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Hagakure
| Sujet: Jupitérien Jeu 28 Fév - 16:44 | |
| Gérard Depardieu :
"Je suis quelqu'un qui se fie à la vie, aux autres, je ne suis pas quelqu'un qui se méfie."
"Il vaut mieux faire des conneries que s'économiser." "Un cœur de champion c'est aussi beau qu'un cerveau de savant." "Un bon acteur, c'est celui qui a beaucoup vécu." “Ce n'est pas le projet qui m'intéresse, c'est la vie.” "Je me demande où est passée la France de la Révolution française, ou celle de De Gaulle, ou celle de Pompidou, même." "Le charisme, ça ne se travaille pas. Le charisme, c'est inné." "Il n'y a jamais eu pour moi ni barrière culturelle, ni barrière de langue, ni barrière de couleur. Ce sont la conviction, la culture, la vie, l’intelligence de l'autre qui me redonnent sans cesse espoir." "Il n'y a plus de liberté dans l'ironie. Quand on est libre, on peut traverser des pays dangereux à côté du danger. Sinon, on n'ose pas." "Il faut avoir le courage de vivre, sans essayer de se justifier tous les malentendus que la vie nous donne à affronter." "La foi, ce n'est pas la prière, la foi, c'est la vie." "Ma seule force c'est la vie, c'est de regarder les gens et d'être avec eux." "Une chanson ne part jamais de la tête mais toujours du cœur et du corps. De l'émotion. Il s'y joue quelque chose de très physique, de très rythmique." "On est tellement abasourdi, sans arrêt, par toutes les choses qui sont contre la vie. Si on les laisse nous envahir, on se ferme, il ne nous arrive plus rien. On ne fait plus qu'un avec toutes ses saloperies, on devient chiant pour les autres comme pour soi-même. Ces jours où l'âme se fait lourde, ces soirs où l'on est fatigué de vivre et effrayé de mourir. On en oublierait presque qu'on a un cœur qui bat, du sang chaud dans les veines, qu'on est fait pour être et désirer." "C'est dans ces moments-là qu'il faut savoir faire le vide, le propre. Ne pas se réduire à ses refus, mais au contraire se faire le plus large possible, retrouver cette innocence qui, seule, peut nous donner la grâce. Cela n'a rien à voir avec la volonté. La volonté m'emmerde, elle m'enraye. C'est juste une question de désir. Ce désir qu'il faut aller chercher au-delà de tout ce qui nous pèse et nous encombre. Lui seul peut nous ramener à la vie." "Chez Giono il y a ça ... "le chant du monde". A douze ans je traîne la nuit dans les bars et les fêtes foraines, je me demande ce que se racontent les gens derrière les fenêtres éclairées, et pour moi c'est ça 'le chant du monde'." "Cette passion pour l'esprit, pour la raison, qui a toujours conduit à donner des leçons, à vouloir éclairer l'autre, le civiliser, moi, elle me fait chier." "Et ce qui m'émerveille par dessus tout, ce qui a toujours guidé mes pas, ce sont les autres. Quelqu'un qui est fatigué, c'est quelqu'un qui ne regarde plus les autres." "J'ai du mal quand on laisse la morale étouffer la vie." "J'ai toujours voyagé, j'ai toujours été un citoyen du monde, je ne suis pas quelqu'un qui s’installe, je suis quelqu'un qui passe." "Le jour ou je n'aurai plus l'envie de découvrir, je sais que la mort suivra de près." "Quand l'ennui me prend, moi, je bois énormément ou je mange énormément. Même si un plat n'est pas bon, je le bouffe quand même, pour savoir pourquoi c'est de la merde ou pour voir si par hasard il n'y a pas une bouchée de bonne dans le fond." "Il faut garder confiance en la vie. Parce que si on laisse le mal qui nous a été fait bouffer notre vie et notre confiance ,on finit par ne plus voir partout que le mal." "Je sais que je suis un être qui respecte les autres et qui aime vivre et partager. Et c'est la seule chose qui compte pour moi." "Bush invente des armes de destruction massive, fabrique de fausses preuves, met le monde à feu et à sang au mépris du droit international et personne ou presque ne trouve rien à redire. Par contre, Clinton se fait faire une pipe, et lui passe devant le grand jury !" "Une joie de vivre, ça s’éprouve au présent, et c’est tout. C’est la même chose pour les sensations qui viennent lorsqu’on regarde un tableau ou que l’on écoute une musique. Ce n’est pas quelque chose qui s’explique, c’est quelque chose qui se vit, qui imprègne nos sentiments et notre âme, que l’on garde ensuite en nous et qui peut revenir à tout moment. Ce n’est pas une idée, c’est du vécu. C’est ce qui m’emmerde chez les intellectuels, chez eux la référence l’emporte toujours sur le vécu, l’explication sur le désir. Ils préfèrent raisonner que ressentir. C’est la marque de fabrique des artificiels" "Moi, j'ai foi en la vie, ce qui n'est déjà pas si mal." "Je suis souvent allé dans des régions où personne n’osait s’aventurer, dans des endroits que l’on me déconseillait, j’ai passé beaucoup d’obstacles, juste en regardant les gens avec un sourire." "J'aime aller au Vélodrome. Le stade est sublime ! On dirait un sexe de femme !" "Je fais confiance à la vie, au désir, à l'appétit de vivre." "Aujourd'hui, tu vois les mecs à la télé, ils n'ont pas de ventre, on ne sait même pas s'ils chient... Ah! c'est sûr, ce ne sont pas des mecs qui peuvent casser les chiottes comme moi." "Je n’ai jamais fait ce métier par vocation. Ma vocation, c’est aventurier. Explorateur de l’existence. C’est ce qui me rend libre." "J'ai découvert les mots et mon appétit était gigantesque." "Je sais seulement qu'il existe des moments. Ils peuvent se produire avec une femme, un homme, une bouteille de vin. Ce sont des états de grâce partagés." "La seule chose que je sais, c'est que je suis excessif en toutes choses. Je suis une sorte de boulimique de la vie." - Edouard Baer a écrit:
- Gérard, c'est avant tout une montagne de sensibilité. Avec les paysans, il est incroyablement émouvant : il a beaucoup d'empathie, il appartient à leur monde. A table, il devient déroutant : il ne se sent en vie que s'il se fait péter la sous-ventrière et va au bout de la fatigue physique. Il est impossible à suivre !
- Stéphane Bergouhnioux a écrit:
- Le tournage s'est fait à un rythme effréné, sans refaire la moindre scène, avec quatre caméras pour tout saisir. Gérard est un tigre prêt à bondir. Il ne s'arrête jamais. Après une journée très lourde en organisation et en nourriture, lui, il partait... dîner!
- Jean Bardet a écrit:
- Ils voulaient goûter à tout, les blancs frais, les rouges puissants. Je leur préparais des civets de sanglier que Gérard bouffait avant même qu'ils aient fini de cuire. Quand ils avaient un bon coup dans le nez, ils prenaient mes tabliers et faisaient le tour des tables pour amuser les clients... Certains riaient jaune!"
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Jupitérien Jeu 28 Fév - 16:55 | |
| ...mon noeud sud fait des bonds tant ce qu'il dit me parle.... le trio à l'ascendant formé du soleil/jupiter/mercure HL et mars un peu plus loin, le tout faisant un super stellium.. en dit long... Physiquement, on retrouve le jupitérien maintenant, saturnien lorsqu'il était très jeune.....Il s'est...épanoui, il s'est nourri (!) de connaissances.... Son côté jusqu'au-boutiste : ascendant sagittaire sur le Centre galactique opposé à uranus/gémeaux ? .... |
| | | Uzel
| Sujet: Re: Jupitérien Jeu 28 Fév - 17:08 | |
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| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Jupitérien Jeu 28 Fév - 17:13 | |
| Uzel, tu as la lune natale à 3° de son ascendant sagittaire..... Etrange, tous ces ressentis pour Gégé.... |
| | | Uzel
| Sujet: Re: Jupitérien Jeu 28 Fév - 17:59 | |
| Ah oui, .... mais je ne comprend pas ma (j'ai tendance à mettre mes émotions sous clés), c'est peut-être ce côté jusqu'au-boutiste dont tu parles qui me fait défaut et que je vois le plus chez lui |
| | | Hagakure
| Sujet: Re: Jupitérien Ven 8 Mar - 11:39 | |
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| | | Hagakure
| Sujet: Re: Jupitérien Ven 8 Mar - 13:04 | |
| Théophile Gautier :
"Au lieu de faire un prix Monthyon pour la récompense de la vertu, j’aimerais mieux donner, comme Sardanapale, ce grand philosophe que l’on a si mal compris, une forte prime à celui qui inventerait un nouveau plaisir ; car la jouissance me paraît le but de la vie, et la seule chose utile au monde. Dieu l’a voulu ainsi, lui qui a fait les femmes, les parfums, la lumière, les belles fleurs, les bons vins, les chevaux fringants, les levrettes et les chats angoras ; lui qui n’a pas dit à ses anges : Ayez de la vertu, mais : Ayez de l’amour, et qui nous a donné une bouche plus sensible que le reste de la peau pour embrasser les femmes, des yeux levés en haut pour voir la lumière, un odorat subtil pour respirer l’âme des fleurs, des cuisses nerveuses pour serrer les flancs des étalons, et voler aussi vite que la pensée sans chemin de fer ni chaudière à vapeur, des mains délicates pour les passer sur la tête longue des levrettes, sur le dos velouté des chats, et sur l’épaule polie des créatures peu vertueuses, et qui, enfin, n’a accordé qu’à nous seuls ce triple et glorieux privilège de boire sans avoir soif, de battre le briquet, et de faire l’amour en toutes saisons, ce qui nous distingue de la brute beaucoup plus que l’usage de lire des journaux et de fabriquer des chartes." "Le bonheur est fait de trois choses sur terre, Qui sont : un beau soleil, une femme, un cheval !" "Dieu s’est réservé la distribution de deux ou trois petites choses sur lesquelles ne peut rien l’or des puissants de la terre : le génie, la beauté et le bonheur." "Des mots rayonnants, des mots de lumière, avec un rythme et une musique, voilà ce qu’est la poésie." "La vie est une pièce de théâtre dont seuls les spectateurs changent." "Du matin où le soleil de l’amour s’est levé sur ma vie, tout a changé ; là où vacillaient dans l’ombre des formes à peine indiquées que leur incertitude rendait terribles ou monstrueuses, se dessinent avec élégance des groupes d’arbres en fleur, des collines s’arrondissent en gracieux amphithéâtres, des palais d’argent avec leurs terrasses chargées de vases et de statues baignent leurs pieds dans les lacs d’azur et semblent nager entre deux ciels ; ce que je prenais dans l’obscurité pour un dragon gigantesque aux ailes armées d’ongles et rampant sur la nuit avec ses pattes écaillées, n’est qu’une felouque à la voile de soie, aux avirons peints et dorés, pleine de femmes et de musiciens, et cet effroyable crabe que je croyais voir agiter au-dessus de ma tête ses crochets et ses pinces, n’est qu’un palmier à éventail dont la brise nocturne remuait les feuilles étroites et longues. — Mes chimères et mes erreurs se sont évanouies : — j’aime." "Je vous aime, ô jeune fille ! aussi lorsque je vous vois, mon regard de bonheur brille, aussi tout mon sang pétille, lorsque j'entends votre voix." "L'ennui, ce fâcheux qu'on ne peut renvoyer !" "Le critique qui n’a rien produit est un lâche ; c’est comme un abbé qui courtise la femme d’un laïque : celui-ci ne peut lui rendre la pareille ni se battre avec lui." "S’empêcher de mourir, ce n’est pas vivre ; et je ne vois pas en quoi une ville organisée utilitairement serait plus agréable à habiter que le Père-la-Chaise." "Moi, n’en déplaise à ces messieurs, je suis de ceux pour qui le superflu est le nécessaire, — et j’aime mieux les choses et les gens en raison inverse des services qu’ils me rendent. Je préfère à certain vase qui me sert un vase chinois, semé de dragons et de mandarins, qui ne me sert pas du tout, et celui de mes talents que j’estime le plus est de ne pas deviner les logogriphes et les charades." "Je renoncerais très-joyeusement à mes droits de Français et de citoyen pour voir un tableau authentique de Raphaël, ou une belle femme nue : — la princesse Borghèse, par exemple, quand elle a posé pour Canova, ou la Julia Grisi quand elle entre au bain." "Je consentirais très-volontiers, pour ma part, au retour de cet anthropophage de Charles X, s’il me rapportait, de son château de Bohême, un panier de Tokay ou de Johannisberg." "J’aime mieux le bruit des crincrins et des tambours de basque que celui de la sonnette de M. le président." "Je vendrais ma culotte pour avoir une bague, et mon pain pour avoir des confitures." "La carte du Café Anglais, de Véfour, ou de telle autre célébrité culinaire que vous voudrez, me paraît bien maigre et bien œcuménique, comparée à la carte du dîner de Trimalcion." "À quelle table sert-on maintenant une truie et ses douze marcassins dans un seul plat ? Qui a mangé des murènes et des lamproies engraissées avec de l’homme ? Croyez-vous en vérité que Brillat-Savarin ait perfectionné Apicius ?" "Est-ce chez Chevet que le gros tripier de Vitellius trouverait à remplir son fameux bouclier de Minerve de cervelles de faisans et de paons, de langues de phénicoptères et de foies de scarrus ?" "Les petites maisons dans les faubourgs des marquis de la Régence sont de misérables vide-bouteilles, si on les compare aux villas des patriciens romains, à Baïes, à Caprée et à Tibur." "Les magnificences cyclopéennes de ces grands voluptueux qui bâtissaient des monuments éternels pour des plaisirs d’un jour ne devraient-elles pas nous faire tomber à plat ventre devant le génie antique, et rayer à tout jamais de nos dictionnaires le mot perfectibilité ?" "Peu avant sa mort, on lui dit : 'Mon cher Maître, vous êtes solide comme un chêne'. Il répondit : 'Pour le tronc, ça va ; c'est le gland qui m'inquiète !'" "Il s'exalte, il se passionne, il vibre. Ce n'est pas assez de dire qu'il est "sensible" : une fièvre l'envahit, stimule son esprit et le dresse vers un monde supérieur ; et voilà que ce cœur ardent aspire aux régions de l'idéal." |
| | | Maldoror
| Sujet: Re: Jupitérien Ven 8 Mar - 13:33 | |
| Dieu est une femme cheval comme une autre (proverbe jupitérien) |
| | | Hagakure
| Sujet: Re: Jupitérien Sam 9 Mar - 21:16 | |
| Jim Harrison :
"Un seul mot d’ordre : être modéré à l’excès." "Les pires arnaqueurs sont toujours des maigres." "La vie est courte mais très large." "Un buveur d'eau ne sera jamais poète." "Dès le matin, je commence la journée avec 9 cigarettes et 9 cafés !" "J'ai aussi remarqué que les politiciens n'aiment pas la bonne cuisine, car ils passent un temps fou à chier par la bouche." "Même s'ils le désirent, peu de gens parviennent à abolir le souvenir des instants les plus agréables de leur existence." "La vie lui apparaissait pleine de promesses juteuses dans lesquelles il se vautrerait avec délices. Il faisait chaud et Diana avait rejeté le drap qui la recouvrait. Son derrière pointait vers Sorcier comme une cellule magique. Si ce n'est pas ça, la beauté, je me demande bien ce que ça peut être !" "J'ai appris que regarder un pluvier des hautes terres ou une grue des ables est plus intéressant que de lire la meilleure critique à laquelle j'ai jamais eu droit." "J'ai appris qu'on ne peut pas comprendre une autre culture tant qu'on tient à défendre la sienne coûte que coûte." "Mais il n'y a rien de pire que de se sentir incapable de bander. Si l'on considère ce foutu machin, on devint hystérique en constatant qu'il n'en fait qu'à sa tête et qu'il a tendance à vous contrarier quand justement vous avez besoin qu'il se montre coopératif." "A présent, il se sentait complètement seul ; une pointe de panique pénétra son âme et s'y installa pour plusieurs années : 'Et si ma vie n'était qu'une gigantesque erreur ?' C'est à cela qu'il réfléchit toute la nuit, assis dans le petit salon. A l'aube, il décida qu'il ne désirait pas fuir le monde, mais s'enfuir vers le monde..." "L’acte physique élémentaire consistant à ouvrir une bouteille de vin a apporté davantage de bonheur à l’humanité que tous les gouvernements dans l’histoire de la planète. [...] ce couinement délicieux qui se produit lorsque vous l’affranchissez de l’étreinte mortelle du tire-bouchon. Survient ensuite ce bouillonnement grandiose du vin versé dans le verre, le même bruit que nous entendons à la source, au cœur de toutes les rivières terrestres." "Tout donner de son vivant pour que la mort n'ait plus rien à prendre." "Quand on mange bien, on mange des souvenirs." "La plupart des erreurs fatales dont pâtit cette planète sont dues à des êtres coincés, à des culs pincés obsédés de perfection tel est le résultat d'une étude conjointe du MIT, de la faculté d'économie de Londres et du Bobo Institute." "La beauté d’un paysage a besoin de votre aide pour perdurer dans votre mémoire. Il faut peupler mentalement ce paysage avec une histoire humaine et, plus important encore, le sentiment de la qualité de la vie humaine que seule la littérature de premier ordre est capable de vous procurer." "La vérité toute nue, c'était que, jeune homme âgé de près de vingt-cinq ans, je connaissais un besoin irrépressible du sexe opposé et que je ne possédais certes pas la force de me dresser contre ce désir." "Je pense être plus proche de Jean Giono que de Norman Mailer, comme Faulkner se rapproche davantage de René Char que de Doctorow. Des écrivains comme John Updike ou Norman Mailer s’apparentent à des club-sandwichs : après avoir avalé une bouchée, vous vous demandez s’il faut vraiment manger le reste de cette saloperie. Je préfère être un cassoulet qu’un club-sandwich." "L’essentiel de mes notes est composé d’images mentales. J’ai récemment pris ma voiture pour parcourir près de 15 000 kilomètres, uniquement sur des routes de campagne. La seule manière de m'imprégner du paysage. Je conduis en général le toit ouvert, en sortant le plus souvent possible ma tête de la voiture." "Le plaisir est dans le chemin, la recherche d’une chose agréable." "C'est une fête plutôt qu'une sédation, un acquiescement aux réalités de l'existence plutôt qu'un effacement." "Chez certains d'entre nous, l'enfant gourmand travaille sans relâche à fleur de peau." "Il n'y a pas d'autodestruction sans destruction d'autrui. Nous ne sommes pas seuls." "Je ne me demande pas si j'ai accompli tout ce que j'avais prévu de faire. Ma vocation concernait la vie en général." "Ma conviction, c'est que si vous mangez mal vous vivez très probablement tout aussi mal." "Rien ne vaut un bon déjeuner pour lutter efficacement contre la mort." "Sur mon lit de mort, je me moquerai de quoi j’aurai l’air dans le miroir ou devant les autres, mais je me remémorerai avec plaisir la petite cuillère plongeant sans bruit dans le kilo de béluga." "Quand la vie décide de m'accabler, je sais que je peux faire confiance à un Bandol, à quelques gousses d'ail et à Mozart." "Le cépage du Château-Grillet allie toute vraie puissance à la féminité veloutée du chèvrefeuille." "J'étais bien, le cul dans l'eau, je ne pensais à rien. A peine revenu ici, je fais la connerie d'acheter le "New York Times". Arrgh! Les colonnes étaient pleines de l'affaire Lewinsky: 56 millions de dollars pour une enquête qui se résume à une histoire de pipe. Grotesque." "Les Françaises ont les plus belles fesses du monde." "J'avais simplement voulu vivre la vie 'naturelle' du paysan, laissant s'éteindre en moi la vie de l'esprit." "Je ne suis pas assez rationnel pour être un bon journaliste." "Je tiens d'emblée à éviter tout malentendu : mon obsession pour la bonne chère et le vin n'a rien de répréhensible. Nous oublions trop aisément qu'à force de scruter la vie, nous perdons toute envie de la vivre. Je considère ma passion pour la gastronomie et les bons vins comme une quête obstinée de l'authenticité, et je me prends pour un voyageur, un explorateur, un aventurier découvrant ces activités banales auxquelles nous nous livrons tous les jours : manger et boire." |
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| Sujet: Re: Jupitérien
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