Mon petit grain de sable pour compléter ce sujet,

Dans mon thème, j'ai un carré

Je ne suis pas violente et agressive en acte, mais plutôt dans les propos et souvent, en réaction à des blessures, des déceptions. Quand la lucidité plutonienne s'impose à moi, je crois que cela me fait tellement mal que je laisse cela rejaillir vers l'extérieur. C'est souvent quand je me suis laissée berner par mes sentiments d'admiration que cela s'exprime d'ailleurs.

Sinon, je suis plutôt réservée dans l'expression de mes passions, en dépit de mon hyperactivité (incapacité à faire une seule chose à la fois). Ma violence est plutôt interne, dans les pensées qui m'assaillent et me mettent en contact avec les ombres de mon caractère. Cela me fait peur et j'ai tendance à me faire du mal lorsque ça arrive, à retourner mon agressivité contre moi.

Je n'aime ni la guerre, ni les batailles, ni les combats de coqs, ni les armes, et préfère les débats où l'on s'affrontent à coup d'arguments. En ce sens, la polémique m'intéresse et me permet de rester agile intellectuellement parlant. Quand je perds le pouvoir d'analyser ce qui se dit, je m'efface, je disparais.

Par contre j'ai tendance à subir la violence de l'extérieur, à être toujours en contact avec la virulence des événements. Je ne sais pas si c'est parce que je refuse ma propre férocité que cela me reviens de cette manière, mais je dois admettre que j'ai eu à faire à des situations extrêmes de ce côté là. J'ai vu des gens mourir dans de terribles accidents à quelques mètres de moi, j'ai subi des moments d'une rare violence, j'ai rencontré des individus ingérables et imprévisibles... A méditer.

PS : Péperemoulin je t'avais répondu à ce sujet sur le fil de discussion Volguine.