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Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: Jean Klein Mer 30 Nov - 16:12 | |
| Bonjour, En écho à Christian Bobin, poète, je vous propose le TN de Jean Klein, musicien et médecin, dont les livres m’ont percutée comme un éclair, et depuis ses mots se diffusent en moi au fil des ans. L’heure de naissance est inconnue mais j’ai pensé qu’avec le maitre de la IV se trouvant en XII indiquerait bien une installation à l’étranger, dans son cas un vrai exil (échappant au nazisme). Un peu de biographie - clique - La Conscience et le Monde - Extraits :
Jean klein : Celui qui brûle de connaître sa vraie nature doit d’abord comprendre qu’il s’identifie par erreur aux objets : «je suis ceci», «je suis cela». Toute identification, tout état, est transitoire, par conséquent sans réalité. Identifier le «je » à ceci ou cela est la racine de l’ignorance. Demandez-vous ce qui est permanent au cours de toutes les phases de la vie. Vous découvrirez que la question : «qui suis-je ?» n’a pas de réponse. Vous ne pouvez pas expérimenter ce qui est permanent dans une relation sujet/objet comme quelque chose de perceptible. Vous pouvez seulement formuler et expliquer ce que vous n’êtes pas. La continuité que fondamentalement vous êtes ne peut se traduire en mots ou se rationaliser. Être est non-duel, absolue présence sans éclipse, quelles que soient les circonstances. Si nous considérons le connaisseur indépendamment du connu, il se révèle comme pur témoin. Quand connaissance et connaisseur ne font qu’un, il n’y a plus de place pour un témoin. Toute imagination est irréelle, car basée sur la mémoire. Mais tout ce qui n’est pas anticipé, tout ce qui est inopiné, qui provoque la surprise, l’étonnement, provient de la réalité vivante. La recherche du plaisir naît de la souffrance, de la mémoire. Accueillez la vie comme elle se présente, ne mettez pas l’accent sur le monde mais changez votre attitude à son égard. Votre conception du monde, de la société, a sa source dans la croyance que vous êtes un ego séparé. Soyez votre totalité et le monde changera. Le monde n’est pas autre chose que vous. Le monde est en vous, la société commence avec VOUS.
Question : Vous dites que nous ne devrions pas commencer par tenter de changer le monde mais notre attitude à son égard. Quand vous dites que l’existence est le film mais que nous ne sommes pas le film, entendez-vous par là que nous sommes la lumière qui éclaire le film ?
Jean Klein : Oui. Vous ne pouvez changer le film parce que tous les efforts pour le modifier relèvent du film.Vous identifier à votre corps et à votre personnalité vous bride, vous rend dépendant. Nos perceptions sensorielles reposent sur les constructions de la mémoire et impliquent un connaisseur. Nous devons étroitement examiner la nature du connaisseur. Cela requiert toute notre attention, tout notre amour. Ainsi vous découvrirez ce que réellement vous êtes. C’est l’unique sadhana. Se résorber dans la conscience de sa vraie nature est liberté. Notre vraie nature prend tout en charge.
Les images naissent et meurent dans le miroir de la conscience, et la mémoire crée l’illusion d’une continuité. La mémoire n’est qu’un mode de pensée, elle est purement transitoire. C’est sur ce fondement instable que nous construisons tout un monde de situations. Cette illusion fait obstacle à la claire vision.
Lutter pour nous améliorer ou pour progresser ne fait que rajouter à la confusion. Les apparences extérieures peuvent nous induire à croire que nous avons atteint un état de stabilité, que des changements ont survenu, que nous progressons et que nous sommes au seuil de la grâce. En fait, rien n’a changé. Nous n’avons fait que changer les meubles de place.
Toute cette activité se déroule dans l’esprit, c’est le roman de notre imagination. Tout est beaucoup plus simple que cela. Pourquoi faire si compliqué ? Ce que vous êtes fondamentalement est toujours là, dans sa globalité. Cela ne nécessite ni purification, ni changement. Pour votre vraie nature, il n’y a pas de ténèbres. Vous ne pouvez découvrir ou devenir la vérité car vous l’êtes. Il n’y a rien à faire pour vous en rapprocher, rien à apprendre. Rendez vous seulement compte que vous essayez constamment de vous éloigner de ce que vous êtes. Cessez de gaspiller votre temps et votre énergie dans des projections. Vivez cet arrêt sans paresse ni passivité, habitez pleinement la fraîcheur que vous trouverez en cessant d’espérer et d’anticiper. C’est aussi votre sadhana. Il n’y a rien à perfectionner dans la réalité. Elle est perfection. Comment pourriez-vous vous en rapprocher davantage? Il n’y aucun moyen matériel pour l’atteindre.
Question : N’est-ce pas fataliste de dire que nous ne pouvons changer le film ?
Jean Klein : Dire : fataliste implique que vous vous identifiez au film, que vous vous soumettez à lui. En fait, le film se déroule et vous êtes le spectateur. Être hors de l’écran vous donnera une nouvelle perspective sur ce qu’est réellement le film. A partir de cette vue globale qui n’est plus un point de vue, qui est hors du temps et de l’espace, tout se produit dans une absolue simultanéité. Aussi n’y a-t-il rien à changer.
Question : Pour revenir à ce dont nous parlions auparavant, vous avez dit que le monde change quand la perception que j’ai de lui change. Comment est-ce possible ?
Jean Klein : Celui qui a atteint sa pleine maturité, qui se connaît sciemment, ne se pliera pas nécessairement aux conventions sociales. Un tel être agira au bon moment, suivant ce que la situation indique, sans que personne ne soit lésé d’une quelconque façon. Si vos actes sont régis par vos désirs, vous n’avez aucune espèce de liberté. Par contre, si vous faites ce que réclame la situation, vous faites ce qui est juste, et vous et votre entourage êtes libres. Un sage n’a pas la moindre pensée d’être une personne quand il agit, sent ou pense. L’ego est totalement absent. L’ego n’est rien de plus qu’une pensée et deux pensées ne peuvent cohabiter simultanément. Aussi l’identification à l’ego ne peut avoir lieu qu’une fois disparue la pensée rattachée à l’objet. C’est alors seulement que l’ego déclare sienne cette pensée. Ce sens de la propriété : «j’ai vu ceci », «j’ai fait cela », intervient après le fait et n’a rien à voir avec le fait. Une fois que ce mécanisme est clairement perçu, vous comprenez que l’identification que vous aviez précédemment prise pour une réalité n’est qu’une illusion. Vous n’êtes pas le propriétaire de la situation pas plus que vous n’en êtes l’esclave. Votre vraie nature est au delà. Le silence de la conscience n’est pas un état, c’est le continuum où tout état, toute chose apparaît et disparaît. Les mots que nous utilisons dans l’état de veille pour parler de ce non-état sont une expression de cette conscience. Quand nous vivons dans la conscience, tout est expression de cette conscience. Le monde que vous percevez n’est rien d’autre que le roman de votre imagination, basé sur la mémoire, la peur, l’angoisse et le désir. Vous vous êtes retranché dans ce monde. Voyez cela sans vous jeter sur des conclusions et vous serez libre. Vous n’avez nul besoin de vous affranchir d’un monde qui n’existe que dans votre imagination. Ce que vous prenez pour une réalité est simplement un concept surgi de votre mémoire. La mémoire surgit de l’esprit, l’esprit du témoin, le témoin de votre vraie nature. Vous êtes le témoin, le spectateur placé sur la rive et regardant le fleuve couler. Vous ne bougez pas, vous êtes au delà du changement, au delà du temps et de l’espace. Vous ne pouvez percevoir ce qui est permanent parce que vous l’êtes. N’alimentez pas les concepts dont vous avez fait vos fortifications ou l’image que les gens ont de vous. Ne soyez ni personne ni rien, contentez-vous de rester à l’écart de ce que la société vous demande. Ne jouez pas son jeu. Cela vous établira dans votre autonomie. L’exemple, si souvent utilisé dans le Vedanta, du serpent et de la corde, d’un côté se réfère au monde et, de l’autre, à la réalité ultime. Le serpent représente le monde des objets où nous rencontrons les personnalités, les pensées, et l’affectivité. La corde symbolise la réalité ultime, le silence de la conscience. Une fois que nous cessons de prendre la. corde pour le serpent, l’idée du serpent disparaît et nous voyons la corde pour ce qu’elle est réellement. Il est parfaitement naturel que l’erreur perde sa substance et se dissipe quand la vérité devient évidente. Étant donné qu’une pensée fait partie intégrante de l’illusion, il lui est impossible de nous révéler la réalité ultime. Le « fait-d’être », la toute présence, qui est la source de toute expérience, est au delà de la dualité expérimentateur/expérimenté. Quand l’accent se trouve sur la conscience et non sur la pensée ou sur la perception, nous entrons progressivement dans une détente profonde, à la fois sur le plan neuro-musculaire et sur le plan mental. Si nous observons avec détachement l’apparition et la disparition de tous les états que nous expérimentons, nous parvenons bientôt à appréhender que chaque état, chaque perception, chaque pensée sont réabsorbés dans une connaissance informulée, une connaissance qui est l’être. Ce continuum, seule réalité, est là avant que ne commence l’activité. Immergez-vous dans cette tranquillité chaque fois qu’elle se fait sentir. Vous ne pouvez vous attendre à ce que la réalité surgisse, car elle est toujours là. Les événements apparaissent et disparaissent. N’oubliez jamais le caractère fugitif de toute expérience, c’est tout ce que vous avez à faire et la porte de la grâce s’ouvrira devant vous. Dès que des opinions et des réactions telle que «j’aime, je n’aime pas», interfèrent, vous retombez dans une habitude subjective et vous tissez autour de vous un filet, vous perdez de vue votre vraie nature. Les sentiments de sympathie et d’antipathie vous font tourner le dos à votre vraie nature. Vos concepts de changement, de progrès, en mieux ou en pire, sont fragmentaires et subjectifs. Quand vous regarderez le monde depuis votre totalité, le monde changera en vous. Vous êtes le monde.
Question : Est-ce que l’absence de pensée que j’expérimente dans la méditation est proche de ma vraie nature ? Est-ce la tranquillité dont vous parlez ?
Jean Klein : Dans ce que l’on nomme ordinairement la méditation, vous cherchez sciemment à vous débarrasser de toute intention et de tout concept. Ainsi vous vous trouvez devant un écran vide de pensées, qu’elles soient objectives ou subjectives. Ces pensées éliminées, d’autres, plus coriaces, apparaissent, vous envahissent sans discrimination, et elles aussi, vous les chassez. Il est vrai qu’au bout d’un certain temps de pratique, l’activité mentale diminue. Cependant, si le chercheur n’est pas guidé par un maître authentique, le vide de l’écran restera toujours un mystère. Le silence de la conscience dont nous parlons est au delà de la présence ou de l’absence des pensées et des mots, au delà de l’action ou de la non-action. Tout surgit de la tranquillité qui est au delà de l’esprit, de la tranquillité qui est au delà de l’effort de s’affranchir des pensées, et tout s’y résorbe. Rien, absolument rien, ne peut affecter cette tranquillité. Le savoir objectif nous parvient par l’instrument organique adéquat, mais le silence de la conscience ne requiert aucun instrument.
Question : Est-ce que les conflits et les guerres sont inhérents à l’être humain ?
Jean Klein : Les conflits appartiennent à l’ego, pas à l’être humain. Dans votre vraie nature qui est unité aucun conflit n’est possible. Tension, rivalité, agressivité ne concernent que l’ego. Demandez-vous seulement à quel point vous êtes soumis à vos habitudes, à vos opinions qui sont la source de perpétuels conflits. Observez comment fonctionne votre esprit, observez-le sans idées préconçues. Un moment viendra où vous vous trouverez dans l’observation et non dans l’esprit. Puis, quand toute tension aura disparu, vous vous rendrez compte que vous êtes la lumière qui brille au-delà même de l’observateur. La réalité n’est ni un produit de l’esprit, ni le résultat d’une caravane de pensées, elle est, c’est tout. Vous devez comprendre que vous ne pouvez jamais trouver votre vraie nature dans une perception. La seule méthode que nous pouvons suggérer est d’observer sans analyse la façon dont votre esprit réagit dans les diverses circonstances de la vie quotidienne. Ne modifiez pas votre vie pour coïncider avec un concept. Vivez comme vous le faisiez, pensant et sentant, soyez simplement conscient que ce sont des fonctions. Ainsi vous vous en libérerez spontanément. Ensuite la personnalité que vous pensez être disparaîtra. Il ne restera que le témoin. Au terme, même lui se résorbera dans la connaissance ultime. Ce qui surgit d’inattendu, d’impromptu, sans cause, libre de tout passé, ce qui surgit sans racines, ce qui ni ne s’épanouit ni ne se flétrit, ce qui est le plus naturel, libre de toute tension, c’est cela votre vraie nature.
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Jean Klein Jeu 1 Déc - 10:18 | |
| Quand j'ai lu tes messages sur le sujet consacré à Christian Bobin, j'ai pensé "Jean Klein" et déduit/intuitionné que tu allais en parler |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Jean Klein Jeu 1 Déc - 14:22 | |
| Plus nous nous coulons dans l’écoute de l’Universel, plus notre intuition devient précise. Moi aussi je pense souvent à toi, Navane - J’ai trouvé ceci pour toi il y a quelques jours:
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Jean Klein Jeu 1 Déc - 19:33 | |
| Merci pour cette pensée papillonnante, Milacik. Je suis touchée |
| | | Craie
| Sujet: Re: Jean Klein Sam 3 Déc - 8:23 | |
| Il était en plein dans la dilution neptunienne, ce qui pourrait bien correspondre à l'ascendant Bélier de tout début de signe, synchronicité de maisons et de signes, et les carrés à Neptune du Soleil, de Mars et de Mercure. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Jean Klein Dim 4 Déc - 9:47 | |
| Oui, et cela a eu lieu lors de son séjour en Inde, entre 1954 et 1957. A cette période on observe des transits importants à son : en , au et au Dissolution de sa personne pour Être. |
| | | ladom
| Sujet: Re: Jean Klein Dim 4 Déc - 9:56 | |
| Merci pour la découverte je ne connaissais pas du tout |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Jean Klein Dim 4 Déc - 11:42 | |
| Merci ladom Quelques extraits du livre écrit par sa fille, Nita. - Couverture avec le portrait de Jean Klein par sa femme:
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| | | Craie
| Sujet: Re: Jean Klein Dim 4 Déc - 13:28 | |
| Merci Milacik |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Jean Klein Dim 4 Déc - 13:50 | |
| J'aime beaucoup ce style d'écriture. Je me demande si cette absence de tension pourrait venir d'un Neptune ou d'un Jupiter en 1. Tous les éveillés n'ont pas la même personnalité. -hypothèse de l'ascendant Cancer- Remarquez aussi l'absence de guerre chez lui et pourtant un Mars en Scorpion hyper dissonant, conjoint Soleil en Balance. -Hypothèse ascendant Scorpion avec Vénus et Jupiter en 1, Neptune en 9, Mercure-Mars en 12- |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Jean Klein Dim 4 Déc - 14:54 | |
| Merci Craie, remedios Cela me fait plaisir que vous appréciiez ces écrits. Concernant son thème, je pense qu’une fois que la dualité n’a plus d’emprise sur lui, le TN n’a plus trop de valeur, puisque l’astrologie est un concept soumis à la dualité. Il est donc difficile de détecter des traits de personnalité qui indiqueraient l’absence de tension. Celle-ci est le résultat de sa compréhension de la Vérité. Car en effet, avant qu’il la comprenne, il était assez impétueux, aimait une sorte de compétition (il s’est cassé une jambe quand il allait skier en Savoie, coûte que coûte), il s’était engagé en Légion étrangère pendant la Seconde guerre mondiale, il jouait bcp aux échecs… Mais ensuite, ces traits de sa personnalité ont disparu. Je vous mets un entretien avec lui, c’est toujours intéressant de le lire: https://www.dropbox.com/s/t1ox490eqnr7qmk/Jean_Klein%20-%20entretien%20%C3%A0%20Londres.pdf?dl=0 |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Jean Klein Dim 4 Déc - 15:03 | |
| Il y a traits de personnalité et manière d'être. Par exemple, Nisargadatta est assez impulsif dans sa manière d'être, même en étant éveillé. Il est Bélier comme signe astrologique.
Je ne doute pas que certains traits de personnalité disparaissent (surtout ceux qui ne sont pas nécessaires à l'expression de soi), mais je doute que l'ensemble du thème soit dépourvu de signification après l'éveil. |
| | | Craie
| Sujet: Re: Jean Klein Lun 5 Déc - 7:04 | |
| Merci Milacik pour cet extrait, ce qui est intéressant aussi d'un point de vue Neptunien, c'est la partie sur la nécessité d'abandon de la fragmentation.
Et quand on regarde vos thèmes proposés Remedios et Milacik, on constate qu'Uranus est systématiquement en maison typée air, "la relation qui est non relation" de l'extrait confirmerait, comme une vision très libre, très indépendante, très universelle, puisque sans personne de part et d'autre, alors à savoir ou se trouverait cet Uranus, III, VII ou XI? Cela semble si fort qu'on pourrait appuyer sur l'ascendant Bélier et Uranus en XI. |
| | | Craie
| Sujet: Re: Jean Klein Lun 5 Déc - 8:11 | |
| Je pourrais penser alors que l'universel d'Uranus et de Neptune n'aurait pas subtilement la même connotation, presque à devoir définir d'autres termes, à moins qu'ils existent et que je ne les connais pas encore, l'universel uranien serait de l'ordre du non jugement car il n'y a pas de personne ou d'objet proprement dit, l'universel neptunien, serait de l'ordre de la fusion finale, comme un ordonnancement logique du premier vers le second. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Jean Klein Lun 5 Déc - 10:43 | |
| Bonjour à tous, Craie merci, ce sont des observations intéressantes. J’ai regardé un peu les dates clés de sa vie qui pourraient corroborer tel ou tel Je commence par le TN hypothétique que j’ai affiché (remedios tu peux continuer sur les tiens si cela te semble pertinent): 1932 - pour fuir la menace hitlérienne il quitte la Tchécoslovaquie et s’installe à Paris. Il est libre! ( transite par sa maison I, asc de la RS tombe en IX natale et dans cette RS est sur FC) 14 mai 1934 - il se marie à 21 ans ( transite par sa VII, la VII de la RS est bien remplie, dans la RL est placé en VII au trigone de ). Ce mariage assez rapide me fait penser à maitre placé en VII. Par ailleurs, dans l’axe I/VII comme une évolution d’une réalisation par le couple vers sa propre réalisation, sans l’autre. 1936 - naissance de sa fille ainée, Nita ( transite par sa X, très fréquent dans un TN masculin au moment de la naissance d’un enfant, surtout le premier). Il adorera ses filles (la cadette née en 1938), leur fabriquera des poupées aux cheveux longs, brossera les cheveux de ses filles longuement, même séparés par la distance plus tard il sera lié profondément à elles, les accompagnant dans leur parcours artistique - l’ainée est actrice, la cadette danseuse) 1954 - départ pour l’Inde ( finissant son transit par sa IV) A partir de 1960, il enseigne la philosophie de la non-dualité et le yoga, en France puis dans divers pays européens (Suisse, où il réside en partie, Italie, Espagne, Grèce, Grande-Bretagne, Pays-Bas). ( et transitent par sa X) 22 février 1998 - son corps physique prend fin et reste son immensité, pour l’éternité ( transitent par sa XII et est sur le point d’y entrer) Dans l’extrait ci-dessous, il dit aimer être seul avec la musique, cela pourrait bien être maitre de la V en XII. Et en IX au natal pour la pédagogie, transmission, enseignement qui unisse le corps et l’esprit (jupiter régissant aussi bien - corps et - esprit) Enfin, il est à noter sur FC au natal relié par à / en VII - pouvoir de transformation au sein de sa famille et couple. En effet, après leur séjour en Inde sa famille a éclaté au sens traditionnel du terme car il est parti seul sur sa voie. Néanmoins il est resté relié à ses filles et sa femme sans vivre avec elles au quotidien. Sa fille cadette est devenu danseuse et professeure de danse indienne - Malavika Klein:
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| | | Craie
| Sujet: Re: Jean Klein Lun 5 Déc - 12:14 | |
| Merci Milacik, pour Jupiter/Sagittaire et le corps je ne savais pas. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Jean Klein Lun 12 Déc - 10:34 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Jean Klein Mar 13 Déc - 9:54 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Jean Klein Mar 13 Déc - 10:26 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Jean Klein Mar 13 Déc - 10:27 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Jean Klein Mer 14 Déc - 9:32 | |
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| | | Joc
| Sujet: Re: Jean Klein Mer 14 Déc - 11:31 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Jean Klein Sam 17 Déc - 8:42 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Jean Klein Jeu 9 Fév - 15:21 | |
| Pourquoi les gens vivent-ils leur vie en acceptant d'être l'ego, cette identification erronée, ce je relatif, pour rechercher une perfection hypothétique?
L'ego qui désire la perfection est une partie, une parcelle de l'imperfection, l'esprit ne peut jamais changer l'esprit. Voyez l'inutilité de toute programmation, attendez que chaque pensée prouve sa vanité. Nous devons constater enfin que le changement réel n'est pas une démarche mentale, seule une objectivation sans motif, une attention silencieuse, hors du temps, peuvent opérer une authentique transformation. Dans un précédent entretien, vous disiez que la réalisation de notre vraie nature ne requérait aucun effort ?
Le mot effort implique une intention, la volonté de parvenir à un but. Cette fin est un rappel du passé, de la mémoire et nous ne sommes jamais présents au moment même. Il serait plus exact, plus précis de parler d'attention juste, au sens d'une écoute non orientée. Elle est sans effort, parce qu'elle est totalement libre de direction, de motivation et d'imagination. Dans l'attention juste, l'écoute est non orientée, aucun personnage n'entrave la réceptivité globale. Cette écoute parfaite est notre vraie nature ; c'est par elle que nous parvenons à nous connaître, sans que rien ne soit entendu, sans personne pour écouter. Malheureusement, il est rare que nous écoutions réellement. Nous vivons plus ou moins continuellement dans le mirage du futur. Nous créons une image et nous nous identifions à elle. Tant que nous nous prenons pour une entité indépendante, une faim permanente, le sentiment d'un manque demeure, l'ego est assoiffé de satisfactions et de sécurité, d'où son constant besoin de devenir. Nous ne sommes jamais réellement en contact avec la vie, car être branché sur la vie requiert une ouverture de tous les instants dans laquelle l'agitation provoquée par la tentative de combler un manque prend fin. Une paix s'installe, nous ramenant à notre totalité. Sans image personnalisée, nous ne faisons qu'un avec la vie, avec les mouvements de l'intelligence. C'est seulement alors que nous pouvons parler d'action spontanée. Nous vivons des moments où la pure intelligence, libre d'imprégnation psychologique se manifeste, mais dès que nous revenons à ce cliché préfabriqué de notre personne, là où il nous semble voir une action, nous n'avons eu qu'une réaction. C'est ce qui jaillit librement, naturellement du silence qui est juste et cela ne laisse aucun résidu ; il y a acte sans personne qui agisse, sans stratégie, ni préparation, mais seulement une attention exempte d'agitation, de souvenirs. Il me revient à l'esprit ceci : « La lune est dans le ciel, mais non dans son reflet sur l'eau », tout ce que vous n'êtes pas est un reflet de ce que vous êtes. C'est un déploiement, une expression dans l'espace-temps de ce que vous êtes réellement. Quand vous voyez le reflet de la lune dans l'eau, vous savez qu'en levant les yeux, vous la découvrirez. Il est essentiel pour vous de devenir plus conscient de votre nature intime, de vos sensations, de vos tensions psychiques, de vos sentiments et de vos désirs, sans émettre un jugement. Dans une observation innocente, nous sommes entièrement en dehors de ce que nous observons. En d'autres termes, nous prenons note et cette simple action possède son propre goût. Si je vous demandais ce que vous avez dans la bouche, vous pourriez me répondre : rien. En réalité, vous avez le goût de la bouche. De même, regarder en soi est déjà une attitude intérieure. Essayez et spontanément, vous aurez cette vision plus profonde.
Qu'est-ce qui nous fait sortir de cette paix ?
C'est un réflexe. Jusqu'à maintenant, vous avez conscience de vous-même uniquement dans la perception, dans votre relation avec les événements et les sentiments. Tant que vous ne savez pas ce qu'est réellement le silence, vous ne vous sentez pas en sécurité dans cet arrêt où ne se trouve pas de place pour l'ego. Celui-ci existe en rapport avec une situation et est toujours poussé à s'approprier quelque chose. Mais si vous êtes conscient qu'il est indispensable de lâcher prise, si vous ne voulez plus imaginer tout le temps, vous laisserez les choses venir naturellement à vous et vous serez libre. Évidemment, à ce moment-là, le « vous » a disparu, il reste uniquement la liberté.
Êtes-vous libre parce que vous ne faites plus attention aux mouvements de l'esprit ?
Étant pleinement un avec la vie, attraction et répulsion s'effacent. Tout ce qui est expression, extension de celle-ci va son chemin, mais sans réaction, sans concentration, sans tension, qui se manifestent seulement à l'instant où l'ego s'interpose et contrôle. Vous vivez réellement dans le moment, hors du mouvement du devenir, tout est accompli dans l'instant, vous êtes vide de passé, de mémoire.
Jean Klein - “Insondable silence” |
| | | Arpège
| Sujet: Re: Jean Klein Ven 15 Mar - 6:42 | |
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| Sujet: Re: Jean Klein
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