«De loin, écrit-il, Copernic fait figure d'intrépide héros révolutionnaire. A mesure que l'on s'approche on le voit peu à peu se transformer en un morne pédant, dénué de flair et de l'intuition de somnambules des vrais génies; c'est un homme qui, s'étant emparé d'une bonne idée, en fit un mauvais systéme, besognant patiemment à entasser des épicycles et des défèrents dans le plus triste, le plus illisible des livres célèbres
A vrai dire, Copernic ne fut jamais révolutionnaire car toutes ses idées se trouvaient chez ses prédécesseurs. Certes, il tenta de les présenter d'une nouvelle façon, mais n'aboutit pas au résultat qu'il avait espéré, d'où sa longue perte de confiance après avoir été obligé de multiplier et compliquer ses calculs"