N'estime jamais comme utile à toi-même ce qui t'obligera un jour a transgresser ta foi, à quitter la pudeur, à concevoir de la haine pour quelqu'un, a supecter, à maudire, à dissimuler, à désirer ce qui a besoin de murs et de tentures. L'homme qui, avant tout, a opté pour sa raison, son génie et le culte dû à la dignité de ce génie, ne joue pas la tragédie, ne gémit pas et n'à besoin ni d'isolement ni d'affluence. Suprême liberté : il vivra sans rechercher ni fuir quoi que ce soit.

M.A.

Pour moi dans la vie y a ni réussite ni echec mais experience

SinceKid

On se cherche des retraites à la campagne, sur la plage, dans les montagne. Et toi-même, tu as coutume de désirer ardemment ces lieux d'isolement. Mais tout cela est de la plus vulgaire opinion, puisque tu peux, à l'heure que tu veux, te retirer en toi-même. Nulle part, en effet, l'homme ne trouve de plus tranqille et de plus calme retraite que dans son âme.

M.A.

Souviens-toi que tout ce qui arrive, arrive justement. Tu le remarqueras si tu observe avec exactitude. Je ne dis pas seulement : arrive selon la suite, mais encore selon la justice, et comme si quelqu'un assignait à chacun selon son mérite. Continue donc d'observer comme tu as commencer, et, ce que tu fais, fais-le avec cette pensée d'être un homme de bien, selon l'idée qui constitue l'homme de bien. Ce principe, conserve-le pour toutes tes actions.

Prends garde de ne jamais avoir envers les misanthropes les sentiments qu'ont les misanthrope à l'égard des hommes.

M.A.

Qu'il ne t'importe pas si tu as froid ou chaud en faisant ton devoir, si tu as besoin de t'assoupir ou si tu as suffisamment dormi, si tu t'entends blâmer ou louanger, si tu meurs, ou si tu fais quelque autre chose. C'est, en effet, une des actions de ta vie que le fait de mourrir. Il suffit donc, pour cet acte aussi, de bien faire ce qu'on fait dans le moment présent.

M.A.

Il est hardi, l'Aurèle , mais il ne se mouille guère non plus. Il a expurgé toute passion de son catéchisme et tout ça (même si c'est "juste", je veux dire censé ou que ça part d'une bonne intention et que j'aime bien; J'ai lu bon nombre de ses citations)ressemble souvent plus à de la théorié qu'à la réalité de la pratique.

Car humains, trop humains...

Il a un idéal exigeant certe mais je trouve mon compte.. enfin un ptit peu

"L'essentiel n'est pas le but à atteindre mais le chemin à parcourir"

Intéressant Jeff Foster, je ne connaissais pas..

Avant d'être français, je suis avant tout un terrien, et la terre appartiends à tout le monde, sinon à personne

"humain trop humain"... Nietzsche...

en fait il faut comprendre "trop peu humain" n'est-ce pas? Maldo...

Mais il est beau d'être terrien Sincekid... c'est aussi ce que je ressens...

Ps il n'est pas exclu que je mette à lire de nouveau...

J'ai eu une longue réflexion ce matin avec moi-même (les meilleures... ) et je me disais: "l'évolution, c'est la tentative quasi désespérée d'apprivoiser son ombre." Et je trouvais ça pas mal... C'était quasi du Jung.

Oui, Ileautrésor, pour extrapoler "humain, trop humain", moi, je dirais que l'humain n'est pas encore en réalité un humain (ou un "surhumain" pour Nietzsche), il est entre deux eaux, mitoyen, entre l'animal (dit évolué----> il a le même génôme à 95 % que le chimpanzé) et l'être humain dont il n'a pas encore atteint (en majorité) le stade, hormis quelques éclairés d'une intelligence ou une perception quasi extraterrestre.

Les 4/5ème de notre espèce sont au prise avec une partie de leur cerveau qui a pris le dessus (le striatum)sur le reste. et c'est évidemment cette partie du cerveau qui produit la dopamine, l'ocytocine, les hormones du plaisir (mais aussi de l'envie d'enmagaziner toujours et toujours plus car ces hormones sont une "drogue" qu'il faut également parvenir à maîtriser)qui sont aujourd'hui régulièrement flattés et excités par les impératifs de la société de consommation mis sur pied par quelques animaux plus diaboliques (encore) que les autres.

D'où cette lutte au cas par cas. Et cette "évolution" au cas par cas également...

Voilà ma théorie qui est d'ailleurs plutôt une téhorie (du grand remplacement)...

J'ai eu une longue réflexion ce matin avec moi-même (les meilleures... ) et je me disais: "l'évolution, c'est la tentative quasi désespérée d'apprivoiser son ombre."

Et je trouvais ça pas mal... C'était quasi du C.Jung.

Oui, Ileautrésor, pour extrapoler "humain, trop humain", moi, je dirais que l'humain n'est pas encore en réalité un humain (ou un "surhumain" pour Nietzsche), il est entre deux eaux, mitoyen, entre l'animal (dit évolué----> il a le même génôme à 95 % voire 99 % que le chimpanzé) et l'être humain dont il n'a pas encore atteint (en majorité) le stade, hormis quelques éclairés d'une intelligence ou d'une perception quasi extraterrestre.

Les 4/5ème de notre espèce sont au prise avec une partie de leur cerveau (le striatum) qui a pris le dessus sur le reste.

Et c'est évidemment cette partie du cerveau qui produit la dopamine, l'ocytocine, les hormones du plaisir (mais aussi de l'envie d'enmagaziner toujours et toujours plus car ces hormones sont une "drogue" qu'il faut également parvenir à maîtriser)qui sont aujourd'hui régulièrement sollicités, flattés et excités par les impératifs de la société de consommation mis sur pied par quelques animaux plus diaboliques (encore) que les autres.

D'où cette lutte au cas par cas. Et cette "évolution" au cas par cas également...

Voilà ma théorie qui est d'ailleurs plutôt une téhorie (du grand remplacement)...

Céleste, je ne sais pas pourquoi, ça se duplique automatiquement et c'est chiant. Peux-tu supprimer le premier post car c'est le second que j'ai corrigé? Merci.

Citation :

et je me disais: "l'évolution, c'est la tentative quasi désespérée d'apprivoiser son ombre."

Et je trouvais ça pas mal... C'était quasi du C.Jung.

je crois que c'est lui qui a dit " il n'y a rien de plus effrayant que de se découvrir soi-même " ....je crois que c'est ça ou ça s'en approche .

Merci pour la vidéo ; ce mec avait tout compris ; c'est peut-être pour ça qui s'est engueulé avec Freud

Tout juste

Maldo: j'avais du faire une dissertation d'une double page sur cette citation, tu penses si je m'en souviens! même + de 20 ans après...


dans "les animaux dénaturés" (Vercors), il est trouvé un maillon manquant entre l'homme et le singe ... même si c'est un récit fictif, il y a de quoi s'interroger sur ce qui fait l'homme (ou la bête)
je ne sais pas si cela consiste à suivre nos valeurs quand on voit comme elles sont constamment bafouées... l'essentiel c'est peut-être d'essayer de s'y tenir soi-même au mieux... sans se faire trop d'illusions non plus...

"Le monde est changement, la vie remplacement"

Sachez que ses nos choix qui montre ce que nous somme. Si on laisse un autre choisir à notre place, eh bien nous nous perdons..

SinceKid