Le psychanalyste Serge Tisseron s’est distingué en faisant sa thèse sur l’histoire généalogique d’Hergé.

Il en tirera plusieurs ouvrages (Tintin chez le psychanalyste, Tintin et les secrets de famille…).

Sa démarche s’est appuyée par la seule lecture de TINTIN : pour lui, à l’évidence, Hergé est marqué par un secret de famille concernant son origine. Tisseron part du postulat suivant : un problème d’illégitimité est à l’œuvre dans cette famille. Or, à l’époque, aucune biographie d’Hergé n’était parue.

Une dizaine d’années après, Serge Tisseron apprendra qu’effectivement, Hergé avait une filiation incertaine. Son père et son oncle (deux vrais jumeaux) étaient enfants bâtards d’un comte. Leur mère qui était servante dans la famille du conte avait été séduite et pour éviter le scandale, le conte arrange un mariage avec un mineur, MR Rémi, qui reconnaîtra les enfants, lesquels n’ont pas eu connaissance de cette illégitimité.

Et pourtant, l’inconscient de l’Hergé avait « capté cette histoire et c’est ainsi que, inconsciemment, il en témoigne dans sa bande dessinée.

Pour l’auteur, tous les personnages de Tintin évoquent cette thèse :

–Tintin est un reporter détective en quête d’énigmes

–Les Dupond-Dupont, deux détectives jumeaux un peu benêts s’escriment à solutionner des énigmes qu’ils ne parviennent jamais à élucider. Comme les enfants à qui on cache des secrets, ils ne font que répéter des phrases toutes faites, (comme celles entendues par leurs parents lorsqu’ils posent des questions indiscrètes) : « Et je dirai même plus… »

–Le capitaine Haddock a été le fils illégitime du chevalier de Haddoque, bâtard de Louis XIV (Le secret de Rakkham le rouge).

–La Castafiore, chanteuse ridicule, accumule les quiproquos, ne parvenant jamais à nommer Haddock, (Paddock, Kraddock…)… Et son air favori, Madame Butterfly, conte l’histoire d’une jeune fille séduite et abandonnée et de son enfant, non reconnu…

–Le professeur Tournesol, toujours distrait et sourd…


Que lisons-nous en examinant le thème d’Hergé ?



Par ailleurs les trois planètes du secret sont importantes :

- Saturne est dans sa maison, à la culmination,
- Neptune, au lever,
- Pluton au carré du maître d’ascendant

Lorsque l’on se penche sur les filiations familiales on retrouve :

- Jupiter en Cancer dans les trois thèmes,
- Le signe des Gémeaux en commun,
- Chez la grand-mère, la communication est problématique avec Mercure en Gémeaux au carré de la Lune Noire,
- Chez le père, Mercure est en opposition de Neptune et semi-carré Lune-Noire-Uranus,
- Chez Hergé, Mercure est fort valorisé, conjoint au Soleil et trigone à la Lune, maître de son ascendant : il mettra en images son mythe familial.

Par son œuvre Hergé a réussi à se faire un nom alors que celui du grand-père est resté inconnu et retrouve ainsi une légitimité en donnant une réponse créative au drame de sa grand-mère.

Toutefois, il faut savoir que cette histoire familiale, a été profondément « engrammée » dans l’inconscient d’Hergé puisque, à une époque de sa vie, il désire, avec sa seconde épouse, adopter un enfant (il est stérile !) et au bout d’une semaine, il rend l’enfant…. Ainsi, il reproduit le geste de son grand-père qui a « abandonné » ses enfants en les confiant à un autre….

Côté généalogie :

A l'occasion du mariage de mon frère aîné - il y'a 4 ans -, j'ai repris mes recherches généalogiques plus sérieusement sur la demande d'une cousine qui souhaitait offrir aux mariés une représentation de leur arbre généalogique encadré. Je ne ferais aucun commentaire sur le choix du cadeau, sinon qu'il ne correspond absolument pas aux goûts de mon frère et de ma belle sœur.

Pour ceux et celles qui font de la généalogie, vous savez sans doute déjà que lorsque l'on retrouve un acte de naissance, nous avons comme information l'âge des deux parents au moment de la déclaration. Ce qui fait que si l'on soustrait l'année de naissance de l'enfant à l'âge de ses parents, et bien on tombe sur les années de naissance des dits parents. Logique.

A partir de ces dates, et des prénoms et noms... On arrive généralement à retrouver les actes de naissances des parents. Et ainsi de suite.

Et puis, si vous aimez beaucoup chercher - comme moi -, vous allez aussi fouiller dans d'autres actes (décès, mariage). Et c'est là, que ça peut se compliquer.

Marie-Madeleine Bellande, née en 1808 est mon arrière arrière arrière grand-mère. Elle est née dans le fameux village, celui de la "bête". Ce qui était déjà une surprise, puisque jusqu'à cette découverte ma mère et moi ignorions que nous avions des ancêtres originaire de cet endroit. Ma mère et mon père ont d'abord habité en ville, avant de pouvoir se permettre l'achat d'une maison en campagne, qu'ils voulaient à proximité de l'entreprise paternel. Et donc, c'est tombé sur ce village là.

D'après l'acte de naissance de Marie-Madeleine, sa mère se prénomme Marie-Anne Jouviau et son père Pierre Bellande. Il est écrit que son père a 42 ans lors de sa naissance, et sa mère 23 ans.

J'ai d'abord recherché l'acte de naissance de Pierre B. et puis - pour une raison que j'ignore - j'ai décidé au moment des recherches d'enchaîner sur la quête de leur acte de mariage plutôt que de poursuivre avec la piste (probable année) de l'acte de naissance de Marie-Anne J.

Je suis tombée sur un problème. J'ai estimée que puisque leur fille - aînée ou non, je n'en savais rien à l'époque - était née en 1808... Le mariage s'était sûrement produit avant 1808, j'ai donc recherché dans les actes de mariages produits aux dates antérieures. Au bout d'une longue recherche, je tombe sur un acte de mariage qui date de 1796 entre Pierre Bellande - le même - et une Magdeleine Marie-Anne dont le nom n'était pas celui trouvé sur l'acte de naissance de Marie-Madeleine B. (fille).

Perplexe, j'ai décidé de laisser de côté cet acte de mariage pour reprendre le bon fil : l'année de naissance probable de Marie-Anne J. J'ai trouvé son acte de naissance où je pensais le trouver. En 1785.

Définitivement Marie-Anne J. était une autre personne que Marie-Anne M. puisque si elle s'était mariée en 1796, Marie-Anne J. n'aurait eu que 11 ans. C'est jeune, très jeune. Alors bon, je sais. Nous sommes fin 1700, mais quand même ! Faut pas pousser grand-mère dans les orties.

Bref, si Marie-Anne et Marie-Anne étaient deux personnes différentes... Une question se posait, où se trouvait l'acte de mariage de Marie-Anne J. avec Pierre B. ?

J'ai cherché après 1808, j'ai même étendu le secteur géographique dans l'espoir de trouver cet acte de mariage fantôme. Mais aucune trace de celui-ci. Et puis, dans l'hypothèse ou mon arrière arrière arrière grand-mère Marie-Madeleine aurait été une enfant née hors mariage... Je pense qu'on l'aurait notifié quelque part.

Finalement, je me suis dis que j'étais coincée et que je n'arriverais pas à retrouver cet acte. En soit, ce n'était pas vraiment grave puisque j'avais déjà ce que ma cousine voulait (j'avais même plus que ce qu'elle demandait). Mais moi, ça m'embêtais. C'est à ce moment là, que je me suis souvenue du Monsieur passionné par les noms de famille du village. Ça ne me coûtais rien de lui envoyer un mail avec le résultat de mes recherches, ainsi que mon histoire d'acte de mariage introuvable. Au pire, si le contenu du mail l'ennuyait... Il l'ignorerait.

Les remplaçants :

Si vous avez réussi à trouver la réponse à l'énigme de l'acte de mariage ci-dessus : félicitations. Votre cerveau fonctionne beaucoup mieux que le mien. Si non, ce n'est pas bien grave car vous méritez - dans tout les cas - des félicitations pour vous être accroché au récit jusque ici.

Pour vous aider, autant que pour m'aider:

Vous constaterez deux choses avec le morceau d'image ci-dessus : chose une, mes indications sont coupées, chose deux vous voyez en double.

L'acte de mariage de Marie-Anne J. et Pierre B. existait donc bien. Seulement, il s'était produit à une date... Étrange ? Le 18 janvier 1808, mes arrière arrière arrière arrière grands-parents célèbrent leur union.

Si moi j'avais ignoré cette année pendant mes recherches parce que c'était aussi celle de la naissance de Marie-Madeleine, le Monsieur des toponymes l'avait trouvé incongrue car la première femme de Pierre B. - Marie-Anne. M - était morte début janvier 1808... Ce qui laissait donc une période de deuil de 17 jours. Voila qui est court.

Même en mettant de côté cette étrangeté, je me suis ensuite posée des questions sur ce choix - brillant -, d'appeler ses enfants du second lit comme les enfants du premier lit. Bon, comme je ne connais pas les circonstances exactes... Oublions Pierre B. numéro 1 (enfant du premier mariage) qui n'aura pas été de ce monde très longtemps.

Mais Marie-Madeleine et Marie-Madeleine, comment ont elles cohabité avec le même prénom et nom ? La Marie-Madeleine du premier mariage, a 10 ans lorsque sa mère meurt et son père se remarie... On est encore loin de l'indépendance à cette âge. Et ne m'obligez pas à réutiliser l'expression pousser grand-mère dans les orties.

A moins que son père ait décidé de la placer ailleurs avant son deuxième mariage... Chez une grand-mère ou une tante par exemple, - ce qui finalement serait un choix encore moins sympathique après avoir décidé d'appeler ses deux filles de la même façon -. Marie-Madeleine première, a donc dû supporter une bonne partie de sa vie ce vol de prénom. Au minimum. Au maximum, on pourrait même parler de vol de foyer.

Vous allez me dire que j'exagère, et peut-être que c'est le cas. Mais c'est l'impression que cela me donne lorsque je rassemble les actes sans connaitre toute l'histoire de cette famille.

Nous considèrons souvent que les prénoms sont des lègues, et Marie-Anne. M (premier mariage) avait aussi comme prénom Magdeleine - ancienne forme du prénom Madeleine - . Ce qui n'est pas le cas de Marie-Anne J. qui n'avait comme seul prénom que celui-ci. J'ajoute que ni sa mère... Ni ses grands-mères ne se sont appelées Madeleine. Quant à Pierre B. (père), je ne lui ai pas plus trouver de sœur, de mère ou de grand-mère porteuse du prénom Madeleine.

Madeleine est donc un héritage donné par une mère à sa fille. En l’occurrence, donné par Marie-Anne M. à Marie-Madeleine B. première.

Pour moi, le second mariage de Pierre B. remplace son premier mariage. Et la seule personne blessée de l'histoire... Est Marie-Madeleine première. L'importance qu'avait son prénom transparaîtra même dans sa descendance, puisqu'elle nommera sa fille unique Marie-Madeleine. Une fille qui nommera sa propre fille comme elle et... Comme sa grand-mère du coup.

J'ai bien peur de vous avoir perdu avec toutes ces Madeleines.


Le mail de réponse contenait donc le fameux acte de mariage, et en plus de ça des informations sur l'ascendance et la descendance de cette branche.

Dans mon premier mail, j'avais écris au Monsieur des toponymes que j'étais très surprise de me découvrir des aïeux (Marie-Madeleine) ayant vécu dans la même commune que moi. Il m'a répondu que ce n'était pas si surprenant, puisque malgré tout mes parents avaient une ascendance (grands-parents et arrière grand-parents) essentiellement Tourangelle. Bref, aller chercher une épouse ou un mari à 500 km était peu probable à cette époque, mais aller les chercher dans un village voisin était courant. Puis, il m'a informé que je n'étais pas la seule dans mon hameau à descendre de cette branche.

Une famille, contenant un élément peu aimable de mon jeune passé, était aussi des descendants de Pierre B. Cet élément - si vous avez bien suivi -, il s'agit de Lauren.

Savoir démonter ses propres théories :

Si je descend d'une Madeleine, Lauren descend de l'autre. Elle est en effet, l'arrière arrière arrière petite fille de Marie Madeleine première. La - probablement - remplacée.

Cependant. Et si ce n'était pas la vraie histoire, si je faisais fausse route ? Pourquoi pas. Imaginons que Pierre B. se soit décidé à presser son second mariage pour une raison tout à fait admissible.

Après tout, je l'ai déjà noté plus haut. Mais Marie-Madeleine première n'avait que 10 ans. Qui allait s'occuper des enfants, qui allait cuisiner, - Chut ! Pour rappel, le féminisme n'existait pas en 1800 - oui je vous le demande... Qui allait donc s'occuper des tâches ménagères ?!

Marie-Madeleine... Oui, peut-être. Je suis tentée par cette réponse, ayant grandi avec comme principale nourriture intellectuelle les livres de la Comtesse de Ségur et de Frances Hodgson Burnett. Mais. Il s'agit de démonter des théories. Je vais donc m'empêcher d'en monter de nouvelles. Pour votre bien, comme pour le mien.

Il lui fallait une épouse. Et quand une fleur de 23 ans accepte de vous marier, quel gâchis ce serait que de répondre non.

Alors oui. Mais les prénoms alors ?

Le manque d'inspiration. Tout simplement. Et là je vous vois venir avec Martine - la petite dernière de la fratrie du second lit -, prétextant peut-être que c'est déjà beaucoup plus original. Enfin. Difficile de faire moins original, lorsqu'on en est là.

En 1700 - 1800 il y'avait - de toute façon - peu d'originalité dans les prénoms donnés. Encore moins dans le milieu paysan. La probabilité pour tomber sur une Zéphyrine ou même une Floréaline (vrais prénoms d'il fut un temps trouvés ailleurs) était donc de zéro ou presque.

Je pourrais même justifier le choix de Pierre B. - si j'étais son avocate imaginaire - de nommer sa seconde fille comme sa première fille, par la perte de sa première épouse Magdeleine Marie-Anne. En ce cas, le prénom donné à sa deuxième fille serait un témoignage de respect envers sa première femme. Cependant, difficile d'oublier - calendrier révolutionnaire ou non -, qu'entre le 2 janvier (décès) et le 18 janvier (remariage) 1808, il n'y a seulement que 17 jours. Et moins de 17 jours de deuil... Se permettre de dire que c'est intriguant d'accord, mais se permettre de dire que c'est respectueux. Mhm, non.


Conclusion + le secret de Lauren :

Et c'est tout ? Vous allez me dire. Un pavé géant à lire, pour ça ?

Oui et non. Ma fiction / nouvelle contient d'autres similarités nominatives. Je pourrais par exemple ajouter que le nom du héro / personnage secondaire était "de Lalande"... Ce qui sonne - quand même - beaucoup comme Bellande.

Ces similarités me font m'interroger sur un phénomène qui relèverait de la psychogénéalogie, sans même parler de réponse créative. Puisque comme je l'ai dis plus haut, je ne suis pas dans la même situation que celle d'Hergé qui par ses dessins a eu l'opportunité de se donner un autre nom que celui qu'il portait. Un phénomène qui ferait que nous déversons dans nos inventions et créations des indices de ce que nos aïeux auraient vécus.

J'ai d'un côté cette idée qu'il est possible que ce soit le cas, puisque mon expérience - de nouvelliste amatrice - tendrait à me le prouver. Et d'un autre côté, des données qui m'ont été rappelées récemment par ma mère me font me dire que ce ne sont peut-être là que d'extraordinaires coïncidences.

On en revient à Lauren qui est finalement LE lien entre tout ce que j'ai pu dire. Dans notre généalogie, mon arrière arrière arrière grand-mère vol le prénom de la sienne (même si ça reste une hypothèse impossible à prouver). Et dans ma fiction, c'est Lauren / Larentia qui s'approprie une identité qui n'est pas la sienne.

Il y'a inversion. Pourquoi ? Parce que l'assimilation entre Lauren et Larentia (la créature) est un choix plus conscient qu'inconscient.

Je ne vais pas vous rebattre les oreilles avec une histoire personnelle qui appartient au passé, qui m'a certes beaucoup blessé mais qui au final m'a aussi construite. Donc pour faire court - ça changera -, de la maternelle à la primaire... J'ai été la parfaite petite souffre-douleur d'une masse de personnes.

Et pendant très longtemps, je me suis demandée pourquoi. Parce que même si les enfants peuvent se montrer très cruels entre eux, il n'y a pas de raison pour que les adultes approuvent leurs mots ou leurs gestes dans ces cas là. Sauf que c'est ce qui se produisait avec moi, autant vous dire que j'ai détesté l'éducation nationale très tôt.

Lauren était une plaie, tous les moyens étaient bons pour me rabaisser. Elle aimait aussi beaucoup s'approprier les choses que l'on m'attribuais. Je ne peux même pas parler de vols, car je cédais toujours sans trop me poser de questions : mon bureau était mieux que le sien (soi-disant), elle demandait à ce que nous changions de place (et bien sûr le maître d'école lui disait oui), son rôle au spectacle de fin d'année était moins valorisant que le mien. Il fallait inter-changer... etc. Cette fille était un véritable vampire, tout lui était dû.

Les adultes sont aussi rentrés dans son jeu, ils voulaient me trouver des soucis. D'abord l'orthophonie, alors que j'avais une diction excellente... Ce qui fait que l'orthophoniste ne m'a eu en séance que 5 fois avant d'informer ma mère que les dites séances étaient inutiles. Puis de vision, sous prétexte que je n'écrivais pas toujours parfaitement sur les lignes... L'ophtalmologiste n'avait rien trouvé de spécial concernant mes yeux. Et paf ! Tout à coup, ils sont passés au stade supérieur en conseillant mes parents de m'emmener voir un psychologue.

Et moi, petite fille. Cela m'a conforté dans cette impression que je devais avoir un problème. Forcément. Ma mère qui assistait à mes questionnements, mes pleurs - qui se produisait presque chaque soir - a un jour fini par lâcher le secret entourant Lauren. Elle avait eu une sœur avant elle, et cette sœur était décédée jeune. Tout le monde le savait, à commencer par le système éducatif dans lequel je me trouvais puisqu'ils l'avaient pour la plupart connu. Seulement Lauren, elle, ne le savait pas.

Si les autres étaient si laxistes avec Lauren, c'est parce que Lauren leur rappelait sa sœur.

Figurez-vous que j'avais oublié cette histoire. Lorsque ma mère m'en a reparlé il y'a quelques mois, j'ai été surprise. Et ma mère s'est trouvée surprise par ma surprise. Puisqu'elle est affirmative... Elle me l'avait déjà dit, en me demandant à l'époque de garder l'information pour moi.

Je me demande donc, si quelque part je n'aurais pas plutôt illustré le secret de Lauren (un secret que j'ai su, puis oublié) dans une histoire. En choisissant consciemment de lui attribuer un rôle détestable, et inconsciemment un rôle de remplaçante. Ça n'explique pas les autres parallèles avec une généalogie commune, mais je pense que c'est la réponse la plus rationnelle et logique... A défaut d'être une réponse créative.