Rappel du premier message :

Je viens de lire
et ceci me fait echo

Citation :

Jean de Biot :
savez-vous qu'Uranus est l'octave supérieur de Vénus ?

tu veux dire Mercure ..
Et venus est l'octave superieur de Neptune    

La NL a lieu le 01.01.2014   

ladom a écrit:

Si c'est pas de l'Octave supérieure ça ! Bravo les ami.e.s vous m'enchantez et je suis sûre de ne pas être la seule

Ladom vous êtes vraiment force d'émulation. Merci

Mais non personne va remplacer personne , j'te trouve un peu susceptible cheliel

@usualmixtape : nous ne nous comprenons pas, je ne me suis pas senti mal par rapport à vos propos...
Nous réfléchissions sur les octaves supérieurs, non ?

Exact do ré mi fa so la si.....

Rassure toi Cheliel, il faut un décodeur pour comprendre Usual, perso je ne l'ai toujours pas trouvé (et je ne cherche même plus d'ailleurs je dois bien le dire)

cheliel a écrit:

Si d’errant les sentiments s’immolent de silences, s'effacent les cicatrices, quand les mélopées s’en mêlent d’admettre la paix partagée.
Aquarelles de larmes évaporées où se dessinent les notes diluées, d’une partition inventée à mesure qu’elle se joue d’accords en murmures.
Effet Mer à plusieurs, pluies sœurs des mœurs délitées, deviennent liberté où les essences se confondent, affleurent l’osmose sauve.

Tombée du ciel dans un cillement, s'évadent les chuchotements diluviens d'une âme débordante. Guère de salut pour une essence vagabonde quand D'yeux balancelle. Chuuut, mon ange... Elle glisse à travers les jours ombrageux, roule sans chemin de traverse. S'égrènent impératif, ses temps enragés.

À quelle rage, de quel feu, se joue et tonne en elle. Dis-lui, hurle au vent, bord-aile!, à quoi ça rime ? Éclaire-la à vent de pensées démentielles. Fous-droit la. Ô-vide revient et souffle une métamorphose entre les murs de sa peau. À peine cristalline, elle crie ses lignes tremblantes. Se tord en ciel à terre.

Effet liée à terre, surréalité féconde qui fait chanter les cailloux à la rime de ses chaos, pousser les peurs en fleurs sauvages en se conjuguant goutte à route d'histoire naturelle. Belle humaine, ose ou crève.

@Navane : Transcendant. J'ignore si j'aurais la même verve pour te répondre... tu m'as scotché

Citation :

Tombée du ciel dans un cillement, s'évadent les chuchotements diluviens d'une âme débordante. Guère de salut pour une essence vagabonde quand D'yeux balancelle. Chuuut, mon ange... Elle glisse à travers les jours ombrageux, roule sans chemin de traverse. S'égrènent impératif, ses temps enragés.

À quelle rage, de quel feu, se joue et tonne en elle. Dis-lui, hurle au vent, bord-aile!, à quoi ça rime ? Éclaire-la à vent de pensées démentielles. Fous-droit la. Ô-vide revient et souffle une métamorphose entre les murs de sa peau. À peine cristalline, elle crie ses lignes tremblantes. Se tord en ciel à terre.

Effet liée à terre, surréalité féconde qui fait chanter les cailloux à la rime de ses chaos, pousser les peurs en fleurs sauvages en se conjuguant goutte à route d'histoire naturelle. Belle humaine, ose ou crève.

S’être mués d’amours imparfaits, sans enclos pour limites aux dérives infinies, leurs battements d’agonies. Sinon, cas tendres des hauts telle la chute qu’ils proposent ? Fuis sur ses joues lisses d’avouer la tristesse, rassure ses lèvres humides, le début d’un baiser. Biaiser d’adieu qui dément, ciel des clercs aux uns justes croyances.

Plonge en ses larmes et caresse sa peau d’alarme, là crie mal qui s’abreuve de chagrin. Les océans reposent en terre d’à vœux, épuisent leurs abysses dans l’air du temps creux. Tant et si bien qu’à l’eau rai des rives sur l’autre vers s’en livre, crève ou pose les maux de ses pétales humeurs.

Belle créature déchue d’avoir été, lègue aux futurs mimes, les fruits de ta sève, de tes mots d’âme-mourante, soie d'amante.


@Ladom : vous me rassurez, j'avais la sensation d'avoir loupé un wagon .

cheliel, pfff, ce qu'il ne faut pas entendre... Bien-sûr que si, ton texte est juste magnifique
Je ne suis pas certaine de réussir à tenir le rythme encore longtemps

Citation :

S’être mués d’amours imparfaits, sans enclos pour limites aux dérives infinies, leurs battements d’agonies. Sinon, cas tendres des hauts telle la chute qu’ils proposent ? Fuis sur ses joues lisses d’avouer la tristesse, rassure ses lèvres humides, le début d’un baiser. Biaiser d’adieu qui dément, ciel des clercs aux uns justes croyances.

Plonge en ses larmes et caresse sa peau d’alarme, là crie mal qui s’abreuve de chagrin. Les océans reposent en terre d’à vœux, épuisent leurs abysses dans l’air du temps creux. Tant et si bien qu’à l’eau rai des rives sur l’autre vers s’en livre, crève ou pose les maux de ses pétales humeurs.

Belle créature déchue d’avoir été, lègue aux futurs mimes, les fruits de ta sève, de tes mots d’âme-mourante, soie d'amante.

S'apprivoiser se conjugue à tous les temps, contre vents et marées intérieurs. L'amour de l'un parfait l'autre, dessert le joug d'infinitif en s'apprenant par la main sans jamais se retenir. Prendre le temps présent, passé simple... Et se souvenir que l'éternel tourne toujours court. Se découvrir au hasard d'un regard, cheminer ensemble le long des caresses de l'autre. Le début d'un baiser qui remonte sans en avoir l'air à la source d'une âme intarissable qui, boulevard tout là-haut, avait bu la tasse. Envers et contre tout, sous les diables et les dieux, unis vers des vies dansent.

Au creux de ses cassures, de ses ombres, ses lèvres glissent tout contre elle et la désarment à contre-courant. Abandonne-toi, belle humaine, à fleur de lui. Le bleu azur de ses yeux des mots lissent celui qui marque son être et, là, des livres sur une plaine page de feuillés chatoyants. S'y noyer, s'y perdre, sans y mourir ni tomber. Sans interdit. Ô ses lèvres... Ses lèvres l'élèvent, leurs baisers les élèvent dans un vers tige en corolle ascensionnelle. D'une touchante maladresse, ils se goûtent d'échos et se miel en liqueurs.

Bien aimé, s'allègent d'avoir avancé près de toi, mes vœux lourds en errance. De cette lumière que tu offres, la nuit tremble en moi et mes airs froids réchauffés. Enfin, l'aube naissante.

On voit que c’est le Printemps Vous êtes vraiment inspirés Hmmm

ladom a écrit:

On voit que c’est le Printemps Vous êtes vraiment inspirés Hmmm

Hummmm mIam miam

Ah ben là je te comprends eheheh c'est de mon niveau

ladom a écrit:

Ah ben là je te comprends eheheh c'est de mon niveau

c lhumiditė

usualmixtape a écrit:

c lhumiditė

Qui colle à la peau du Timide

ladom a écrit:

usualmixtape a écrit:

c lhumiditė

Qui colle à la peau du Timide

n'arrete il coule la limonade

Navane a écrit:

S'apprivoiser se conjugue à tous les temps, contre vents et marées intérieurs. L'amour de l'un parfait l'autre, dessert le joug d'infinitif en s'apprenant par la main sans jamais se retenir. Prendre le temps présent, passé simple... Et se souvenir que l'éternel tourne toujours court. Se découvrir au hasard d'un regard, cheminer ensemble le long des caresses de l'autre. Le début d'un baiser qui remonte sans en avoir l'air à la source d'une âme intarissable qui, boulevard tout là-haut, avait bu la tasse. Envers et contre tout, sous les diables et les dieux, unis vers des vies dansent.

Au creux de ses cassures, de ses ombres, ses lèvres glissent tout contre elle et la désarment à contre-courant. Abandonne-toi, belle humaine, à fleur de lui. Le bleu azur de ses yeux des mots lissent celui qui marque son être et, là, des livres sur une plaine page de feuillés chatoyants. S'y noyer, s'y perdre, sans y mourir ni tomber. Sans interdit. Ô ses lèvres... Ses lèvres l'élèvent, leurs baisers les élèvent dans un vers tige en corolle ascensionnelle. D'une touchante maladresse, ils se goûtent d'échos et se miel en liqueurs.

Bien aimé, s'allègent d'avoir avancé près de toi, mes vœux lourds en errance. De cette lumière que tu offres, la nuit tremble en moi et mes airs froids réchauffés. Enfin, l'aube naissante.

N’est sans te voir où tu regardes, le doux soleil d’un jour sans garde. Il câline le présent comme l'espoir qui tremble, mais si riche d’à venir pluriels ensemble. Se mêlent les idées au cœur pansé, s’emmêlent nos doigts, simples touchés.

D’appris voisés à gai rions, vibrent nos chants de guérison. Après tes lèvres, goûts du sourire, tout s'endure fièvre et même mourir. A la faveur des jours et nuits infusent, un peu fusé pour deux cœurs à muses, fusion des sentiments, fussions nous même sans clinquant.

D'une touche hante le vide, retrace l'oubli en rides. Ces faces qui vieillissent, se tannent de nostalgies, beautés vivaces qui murissent. Ainsi soit vie.


@Navane : il me faut avouer que ça devient pus délicat, moins spontané. Après ce n'est pas grave si tu t'arrêtes, ça aura été beau quoi qu'il en soit. Merci pour ces échanges d'une richesse imprévue. Apprendre de ta prose, me laisser guider par tes roses sublimes me redonne confiance en l'humain.

cheliel, même si c'est moins spontané, ton texte est une nouvelle fois sublime.

Je n'enchaînerai pas, tu l'auras compris... J'arrivais aussi au bout de ce que je pouvais apporter à cette jolie bulle créative.
Merci à toi de m'avoir accompagnée dans ce petit jeu plaisant. On a un peu éclaté l'haïku mais ce fut dans un véritable émerveillement. Quel talent époustouflant tu as, quelle poésie ! Encore merci

@Navane