Sujet: Un jour, peut-être... Mer 4 Nov 2020 - 10:16
Un jour, peut-être...
Un jour, peut-être, mon âme sera apaisée, ma phobie envolée...
Un jour, peut-être connaîtrais-je la paix et la sérénité, dans mon esprit si tourmenté...
Un jour, peut-être, n'aurais-je plus peur de vous, société, êtres humains malades et toxiques qui m'empoisonnent le sang jour après jour...
Un jour, peut-être, trouverais-je ce remède contre ce poison qui m'entoure et me pénètre depuis tant d'années, veines après veines, dans ce corps si fragile, si sensible et apeuré...
Un jour, peut-être, deviendrais-je fort et courageux, déterminé et ambitieux, qu'on me verra enfin pour ce que je suis vraiment et non pour l'image que l'on voit de moi...
Un jour, peut-être mes rêves se réaliseront, aussi utopiques et magiques, important sont-ils à mon esprit, qui cri et vit au travers de ceux-ci...
Un jour, peut-être...
Érèbe
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Sujet: Re: Un jour, peut-être... Mer 4 Nov 2020 - 10:34
Aujourd'hui, tu peux être.
Celine
Sujet: Re: Un jour, peut-être... Mer 4 Nov 2020 - 10:45
Je ne sais pas si tu es ouvert à ça mais je te conseille ce livret : Stephanie Abellan LES PENSÉES D’ANKAA Déprogrammation de l’auto-sabotage et reprogrammation générale positive de vos pensées
C est rapide a lire et ça fait prendre conscience de certaines choses... Travail énergétique ... Elle en a fait d autres sur différents thèmes .
cheliel
Sujet: Re: Un jour, peut-être... Mer 16 Déc 2020 - 18:47
Comprend ton cœur, il résonne en toi, mais c’est toi qui raisonnes de ses chœurs émois.
Cobra
Sujet: Re: Un jour, peut-être... Jeu 17 Déc 2020 - 5:55
Merci Celinesachou pour le titre du bouquin
Invité
Invité
Sujet: Re: Un jour, peut-être... Jeu 17 Déc 2020 - 15:45
Celinesachou a écrit:
Je ne sais pas si tu es ouvert à ça mais je te conseille ce livret : Stephanie Abellan LES PENSÉES D’ANKAA Déprogrammation de l’auto-sabotage et reprogrammation générale positive de vos pensées. [...]
Céline, j'ai commandé celui-ci et deux autres de la collection il y'a quelques jours. Cela faisait un moment que j'hésitais à les acheter. Le dernier oracle de l'auteure m'intéresse également, mais rupture de stock : donc ce sera pour une autre fois.
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Érèbe, tes souffrances font échos.
J'ai presque envie de te dire... Et si tu essayais de réécrire ton texte au présent en enlevant les questionnements (au feu le conditionnel ), suivant la réflexion de Navane avec le aujourd'hui plutôt que le un jour, peut-être.
Si - bien sûr - tu le sens de le faire, et ensuite voir s'il y'a quelque chose qui s'allume en toi (au coin du feu, alimenté par le conditionnel ).
Et puisqu'on en est à se conseiller de la lecture, j'ajoute mon grain (de sel)... Il y'a quelques jours, un livre est tombé de ma bibliothèque littéralement (c'est un livre que je n'avais pas touché depuis 4 ans au moins, il prenait la poussière) : Le jeu de la voie des contes de Jean-Pascal Debailleul. Tandis que j'étais en train de boire mon café, et de te lire ce matin Érèbe j'ai fais le "tirage" du jour - ouvrir le livre à une page au hasard, et paf ! - (les petits numéros devant les paragraphes ci-dessous correspondent à des passages du conte qui est lié):
La Synergie
Thème du conte 10Le don de vous-même à la vie Vous avez su saisir in extremis la chance que la vie vous réservait grâce à un retour sur vous-même jusqu'à la racine de votre être, et tout s'est ouvert en grand pour vous. La puissance de cette chance se communique à un nombre impressionnant d'aspects de votre existence qui s'en trouve transformés. 11La multiplication des coïncidences Tout s'ajuste et se met en place à une vitesse folle. Les inspirations se multiplient en cascade venant répondre à de multiples enjeux restés en souffrance. C'est comme une onde qui court sur l'ensemble de votre existence et la féconde, l'électrise. Mesurez bien jusqu'où cela peut se communiquer, et ressentez que des sphères entières de vous-même n'attendaient que cela depuis bien longtemps. 12L'accomplissement C'est comme une réconciliation générale avec votre vie, à la faveur de ce choix prodigieux que vous avez fait : réconciliation avec vos idées fausses, vos peurs, vos fascinations, vos complications, et en même temps essor d'une réalisation qui n'avait même jamais été rêvée.
Sagesse du conte
En tirant ce conte, vous recevez une indication de réparation et de réconciliation avec vous-même. Et l'espoir d'introduire une sorte d'explosion interne dans l'équilibre artificiel de vos contradictions. A travers le choix que vous faites de vous référer à votre être en privilégiant tel ou tel de ses attributs, vous permettez à une énergie de guérison de balayer toute votre vie et de la nettoyer.
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Je ne vais pas ré-écrire le conte entier qui y est lié, mais - bizarrement -, j'ai fais un lien avec toi Érèbe quand je l'ai lu (j'ai fais un lien avec moi aussi, mais sans doute pour des raisons différentes).
Le conte lié :
Pour - essayer de - le résumer, c'est l'histoire d'un père qui met tout son argent dans les études de son fils, qui est très doué intellectuellement. Il étudie toujours plus, car on le pousse toujours plus à étudier. Jusqu'au jour où son père - qui est bûcheron, donc aux revenus modestes - n'a plus d'argent pour qu'il puisse poursuivre ses études, il revient à la maison et décide d'aider son père dans son travail. Mais son père ne le pense pas capable de faire ce travail physique, pour lui son fils est un intellectuel. Pas un manuel. Il tente de le dissuader d'aider, mais son fils n'en démord pas. Il veut aider son vieux père à couper du bois.
Alors qu'ils font une pause dans leur labeur, le fils s'éloigne dans la forêt pour profiter de la nature et entend soudain une petite voix l'appeler : il s'approche des racines d'un chêne et trouve là, une bouteille à demie-cachée. Un petit être se trouve à l'intérieur, et le supplie de le laisser sortir.
Ni une, ni deux, il débouche la bouteille et laisse le petit personnage sortir... Sauf que le petit personnage une fois sortit de la bouteille, grandit, grandit, jusqu'à devenir gigantesque. Qui plus est, il le menace maintenant de lui casser le cou, en "remerciement" pour l'avoir libéré de sa prison, car il est un mauvais esprit, ce n'est pas pour rien qu'on l'avait renfermé dans cette bouteille après-tout - rétorque le géant, au héro comme pour pointer du doigt son manque de jugeote - !
Ce dernier, perplexe, feint de ne pas croire que l'être gigantesque qui se trouve maintenant devant lui, est bien le même que le minuscule, auparavant coincé dans la bouteille, et ainsi pousse le géant par quelques phrases à lui prouver qu'il est en effet le même esprit, en retournant de son plein gré dans sa prison d'origine.
De nouveau piégé, et alors que le héro est sur le point de le laisser à son sort, l'esprit supplie de nouveau pour que le héro le libère et lui promet que s'il le fait : non seulement il ne lui fera aucun mal, mais en plus il le récompensera immensément. Le héro après un bref temps de réflexion, décide de laisser l'esprit sortir de nouveau. L'esprit retrouve sa taille de géant, et comme promis, récompense le jeune-homme en lui offrant un carré de chiffon exactement comme un emplâtre. L'esprit explique dans la foulée au héro qu'un côté du chiffon peut guérir les plaies et blessures si on l'applique dessus, et que l'autre côté du chiffon change le fer ou l'acier en argent par le même procédé.
Le héro essaie de guérir l'écorce d'un arbre avec l'emplâtre, pour s'assurer que le géant ne lui joue pas un mauvais tour, et ça fonctionne. 10 Ils conviennent de se séparer là, et se remercient mutuellement.
Revenu auprès de son père, le héro subit ses foudres car pendant son absence le travail n'a pas été fait. Alors que son père se lamente sur cette perte de temps, et affirme qu'il se doutait bien que son fils ne tiendrait pas sous l'effort de la tâche, celui-ci décide d'essayer l'emplâtre sur l'acier de la cognée (prêtée par un voisin) : il cogne sur le premier arbre à proximité comme pour rassurer son père à propos de son endurance. Mais, comme il venait de changer le fer de la hache en argent, il vit le métal s'écraser et se fausser sous le coup.
- Holà ! Père, voyez un peu quelle mauvaise cognée nous avions là : elle est toute faussée.
Un drame pour le père qui se voyait déjà devoir rembourser la hache empruntée à son voisin. Mais avec quoi : puisqu'il n'avait plus d'argent ! Son fils cherche immédiatement à le rassurer une fois de plus, lui promettant que lui, va rembourser l'outil, cependant le père ne le croit pas et poursuit :
- Tu as peut-être la tête bourrée de roueries et finasseries d'étudiant, mais pour ce qui est de couper du bois, tu n'y connais rien de rien !
Le fils ne souffle mot, laisse passer l'orage puis au bout d'un moment, brise le silence...
- Père, puisque je ne puis plus rien faire de toute-façon, donnons-nous congé pour ce soir et rentrons tous les deux. - Et puis quoi encore ? S'emporte le père. Est-ce que tu t'imagines que je peux me tourner les pouces comme tu le fais ? J'ai encore du travail à abattre, moi ! Mais rien ne t'empêche de t'en aller à la maison... - Ecoutez, père : c'est la première fois que je viens par ici, dans la forêt, et je suis bien incapable de trouver mon chemin tout seul. Allons, venez avec moi, soyez gentil !
11 La colère du père finit par s'éteindre, et il se laisse peu à peu convaincre par son fils : ils rentrent à la maison tout les deux. Sur le chemin, le premier conseille le second d'aller vendre la cognée tordue. Qu'il voit ce qu'il peut en tirer, le reste, le père le gagnera pour rembourser le voisin.
Le jeune-homme emporte la cognée jusqu'à la ville voisine, et la présente à un joaillier qui l'examine, l'éprouve, et la pèse :
- Elle vaut quatre cents écus, mais je n'ai pas une pareille somme en argent liquide. - Cela ne fait rien, répondit l'étudiant : donnez-moi ce que vous pouvez tout de suite, et le reste, vous me le devrez, voilà tout.
Le joaillier lui compte trois cents écus, et s'engage à lui verser le reste à sa prochaine visite. L'étudiant revient à grands pas, chez lui.
- Père, j'ai l'argent, il ne vous reste plus qu'à demander au voisin combien il veut de sa cognée. - Cela, je le sais déjà, dit le père : un écu et six sous. - Bon, alors donnez-lui deux écus et douze sous : le double, ce sera assez ! Et regardez maintenant tout l'argent qu'il y'a de reste.
Il place cent écus dans la main de son père. - Là, vivez tranquillement et ne vous laissez plus manquer de rien. - Mon Dieu ! Balbutie le pauvre homme, une pareille fortune ! Mais comment as-tu fait pour devenir si riche ?
12 Le fils lui conte alors toute l'histoire par le détail, et quelle belle pêche il a faite en ayant foi en sa chance. Plus tard, il s'en retourne à l'université, grâce à ce qu'il lui reste d'argent, et il y poursuit ardemment ses études. Et comme, désormais, il peut guérir toutes les plaies et les blessures avec son emplâtre, il devient le docteur le plus célèbre du monde entier.
Bon, je ne sais pas véritablement si tout ça te parleras Érèbe (probable que tu trouves ça bien trop long), mais parce que j'ai bien envie de te pousser vers d'autres horizons, comme j'essaie de me pousser moi-même (et je ne dis pas que c'est du gâteau, c'est vraiment pas du gâteau... ) voici ce que je retiens de ce conte en caché... (car tout le monde peut bosser sur ce que ça évoque chez-eux, si ça évoque bien quelque chose - ne vous forcez pas franchement -).
Voila. Ce sera tout - c'est bien assez, on en peut plus -, Monsieur très intéressant Jean-Pascal Debailleul, il fait aussi des formations. Qu'est-ce que ce message est long. Et chiant.
A+.
Celine
Sujet: Re: Un jour, peut-être... Jeu 17 Déc 2020 - 17:10
Danaé moi aussi j aimerais bien prendre son oracle le premier par contre le deuxième je ne l ai pas vu ( pour le livret tu me diras comment tu l as ressenti car normalement il faut lire à voix haute perso jcpa pourquoi j ai ressenti le besoin de le faire en visualisant et actant les gestes)
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