C'était une foule très hétéroclite avec des gens de tout horizons et sans distinction de couche social. Avec mon chéri, nous avons discuté avec une banquière, des bourgeois humanistes, des pauvres, des jeunes, des vieux... Il y avait des étrangers aussi, des grecs, des espagnols, des italiens et un nombre incroyable de belges qui nous ont encouragé et disaient qu'il aimeraient avoir quelqu'un de la trempe de Mélenchon pour remettre en question l'ordre établi dans leur propre pays.

C'était une ambiance porteuse où tous étaient content d'être ensemble et nous avons sympathisé avec beaucoup de personnes (surtout mon chéri qui est comme un poisson dans l'eau dans les bains de foule). Les discours qui se sont succédés étaient très beaux et même si nous avons eu du mal à entendre Gérard Miller au début, ces propos étaient très intenses et porteurs d'espoir. Quant à JLM, c'était puissant. Cet idéal humain qu'il porte en bandoulière me redonne confiance. Alors que je suis très timide et que j'ai peur de la foule, je suis sortie de ma région pour aller sur Paris et ajouter mon petit moi à la masse énorme du soutien indispensable à cette idée d'une France unie et citoyenne. L'humain et la vie d'abord doivent cesser d'être une utopie, cela doit devenir une réalité. A ceux qui disent que c'est extrême de penser ainsi, je réponds que c'est penser l'inverse qu'il l'est.

Très fatiguée par l'aller-retour dans la journée et le stress d'être sortie de ma zone de confort, je suis cependant heureuse d'avoir participé à cet événement, d'y avoir contribué telle une goutte d'eau venue remplir la mer de ceux qui croient qu'une autre façon de penser le monde est possible, en faisant de nos différences une culture de l'autre, le lien indispensable à l'harmonie et la paix.

Tous les grands courants de pensées qui ont révolutionné les sociétés humaines on d'abord été des utopies puis des idéaux, pour enfin se transformer en principes guidant. L'espoir n'est pas naïveté, c'est le moteur du progrès humain.

M.

Une Lune en Poissons tout comme cet orateur passionné et authentique qui croit sincèrement que l'on peut faire mieux.

Maellou, j'aime beaucoup ton message..J'ai beaucoup apprécié ton passage : "Tous les grands courants de pensées qui ont révolutionné les sociétés humaines on d'abord été des utopies puis des idéaux, pour enfin se transformer en principes guidant. L'espoir n'est pas naïveté, c'est le moteur du progrès humain."

L'utopie, c'est l'espoir de quelque chose de meilleur, et l'espoir c'est la vie, nous sommes la vie. Si chacun y mettait du sien, plutôt que de broyer du noir et de voir le monde de manière pessimiste, ne pensant qu'à satisfaire son égo, ce sera déjà un grand pas vers la réussite d'un monde meilleur.

J'ai vraiment apprécié ce passage où il a parlé du monde de l'argent et du capitalisme aujourd'hui, au détriment de l'humain en général et des valeurs de notre république. C'est complètement vrai.. Nous devenons de plus en plus aveugles aux valeurs humaines.. Y a t-il un moment où les gens se rendront compte que nous sommes tous des êtres humains ?

À tous ceux qui disent que tous les candidats actuels sont nuls et nous mèneront droit dans le mur, c'est votre liberté de penser.. Maintenant, préférez-vous courir droit dans le mur avec un candidat qui abuse de ses pouvoirs, qui voit noir sur le monde et qui prédit un avenir de guerre et de sang, ou celui qui fera de son mieux pour remettre l'humain là où il doit être, dans un monde de paix, de respect et de tolérance ? Mon choix est déjà fait.

Définition du site CNRTL pour le mot démagogie :

Suivant ce que signifie ce mot, je pense qu'il est nécessaire de l'employer avec un minimum de discernement. Qui est démagogue, celui qui exprime ses intimes convictions avec l'espoir qu'elles pourront faire écho chez d'autres ou ceux qui sortent des plans capitalocrates et cherchent à les faire passer pour des solutions universelles ? Qui sont les démagos, ceux qui espèrent pour un monde meilleur, ou ceux qui sont à la solde des banques et souhaitent continuer de faire du peuple, des larbins consentants ?

Merci pour tes mots Alchimiste, notre vision se rejoint et j'apprécie les arguments que tu développes pour exprimer les idéaux qui t'animent.

Si la politique se pratique sans sensibilité, elle se déshumanise pour devenir une stratégie mathématique qui désincarne la valeur de la vie. L'existence est sensible et la réduire à des bilans financiers ou des sondages n'est pas la rendre plus réelle, bien au contraire. Sans sensibilité, sans compassion, sans émotions, la solidarité ne peut éclore et la politique résultant d'un tel état de fait ne peut-être qu'un trou béant se creusant entre les uns et les autres. On ne construit rien d'autre que la domination d'une poignée sur l'ensemble en laissant les plus démunis derrière.

Les vrais alternatives existent dans le programme de Mélenchon, même si elles ne te parlent pas ou que tu ne reconnais pas leur possibilité d'application. Tout ce que tu défends là, il le soulève et propose des choses. Que tu n'aimes pas le personnage, tu as le droit, on ne peut pas plaire à tout le monde. Mais si tu n'a pas compris que la réforme systémique qu'il souhaite déclencher est justement dans le but de redonner les manettes au peuple, c'est que tu n'as pas lu ni écouté ses propos. Ne pas aimé quelqu'un est dans ton droit, mais réduire ses arguments à la seule aversion qu'il t'inspire n'est pas très honnête intellectuellement parlant...

MariedesBrumes a écrit:

Je comprends ton ressenti Alchimiste, mais pour moi un choix politique doit être tout sauf sentimental. Il doit être pragmatique.
En ce qui concerne le changement d'une société, je pense qu'il vient comme une vague de fond portée par les gens, les artistes, les penseurs. Pas par le politique qui est toujours motivé par le pouvoir.

Merci pour ta compréhension.

Je pense au contraire qu'un choix politique doit aussi (je ne dis pas "que", mais bien "aussi") faire preuve de sentimental. Les sentiments sont des valeurs propres à tous les êtres humains sur Terre, et au risque de répéter ce que Maellou a dit, sans sentiment, le monde se déshumanise. Et c'est ce qui se passe actuellement. Il n'y a plus de sentiments nul part, seulement l'argent et le pouvoir. Voilà où nous en sommes, nous et notre pauvre société actuelle.

Electrode, je respecte ton choix de soutenir un autre candidat, mais je ne suis pas entièrement d'accord avec tous les arguments de ton message.. Mélenchon donne de vraies alternatives à qui veut bien l'écouter.. C'est le problème aujourd'hui, où beaucoup critique le personnage sans le comprendre lui et son programme..

Ce n'est pas Mélenchon qui me met dans l'engouement, mais ses idées, ce qui est bien différent. L'homme n'est qu'un simple humain avec tous ses défauts et ses propres contradictions. Par contre, ses idées raisonnent et résonnent en moi. Je ne suis pas pour le culte de la personnalité. Toutefois, j'apprécie le fait qu'il avoue ne pas savoir tout, cela me plait qu'il se remette en question devant ceux qui l'interrogent. Il se retrouve parfois surpris de n'avoir pas pensé à certaines choses et l'intègre progressivement dans son discours une fois qu'il en a saisit les tenants et aboutissants.

Lilith,

Qu'il gagne me parait improbable aussi, beaucoup trop de gens sont dépendants des médias pour se faire une idée de ce qui est bien pour eux et trop nombreux sont ceux qui pensent la politique à travers leurs propres avantages sans songer à l'ensemble...

Toutefois, je pense qu'il peut venir troubler les scores prédits, car le jour du premier tour, le trio Lune-Venus-Chiron sur sa Lune natal montrent une correspondance avec sa sensibilité, une certaine popularité créative. Mercure et Uranus corrèlent les principes qu'il défend et démontrent un avis original du peuple. Peut-être que c'est Mélenchon, mais ce pourrait bien être Lepen, voir les deux à la fois.

C'est Jupiter qui domine le thème de révélation des résultats. Il est en balance MXII ce qui laisse entendre la promotion d'un équilibre destiné au protectorat du peuple. Toutefois, Jupi est malmené et ne forme que des aspects dissonants... Enfin, je ne sais pas quoi ajouter car j'ai peur de manquer d'objectivité étant donné ma sensibilité politique.