Rappel du premier message :

"Super-mineurs" parce que je fais une différence entre semi-carré, sesqui-carré, quinconce et par exemple, novile, décile, octile etc. Les deux premiers ne m'apparaissent pas du tout mineurs. Le quinconce, pas vraiment non plus mais là, je suis plus ouvert au débat. Les derniers, je sais que Cheliel est un des rares du forum à les intégrer dans sa pratique, mais ça me laisse un peu plus songeur.

Les dimensions évolutifs des aspects avec interprétations théoriques des aspects mineurs "super-mineurs" :
https://akali-astro.com/la-dimension-evolutive-des-aspects/

Eh Cheliel ! j'ai pensé à toi en écoutant ce podcast. Je te dois ma compréhension global de ce qui y ait abordé ! Heureusement que j'avais lu les liens condi que tu m'avais à l'époque, à ma demande, transmis, sinon je n'aurais pipé mot ! (Ceci dit j'ai à partir d'un certain niveau trouvé ça trop ardu)
Il y a un 2 ans découvrir qu'il y avait autant de manière de voir, expliquer, pratiquer l'astrologie a été une sorte d'effondrement, maintenant l'idée de pouvoir théoriquement écouter ce que chacun "défend" est une vraie source de plaisir.
Alors évidemment je vais dans tous les sens sans méthode et suis souvent obliger de revenir en arrière mais c'est comme ça que j'aime pour le moment "apprendre".

Et d'ailleurs je me disais hier que je ne saurais absolument pas interpréter ni quintile ni septile si j'en voyais un dans un thème.
Évidemment que c'est un tout.
Mais j'aime savoir qu'ils existent et pour ceux qui les pratiques, comment/pourquoi ils les "utilise".

Après je comprends aussi que chacun trace sa ligne de pratique où au vu du nouveau nombre de points, objets, aspects...il est impossible de tout prendre en compte et intégrer.

Chaque personne qui découvre apprend et pratique l'astrologie le fait avec ce qui résonne le plus en elle.

Bonjour Milacik,

Tu m’as donné envie de tourner autour d’une barre aussi, merci.

Je travaille avec les aspects suivants :

Spoiler:

La distribution des natures d’aspects et les orbes suit une symétrie dont l’axe est le carré.

Je pratique généralement une synthèse globale des énergies du thème en regardant la proportion de chaque famille d’aspects, cela donne une idée plutôt généraliste des orientations. Par exemple quelqu’un qui a une grande proportion d’aspects structurants aura tendance à être caractérisé par ce qu’ils mettent en perspective. Cela sera d’autant plus vrai si des fonctions planétaires dominantes dans le thème sont concernées. Si c’est le cas, je détaillerais préférentiellement ce ou ces aspects susceptibles de donner le « La » de la construction personnelle.

Pour reprendre l’exemple d’un haut niveau de potentiels structurants, si j’observe des dominantes solaires et uraniennes, je regarderais alors si elles sont reliées par un aspect de cette famille. Si c’est le cas, je le détaillerai en tant que fondement. S’il s’agit d’un trioctile, j’en déduirai que l’essence individuelle est dans un rapport dilemmatique par rapport au potentiel de symbolisation et de révolution des concepts. La personnalité aura tendance à se structurer sur la nécessité de faire dialoguer ce qui est de l’ordre de l’héritage principiel avec des notions innovantes qui ont cependant tendance à démontrer tout ce que les models de l’être ont de désuet. On aura là une base solide pour comprendre ses tâtonnements, son désir d’originalité qui ne s’incarnent pas toujours dans la manifestation de sa personnalité. On pourra alors en déduire qu’il canalisera ses forces au travers d’un prisme lui permettant de conserver ce qui dans sa mythologie intime favorise l’expansion de ses intuitions.

Dans le tableau ci-dessus, dans la colonne signification, les mots employés sont là pour expliciter les rapports que les fonctions planétaires partagent quand elles forment des aspects entre elles. Par exemple, un aspect de triseptile entre la Lune et Neptune démontre que la fonction d’intégration sensible est dans un rapport de revivification innée de l’inspiration et inversement. Les fonctions reliées par cet aspect s’émulent et se poussent mutuellement à sortir de leurs dérives naturelles. Il convient de poursuivre ensuite la description de cette relation avec les colorations zodiacales et leurs plans d’incarnation.

Pour ma part, je ne considère pas comme étant générationnels, les aspects dits mineurs entre planètes à longue révolution. En effet, leurs champs d’expression est restreint dans le temps, ce qui peut entraîner des changements de famille d’aspects au court de la même année. Dans mon thème, Uranus et Pluton ont un aspect de nature catalytique. Deux mois après, les deux fonctions planétaires étaient reliées par rapport de nature prospective. Ce qui me plait dans cette manière de voir les choses, c’est que nous sommes là dans un continuum de potentiels qui varient subtilement et intensifient l’expression de schémas qui se diversifient presque imperceptiblement.

C’est pourquoi je prends aussi en compte les notions d’aspects croissants décroissants, appliquants séparants. Par exemple, Neptune et Pluton peuvent former un sextile qui dure depuis plus d’un demi-siècle, mais selon que les planètes sont directes, rétrogrades, dans le même mouvement (D ou R) ou dans un mouvement inverse, l’aspect qu’elles forment changera conséquemment de signification. Par exemple, le jour de ma naissance cet aspect était séparant décroissant alors qu’un mois et demi plus tard, il devenait appliquant croissant. Son sens n’est évidemment plus le même car les dynamiques qu’il recouvre sont inversées. J’apprécie tous ces éléments de discrimination fine qui paraissent être de l’ordre du détail, mais qui en définitive, vont faire fluctuer sensiblement la donne en matière d’interprétation.

Concernant les aspects que j’ai appelés « les catalytiques », ils sont basés sur phi et le nombre d’or. C’est moi qui les ai nommés aussi n’en trouveras-tu pas trace dans la littérature. Cela part de l’idée lancée par l’astrologue Patrick Legwen-Phal sur son site : astrologie moderne.
Voici un lien si cela t’intéresse : https://astrologie-moderne.eu/langle-dor/
J’ai par ailleurs ouvert un fil de discussion sur le sujet ici, sur astro-ciel : https://www.astro-ciel.com/t21677-le-nombre-d-or-en-astrologie
L’Optimile est celui qui reprend l’angle donné par le nombre d’or (Phi). Ensuite il y a le Formatile qui reprend Pi-Phi (soit 180-137,83). Le Biformatile est la multiplication par 2 du Formatile. Enfin, le Catalytile est le résultat d’une soustraction d’un bi-Optimile au cercle de 360.


Coucou Macha,

Je suis content de savoir que j’ai pu t’inspirer de nouvelles choses en te fournissant simplement des liens d’étude. Dans tous les cas, j’apprécie la philosophie que tu as décidé de suivre pour l’instant concernant l’apprentissage de l’astrologie. Je trouve que l’on apprend mieux lorsqu’on y prend plaisir.

Ouah merci cheliel de ce partage 🥰
Je vais regarder plus en détail tout cela

remedios a écrit:

Le quinconce est le seul aspect à ne pas être un multiple de 360°. C'est assez étonnant qu'autant d'astrologues tiennent à le prendre en compte.

Il y a une particularité avec le Quinconce, c'est le seul aspect multiple de 30 degrés avant les 180 degrés dont le cycle se clôt une première fois (qui revient sur lui-même) après 12 itérations, en dehors du semi-sextile qui lui est évident, trivial de ce point de vue puisqu'il est une fois multiple de 30 degrés.

Je prends 180 degrés comme limite puisqu'après c'est simplement une symétrie, les 180 degrés qui suivent étant une simple répétition de l'existant. Vous savez qu'un mouton en vie, est un mouton, en ne voyant que la moitié de son corps.

Autrement dit, il faut 12 itérations de Quinconce pour revenir à 360 degrés, sur le 0.