Rappel du premier message :

Accpeter c'est embraser sa douleur ,c'est le début du pardon, pour sa propre liberté et paix et calme intérieur.

Accepter sa faiblesse et l'intensité du mal pour se permettre des choses nouvelles et une force nouvelle

Accepter s'est se défaire du passé petit à petit ,et ne plus s'y accrocher coute que coute inconsciemment pour se sentire familier à soi..
Accepter c'est oser embrasser une nouvelle identité avec de nouvelles possibilités

Acceptation==Pardon===libération==voler
Neptune
Venus
Chiron

Peut être aussi plus on prends l'âge plus le processus de l'acceptation devient plus facile, comme si on fait la paix avec la vie, mais c valable uniquement pour les personnes qui ont pris la peine de se réveiller en conscience hhh

étoile lumineuse a écrit:

C Le pardon et le lâcher prise qui amènent (achemine) à l'acceptation , chaque situation a une raison d'être, elle sert de leçon et étape necessaire pour grandir et comprendre..

Je crois comprendre que ton expérience personnelle t'a peut-être mise face à la notion du pardon dans le chemin vers l'acceptation, étoile lumineuse, non ? Quoiqu'il en soit, je ne pense pas qu'elle soit systématique.

Je vais aller volontairement à l'extrême... Dans le cas de la mort d'un ado suite à une leucémie foudroyante, la question du pardon ne se poserait pas.
Pourtant, cette mort et ce violent bouleversement émotionnel enclencheront un travail intérieur chez les parents avec un rythme qui serait propre à chacun et selon les moyens dont ils disposeraient alors dans le moment pour faire face du mieux qu'ils pourront jusqu'à ce que l'absence de sens se transmute, pourquoi pas, en donner du sens.
Cette douleur pourrait toujours se réveiller de façon plus ou moins forte au détour d'une phase de vie fragile sans aucun lien d'ailleurs avec le décès (par ex, un licenciement économique), un événement anodin, ou une réminiscence alors même qu'ils se pensaient dans l'apaisement ou en voie de l'être. Si tant est que l'on puisse accepter la mort de son enfant, hein.

À l'autre bout, plus léger pour ne pas dire insignifiant, admettons qu'il n'y ait plus de croissants aux amandes à la boulangerie alors que j'en ai une délicieuse envie. Mon désir est contrarié par le réel mais je vais m'interroger en mon for intérieur et sans le savoir le processus de l'acceptation s'est déjà mis en œuvre.
Je ne renonce pas. Ai-je vraiment envie de ce croissant ? Ou d'une gourmandise... ? Ah, tiens, ce petit fondant au chocolat est en train de me faire de l’œil... Le réel, ça a du bon. Le boulanger n'a pas terminé d'emballer le dessert que j'ai déjà presque oublié le croi... Le croi quoi déjà ?

L'éventail de situations où le mécanisme de l'acception s'enclenche est finalement très large. D'un bout à l'autre, il y a la vie où chacun fait comme il peut et du mieux qu'il peut.

Oui, Navane, le mot "acceptation" est quelquefois....inacceptable....

bein tout ca c'est le travail du deuil et la dernière étape la résilience