Rappel du premier message :

Bonjour tout le monde ! (Ou bonsoir)

Tout le monde ici sait que nous ne nous définissons pas seulement par rapport à notre signe solaire, mais il y a des moments, des petits détails de la vie quotidienne qui ne nous font plus douter de ce dernier.

Je vous invite donc à les partager ici !

En ce qui me concerne, je me sens vraiment bélier quand je préfère continuer mon chemin à pied plutôt que de rester immobile à attendre le bus, et ce même si je sais pertinemment que ce dernier finira par me rattraper. Je me souviens même avoir fait la course avec lui, pourtant je ne suis pas vraiment sportif...

...J'ai gagné

Ou alors quand je suis parfaitement incapable de jouer la sécurité dans des jeux qui le demandent, et que je finis par m'énerver parce que ma stratégie de bourrin ne marche pas, non sans traiter les autres de lâche.

Bref à vous les studios !

Wow Navane, c'était puissant et tellement bien raconté ! L'émotion que tu as mis à l'écriture de ce texte m'a touché en pleins cœur.

C'est fou ce que nous pouvons vivre ressentir avec ce petit signe solaire, pour beaucoup il ne s'agit que d'une croyance absurde, mais pour d'autre il s'agit d'un véritable symbole que l'on porte comme un étendard, quelque chose de gravé dans notre poitrine.

Certaines personnes font naturellement briller cette énergie solaire qu'ils portent en eux, pour d'autres c'est un combat de tous les jours, mais c'est un combat qui en vaut la peine ! Pour des valeurs auxquelles nous croyons et que nous voulons faire notre afin de devenir la meilleure version de nous même.

Au fond les descriptions que nous donnons à chaque signe du zodiaque ne sont que de simples points de repères, en vérité ce n'est pas eux qui nous définissent, c'est nous qui les définissons par notre manière de les appréhender.

Navane... tu piques ma curiosité...

Merci Navane pour ces partages et la confiance que tu nous accordes.

Merci Lixandra, Owlferein (Soleil Balance un jour, Soleil Balance toujours - Vive Vénus) et Poqueline, vos impressions me touchent profondément

C'est un instant un peu différent de ceux que j'ai déjà postés. Plus intime et plus dense, j'ai préféré le protéger.
Je craignais que ce soit indigeste et incompréhensible de l'extérieur. Mais j'y suis retournée en me bousculant et j'ai laissé faire. Ça pourrait être mieux, m'enfin... Encore merci à vous

Cette fois, ce n'est pas spécialement un instant solaire, plutôt un moment ou je me suis sentis profondément blessé et en colère contre moi même.

Aujourd'hui, pour m'amuser avec ma soeur, j'ai fais un test psychologique. J'y répondais avec un certain amusement que j'avais du mal à finir ce que j'entreprenais et que j'étais plutôt un mec facile à vivre parce que je n'étais pas dans une recherche constante de confrontation et que la plus part du temps je ne prenais pas parti, jugeant que le monde est trop gris pour camper sur une position.

Parfois je me demande si je ne suis pas une refoulée.

Le résultat du test comprenait un score de FUITE, et le mien était anormalement elevé.

Dès lors, quelque chose en moi s'est senti touché, moi je suis un fuyard ? Parce que je suis d'une nature plutôt acomodante et tranquille ? Ma nonchalance et ma procrastination me classait donc dans la catégorie des lâches ?

Fuite: Action de chercher à se dérober, à se soustraire à quelque chose de pénible, de dangeureux.

Et tandis que je protéstais vivement, ma soeur insistait sur le fait que ce genre d'attitude pouvait en effet être qualifiée de fuite.
C'est vrai que j'évite comme la peste les contraintes et les difficultés quand il s'agit de faire les choses pour moi, parce que je n'arrive toujours pas à trouver ce qui le justifie. Je ne suis pas un homme bien ambitieux, je n'ai pas vraiment de passions, et je passerais ma vie à me la couler douce si je le pouvais.

J'essayeais d'accepter cette part de moi, à me dire que je n'allais peut être pas avoir le modèle de vie classique avec une femme et des mioches.
Parce que ma seule raison de choisir cette vie là, c'était celle de ne plus avoir la sensation que j'étais en train de perdre la course de la vie, ne pas me sentir inferieur aux autres.

J'essayeais d'oublier cette petite voix qui me tourmente constamment, qui me demandait de participer à cette compétition ou tout le monde essaie de faire le plus gros score avant de mourir. Vivre tranquillement, sans me battre pour quoi que ce soit qui n'en vaille pas la peine.

Et voilà que ce test qui me traîte de lâche vient me rappeler que cette voix faisait partie intégrante de mon identité, autrement je n'aurais pas été autant touché, avec ma soeur qui rajoute: "Tu n'as pas envie de devenir comme ça, et tu le sais."

Seulement voilà, devenons nous toujours ce que nous voulons être ? Pourvu que nous ayons la chance de le savoir. La plus grande preuve de courage n'est-elle pas parfois de lâcher les armes ? Surtout quand on s'esouffle à faires des moulinets dans l'air quand les coups ne se dirigent pas contre nous même.

Bref, j'ai mal à mon

Pourquoi quelqu'un qui se dit facile à vivre (donc adaptable à ceux qui l'entourent, à son environnement), qui ne recherche pas la confrontation (pourquoi la rechercher?), serait-il un lâche ?
J'aurais plutôt vu ça comme un signe d'intelligence relationnelle... Mais bon, je suis Balance

Il y a ne pas rechercher la confrontation, et il y a savoir se positionner moralement dans une situation délicate voire conflictuelle.
Pour cette 2ème partie, il me semble que tu en es capable pour t'avoir lu sur le forum.

Soleil Balance MVIII – Vénus/Mars en Vierge MVII

Conversation ordinaire

_ Dis donc, tu es pétrie de contradictions...
_ Je dirais plutôt que je suis tout en nuances.
_ Ça, ça veut dire que tu es chiante.
_ Là, on est d'accord.

le problème c'est pas que la balance ne cherche pas la confrontation. c'est qu'elle la fuit, même dans des situation ou s'elle ci est nécessaire

Owlferein (c'est un personnage de Wagner? )

Tout ce que tu dis est tout à ton honneur, justement. Tu te connais, tu sais ce que tu ne veux pas. C'est énorme.

Moi aussi, je ne vois pas l'utilité de grimper des myriades d'échelles pour ressembler à ce qu'on n'attend même pas de toi. Ça c'est le jeu social, du chameau qui est sommé de suivre.

On met en général prequ'une vie pour devenir ce que l'on est. Et toi, tu as déjà compris. Tu trouveras des gens qui t'acceptent comme tu es ou si tu es entier, tu les enverras se faire foutre. Il ya évidemment toujours un risque de finir seul. Mais ce risque est pour tous. Même pour tous ceux qui auront suivi le mulet et qui se reprocheront sur le tard, arrivés nulle part, de n'avoir pas écouté la petite voix qui palpitait en eux. Bon courage!

Quelle intelligente jeunesse, déjà consciente de sa maturité future. Magnifique clair-obscur.

Merci cheliel d'avoir pris le temps de lire ce texte*** un peu long et pour ton appréciation.
Marrant, je n'étais consciente d'à peu près rien au moment de son écriture.

*** Je regrette d'avoir seulement entraperçu le tien avant d'aller déjeuner.

Ce texte t'a libéré Navane. C'est là où te poussait ta conscience du moment, guérir et avancer. Aussi il porte tous les germes de la maturité. Cette lucidité cynique face au miroir est une conscience que tu as sauvegardée pour éclore à toi-même. Magique.

Je prendrai le temps de te lire belle Navane dès que j'ai un vrai temps (le soir donc) ...

Comme le dit Cheliel tu veux dire

Oui cheliel, j'étais dans une sorte de face à face où le regard était alors assez brut, âpre. Cela fait partie intégrante de ce que je suis devenue. Tout s'inscrit dans mon cheminement, certes escarpé, mais on va dire que j'ai vu du paysage

Ladom, bonne lecture

Merci Lixandra
Quand j'y repense, me relis j'ai beaucoup d'indulgence (non pas pour le côté technique de l'écriture ), pour cette dureté, ce désarroi. C'est bien le recul. L'apaisement aussi

ladom a écrit:

Comme le dit Cheliel tu veux dire

Ouaip' désolée Cheliel.

Ton texte résonne bien avec certaines de mes propres expériences Navane, il doit faire écho à bon nombre de femmes je pense ... Merci.

MMoi je me sens un peu trop scorpion . brute de passion et un peu fou à mes heures tout en gardant une part de mystère . Je peux etre dans une pièce, au milieu d'une conversation et restait cloitrait dans mon silence à écouter et analyser autrui . Ce qui m'intéresse c'est le coeur du problème .
Parfois on m'aime, d'autres fois on de déteste sans que je sache vraiment pourquoi ...

J'aime bien fouttre un bon coup de pompe dans le cul limite anarchiste ou paria et l'agitation en général me plait assez bien . Je me souviens qu'une fois alors qu'une tempete se déroulait dans mon coin, je suis sorti de chez moi . Le besoin de bouleverser, renverser l'ordre établi est important pour moi comme l'aspect spirituel ou occulte .

Au niveau sentimental, c'est jamais plat plat et si je sombre dans les affres de l'amour alors ma libido va vite faire des bonds ^^

ladom a écrit:

Ton texte résonne bien avec certaines de mes propres expériences Navane, il doit faire écho à bon nombre de femmes je pense ... Merci.

Merci à toi Ladom pour cette lecture

Navane a écrit:

ladom a écrit:

Ton texte résonne bien avec certaines de mes propres expériences Navane, il doit faire écho à bon nombre de femmes je pense ... Merci.

Merci à toi Ladom pour cette lecture

Pas qu'au femmes, d'ailleurs...

☆Soleil Balance☆


Juin 2019, dans une des unités de la réanimation médicale pour la révision des 50000.

On frappe à la porte de ma chambre. Un homme entre en tirant un appareil radiologique :
_ Bonjour...
_ Bonjour !
_ D'après vos médecins, vous avez une radio des poumons à passer... C'est moi qui vais la réaliser.

Le manipulateur radio parle les mains jointes. Il a un côté à la fois vaporeux et cérémonieux. Une belle voix, aussi, qui tintent ses mots d'une ampleur singulière, paraissant plus longs, plus profonds et tendres qu'ils ne sont réellement. L'examen radio, tout ce qu'il y a de plus classique, se pare d'emblée d'une portée nouvelle. Ça vibre, ça résonne agréablement.

Il me regarde à peine, les yeux à demi-clos quand il ne semble pas être en train de fixer un point mystérieux au plafond. On dirait qu'il s'adresse au ciel. Il ne sait pas encore à quel point il a raison de solliciter sa bienveillance afin qu'il ne lui tombe pas dessus dans cette chambre.

Je suis d'humeur joueuse. La veille, alors que je faisais part à une de mes sirènes (Miss Gémeaux) de mon peu d'enthousiasme à me rendre à ce bilan, celle-ci m'avait conseillée de lancer toutes les vannes et autres réparties moisies qui me viendraient à l'esprit afin que les médecins décident de ne plus jamais me convoquer.
Selon elle, j'en détenais suffisamment pour qu'ils marquent mon nom d'une gigantesque croix rouge dans leur listing de patients. Hmm, pourquoi pas ? En plus, ça doit être cathartique, son truc. Je vais suivre les conseils de Miss Gémeaux. Comment ne pas suivre ses conseils bien avisés ? Comment ne pas lui faire ce plaisir ?

Sans forcer, j'avoue, dans un démarrage peu abrupte et tout en douceur, je lance à Mister Nuage d'une voix rieuse :
_ Ah bon ? Vous êtes sur ? Parce que mes médecins ne disent que des conneries...

Infime tremblement de ciel dans le monde ouaté de Mister Nuage. Il est surpris. Il redescend de tout là-haut, son regard bleu dans une chute libre au ralenti sur moi. Il cligne des yeux avec lenteur. Les longs cils qui bordent ses paupières se déployant en parachute.
Il atterrit dans la légèreté d'un sourire qui répond au mien. Hé-hey, salut vous!

La discussion, que je ne saurais retranscrire dans son exactitude, prend très rapidemment. C'est rond, très rond, avec des pointes acidulées et électriques. Un échange dont les saveurs se rapprocheraient d'un filet de citron dans un miel tiédi. Un éclair inattendu dans un ciel d'été.

Alors qu'il jette un œil à mon dossier, il remarque qu'on a le même âge. Je lui réponds :
_ Quel bel âge !
Ben quoi ? La réa, ça me réveille toujours un peu.
_ Moui, bof, réplique-t-il auréolé de sa brume nuageuse tandis qu'il feuillette mon dossier.
_ "Moui, bof" pour mon dossier ou pour notre âge ?, dans un chuchotement faussement inquiet.
Il relève les yeux, l'espièglerie a ricoché sur un petit coin de ciel. Sourire de part et d'autre.

_ Pour notre âge...
_ Vous rigolez, 33 ans, c'est génial.
Ici, je décolle, je vais m'emballer. La réa, je vous le dis, ça revigore... Là, ça devient cadeau d'une nana qui n'en est pas un. C'est intrigant, flippant. C'est free-style. Au fond, je ne peux pas le laisser sur cette mollesse quant à notre âge. Quant à son âge. Ce serait trop laid de ma part. Alors, je poursuis avec ferveur :
_ 33 ans, c'est la fleur de l'âge, on est beaux, on est fraîcheur, on est top, voyons!!!.
Mister Nuage pouffe sans s'évaporer, il rétorque :
_ Parlez pour vous. Je ne suis pas de première fraîcheur.
_ Pourquoi vous dites ça ?
Un tournant dans la trajectoire paisible du nuage. Sourire en coin, sourcil arqué, il m'annonce de cette voix qui étirent les mots :
_ Je suis dépressif depuis que j'ai 18 ans.

Il attend ma réaction. Il la guette. Il y a de la gourmandise là-dedans, derrière, autour, tour à tour, à tous les niveaux. C'est stratosphérique. Il se retient de se laisser-aller à ce qui menace d'éclater dans la nuit de son ciel constellé d'étoiles. Un blanc, une lueur cosmique dans la brume, une faille dans le continuum espace-temps de cette chambre d'hôpital. Je ne contrôle rien. Ce que Mister Nuage veut, arrive ; c'est moi qui éclate de rire avec des "pardon, pardon", plein la bouche, "c'est pas drôle, je sais. Mais vous le dites d'une telle façon que ça en devient génial!".
Il parait satisfait de l'effet produit. Je lui demanderai tout de même les raisons de sa dépression qu'il n'a pas vraiment étayées. C'est rester léger et mousseux.

Trève de plaisanterie, y'a une radio à passer.
J'étais déjà allongée sur mon lit quand il était entré. Comme tous les intervenants du service avant une manipulation, Mister Nuage demande :
_ Est-ce que vous avez mal quelque part ?
_ Non, aucune douleur. Par contre, j'ai un pansement dans le dos. Au moment de passer la plaque, il faudra juste veiller à ne pas le frotter.
Je le lui situe. Je lui précise aussi que je ne tiens pas ma tête. Donc pour me relever, il devra passer son bras sous ma nuque et non sous mes épaules.

En vérifiant les boutons en plastique de mon chemisier, Mister nuage continue de m'interoger :
_ Est-ce que vous portez un soutien-gorge, ou une quelconque pièce métallique qui pourrait gêner la lecture du cliché ?
_ Non.

Mister Nuage me débarrasse de ma liseuse et de la sonnette pour prévenir les infirmières. Je suis à sa merci.
Puis, il pose près de moi la plaque et passe son bras gauche sous ma nuque. Il me redresse, me serre contre lui et tend son bras droit pour saisir la plaque. Il me serre un peu plus, ce qui fait basculer sur la gauche mes jambes repliées.
Il manque de puissance. Il n'est pas facile de manipuler un corps malade quand on ne le connait pas (j'insiste ici), certes, mais son manque de puissance et surtout de dextérité dans les bras se fait ressentir tant et si bien que lorsqu'il ramène la plaque pour la placer sur le lit en la calant au plus bas, au niveau de l'os de mes hanches, son bras gauche peine et lâche. On s'écrase tous les deux sur le lit.

Mister Nuage continue de maintenir ma nuque tout en plaçant la plaque de radio au mieux. Il pousse la plaque, l'ajuste à l'aveugle, au feeling, respire, grince et gémit bruyamment jusqu'a en rajouter avec humour. Position scabreuse oblige.
_ Est-ce que ça va ? Je sens bon au moins ? Vous pourriez faire un commentaire...
Pour le jeu et avec emphase :
_ Excusez-moi pour ce moment d'absence. J'étais complètement hypnotisée par votre parfum. Que disiez-vous ?

Plaque positionnée, radio réalisée et bien cadrée.
_ On peut voir que vous avez beaucoup de matériel...
_ Peut-être que je suis une fille d'en-fer ?, en accentuant la césure syllabique.
Il sourit.

Tandis qu'il réinstalle la sonnette, ma liseuse et replace mes bras, une mèche de cheveux gênante qui me chatouillait la joue... Bref, tandis que Mister Nuage s'évertue à me remettre en ordre (si tant est qu'une tordue puisse l'être un jour), on est amené à parler de l'importance du rire dans la vie.
Il me raconte qu'un jour de chaleur caniculaire, et parce qu'il ne restait plus dans la réserve de charlotte pour s'éponger le front, Mister Nuage a eu l'idée fabuleuse de prendre un pantalon et de se le mettre sur le front. Élastique de la taille enserré autour du crâne.
J'imagine alors Mister Nuage déambuler avec cette coiffe improbable. Et ma curiosité maladive, non, non, pas ma connerie, me pousse à l'insu de mon plein gré à l'interroger. Je jugule, je régule l'effervescence qui naît en moi. Je module mon propos pour qu'il ne crève pas, torpillé trop vite par un éclat de rire, avant même de l'avoir énoncé :
_ Ça doit être ce qu'on appelle "avoir la tête dans le cul", c'est ça ?
Pour celle-ci, il y a de grandes chances pour que je sois bannie à vie de tous les hôpitaux de France.
_ Je vous ai dit que j'étais dépressif depuis mes 18 ans....
On rit ensemble.
Mister Nuage a ainsi vagabondé dans l'hôpital toute la journée avec les 2 pans du pantalon virevoltants à chacun de ses pas. Évidemment, il a suscité curiosité et rires des collègues et patients.

Une fois bien installée, Mister Nuage range son attirail. On se dit au revoir alors qu'il tire l'appareil radio en arrière. Je lui souhaite une bonne continuation, etc. Il ouvre la porte pour le sortir :
_ Je laisse ouvert ou je ferme la porte ?
_ Fermez, s'il vous plaît.
_ Une dernière chose...
_ Oui ?
_ J'ai passé un très bon moment avec vous.

J'ai l'air con. Pour changer. Caquet rabattu. Un sourire timide pour toute réponse et Mister Nuage s'en est allé.

NB : les plans de Miss Gémeaux sont aussi moisis que mes vannes.

Je ne doute pas Navane que Mr nuage ait passé un bon moment avec toi et peut être même que tu lui as fait travailler la lourdeur des nuages qui l encombrent et le faire relativiser pour chasser un peu ses nuages...

Bah oui puisque tu es une fée !