- Invité a écrit:
- Ce qui m'a fait rebondir dans les périodes de très grande mélancolie, où j'étais très bas, c'était ma colère. "Ils n'auront pas ma peau !" (ils = la dépression, les parents, l'éducation, la société) J'ai une rage en moi, qui peut être destructrice mais qui me sauve aussi.
Je ne sais pas qui a écrit cela, mais je suis un peu dans la même situation.
Est-ce mon
Saturnisé qui me rend mélancolique de part le rejet (et par conséquent la solitude), l'ignorance, l'humiliation (et par conséquent une faible estime de moi) que je connais depuis enfant et qui, depuis enfant toujours, m'a toujours laissé planer des idées de mort envers moi-même ?
Le suicide, je pense qu'il est humain d'y penser dès lors que nous connaissons tous des phases difficiles de la vie.. Pour certains, je pense qu'on y pense plus souvent que d'autres, tout dépend de notre vécu et de la force qui nous tient à nous "battre".
Personnellement, je pense que si je n'avais pas ce
en
qui me rend combatif, colérique et bilieux au quotidien, au travail, envers les gens et la société, envers mon corps (comment avoir un brin de considération envers cette horreur qui me fait autant de mal physiquement que mentalement, bien que je sois conscient qu'il y a pourtant pire que moi) je pense que ça ferait longtemps que j'aurais sombré !
Reste à savoir combien de temps
en
peut me retenir.. Mais après tout, c'est ça aussi la vie, une lutte continuelle et interminable qui ne cesse de pousser nos limites et malgré tout, nous rendre plus fort. Impossible en ce qui me concerne de "lâcher-prise", sinon ce qui m'attend pourrait s'avérer catastrophique (ou pas, encore un point de vue subjectif qui, je pense, sera égal à beaucoup).
Puis il faut aussi penser à ces gens très malades qui eux feraient tout pour vivre. Le suicide est au fond une chose compliquée, aussi injuste que juste en fonction de l'approche que l'on en a et de "qui" nous "sommes".
Un sujet sensible et difficile quant à l'approche objective que l'on souhaiterait en avoir..