La religion de la monarchie est si morte qu'elle n'est plus qu'une beauté de l'histoire, et si la république est moribonde, c'est la compréhension par le peuple que sa représentation n'était qu'un débarras aisé, une facilité d'esprits peu confiants, maintenant révolue, comme si l'assurance particulière de chacun était mieux placée à prodiguer.

:sleep:le roi est mort Vive le Roi !
après une démocratie - restaurer une monarchie  heu pas vraiment ! carré saturne uranus 
les vieux démons vont mourir !Vive la nouvelle règle de vie (mais je ne pense pas qu'on y retourne à la monarchie même si macron refait le film )

heuuuu....chiche ? ....ce qui nous permettra de dire : "ben...quand même, c'était mieux avant..."

saturne75 a écrit:

Je disais ça car la       qui s'annonce peut évoquer aussi un changement de régime ou de politique .. et la France est sensible aux        

ah oui jupiter neptune 
c'est de la poudre de perlimpinpin 

j'espère qu'on n'aura pas un faiseur de "miracle" au pouvoir et que finalement jupiter avançant il ne reste rien qu'un pantin !
cette conjonction peut être redoutable dans une élection 
faudrait regarder les tn des candidats 
enfin perso restaurer la monarchie c'est inenvisageable ici - 

 il y a tellement de haine partout via les réseaux sociaux et tout - j'ai hâte que ce climat s'en aille

La monarchie, ca fait pousser les cheveux, la démocratie, c'est la sécheresse assurée.

La monarchie couronnes de voyous

Trajectoire classique de nantis : un escroc royal à la retraite fuit son pays, avec son magot

Le 3 août 2020, le ci-devant Juan Carlos, roi retraité d’Espagne (sacré « émérite » en 2014 par la grâce du ministre Rajoy), placé sur le trône par la seule volonté du dictateur Franco, fuit son pays et la justice sous les accusations de corruption, détournement et blanchiment. Son grand-père Alphonse le Treizième avait déjà fui hors du pays natal en 1931 – exilé dans un palace de la Rome de Mussolini, sous la poussée des républicains espagnols.
Le petit-fils d’Alphonse a prétendu s’expatrier pour ne pas « gêner le travail » de son rejeton Philippe le Sixième, roi régnant actuellement depuis l’abdication de son père. Alphonse le Treizième avait rallié l’Italie fasciste – où devait naître d’ailleurs, en 1938, son illustre fiston (dont on murmurait cet été qu’il pourrait poser ses bagages au Portugal ou en République dominicaine). Un journaliste de télévision (Jordi Évole) a ironisé sur l’éventualité d’un atterrissage du royal fuyard dans une république… Un comble. Depuis, le voyou couronné a plutôt fait confiance à ses collègues d’Abu Dhabi, émirs, milliardaires et criminels planétaires.
Pour simplifier l’information et souligner les trajectoires historiques, il faut redire que Franco a assassiné la République espagnole en 1939, pris sous son aile paternelle le futur Juan Carlos et rétabli par la force des armes cette monarchie des Bourbons, dégagée par le peuple en 1931.
Deux jours après la mort du caudillo (20 novembre 1975), Juan Carlos le Premier s’asseyait à la place toute froide de son parrain, avec l’onction de la galaxie franquiste orpheline. Il serait définitivement adoubé deux ans plus tard et empoignerait les rênes du pays avec les révérences, cette fois, des partis de droite et des gauches socialiste et communiste (pacte de la Moncloa, 1977), pour conduire depuis la plus haute chaise de l’État la « nouvelle démocratie ».

La monarchie voulue par le dictateur sombre dans le scandale de la corruption et du blanchiment d’argent sale ; la fille du voyou royal, princesse et sœur du roi actuel Philippe le Sixième, avait déjà, elle aussi, plongé ses mains dans les pesetas, les dollars et les euros en marge de la légalité. Il est sans doute temps d’ouvrir une réflexion sur le régime né dans les décombres franquistes...
L’histoire a parfois des rebondissements savoureux : l’Espagne vient donc de vivre le dénouement provisoire d’une escroquerie politique et historique, le point final d’un parcours pseudo démocratique, avec la piteuse fuite du successeur du dictateur généralissime. Juan Carlos le Premier rejoint ainsi, en quelque sorte, l’immense cohorte des exilés espagnols : pourvu qu’une association mémorielle quelconque l’assure de sa bienveillance…
Plus sérieusement, que ces familles engalonnées et décorées comme des arbres de Noël soient au-dessus des vastes populations, comme des crèmes de compétence, savantes de la chose sociale ou politique, indispensables tuiles faîtières, cultures inouïes et supérieures, soient irremplaçables et se payent sur le dos de la bête populeuse et sa société, parlementaire ou non, est une idée de génie. Elle s’impose à tous les coquins et les pauvres d’esprit, les gens de robe et les gens d’armes, les foutriquets et les dévots, les braves gens et les sales types… C’est une misérable prestidigitation historique qui dure – il faut dire enfin l’évidence – et gave des voyous chanceux, des voleurs, des manipulateurs habiles, une secte de fin de race qui n’en finit pas de finir…
Ce qui vaut pour l’Espagne vaut tout aussi bien pour le Royaume-Uni, la Belgique, la Thaïlande ou les pays scandinaves, quelles que soient les qualités humaines des acteurs et des actrices qui endossent le rôle : l’histoire de ces pitres couronnés a débuté par des coups de force, des prises de possession abusives et des actes souvent criminels. Les multiples parlementarismes des républiques de la planète frôlent ici ou là des directions autoritaires, voire brutales, où la corruption se cache derrière la finance et/ou la force armée. C’est dit.
« Le roi est nu », comme Andersen le fait dire à un enfant dans son conte Les habits neufs de l’empereur ; il doit donc redescendre de son fauteuil ridicule : les spectacles absurdes et minables des monarchies ne sont qu’une vieille et vaste escroquerie et une atteinte à l’intelligence de l’humanité.

NB. – Andersen disait à qui voulait l’entendre que son conte était inspiré d’une histoire… espagnole.
Serge Royo

Aujourd'hui, il n'y a même plus d'archers couverts, les capucheux dépensent les tombées de camions chez les filles de joie.

verveine a écrit:

La monarchie couronnes de voyous

 les spectacles absurdes et minables des monarchies ne sont qu’une vieille et vaste escroquerie et une atteinte à l’intelligence de l’humanité.

Bien d'accord. Par ailleurs, contrairement à ce qu'affirmait Stephane Bern sur la video en 1989 (je n'ai écouté que les premières secondes, cette posture m'énerve trop), la monarchie suédoise n'est pas un système de gouvernement. Le roi suédois n'a pas le droit d'intervenir dans la politique du pays. La monarchie est régulièrement remise en question en Suède, mais au final, ça n'est pas une question dominante à l'heure actuelle dans le débat politique.

C'est un peu classique, lorsqu'un modèle s'écroule comme actuellement, certains tentent de faire revenir les anciens avec leur lot de privilèges (c'est rassurant pour une certaine partie de la population), plutôt que de se projeter et réfléchir à la civilisation de demain en prenant en compte les erreurs du passé. L'ère du verseau nous y aidera.

En positif, une royauté juste représentative permet de donner une assise à un peuple. Elle lui procure des moments de festivités.
En France, nous coupons la tête des dirigeants tous les 10 minutes et rien ne nous unit vraiment, sauf la critique politique.

J'accepte le rôle de la reine du royaume des fées, je serais copine avec Robin des Bois et je volerais l'argent des riches pour le distribuer aux plus pauvres.

Moi je crois qu'il faut en finir avec ces systèmes représentatifs une fois pour toute. démocratie directe et participative ou rien. Le système représentatif sera toujours happé d'une façon comme une autre par "la petite bourgeoisie deviendra grande".

Je me suis toujours demandé pourquoi le bourgeoisisme (car c'est un système de pensée) n'était jamais vraiment décrié comme le "communisme" par ces mêmes bourgeois d'ailleurs et puis j'ai compris que dans l'éducation de l'occidental, devenir un bourgeois (belle femme, belle voiture, belle maison, belle situation) était l'aboutissement d'une existence lambda. Le droit à la propriété est le miroir aux alouettes de tous les poètes échevellés et assignés au vide sans pression.

Et en même temps c'est l'appétit du bourgeois qui crée le pauvre par capilarité, je veux dire par effets de balanciers, voire les vases communicants etc.

Bref en finir avec le système représentatif...

Vous me faites penser à Bernard Friot...

Le souci c'est que tous les dirigeants son corrompus. Sinon je crois effectivement qu'une monarchie, ou un représentant d'une nation, permet la cohésion d'un peuple. Le Royaume Uni vénère sa reine, qui ne fout rien, mais c'est leur reine. Je pense aussi bêtement à la mort de Johnny Hallyday, qui a tant rassemblé, parce qu'on le connait depuis toujours, il faisait partie du visage de la France, et il rassemblait de tous les bords. Avec nos pantins de présidents qui sont là 5 ans et n'ont rien à foutre du "après", le peuple c'est comme des enfants qui vont de foyer en foyer sans aucun repère fondamental, sans unicité. La corruption sur toute la planète n'arrange rien non plus

Le cas de l'Espagne est un peu particulier. Ce pays a vécu la guerre civile qui a profondément touché le pays. En gros, c'était la dictature ou le communisme.
Il y a une part de mensonge à vouloir transposer le cas de l'Espagne à d'autres pays.

Après, bien sûr que d'être à la tête de l'Etat permet de s'enrichir. C'est particulièrement vrai dans les Etats Latins.

Désolé, je croyais qu'en France on était déjà sous
monarchie

Sinon, ça changerais quoi qu'il y ai un roi ?
Les royalistes que j'ai rencontré son notamant pour un retour de la monarchie, car ça s'accompagne d'un retour de titre (duc, duchesse, baron ...)

Les français sont il prêt à définitivement stopper l'ascenseur social ? Si j'achète un terrain, devrais je envoyer de l'argent à X ou Y fille/fils "de".

Personellement, revenir en monarchie ne me derangerais pas si on me donne un titre pour jouir de ce pouvoir.

Le retour à la monarchie ne vas pas changer le peuple, ça permettra socialement de faire plus de différence entre "noble" et "nouveau riche" , de creuser encore un peut plus l'écart des classes social. Ce ne serra plus seulement l'argent qui vas nous définir en tant qu'individu, mais notre appartenance social.

Croyais moi, j'ai grandi avec des "petite baronne" et "petit duc" en perte de titre

Moi, des siècles durant, j'ai souvent dû mettre flamberge au vent pour conserver ma particule.

Même si ici je vous fais grâce de me verser du "Messire de Maldoror".

La vraie noblesse est une affaire coeur.

Maldoror a écrit:

Moi, des siècles durant, j'ai souvent dû mettre flamberge au vent pour conserver ma particule.

Même si ici je vous fais grâce de me verser du "Messire de Maldoror".

La vraie noblesse est une affaire coeur.

Messire Maldoror, soyez bon avec nous, pauvre gueux que nous sommes

Hey Maldo ta particule est plus developée que ta partie tête ??

Plus développée que ton humour (second degré) apparemment