Coucou Nanou,

Je suis d'accord avec Laurent et il m'apparaît qu'il est nécessaire de faire le distinguo entre une planète (fonction), un signe (registre d'expression) et une maison (plan d'incarnation psychique). L'analogie a du sens si elle permet de décliner des fonctionnements et n'amalgame pas tout dans une définition hybride. Ainsi, l'analogie montre ses limites lorsqu'elle ne permet plus aucune distinction et mélange les phénomènes qu'elle permet de décrire.

L'astrologie est bien l'étude des astres et se serait un désastre si elle devenait de la "zodiaquologie" ou de la "maisonologie". Ainsi, ce sont les planètes qui prévalent dans l'étude et ce sont elles qui donnent du sens au reste. C'est pour cette raison que j'ai le sentiment qu'il est préférable de les définir clairement, avec une précision qui ne soit pas un imbroglio de références qui ne prennent leur sens qu'à travers les dérives de l'analogie.

Pour l'astrologue J-P. Nicola, part de l'unique (représentativité solaire) pour aller vers le duo-duel ( problématique existentielle marsienne).

Richard Pellard a écrit:

Généralement : de l’unique au duo-duel

“Existence de la Représentation” : L’impact concret, l’efficacité émotionnelle, le retentissement sensoriel, la façon dont s’éprouvent et se vivent les normes,codes, concepts, théories, modèles, buts, projets, images, principes, symboles. Décentration relative, recherche de symétries. De l’image latente au fait : le désir. De l’ici au proche : l’espace personnel s’entrebâille, s’ouvre aux rapports, liaisons et échanges interpersonnels. Du connu au connaissable : comment les modèles se matérialisent. Les mots s’incarnent : la phonétique. Les apparences deviennent palpables : arts plastiques.
Psychologiquement :

Formule positive ("eR") : avoir des réactions épidermiques de sympathie ou d’antipathie, de désir ou de crainte, de goût ou de dégoût, de plaisir ou de douleur. Être en quête de relations privilégiées, basées sur un ressenti commun, un partage affectif, un cœur-à-cœur avec un ou des être(s) proche(s) de soi : attachement, gentillesse, compassion, tendresse, affection, langages intimes, sensorialité. Être sensible à la sonorité, au parfum, à la couleur, à la dimension sensible, au relief émotionnel des mots et langages. Se laisser toucher, attendrir et émouvoir par les apparences et les individus qui s’expriment. Vivre selon les désirs que suscitent les images et idéaux que l’on porte en soi.

Oui, je pense aussi que tu n'as pas tord et que Venus peut marquer d'une certaine manière l'estime de soi. Cependant, je ne crois pas que l'explication se trouve nécessairement dans le décryptage des signes du Taureau et de la Balance, mais bel et bien dans le cycle fonctionnel qu'imprime Venus, dans ce qu'elle porte comme valeur, indépendamment des rythmes qu'elle adopte.

Pour faire une métaphore, c'est comme si tu disais que le piano (instrument = planète), était définit au travers de la musique classique (style ou registre = signe) et se confondrait avec le salon (lieu = maison) dans lequel la musique est jouée. Il s'agit là d'un non sens, non ?

Et bien, j'ai l'intime conviction qu'il en est de même pour les astres, ils sont des instruments, des fonctions avec lesquelles nous devons apprendre à faire vibrer nos mélodies, mais ce n'est pas le style de musique ou le lieu dans lequel elle est donnée qui permet la description des caractères essentiels de l'instrument dont l'on se sert.

Voilà en ce qui concerne mon avis tite fée du quotidien .

Oh Nanou, ne t'incline pas s'il te plait, je suis de toute façon trop basse pour que tu te réduises davantage devant moi. J'exprime un concept en aucun cas un argument d'autorité. La vérité n'est-elle pas plurielle ?

Désolé pour ma manière pompeuse d'amener les choses, je ne voulais pas faire ma madame je sais tout, jouer à la professionnelle que je ne suis pas. La prochaine fois j'éviterais d'intervenir si c'est pour que tu t'inclines, c'est impossible qu'une belle âme comme la tienne fasse la révérence à une mégère comme moi.