaient-danser-la-Main-Bleue-a-Montreuil
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https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/la-scene-parisienne-des-musiques-africaines-24-lage-dor-de-la-world-music-ou-quand-lafrique-cest
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https://www.franceculture.fr/emissions/series/la-scene-parisienne-des-musiques-africaines