Ciel à l'instant

Invité

Rappel du premier message :

Bonjour, bonjour !

Depuis tout petit, avec moi, c'est tout ou rien. Soit on fait les choses de façon excellente, soit on ne fait rien. Pas de juste milieu, je suis intraitable et tyrannique en ce qui concerne la "perfection". Et pourtant, rien n'est parfait, j'en suis conscient, car ce que je fais n'est pas parfait, et d'ailleurs, ça m'énerve.

Au travail, je crois que c'est pour ça qu'on m'apprécie, mais aussi qu'on me déteste.. Heureusement que je suis ne pas un patron ou avec une fonction hautement placée, car je crois que j'en ferais pleurer plus d'un (moi par la même occasion, de voir que ça n'avance pas, que ce n'est pas bien fait, ..).. De toutes façons, le travail d'équipe, je n'aime pas, je déteste ça. D'ailleurs, à l'école, je demandais toujours à travailler seul. Voir les gens ne rien faire, ça m'énerve, ça m'angoisse, et un certain cynisme m'envahit très rapidement. Le contrôle, le contrôle, toujours le contrôle..

Mes loisirs ? Pareil, même chose, même bordel. Je suis musicien, c'est "normalement" ma passion, et si ce n'est pas parfait (et ce n'est JAMAIS parfait, ba non, car ça n'existe pas la "perfection"), je me frustre, j'arrête tout en gueulant et je me dis que je suis un bon à rien, que certains font beaucoup mieux et que moi-même, je n'y arrive pas. Alors, je fond dans une colère noire, allant jusqu'à me dire que ça ne sert à rien de continuer. Et pouf, le néant, le vide, je ne fais plus rien, je suis là comme un poisson mort à l'air libre, en train de se dessécher jusqu'à décomposition totale, bouffé par les moineaux.

Pourtant hypersensible, vous me direz que c'est un peu contradictoire ? Ba non en fait.. Enfin, visiblement, non. Je crois que c'est même pire, pire, PIIIIRE ! Car je prends tout à cœur. Et si ce n'est pas parfait, c'est une balle de plomb que je reçoit dans le cœur. Et comme la perfection n'existe pas.. (Je vous l'ai déjà dit, mais je me répète, peut-être que ça finira par rentrer dans ma tête..) Ma gorge se noue, j'ai envie de pleurer (mais je ne pleure jamais, c'est vilain), de tout recommencer à zéro, ..

Comment je peux avoir un thème qui "soi-disant" me pousse à rendre les autres meilleurs et voir ce qu'ils ne voient pas, si moi-même je ne le suis pas ("meilleur", car trop perfectionniste, trop sensible, trop dur, trop nerveux, ..) ?

Outre Saturne

en

à mon

y a t-il d'autres aspects forts dans mon thème qui pourraient être en lien avec cet acharnement que j'ai en ce qui concerne la perfection ?

Sur quelle(s) planète(s), en TN ou en transit, je peux compter pour que tout cela s'apaise ? Même temporairement.. Ça me ferait des vacances !

Merci pour vos réponses.

Invité

Imogen,

Je n'aimais pas la scène.. Ça m'angoisse de trop. Je sais que le théâtre pourrait me faire du bien pour le lâcher-prise, mais ça ne colle plus avec le tempérament que j'ai développé durant l'adolescence jusqu'à l'heure actuelle..

Mes problèmes d'acouphènes, c'est suite à un traumatisme sonore dû à un instrument joué trop près de mon oreille. J'ai arrêté un moment, pensant que ça allait passer, mais c'est chronique.. Cela s'accentue quand je joue trop longtemps de la musique ou que j'en écoute à outrance, mais encore une fois, la musique est une passion depuis trop longtemps pour que j'abandonne, même si je suis parfois (souvent) frustré au moment de jouer..

C'est très mal ce que je vais dire, mais pour moi, la perfection c'est ce que les autres font de mieux que j'apprécie, mais que je n'arrive pas à faire.. Quand j'écoute un pianiste jouer, il m'arrive de penser que sa maîtrise, son interprétation, toutes les émotions qu'il y met, tout est parfait. Et quand c'est mon tour, c'est tout pourri.

Invité

Sincèrement je ne crois pas du tout que tu doives arrêter la musique. Ce n'est pas l'art qui pose problème mais ton attitude bien trop sévère envers toi-même. Il y a un travail à faire à ce niveau-là, quelque chose à résoudre.

Invité

Alchimiste a écrit:: Là où je me pose des questions, certes il y a des limites, on en a tous, mais faut-il abandonner une activité pour autant, et passer à autre chose de radicalement différent, ou continuer tout en sachant que ce ne sera jamais "parfait".. Là est aussi toute la question.. Admettons que je suis un mauvais musicien, est-ce pour autant que je devrais dire stop à la musique

tu vois les chose de manière trop extrême je pence, c'est pas parce que c'est pas parfait que t'es un mauvais musicien ^^ pour moi sa ne sère a rien de changé d'activité car tu sera surement confronté au même problème, tu voudra que sa soit parfait et sa ne le sera pas car c'est impossible, et alors tu te dira que c'est pouris et sa t'énervera. je pence qu'il faut que tu face bien la différence entre le manque de perfection et la nullité. c'est pad parce qur tu n'est pas parfait que tu est nulle dans ton domaine :) dit toi ça la prochaine foit : manque de perfection =/= nullité.

Invité

Oui, Mariedesbrumes, je suis d'accord avec toi, au même titre que blacksnake. Ce n'est pas tant l'art qui pose problème, puisqu'au fond, dans tout ce que je fais, c'est toujours le même discours : "Ce n'est pas parfait, je n'y arrive pas, donc je suis mauvais.". Ce n'est pas qu'en musique..

Invité

Est-ce que cette frustration ne serait pas finalement ton moteur Alchimiste ? (un peu comme le stress avant de monter sur scène, puisqu'on parlait théâtre). Un moteur qui peut propulser très loin, jusqu'aux confins de cette fameuse "perfection". Wink

Invité

Non, Imogen. Car quand je suis frustré, j'arrête et je n'avance plus..

Invité

ouais voila je pence qu'il faut que tu combatte cette association "manque de perfection = nulité" vue qu'elle est fausse objectivement et qu'elle te freine dans ton épanouissement.

si en ce moment tu est pas satisfait par ce que tu joue tu devrait peut être te dire qu'il faudrait travaillé pour l’être ? moi qu'an j'ai commencé a composé mes propre musique j'était jamais satisfait, j'ai du attendre d'avoirs une 40 éne de compos pour l’être. souvent il faut bossé dure pour être satisfait qu'an ont est perfectionniste, si t'arrive a ne plus te dire que tu est nulle cette quête de perfection de fera travaillé dure et c'est souvent la que les meilleur artiste apparaisse :) je connais pas un seul bon artiste qui n'est pas perfectionniste, les meilleur le sont tous :) juste que plutôt de abandonné, il travaille dure jusqu’à qu'il obtienne satisfaction, mais le chemin et rude et parfois sa demande plusieur année.

Invité

coucou Alchimiste.....

"Outre Saturne en conjonction0° à mon Asc Poissons y a t-il d'autres aspects forts dans mon thème qui pourraient être en lien avec cet acharnement que j'ai en ce qui concerne la perfection ?

Sur quelle(s) planète(s), en TN ou en transit, je peux compter pour que tout cela s'apaise ?"

J'ai vraiment envie de t'aider p'tit Alchimiste....Donc, voici quelques éléments astrologiques que j'ai observés et qui m'interpellent en espérant qu'ils t'interpellent également....
Oui, ce vieux saturne sur ton ascendant te "plombe" et puis son transit actuel dans ta maison X, presque toujours conjoint à ton MC....t'en remet une couche.....qui te donnent des difficultés actuelles surtout que vénus s'y oppose....mais...mais...saturne reprendra sa course (!!) directe pour transiter un certain point,....celui du Centre Galactique....où je pense qu'il fera reculer ou fera tomber ce "mur" actuel, ou plus exactement faire reculer ses propres limites afin de pouvoir se dépasser, et toi, te dépasser, pendant que jupiter avant son entrée en scorpion transitera ta lune natale fin balance (chez vénus), venant donner de la souplesse, de la tendresse et alléger cette chape de plomb qui pèse sur toi.....
...il faudra simplement accepter de lâcher-prise de tes idées, a priori, comme une certaine régénérescence qui t'arrive (rôle de pluton actuel en capricorne).....
Voilà ce que je pense .....

Invité

« Accepter l'imperfection, c'est renouer avec soi-même. » tiré des cahiers d'une nana parfaitement imparfaite.

Invité

T'es la meilleure Navane ! smack

Invité

Nan, Imogen... Et c'est très bien comme ça fleur

Invité

Merci beaucoup, Violette ! Je te retiens donc au courant très prochainement.. Car cela va arriver très vite..

Merci également à la super Vénusienne du forum.. Wink

Pour moi, la problématique de la perfection c’est la question de l'estime et de la confiance en soi.

Le chemin consiste à apprendre à s'aimer soi-même, donc à comprendre pourquoi, AU FOND, tu ne t'aime pas. En général il faut aller gratter du côté de l'enfance, donc des parents (voire plus loin même parfois). Se rendre éternellement malheureux parce que jamais satisfait n’est pas anodin, et si à un moment tu n'acceptes pas QUI TU ES (= ce que tu fais, avec ses inévitalbes imperfections) alors ça n'évoluera pas.

Je te suggère un très bon bouquin à ce propos: L'estime de soi de Christophe ANDRE et François LELORD. fleur

Invité

Navane a écrit:: Nan, Imogen... Et c'est très bien comme ça

La meilleure, si si si, des imparfaites parfaites si tu veux mais la meilleure quand même fleur

Les aphorismes recèlent parfois de précieuses clés, j'espère que le tien en apportera une à Alchimiste sourire

(ce saturne à l' Asc

... Ma soeur l'a aussi et même quête impossible de la perfection).

Maintenant ton défi Alchimiste, ça va être d'accepter à la perfection tes imperfections Wink

Alchimiste, j'ai un peu le même problème que toi...
J'ai Vénus

, c'est pas simple. Je pense que c'est surtout saturne qui rend dur avec soi-même, exigeant, surtout en aspect dissonant, ou si il est très présent dans le thème.
A une époque quand je dessinais et que je ratais ne serait-ce qu'un détail, ça me rendait dingue, je piquais une crise et j'envoyais tout en l'air. Maintenant ça va mieux, c'est plus au niveau de la musique que c'est difficile, comme pour toi...j'essaie d'enregistrer mes chansons mais je ne suis jamais satisfaite et ça finit par me mettre hors de moi.
Je prends des cours de chant, et j'ai même chanté pour la première fois devant des gens le mois dernier (ça a été affreux, j'étais tétanisée, mais je l'ai fait). Tout ça m'aide progressivement à me débloquer.
C'est difficile mais il faut apprendre à être indulgent envers soi-même...il faut savoir se dire de temps en temps "c'est pas grave, ce n'est peut-être pas le bon moment, je fais de mon mieux, c'est ce qui compte"...mais je te l'accorde, il faut du temps et de la patience pour arriver à lâcher prise.

Réception mutuelle Saturne / Neptune ; je connais quelqu'un qui à la conjonction au MC elle et très ordonné , maniaque .

Invité

Alchimiste a écrit:: Bonjour, bonjour !

Depuis tout petit, avec moi, c'est tout ou rien. Soit on fait les choses de façon excellente, soit on ne fait rien. Pas de juste milieu, je suis intraitable et tyrannique en ce qui concerne la "perfection". Et pourtant, rien n'est parfait, j'en suis conscient, car ce que je fais n'est pas parfait, et d'ailleurs, ça m'énerve.

Au travail, je crois que c'est pour ça qu'on m'apprécie, mais aussi qu'on me déteste.. Heureusement que je suis ne pas un patron ou avec une fonction hautement placée, car je crois que j'en ferais pleurer plus d'un (moi par la même occasion, de voir que ça n'avance pas, que ce n'est pas bien fait, ..).. De toutes façons, le travail d'équipe, je n'aime pas, je déteste ça. D'ailleurs, à l'école, je demandais toujours à travailler seul. Voir les gens ne rien faire, ça m'énerve, ça m'angoisse, et un certain cynisme m'envahit très rapidement. Le contrôle, le contrôle, toujours le contrôle..

Mes loisirs ? Pareil, même chose, même bordel. Je suis musicien, c'est "normalement" ma passion, et si ce n'est pas parfait (et ce n'est JAMAIS parfait, ba non, car ça n'existe pas la "perfection"), je me frustre, j'arrête tout en gueulant et je me dis que je suis un bon à rien, que certains font beaucoup mieux et que moi-même, je n'y arrive pas. Alors, je fond dans une colère noire, allant jusqu'à me dire que ça ne sert à rien de continuer. Et pouf, le néant, le vide, je ne fais plus rien, je suis là comme un poisson mort à l'air libre, en train de se dessécher jusqu'à décomposition totale, bouffé par les moineaux.

Pourtant hypersensible, vous me direz que c'est un peu contradictoire ? Ba non en fait.. Enfin, visiblement, non. Je crois que c'est même pire, pire, PIIIIRE ! Car je prends tout à cœur. Et si ce n'est pas parfait, c'est une balle de plomb que je reçoit dans le cœur. Et comme la perfection n'existe pas.. (Je vous l'ai déjà dit, mais je me répète, peut-être que ça finira par rentrer dans ma tête..) Ma gorge se noue, j'ai envie de pleurer (mais je ne pleure jamais, c'est vilain), de tout recommencer à zéro, ..

Comment je peux avoir un thème qui "soi-disant" me pousse à rendre les autres meilleurs et voir ce qu'ils ne voient pas, si moi-même je ne le suis pas ("meilleur", car trop perfectionniste, trop sensible, trop dur, trop nerveux, ..) ?

C'est très intéressant ce que tu dis et je te comprends tellement! J'avoue dans mon cas je suis moi-même quelqu'un de torturé, perfectionniste, c'est jamais dans la demi-mesure, je fais attention aux moindres détails, après peut-être pas dans les mêmes domaines que toi. Par exemple, en sport je suis capable de m'auto-détruire pour arriver à un niveau de performance qui me semble correct. Mais le problème est que je ne suis jamais satisfaite je veux toujours plus. Cela concerne également mon apparence, ma vie quotidienne, ma santé, mon poste, je veux toujours mieux faire, je veux toujours plus. Je suis assez maniaque et je déteste la négligence et le désordre qui me dépriment..
Je chante, j'ai déjà été sur scène mais déçue de ma prestation j'ai d'abord essayé de m'améliorer et vu que je ne suis jamais contente (peut-être parce que je suis une femme aussi bigsourire

) j'ai tout lâché (pour le moment), pareil avec la guitare car estimant que je ne pouvais pas me mettre à "fond" j'ai laissé tomber (pourtant j'aurais pu m'entraîner un peu, petit à petit pour avancer, mais je préfère faire tout ou rien).

Comme toi, je préfère travailler seule qu'en équipe, en équipe, j'ai l'impression de "m'éteindre", que ça ne se déroule pas comme je veux, que je perds le contrôle et j'ai horreur de ça. Je tiens à mon indépendance à mon autonomie, à faire les choses de la manière que j'estime la meilleure et si l'on essaye de m'en empêcher, je me sens éteinte et j'ai plus envie de rien faire.
Pourtant en apparence je suis très sociable. Mais quand il s'agit des relations dans la durée, je suis très sélective.

Je prends tout à cœur également et parfois ma sensibilité est assez handicapante car elle me paralyse au quotidien, vu que j'ai la fâcheuse tendance de ruminer les choses.

Mais bon pourquoi changer, Alchimiste? Après tout être perfectionniste reste une qualité Wink

Invité

Elle est où la vie alors, dans tout ce contrôle ?

Invité

Mariedesbrumes, j'avoue que personnellement je ne me vois pas mener ma vie autrement. Le seul fait d'y penser (perdre le contrôle), m'effraie... ahhhh

Invité

Il faudrait savoir ce que tu redoutes tant, derrière ce contrôle. La maladie, la déchéance, ou le risque, l'inattendu, de trop grandes émotions, l'amour ?

Invité

Scorpio-G a écrit:: Mais bon pourquoi changer, Alchimiste? Après tout être perfectionniste reste une qualité Wink

Sauf quand cette même perfection tend plus à te pourrir la vie qu'autre chose.. Wink

Mariedesbrumes a écrit:: Elle est où la vie alors, dans tout ce contrôle ?

Et pourquoi donc la vie devrait-être l'inverse ? Et si la vraie vie, c'était justement le contrôle et non pas le lâcher-prise ? Je ne sais pas, je dis ça comme ça.. Mais après tout, pourquoi pas ?

Invité

Alchimiste a écrit:

[justify]

Scorpio-G a écrit:: Mais bon pourquoi changer, Alchimiste? Après tout être perfectionniste reste une qualité Wink

Sauf quand cette même perfection tend plus à te pourrir la vie qu'autre chose.. Wink

Oui, j'en conviens, ça ne doit pas être vivable tous les jours débile

MariedesBrumes a écrit:: Il faudrait savoir ce que tu redoutes tant, derrière ce contrôle. La maladie, la déchéance, ou le risque, l'inattendu, de trop grandes émotions, l'amour ?

En fait, le fait de contrôler ma vie, de réaliser mes objectifs me donne un sens à ma vie et me rend heureuse. Je ne saurais imaginer ma vie autrement en reléguant les choses au hasard. J'aime réaliser ce qui me tient à cœur, cela me donne confiance en moi, en mes capacités et c'est là que j'ai l'impression d'avancer.
Les seules fois où j'ai perdu le contrôle, je me suis retrouvée dans des situations désastreuses où la seule issue était la déprime.
En ce qui concerne le contrôle en amour, je m'empêche d'aimer et quand ça arrive je fais comme si de rien n'était, en évitant les choses, peut-être par souci justement de perdre le contrôle de mes émotions et de ma personnalité...

Invité

Je pense que ce besoin de contrôle est surtout la conséquence d'un manque de confiance en soi. Contrôler tout ce qui peut l'être à défaut de faire un travail sur soi-même pour apprendre à s'accepter, avec ses imperfections.
Faire des injonctions au lâcher-prise aux personnes qui sont dans l'extrême contrôle, même si ça part d'une bonne intention, au mieux ça ne donne aucun résultat, au pire ça renforce cette quête acharnée de maîtrise, "personne ne me comprend, je sais mieux qu'eux ce qui est bon pour moi, si je les écoute, les 10 plaies d'Egypte vont s'abattre sur le coin de mon nez". J'en sais quelque chose, j'ai été une inflexible petite saturnienne pendant mes 17 premières années d'existence. Mon petit gendarme interne a fait un travail de titan.
Je n'ai pas de conseil à donner, et de toute façon je me trouvais très bien pendant cette période, avec la certitude que tout contrôler allait me préserver des ennuis extérieurs, que rien ne m'atteindrait, que j'allais pouvoir tracer ma route et que tout se passerait comme je le voulais.
Des coups du sort se sont chargés de remettre les pendules à l'heure, et là le mur que j'avais bâti autour de moi n'a pas servi à grand chose.
Bien sûr ce n'est pas ce que je te souhaite Scorpio_gemini, ni à Alchimiste, moi j'étais quand même excessivement fermée, tout était vérouillé, pas une seule faille pour laisser entrer la bienveillance d'un regard sur moi ni une main tendue (tu vois pas que la main se retourne contre moi un jour... non non non, impensable, la main paternelle était déjà là pour les torgnoles en plus). Je suis sûre que si un jour quelqu'un ou quelque chose vous fait vous rendre compte qu'il y a besoin de quelques ajustements dans votre façon d'être, en bons scorpions, vous saurez y remédier. Ou alors tout simplement lorsque la (faussement ? qui peut le dire vraiment...) rassurante armure sera finalement devenue trop lourde, trop moche, trop inutile, trop vaine et absurde, vous saurez reconnaître le moment et avoir le courage de l'ôter, pas de doute là dessus

Bref, à chacun son chemin, à chacun son allure.

Invité

Alchimiste a écrit:

Scorpio-G a écrit:: Mais bon pourquoi changer, Alchimiste? Après tout être perfectionniste reste une qualité Wink

Sauf quand cette même perfection tend plus à te pourrir la vie qu'autre chose.. Wink

Mariedesbrumes a écrit:: Elle est où la vie alors, dans tout ce contrôle ?

Et pourquoi donc la vie devrait-être l'inverse ? Et si la vraie vie, c'était justement le contrôle et non pas le lâcher-prise ? Je ne sais pas, je dis ça comme ça.. Mais après tout, pourquoi pas ?

Parce que la vie, c'est ce brin d'herbe qui pousse entre deux dalles de béton, bien propres, bien carrées, bien solides.
Parce que tu auras beau tailler tes arbres en cubes, ils pousseront à leur manière.
Je ne dis pas "soyez fatalistes", mais laissez l'inspiration, l'émotion vous submerger, la grâce advenir, qui ne peuvent surgir si tout est passé à la moulinette de contrôle, du surmoi, des injonctions autoritaires.

Invité

Et rassurez-vous, on ne se perd pas à ce jeu-là, du lâcher-prise, ni soi ni sa personnalité, au contraire on s'enrichit.
Mais comme l'a dit Imogen, tout est affaire de parcours et de chemin. sourire

Ciel à l'instant

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Lutte contre la perfection..

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