Rappel du premier message :

Ce sont simplement des inspirations diverses et variées que je mettrais ici. Du vers libre, principalement en rimes. Bonne lecture pour qui ira voir.

*

Ne parle pas
Tu sais que ce n’est pas la peine
Pourquoi user ta voix
Pour formuler dans l’air
Ce qu’on sait déjà
A savoir que l’on s’aime
Tu ris et tes yeux
A eux seuls
Peuvent écrire par leur Encre
Des Milliards de poèmes

*
Sourire de poupée et joues pales
Teint de porcelaine à la beauté d'opale
Cheveux noirs d'ébène et yeux en amande
Rehaussé par de sombres atours
Tu n'as rien perdu de ton charme

A travers cet art où tu excelles
Toi qu'ils ont convoité comme un Ange
Mais préféré salir tes ailes
Au nom d'une luxure qui te mange
De tes lointains fantômes de Vienne
Tu regardais danser les tissus

Les yeux perdus vers l'azur
Dans cette Neige qui n'avait rien de Pur
Emporté par d'étranges visions
Pendant qu'ils te salissent la bouche

Ces multiples mains qui te touchent
Ignoraient tes supplications
Par des couleurs parfois criardes
Tu tentais d'habiller les murs

Avec une bombe aux reflets durs
Crachant sa vérité blafarde
Mais tu le faisais par les larmes
Celles qui recouvraient tes joues
Trop souvent tu rendais les armes
Puisque Lui te mettais en joue

Si tu avais été né femme
Aurais tu peut être eu le chance
Ne pas sombrer dans ces flammes
Ce qu'elle appelait ta déchéance

Toi dont abscons nom d'archange
Était une si drôle ironie
Après tout qu es ce que ça change
Le Rideau tombe et c'est fini

Dans la seringue de tes doigts lisses
Tu caressais
la Cicatrice
Et de l'Offense
Tout comme des sévices
Tu subissais l'empire si triste

De son Poison familier
Il a donné le coup létal
Je souhaite aujourd'hui que ton âme
Aie trouvé un digne repos
Au creux d'un calme et doux Vaisseau
Tends le bras juste un peu plus près
Je sens la chaleur de ta paume

*

Ces deux textes sont des hommages à deux personnes qui sont extrêmement chères à mon coeur.

Il a suffi d'une fois

Voilà, il a suffi d'une fois et depuis, je ne me sens plus légitime d'exprimer quoi que ce soit de personnel, d'intime, de privé ou de propre à moi. Tu n'y es pour rien mais il a suffi d'une fois. Une fois où tu as dit que j'avais pris trop de place, que ce n'était pas approprié, que je m'étais trop mise en avant. Et tu avais raison, sur l'un de ces paramètres et j'en ai reconnu, senti la justesse.

Voilà pourquoi depuis, je n'ose pas, je veux effacer ce que je dis, supprimer ce que j'écris de "crainte" de recommencer ça car c'était aux antipodes de ce que je souhaitais. Et depuis, je veux absolument tout faire pour que ça ne se reproduise plus. Je me suis sentie de "trop", éclairée par une lumière qui n'avait pas sa place, une attention qui n'était pas celle demandée, ni nécessaire. Et j'ai détesté ça. J'ai pu prendre l'espace de quelqu'un qui en avait besoin ou, dont les propos "devaient" être appuyés. J'avais envie de disparaître un temps, de m'enfuir en courant, me cacher sous terre. C'est une source gêne et d'inconfort que tu imagines à peine.

Je ne te reproches pas, je te le dis juste. Donc, à l'avenir, je vais avoir du mal, excuse moi.

Bonjour Simple Demoiselle,

Tu as raison d’écouter les sensations de ton corps, il n’y a que cela qui nous dit la vérité.

Et je t’encourage à continuer ce que tu fais, toujours en observant tes sensations.

Je t’embrasse

Bonsoir Milacik, merci beaucoup.

Le Tourment de Corentin

Pourquoi il a mal
Mais tu ne le vois pas
Pourquoi il a peur
Tu cherches encore

L'Ombre de Vénus a drapé tes joues
Elle exerce sur tes lèvres un sourire
Tu dis loin de tout on sera heureux
Mais la Lune en toi a masqué les Ombres
Faisant des projections de lumières
Sur la Caverne de ce que tu appelles le Monde

Tu ne vois le Dard qui parfois perce la couche épaisse
Dans la nuance du Mercure Solaire aux Colonnes Saturniennes
Où la Fiancée Léonine peine à tenir son Bouclier
Provoquant ces élans d'émotions que Mars pouvait conduire

Et ta voix se faisait messagère puissante
S'élevant au dessus des Hauts Corridors
Et ta gestuelle devenait parfois menaçante
Maladresse, empressement se confondant alors

L'Action qui entravait l'Ascendant
Donnait lieu en terres Jupitériennes
A de véritables Ouragans
Echo de la Douleur Ancienne

Carnivore de Junon
Sous tutelle Cancérienne
Tu levais ton Glaive
Aux intérêts d'une Sphère d'argent

Balançant sous les yeux
Des Iris Colombiennes
Séduit par le charisme
De Prunelles familières

Mais le Passé dormait
Dans des bijoux d'Ebène
Le Bleu Sombre des Glaciers
France Métropolitaine

Ayant déjà cédé aux appels de l'Hier
Dans une chevelure brune
Un regard marron clair
La Mémoire importune

La Promise Aérienne aux allures Terrestres
A teinté le Charmé du Bélier
Et le Baiser Plutonien a rapidement son œuvre
D'ami tu le passes à Amant

Que veut la Blessure Cérésienne
Est-ce la mère et son rejet
Face à des amours Uraniennes
Où l'Amitié fut bien en peine

Les larmes Ardentes coulaient d'elles-mêmes

Marrant quand je te lis, je me dis que je ne saurais pas écrire comme toi.

Si, je peux m'apesantir sur un personnage et un peu me projeter en lui mais c'est un petit passage dans l'Histoire et ça doit le rester.

Toi, ton écriture et tes petites histoires, pour moi, sont essentiellement féminines, liée aux émotions, aux sentiments de l'un ou l'autre que tu pénètres, que tu essayes d'essorer dans l'instant comme autant de polaroïds. Des tableaux un peu frémissants. Et touchants parfois.

En cinéma, ça me ferait penser à Eric Rohmer. Je ne sais pas si tu connais. Ou à l'impressionisme en peinture.

Ça renvoie à l'eau toujours finalement, tu te places dans tous tes personnages et tu les tords pour en sortir toutes les larmes et les eaux de leurs corps, tu es "toi" partout finalement.

Tu me fais penser un peu à des auteurs comme Joyce qui a essayé un peu de faire ça, en tout cas se mettre dans la peau de femmes comme d'hommes mais surtout à Virginia Wolf qui pouvait analyser une même situation, vue et sentie par plusieurs personnes différentes à travers son prisme d'écrivain. Je ne dirai jamais écrivaine.

Ça te parle?

Bonsoir, je connais Virginia Wolf de nom oui. Je n'ai pas eu l'occasion de la lire et cela devra attendre que je me sente plus "capable". Là, j'ai vraiment un profond besoin de catharsis. Sûrement parce que j'ai passé sept ans environ à ne rien pouvoir vraiment exprimer de profond et que je me libère enfin totalement.

Eric Romer, son nom me dit en effet quelque chose. Quand je vais pouvoir, je l'espère très bientôt récupérer du temps, je vais pouvoir me pencher à nouveau sur la créativité et le travail des autres car, en fait il n'y a que ça qui ne m'est jamais "nocif".

Mon but est de raconter des choses autant que d'exprimer des sentiments, les miens, mais ceux que je "sens" ou que je veux exprimer à travers un thème, ou quelque chose. En fait, je comprends, saisis ce que tu veux dire, mais j'ai du mal à répondre.

Au contraire quand je lis j'ai besoin de pouvoir "comprendre" un peu tout le monde. Savoir ce qu'il y a au fond de l'être, de son histoire, ou assez pour trouver la résonnance dans ses actions. C'est compliqué ce soir, désolée.

Montréal

Sais tu que je pense à toi
A tes perles visuelles
Bien sûr que non
Tu l'ignores
Le sens tu à peine
Comme toujours

Je me rappelle encore
Que tu avais envisagé que
Et je te regardais
Les étoiles dans les yeux

Le Charme Américain
La douleur sous l'indifférence
La valise qui reste désormais
Une simple esquisse dans ma tête

La Douceur de Neptune
Le courage de Saturne
Sous volute Plutonienne
J'ai quelque chose pour toi
Es ce qu'un jour ma main
Timidement te le tendra

Né ici mais le coeur ailleurs
Connais-tu donc toi aussi
Cette forme de mélancolie

Je pense à toi dans
la profondeur de la nuit
Qui peut m'empêcher
Je pense à nous
Et tout ce qu'on a construit
Avec nos Serments Liés

Ils appellent ça une Chaîne
Libre à eux de le voir
De cette manière insipide
Teintée de désespoir

Mais pour moi au contraire
Ca me maintient sur Terre
Je ne veux pas qu'on comprenne

Mais aussi vrai que le temps qui passe
Ne change rien à tout cela
Je préfère aujourd'hui le chagrin
A l'angoisse
De ce qui fait écho ici bas

J'ai fait un choix
Respectez le
Je ne vous demande
Pas votre approbation

Si vous pouvez entendre
Tant mieux
Passez juste votre chemin sinon
Vous les inconnu(e)s de passage

Je réaffirme haut et fort
Mon désir et ma volonté
A toutes ces voix qui disent à tord
De laisser tomber

Ce monde est rempli de croyances
Pardon de suivre ma propre voie
Ma Boussole et mon expérience
J'ai décidé d'avoir la Foi

Je n'ai pas besoin de vos valeurs
Qu'elles soient religieuses ou pas
Je trace ma route

*

Bientôt je te le dis
Dans quelques mois
Tu l'as peut être senti
Mais je retourne à l'endroit

Celui où la vérité sommeille
Depuis plusieurs décennies
Attendant qu'on la réveille

J'ai obtenu quelque chose solide
On va bien voir si la piste
Est plus tangible

Si je parviens à renouer les fils
Je pourrais déjà te retrouver
Peu importe que ça semble fragile

Il me suffit d'un
Un seul tu entends
Je peux me débrouiller
Avec un unique élément

Puis tu deviendra vous
Voie plus tard ensuite
Nous

Comme autrefois sous
une nouvelle forme
Oui on verra

Un bout de la pelote
Correctement démêlée
Du Cancer ou du Lion

Ca je ne sais pas encore

J’aime ta détermination

Merci beaucoup Milacik, je ne fais peut être pas beaucoup de "bruit", mais quand j'ai tout en main, l'énergie, l'envie la conviction profonde, je fais les choses jusqu'au bout, peu importe le temps qu'elles prennent. C'est ce qui m'anime.

A quand le retour des bonnes nouvelles
A croire qu'elles ont pris des vacances
Ce monde est devenu démentiel
Une pause me serait essentielle
Je veux plus que ça recommence

Ca tourne dans ma tête
C'est toujours pareil
Ca vrille dans mon coeur
Tant pis pour le reste

De tout côtés
Aucune annonce
qui rassure

Mais j'y suis habituée
Pour sûr
Ca n'empêche pas
Que ce soit toujours Dur

Pourtant j'assure
Puisqu'il faut quelqu'un
Pour le faire

Pour s'assurer que ça tient le coup
Jusqu'à qu'un jour
Ca ne tienne plus DU TOUT

Pleine Lune

Proche du Cancer
Lune en conjonction
A la douleur
Aux abjections
Chaque fois
Ou presque
Le même
Cauchemar

Lune en Vierge
Maison XII ou I
Ca ne change
En intensité
Finalement rien

C'est parti
Pour la valse
Pour la vrille
Ah quelle joie
Déversoir
Abreuvoir

Cérès nourrit
Sinon qui
Le fera

Ce n'est pas grave
Ce n'est qu'une phase
Même en attendant
Pas trop l'extase

Ce soir je voudrais
Prononcer les mots qui rassurent
Je donnerais tant pour que tu puisses
Entendre ceux qui rendent les choses moins dures

Mais nous ne sommes pas à côté
Seule moi ai conscience de ce qui
Peut encore nous rapprocher
Tu es pourtant rentré aujourd'hui

Je ne rêve presque pas de toi
C'est sûrement parce que ton visage
Ne me revient pas entièrement
Et que mon coeur ne veut pas d'un mirage

Ma main n'est de chair mais elle existe
Elle se pose sur la tienne comme une promesse
Tu ne comprends rien à cela mais j'insiste
L'ignores-tu mais pour moi rien ne presse

Alors j'attends tout en cherchant
A comprendre les miettes
que le Temps me jette
J'agis tout en essayant

Les souffrances reviennent te hanter
Elles prennent des formes diverses
Le Spectre de la Culpabilité
Sur tes épaules Saturniennes se déverse

Je ne peux que te chuchoter
Tiens le coups, je sais ce que tu traverses

A toi que je voudrais enlacer

Merci Hellraise, je vois que ce message t'as inspiré et que les étoiles ont guidé ta plume immatérielle. J'espère, que si tu parles d'une personne, elle recevra aussi tes mots.

Merci du compliment Simple Demoiselle, je voulais que cela s'adresse a tout les êtres qui nous sont chers, donc pas de personne en particulier

C'est d'autant plus touchant, les personnes aimées présentes ou non..Ou...Qui ne sont plus dans ce monde-ci...

L'Italique dit tout lui-même, donc je ne me casse pas la tête à des précisions superflues. Bonne lecture

Parfois je ne sais si je désire tout oublier que pour cela disparaisse complètement ou me souvenir de tout pour que cela devienne enfin "réel"... L'entre deux se maintient sur un fil fragile. Une mémoire totalement aveugle faite de sentiments, d'émotions et de sensations physiques confuses. Sans contexte, ni cadre. Un indescriptible.

"Bonsoir" Cheliel et merci de ton retour, oui, c'est juste que c'est compliqué parfois. Enfin, je ne suis pas du tout à plaindre. Mais, l'entre deux est par instants perturbant pour le dire vite. Mais bon, ça se gère. Bon courage de ton côté.

Switch

Switch on
Switch off
Je suis un interrupteur

Switch on
Swtich off
Je ne trouve plus le variateur

Switch on
Switch off
Réceptivité d'un côté


Switch on
Switch off
Complète imperméabilité

Switch le monde brille trop fort
La lumière brule les yeux
Il faut simplement éteindre
Avant que ça ne devienne douloureux

Insensible aux yeux des autres
C'est juste que rien ne se voit
Les switch se font sans témoins
Une seule sait vraiment, juste moi

Le bouton est resté sur On
Impossible de le rebaisser
Le court circuit va suivre
Je laisserai les plombs sauter

La surcharge se fait sans public
Parce que ce ne serait pas gérable
Le système subit des surchauffes
Qui deviennent presque insupportables

Cette main

Cette main étrangère
Que venait-elle faire
Sur mes épaules
Cette main étrangère
Couleur ébène qui me frôle

J'avais pourtant été claire
Mais à croire que je ne parle pas Français
J'ai pourtant dit explicitement
Que je n'étais pas intéressée

Que faire quand deux bras inconnus
Vous font d'un coup quitter le sol
Légère et prise au dépourvu
Une part de mon esprit s'étiole

Crispée j'ose à peine parler
Alors que rien n'avait de sens
Les choses peu à peu m'échappaient
Je ne voulais rien de cette essence

Puis enfin un déclic se fait
Un peu d'instinct de survie
Il va être temps de s'en aller
Tant que ça m'est encore permis

La projection a fait son œuvre
Mais je ne suis pas un déversoir
Non n'possède pas de sens caché
Quand ai-je donné l'air de vouloir

Je n'ai souri, dès le début
Mais quand deux bras m'on enlacée
Alors que je voulais partir
Je n'ai pas eu le réflexe de fuir

Même ma voix est sans intérêt?