L'amour véritable serait ce l'amour à soi d'abord,
Pourquoi mendier l'amour,
À l'intérieur de soi l'œuvre est complete
Le partager c'est un plus qui ouvre les voies de l'abondance,
Chacun étant pris dans les propres filets de sa légende personnelle,
Abondance dévie en dépendance...
Le pouvoir de l'amour ou l'amour du pouvoir?
Quand on abandonne son propre pouvoir à l'autre on pervertie tout. L'amour véritable est vigilance !
Là où il y a de l'amour il n'y a pas de douleur, c'est le signe !!!!

S'aimer soi pour aimer l'autre ou s'ouvrir à lui certes.

La vigilance (j'appelle ça moi le "travail"), certes.

Est-ce durable?

Ou peut-on considérer que tout se transformant, "l'amour", par essence, pourrait être un pigeon voyageur qui peut se désintéresser à tout moment des graines qu'il reçoit ou parce que simplement il a envie d'essayer le yaourt?

Tous les gens en couple depuis quelques années, ont évidemment l'impression que la martingale est bonne et qu'elle va se perpétuer.

Finalement l'amour n'est-il pas un poison volatil où seul le temps pourra dire si l'antidote a été trouvé?

C'est très con sans doute mais j'aime bien.

Je crois que je suis trop romantique pour apporter une réponse claire a ce poste...

Allez Glauque, en 4, (comme moi), tu m'intéresses.

Moi aussi, je suis un "romantique", malgré les apparences

Lance toi. L'eau est bonne.

L’amour vrai n’a pas besoin de deux personnes qui s’aiment.
Maldo a raison, il est “inhumain”. Il est au-delà de l’humain, de l’espace-temps, de la Terre, de l’Univers…de tout ce qu’on peut saisir par nos sens et notre mental.

Il s’aime soi-même. Il se mire en lui-même, en s’admirant, en jouissant…éternellement.

Si d’aventure, l’être humain est assez “ouvert”, “conscient”, “intelligent”, “vigilant”, “à l’écoute”, il le sentira dans ses relations aux autres, à l’autre.
Ce n’est que comme cela que l’amour entre deux personnes peut avoir cet avant-goût de l’amour infini, éternel, atemporel.

Il n’y a pas d’efforts à fournir pour y parvenir car in fine, l’amour aime et fait appel à soi-même.
Tôt ou tard, on le ressentira, ne serait-ce que pendant de brefs instants fulgurants que l’on vit devant une oeuvre d’art, devant l’intensité d’une extase, mais aussi pendant le sommeil profond et dans l’intervalle entre deux pensées.
Et c’est là que notre cerveau crée de la confusion: on attribue cet intense sentiment de bonheur à une cause extérieure (une oeuvre d’art, l’être aimé, etc.) qu’on recherchera par la suite, jusqu’à se rendre compte que c’était un leurre.


Le “travail” de Maldo, je l’appelle “l’écoute” mais cela peut paraître assez abstrait.

Alors peut-être le mot “vision” conviendrait mieux: au lieu de regarder par nos yeux préhensifs, regardons “celui qui regarde” et qui n’est pas l’autre (notre amoureux) mais l’Amour lui-même.

C’est une vision globale, large, qui ne se prend pas les pieds dans les détails fragmentés de nos égos courroucés.

Si cette vision se prolonge, on ne peut plus dire “je t’aime” mais “j’aime”, tout simplement.

Quoi, c'est pas ça "l'amour"?

Sacré Anémone, elle avait un côté génial !

Maldoror a écrit:

Quoi, c'est pas ça "l'amour"?

L’amour est partout.
Il n’est pas exclusif.
Il est même éclectique dans ses expressions

Les religieux vont être ravis,
L'amour est partout,
Mais que font les catholiques,
Ils voient le diable,
Au mauvais endroit !

Le diable appartient au monde des concepts.

Inhumain et à la fois incarné. Pur et vrai. Les sages se rejoignent à nouveau...

Spoiler:

... Dans un bisou.

Ah, tant que je suis là... Je n'y résiste pas. Il me semble primordial de poser cette référence scientifique :

Spoiler:

Que faire, quand on est à la fois le prince, le domestique et l'hirondelle ?

Sogu a écrit:

Que faire, quand on est à la fois le prince, le domestique et l'hirondelle ?

En réalité , je crois que quand on entre dans ce cercle et parfois inconsciemment on est les 3 a tour de rôle

Un triathlète, je vous le dis !

"L'amour est un art majeur où nous sommes les auteurs, les acteurs, les spectateurs ..." chantait Brigitte Fontaine.