Rappel du premier message :

Ah, sacré Plume, il a supprimé tous ces topics en partant !

Bon, ben j'en réouvre un ; j'étais fan de cette série adolescent, notamment pour son rythme musical :

Gia femme de rêve

Crying freeman , j'avais lu le manga , puis le film ( c’est bête il n'est pas en VOSTFR )

American psycho

ah ouais , le voyageur , flippant je m'en souviens .

Qui se rappelle de ca?

ça tête me dit quelque chose ; c’est au même temps que les fraggle rock ; trop cool ceux-là !

https://www.dailymotion.com/video/x5tlvd

Cobra a écrit:

ça tête me dit quelque chose ; c’est au même temps que les fraggle rock ; trop cool ceux-là !

https://www.dailymotion.com/video/x5tlvd

Dinosaurs , je regardais quand j'étais enfant, c'était de Disney je crois . Fraggle rock je connaissais juste de nom .

Le film est très réussi certes, mais le bouquin est tellement plus prenant, cru, amer, sans concessions. Pour comparer avec l'astrologie, le film est un beau voyage sur Vénus, quand le bouquin lui nous offre un aller direct pour Neptune dont on ne peut pas revenir indemne.

Je viens de regarder ce film qui date un peu... Mais je suis tombée dessus et comme j adore Will Smith et les films dans lesquels il joue en général...
A un quart du film j ai compris ce qui se tramait et que j allais pleurer à la fin mais c est un beau film

BOUM BOUM, LE SOULEVEMENT DES GILETS JAUNES S'IMPOSE ENFIN AU CINEMA

Cinéma insurrectionnel
Comme toujours chez les dominants on essaye d’enterrer les insurrections et leurs traces. C’est pourquoi il faut absolument oublier ces gilets jaunes ingouvernables envahissant les champs Élysées ; ou au contraire, produire massivement des images sur eux sans montrer le bouleversement intime dont ils furent porteur.

Le cinéma à sa propre temporalité et son économie, il se trouve que trois ans après paraissent quelques films qui tentent de mettre en présence d’un tel soulèvement. La plupart n’y arrive pas mais boum boum nique le game en faisant briller à nouveau la puissance des gilets-jaunes dans les sombres temps.

Sur les gilets jaunes il y a beaucoup d’images. Il y a celles qui passent à côté par bêtise ou par interêt, celles qui passent au dessus par objectivité idéologique, celles qui continuent le maintien de l’ordre par d’autres moyens ; et enfin, celles qui rendent la vie, pendant quelques heures et dans l’intimité d’une salle obscure, au soulèvement populaire. Boum Boum est comme ça. Avec d’autres dans l’histoire du cinéma, il rend compte de ce que les milliers de révoltés vivent, c’est un film trempé dans le vivant.

En face des productions ennemis il y a bien un cinéma de l’époque qui se dessine, un cinéma contre le spectacle. Il y a les pok pok des matraques de 2016 dans L’époque et les boum boum des grenades de 2018. Au-delà de la délicate référence à Matthieu Bareyre par la reprise de quelques motifs, il y a bien quelque chose qui transparait, d’une pratique de « cinéma insurrectionnel » en commun : même génération, même présence dans les manifestations, même dispositif de tournage, même révolte, même tendresse pour les personnages, même nécessité de documenter ce que l’époque porte de plus beau et de plus fort.


LA VERITE DE L’ÉPOQUE EST AU COEUR DE L’ÉMEUTE

Dés les premières séquences le film s’installe dans le chaos des gilets jaunes sur les champs Élysées – l’époque est fracassante. Ce qui était une manifestation sauvage dans le film L’époque est devenue toute la manifestation, ce qui était une pratique située à l’extrême gauche s’est démocratisée. Boum boumcommence là, dans le nuage de gaz lacrymo, les voitures de luxe brûlées, avec la force populaire capable d’une telle destruction. Le film surgit de l’émeute. Il y a aussi les premières paroles de la voix off dans les gaz : « j’espère reconnaître ton immense silhouette ». Voilà le film : être là, avec une caméra, vivre l’insurrection et être à la recherche de quelque chose ; et quelque chose qui n’est pas d’abord un film. Comme pour tous les autres manifestant.e.s, le point de départ de l’autrice est une présence et une nécessité.

Emeute dans l’imaginaire

Le film est une vraie cartographie de l’expérience en manif : il alterne entre des moments de tensions filmés en plans moyens où l’attention est saturée par le rapport de force – par ce qu’on voit et ce qu’on entend – et des scènes de discussions où les visages sont filmés en gros plan. Puis une voix off, comme une voix intérieure qui dit les doutes et les réflexions, les désirs et les peurs. Enfin, l’immense silhouette, Pierrot, « son binôme de manif », avec qui l’autrice partage tout et qui se retrouve au centre du film.

En plongeant dans ce soulèvement populaire, Laurie rencontre Pierrot et elle rencontre aussi l’émeute. L’émeute est une volonté de dépassement collectif par la force de ce qui est donné pour naturel par le pouvoir. C’est un trou dans l’organisation du sensible. C’est cette « révélation » sur l’arbitraire du pouvoir qui lie les corps manifestants entre eux et qui connectent les corps à leurs désirs. « Avant j’avais oublié mon corps » dit la voix off. Le film est fait de se tissu là : des inconnus fédérés autour d’un désir de l’autre, « je cherche ta silhouette », d’un désir des autres – l’autrice film avec une grande tendresse une dizaines de personnes – autour d’un désir de changement, d’une ouverture des possibles. Le tout entremêlé.

C'est fantastiquement fou, même sur un sujet de musique, vous faites de la propagande, et je ne parle même pas de politique parce qu'à la rigueur, le cinéma c'est quelque part la vie, et la vie c'est politique, mais la propagande religieuse c'est autre chose.

Craie, tu sembles bien irrité par mes expressions, libre à toi de passer ton chemin à me lire. D'autres apprécient.

J'abonde dans le sens de Craie

Il existe suffisamment de posts politiques pour éviter de venir polluer celui-ci avec les sempiternelles mêmes considérations,

Foi de en

Mais pour détendre l'atmosphère, je vous laisse apprécier ce magnifique titre issu d'un vieux film de 1973,


,

@ Enyleved
J'aime bien la musique sud Américaine

Superbe ! merci Eny....

et comme on y a pris goût, on continue avec le même auteur .....
en piste....

@Remedios

J'aime beaucoup ce titre...Mes parents nous ont fait écouter ce type de musique jusqu'à plus soif



@Violette

Allez, Tous et toutes à vos jupes plissées et chaussons...On danse !