Rappel du premier message :

Ce monde etc.

Ce monde est un bestiaire
d'animaux pantelants
avides jusqu'à l'écorce
qui vous veut ruminants

artistes cynocéphales
adorateurs de chats
de la chatte interdite
comme un médicament

par la montagne sucrée
il faut dire ce qu'il faut
pas dépasser l'orgasme
et bouffer du tofu

ce monde est un vestiaire
où chacun se recroise
et n'écoute personne
dans sa bulle, son cauchemar

Ce monde est une sirène
vous voulez voir sa queue
c'est bien dans l'air du temps
après tout c'est normal

les nichons interdits
les belles paroles filtrées
le royaume des eunuques
ne me fait plus bander.

Peut être doit tu explorer ce nouveau monde
Car des fois un eunuque cache de belles blondes
Les harems sont des paradis dure a trouver
Changer d'horizon te donnera le gout de bander

Coquine

Baltazar a écrit:

Coquine

C'était le plus grand poète du 21ème siècle.

Très tôt, il avait compris que l'antéchrist promis dans toutes les évangiles n'était qu'une sous-traitance d'un rafiot unicorne, une protubérance de la foi lactée à dimensions variables. Aussi futile que la chirurgie plastique ou l'ordre du bromure revisité par l'alphabet quantique.

Bien sûr que la cabale avait toujours existé, au même titre que Barberousse et le chibre des sept mers. Mais l'espace éthéré revisité par les sept druides synaptiques avaient depuis remis les pendules à l'heure (d'été). Depuis les nains bardés de fluor synthétique avaient repris le contrôle des choses. Le monde avait beau ruminer en cascades, il serait lessivé par l'ampleur du photomaton et ne la ramènerait pas.

Le glutathion s'emballait sous les forges et des scrofules géants combattaient pour l'Ukraine. Les ermites pataugeaient dans des sarcasmes moirés quémandant aux cieux sombres quelques mies bienveillantes. Le monde partait en couilles, même à moitié vidées.

Puis le poète christique, glauque de toute sa splendeur, a décidé que tout était fini.
Les jardins des supplices, la vallée aux prépuces, promptement roulés dans l'infinie chapelure. Tout. Même le génie papillon repartait aux orfèvres.
Il a tiré la chasse sur son oeuvre frémissante où des poivrots hagards demandaient une aumône, une suite à l'enfer.
Et est parti pioncer.

Mélancolique mais j'aime.

Merci Astrolyne

Belle voix bien grave, Cheliel

Oui, cheliel, qui a dit qu'il fallait faire comme ci ou comme ça ? Il y a seulement à faire comme chacun le sent... Et c'est touchant ce que tu délivres ici, quand tu fais comme tu le sens.

Bisous tout doux

cheliel a écrit:

Je te remercie, Maldo. Tu as toujours un petit mot de soutien même si je sais que ce n'est pas ta "came" musicale. Ça me touche énormément.

J'aime bien l'idée de se livrer but de décoffrage comme ça.
Et oui, il ya des chansons que je préfère nettement à d'autres et tu as raison, même si tu ne fais pas la même chose, j'ai jamais été un fan de ces comédies musicales, d'Emmanuel Moire ou encore Daniel Levy etc.

Mais toi, tu fais du Cheliel avec une simple guitare et une voix. Un peu dans l'instant, me semble-t-il. Un petit studio, j'imagine.

Respect.

Embrasser

Embrasser

Ta peau
Carte du tendre

Tes yeux
Boîte à secrets

Et là où personne ne nous voit

Là où tu portes ma marque
En éclat de rêve

Endroit le plus chaud que tu connaisses

Nous retrouver

À cœur ouvert

Derrière nos lèvres scellées

En baiser profond
Un poème sculptant l'air
Souffle chaud, souffle court
Se répondent en écho

Bienvenue chez toi

Et le temps s'égare

Comment habilles-tu
L'instant
En nous déshabillant ?

Nue de corps
Je fais glisser
Sous ta peau
Couleurs du désir
Et génie de l'Amour
D'un simple geste
De mon âme
Sur la tienne

Rien ne nous arrête

À te questionner
Brûlant et fébrile
Sur ce que je ferai après
Tu me ravis
Jusqu'au déraisonnable

De rien, cheliel

De te voir
Te sentir
Te ressentir
Réceptif à hurler
J'ai envie

En lingerie sexy
Les flots caressants
De ton imaginaire insatiable
En allers-retours de plus en plus lascifs
À travers le petit bateau qui baigne
Sur mes eaux vierges

Jamais personne ne m'a regardé
Avec autant de virtuosité et d'intuition